12 janvier 2020 Ζωγραφική από Lucile Pattar

Je tiens un journal. J’écris en peinture.

Comme un livre que j’élabore régulièrement dont je présenterais les pages une à une.

Je prépare la table de travail. J’installe le papier, l’encre, l’acrylique. Les pinceaux là et l’eau ici. Un lien intime se crée et je raconte. Je me sens explorateur. Nous bataillons, discutons, jouons avec l’eau.

L’arbre s’est imposé naturellement, comme un témoin et un symbole. Notre monde, notre vie ou nous même, tout s’exprime à travers lui. 

On s’y confie, s’y évade.

Voici quelque mots de Sylvain Tesson pour illustrer mes propos:

«Un journal intime est une entreprise de lutte contre le désordre (...), la bouée de sauvetage dans l’océan de ces errements. On le retrouve (…) On s’y plonge pour oublier les trépidations, on y confie une pensée, le souvenir d’une rencontre, l’émotion procurée par un beau paysage ou, mieux,  par un visage, ce paysage de l’âme. On y note une phrase, une colère, un enthousiasme (…)

Et grâce à lui une ligne se dessine, la vibration s’apaise en une très légère oscillation.»

(Sylvain Tesson  Une très légère oscillation journal 2014-2017)

• Ιθαγένεια: ΓΑΛΛΊΑ
• Ημερομηνία γεννήσεως : άγνωστη ημερομηνία
• καλλιτεχνική τομείς:
• Ομάδες: Σύγχρονοι Γάλλοι Καλλιτέχνες