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Επιστροφή στη λίστα Προστέθηκε 22 Αυγ 2008

l'Apoïetikon

L’existence bruit de rumeurs immortelles
Entre nos tempes s’ellipse l’in-ouïe.
Le corps, à chair de monde se dilate
devient une image de sainte Aise

A mi-lieux de soi une topographie éclatée
féconde les incertitudes de nos présences à dissoudre.
Une humanité sous talc officiel veut le leurre et l’argent du leurre
La poésie incante et décante la spire de nos vies en un geste musical.

Venu à bout du réel par dila-datations du rêve
un apoïetikon* , un sismographe sensoriel condense nos souffles
instruit l’aune des silences, ajuste la note à sa profondeur.
La vie ne porte plus d’en-tête.

* Néologisme issu du grec alliant apologiste et poïétique.


Modeleur de signes < wall°ich travaille l’art comme une pâte. Spongieux plasma, espace interstitiel propagé par épidermes, cristal de rêve soufflé dans l’onde du symbole à l’en-vers, où fond la vision.
Devant la pensée unique, les échos unilatéraux, les greffes du prêt à mâcher, wall°ich élève des murs du son, de la lumière et devient diffracteur de sens. Dans la tradition juive, ce suffixe ich signifie l’ante homme. L’énergie souveraine précédant à l’incarnation.
Il dilate les résonances out-attendues sur nos partitions rétiniennes. Ce diariste du bref entre par effraction dans nos petites carto-graphies nombrilistes et trans-spire l’entre-nous, l’inter-dit, et s’adresse à l’homme composite fait de chair et d’eaux-de-là. A coups de travelling sur nos paroles en transit ce dé-compositeur fait glisser les sens les uns dans les autres, dessine des espaces de prolifération et d’indécision du sens.

Halte à la planisphère instrumentalisée ! Nos cerveaux, tubards des medias, de la pub latex et autres donneurs d’ordre, sortent parfois exsangues dans le coma des mortels.
La vérité n’est qu’un passage…
Sous l’empire des signes, < wall°ich tient à faire sourire nos rêves, nos simulations et autres hypothèses. Il arpente une géographie miniature polymorphe à l’usage des civilisations rêveuses. Un manuel de géodesir à explorer soi-même. Une bulle où l’air se ralentit, se chosifie et se traverse en sens contraire comme une ingénieuse équation du tore. Une immobilité en quête de centre et un centre en quête de mouvements coulés dans un sablier suspendu au temps de l’éclair. Un imaginal transparent fond dans l’insolitude qui nous traduit.


Cet éternel funambule du jeu des langues démontre minutieusement l’inqualifiable, le suspendu, ce vide-au-cœur propres aux parlants-aux-mondes. < wall°ich - l’hommoncule désassemble les choses, les vident de leur corps, les remplace par autres, fore des trous dans la communauté du semblable. Son œuvre compossible introduit l’élasticité dans les âmes enfouies, arrange musicalement la porosité dans les ouies affiliées aux courants d’air. Bref, notre ondulator est rentré dans ce monde pour le rendre provisoire. Ses initiatives artistiques tentent d’architecturer des airs plus respirables. Pour lui, réussite et la déconvenue ne sont que des faits esthétiques écrivait Roland Dubillard.

Comme lui, < wall°ich s’éclaire aux doutes et se double d’une lucidité respiratoire / se double de micro visions. Un grand coup pied fourmillant de justes idées n’abolira tout de même pas le bazar !

Dans ses élastomères, notre vibreur d’atmosphère s’introduit dans nos rêves pour gravir les cercles inachevés de nos consciences. Ce trublion, ardant cotisant à ce fugitif état de grâce, consume nos mondes et nos arrières-boutiques aux horizons arrêtés.
Dans un temps polygonal, ses mots, sons et images tombent à pic comme des notes sensibles, malaxent nos petits arpèges stylisés. Ses ondes du réel allègent nos zones aveugles. Ses images font paon dans le cœur, recoupent nos angles morts et gomment avec une éloquence parfois symbolique ou pré-symbolique les points d’obscurité de nos sociétés. Il explose la prétendue cohérence de nos systèmes explicatifs, l’ex-stase enchaînée des concepts, l’éclat atrophié des visions utopiques. Il désosse toute homogénéité dans nos infimes fictions – insupportables virgules dans notre res-spiration et propage d’infimes-infinis. Etranges ondulées de nous-mêmes en internité – propagations à usages internes de hors temps dans nos questions hors-champs.

Ce plasticien du virtuel oscille spectralement dans cette séculaire ambivalence : faut-il penser, panser le monde ou le dé-penser ? Vivre dans un monde ouvert ou un monde vivable ? De manière narrative l’artiste tente graduellement de napper les 2 plans. Par frottements de réalités, il produit / percept des variations du régime du sensible, nous renvoie à nos auto-créations. Dans nos échos subjectifs < wall°ich pulse nos imagin’airs sur des carbones d’éternité. Comme un cercle concentrique, il fait revenir constamment la cuisson du désir.

Autour de nous, son œuvre prend la forme d’une vague, et ne vous inquiétez pas si vos souvenirs stationnent devant les glaces déformantes. Ils se dissoudront dans l’Enigme. Seule libation à vous laisser moduler.

Anne de Commines

Artmajeur

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