La voûte du ciel (2008) Ζωγραφική από Audran

"Caelum : Le Passage vers la Voûte

Sous l’étendue vaste où les regards se perdent,
Se dresse Caelum, mystérieuse et altière.
Voûte des cieux, azur silencieux,
Reflet d’un mystère ancien et précieux.

Depuis l’aube du temps, l’humanité contemple,
Ce toit céleste, infini et ample.
Une arche divine, courbe intangible,
Où se croisent croyances et forces invisibles.

Est-ce une seule voûte, solide et entière,
Ou mille passages dissimulés dans l’éther ?
Des dômes superposés, secrets et sacrés,
Portes célestes aux mondes insoupçonnés.

Dans cette œuvre naît l’intention profonde :
Offrir à la matière un volume qui gronde.
Un espace sculpté, ouvert par-dessous,
Comme une faille discrète vers un ailleurs flou.

La texture s’élève, creuse et suspend,
Invitant l’âme à un voyage transcendant.
Un passage spirituel du sol vers l’azur,
Là où le tangible devient plus pur.

Dans l’épaisseur du ciel, un seuil caché,
Où l’esprit ose enfin se glisser.
Chaque ligne, chaque ombre, chaque relief,
Chuchote le secret d’un souffle bref.

La voûte céleste, voûte du crâne,
Deux miroirs d’un même mystère profane.
L’un abrite les cieux, l’autre la pensée,
Tous deux gardiens d’une vérité voilée.

Dans cette représentation, l’humain se découvre,
Cherchant dans l’éther la clef d’une autre ouvre.
Car de la terre au ciel, un lien subtil s’étire,
Une ascension lente, un profond désir.

"Caelum : Le Passage vers la voûte"
Invite à franchir l’arche sans doute.
Une traversée du visible à l’infini,
Un souffle d’éveil, un rêve accompli.

Sous cette voûte aux volumes secrets,
L’humanité avance, humble et discret.
Vers l’inconnu céleste, vaste et vibrant,
Cherchant en haut ce qui vit en dedans.

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