Petitperrin
J'axe mon travail autour de la même problématique depuis ses origines dans le cadre de mes études en école d'art et à l'université, à savoir, les relations que l'être humain entretient avec les machines et les technologies.
J'explore au fil de mes expérimentations plastiques, le caractère poétique, affectif, philosophique et politique de ces rapports ambivalents générés par ce compagnonnage obligé qui influence notre devenir pour le meilleur et pour le pire.
Attentif au discours de Marcel Duchamp et à ce qui en a découlé sur la notion d’œuvre d'art, je me situe dans la droite ligne des artistes qui, après la seconde guerre mondiale, se sont appropriés les codes et le matériel produit par la société dite de consommation en les intégrant dans leurs processus créatifs.
Aujourd'hui, la révolution numérique et l'intelligence artificielle naissante m'offrent un nouveau champ d'investigation.
Ceux que je nomme « Les hommes tramés », sont constitués d'un fil d'acier plastifié habituellement utilisé pour fixer les grillages et les clôtures.
Il contribue donc à entraver la circulation, à empêcher le franchissement...à protéger, à sécuriser aussi ?
Ce petit fil d'acier plastifié vert, rempli, dans le cadre de ce travail en volume, une fonction similaire, il délimite l'espace du corps en l'incarnant.
Le fil est une ligne qui dessine la forme de l'homme qui m'intéresse, un personnage universel en prise avec un système duquel il semble ne pouvoir se soustraire.
A la manière d'une tricoteuse, j'élabore ce qui s'apparente à une enveloppe, à un vêtement unique et continu, une sorte de peau qui rappelle le système de représentation dématérialisé utilisé pour représenter des volumes complexes constitués de lignes et de points à l'aide d'un ordinateur.
Les fils se croisent et forment des figures tantôt rectangulaires, carrées ou triangulaires, à chaque angle, le fil est enroulé et serti.
Les petites surfaces délimitent le vide qui se transforme, chacune garantissant l'existence de l'autre et de l'ensemble in fine.
Jean-François Petitperrin
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Αξιολόγηση καλλιτέχνη, Βιογραφικό, Στούντιο καλλιτέχνη:
Exposition service culturel du département de la Somme mars 2018 • 8 έργα τέχνης
Δείτε όλαet Hommes de lignes (2016)
Quelques œuvres au fil temps... • 13 έργα τέχνης
Δείτε όλαΑναγνώριση
Τα έργα του καλλιτέχνη έχουν γίνει αντιληπτά από το συντακτικό επιτελείο
Ο καλλιτέχνης είναι κάτω των 30 ετών
Βιογραφικό
J'axe mon travail autour de la même problématique depuis ses origines dans le cadre de mes études en école d'art et à l'université, à savoir, les relations que l'être humain entretient avec les machines et les technologies.
J'explore au fil de mes expérimentations plastiques, le caractère poétique, affectif, philosophique et politique de ces rapports ambivalents générés par ce compagnonnage obligé qui influence notre devenir pour le meilleur et pour le pire.
Attentif au discours de Marcel Duchamp et à ce qui en a découlé sur la notion d’œuvre d'art, je me situe dans la droite ligne des artistes qui, après la seconde guerre mondiale, se sont appropriés les codes et le matériel produit par la société dite de consommation en les intégrant dans leurs processus créatifs.
Aujourd'hui, la révolution numérique et l'intelligence artificielle naissante m'offrent un nouveau champ d'investigation.
Ceux que je nomme « Les hommes tramés », sont constitués d'un fil d'acier plastifié habituellement utilisé pour fixer les grillages et les clôtures.
Il contribue donc à entraver la circulation, à empêcher le franchissement...à protéger, à sécuriser aussi ?
Ce petit fil d'acier plastifié vert, rempli, dans le cadre de ce travail en volume, une fonction similaire, il délimite l'espace du corps en l'incarnant.
Le fil est une ligne qui dessine la forme de l'homme qui m'intéresse, un personnage universel en prise avec un système duquel il semble ne pouvoir se soustraire.
A la manière d'une tricoteuse, j'élabore ce qui s'apparente à une enveloppe, à un vêtement unique et continu, une sorte de peau qui rappelle le système de représentation dématérialisé utilisé pour représenter des volumes complexes constitués de lignes et de points à l'aide d'un ordinateur.
Les fils se croisent et forment des figures tantôt rectangulaires, carrées ou triangulaires, à chaque angle, le fil est enroulé et serti.
Les petites surfaces délimitent le vide qui se transforme, chacune garantissant l'existence de l'autre et de l'ensemble in fine.
Jean-François Petitperrin
-
Ιθαγένεια:
ΓΑΛΛΊΑ
- Ημερομηνία γεννήσεως : άγνωστη ημερομηνία
- καλλιτεχνική τομείς:
- Ομάδες: Σύγχρονοι Γάλλοι Καλλιτέχνες
Τρέχουσες και Μελλοντικές εκδηλώσεις τέχνης
Επιρροές
εκπαίδευση
Η καλλιτεχνική αξία έχει πιστοποιηθεί
Επιτεύγματα
Δραστηριότητα στο ArtMajeur
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Jean-François Petitperrin « femme au pulsionmètre »
Les sculptures de Jean-François Petitperrin sont une foule. Elles se rassemblent de temps à autre pour former une assemblée intimidante, se parlent entre elles par leurs animations de cliquetis, leurs articulations, les mouvements circulaires de leurs roues dentées, leurs grincements. Quelques fois elles ont aussi une bouche qui s’ouvre et se ferme alternativement pour produire toutes ensembles une rumeur , un souffle faiblement articulé et fortement allusif bien qu’incompréhensible. Ce qu’elles disent ainsi est simple en réalité : elles dévoilent le secret de leur présence, mais sans le dire. Car en effet elles sont bien là, « au monde », avec nous, mais surtout entre elles. C’est bien cette impression de nous exclure de leurs cachotteries qu’elles produisent, ou plutôt de parler une langue disparue et originaire. Ici nous avons choisi cette dame au pulsionmètre vital dans le ventre . Elle fixe le visiteur de son calculateur de vie, de son calculateur d’énergie, l’aiguille oscillante se calmant, indiquant l’excitation, le désir, la pulsion archaïque, l’attrait du suicide ou le mouvement amoureux. Cela dépend des fois, de ses humeurs. Récemment elles sont venues en groupe au colloque de psychiatrie d’Abbeville et ont participé aux débats, cliquetantes, nous rappelant tous à nos machineries de personnes, nos surdéterminations aliénantes, l’énigme à nous même de notre propre langage, l’étrangeté de notre présence au monde comme des « jetés là » sans justification, accrochés à nos « soucis » comme moyen de fuir la déréliction. Elles vont et viennent au hasard de leur fantaisie indiquer la fragilité de nos postures. Ainsi la beauté des sculptures de Jean-François Petitperrin est avant tout intimidante, elles cristallisent « l’inquiétante étrangeté » de façon toute freudienne, en tant que ces « poupées artificielles » ou « automates » qui font douter de la part de « vivance » et de celle de l’automatisme, a l’inverse du « mécanique plaqué sur le vivant » bergsonnien produisant le rire par l’impression de bêtise aliénée que cela produit (la répétition névrotique, toute symptomatique qu’elle puisse être, est drôle : c’est bien ce qu’épinglent les caricaturistes sous forme de « trait »). Le rire et l’étrangeté s’observent donc en miroir, en position symétrique, du mécanique plaqué sur le vivant d’un côté et du vivant plaqué sur le mécanique de l’autre.
Christophe Chaperot
