Eclats (2011) Photography by Delechat

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L’Accident C’était un vendredi soir. En fin de semaine, les esprits s’apaisent. C’est veille du week-end. - Je n’avais pas plus envie que cela de bouger. Le jour qui se couche, la lumière qui s’estompe, les verts des feuillages qui singent la violence des jaunes, le calme qui, tranquille, s’installe, la température[...]
L’Accident

C’était un vendredi soir.

En fin de semaine, les esprits s’apaisent. C’est veille du week-end.

- Je n’avais pas plus envie que cela de bouger. Le jour qui se couche, la lumière qui s’estompe, les verts des feuillages qui singent la violence des jaunes, le calme qui, tranquille, s’installe, la température qui devient agréable, l’instant d’un songe qui devient presque palpable. J’étais en nage.

A l’époque, notre interlocuteur, œuvrait dans la peinture, ( hum humm, « œuvrer ». Œuvrer, quel bien grand mot non destiné aux esprits simples, faut déjà savoir rester à sa place connard si de la bêtise tu veux dépasser l’ennui. Excusez ma hargne, plus poliment, il était en ces temps primaires, en train de se débattre dans une mélasse à méninges où même un singe habile n’aurait pas retrouvé ses grimaces. Et dans cette fusion de matière à profusion, là où naissent les essences des couleurs, il cherchait la révélation d’une réponse claire, simple, toute faite, explicite et sincère. Un truc en provenance de l’imaginaire projeté sur une toile tel un support comme un autre où les différences auraient pu lui signaler du doigt en guise de repères comme pour l’inviter à les retrouver : « Oui, je vois ce que tu me donnes à voir » pourtant en ces temps de défaite les non voyants étaient organisés en légions… Alors pas plus envie que cela de rejoindre les diverses réalités extérieures à la sienne.

Il ne songeait pas à l’idée d’un devenir. Le fond.

Ce soir une fête été organisée en l’honneur d’un de ses amis, l’Araignée. L’Araignée habitait dans un cul de sac coincé entre deux belles vallées. Il fallait être du coin pour, sans boussole ne pas perdre son chemin et arriver à son logis en vie.L' Araignée était jardinier de son état. Maître en son domaine, il avait hérité de ce surnom à sa façon particulière de cultiver la Plante. Une bouffée de sa récolte et les esprits initiés quittaient les filets des cages à apprivoiser. Nous étions en juin, venions de subir une longue période de sécheresse, présentement le temps était maussade. Allure calme de la lune en sa période ascendante, aussi quelques étoiles. Il roulait en compagnie du Mexicain, celui ci lui fit part de son impatience :

- Tu crois que Baffe sera là ?
- Des fois, elle y est. Des fois pas.

Baffe était peu grande, de taille à ce qu’on la remarque au passage, elle était parée de toutes petites oreilles qui entendaient « tous ». Le peintre en question, profita de ce trajet l’éloignant de son domaine, pour faire un rapide inventaire des cimes des arbres bordant la départementale. La pluie leur avait fait grand bien, tant mieux. A la radio c’était les infos, un journaliste de Paname, cul sur son sky, disait que le temps pluvieux allait perdurer tout ce congé de fin de semaine et cela semblait l’attrister. La vie n’est qu’histoire de placement, pour les uns le temps de la prise de couleur pour d’autres la tête comme une bêche qui blesse la croûte terrestre en quête des pépites. C’est le temps pour les graines d’apprivoiser le fumier et l’hygrométrie semblait parfaite en ce jour.

- Nos bébés sont-ils à l’eau ? Du peintre.
- Toutes les graines sont orientées comme vous m’avez demandé de le faire mon capitaine. Du Mexicain.

Pour eux deux la vie était devenu comme un océan mouvementé où ils essayaient de ne pas sombrer. Le Mexicain n’était pas plus du Mexique que notre peintre du cru, c’était l’arabe du coin et l’autre le mythomane des parages mais ! L’un et l’autre avait trouvé ce joli subterfuge, certes amusant, pour en paix, tenter de loger dans ce quartier divisé qu’est la campagne. Leurs différences flagrantes, pour l’un, un esthétisme évident pas clair et pour l’autre une prédisposition pour l’imagerie des émotions, les aidaient à se retrouver en toute simplicité, loin de la réalité inculquée, l’exclusion.

- A ton avis pourquoi Baffe est-elle devenu si haineuse ?
- L’excès d’éloignement certainement.

Baffe vivait en haut d’une tour surplombant un océan d’autres à ses pieds, des males pour la majorité. C’était le coté masculin qu’à cette époque lointaine, elle étudiait. Toute cette foule de présumés prétendants, se bataillant, faisait le plus grand bien à l’ego blessé de cette dame élevée. Elle était devenue reine en ce domaine qu’est le jeu de la séduction. Et l’un et l’autre n’étaient pas indifférent aux charmes de cette dame sans plus de partages.

Non loin du lieu de rendez-vous, celui de la fête, le conducteur hésita entre un virage et un autre, il ne reconnaissait plus les parages depuis sa dernière escapade chez son ami et collègue, des aménagements agricoles y avaient été établis en dépit du bon sens de ses anciens repères, terre, feu, eau, vent, lumière. Par chance il reconnut une souche de châtaigner sortie directement d’un cauchemar à la W.Disney qui était restée plantée malgré les années passées. Encore cinquante mètres, le virage en aiguilles et ils seraient arrivés. Tant mieux, ils leurs tardaient de rejoindre l’ensemble, les autres, histoire de n’être plus seuls à élaborer des banalités.

- Elle a pourtant du talent, cette conne, c’est certain.
- Je sais je sais mais, la décision de le partager ou de "l’enrager" lui appartient c’est certain.

Depuis plusieurs années à force de déceptions, Baffe s’était orientait du coté de l’excès qu’engendre les calculs au détriment de celui des miettes que véhicule l’affecte. Ainsi depuis, elle était devenu froide et sèche comme la lame d’un poignard où peu osait s’y poser. Le Mexicain manœuvra le levier de la vitre, coté passager, pour inviter l’air à les rafraîchir, ce qui eut pour effet de leur changer les idées, de détourner l’attention de notre conducteur, une seule seconde. Ils ne virent pas à temps, la rencontre des lames brillantes, de cette moissonneuse batteuse garée sur leur extrême droite. Il n’y eu pas cette fois, d’éparses éclats de verre qu’engendre une rencontre fracassante, quant à leurs jugulaire leurs sangs se répandirent sur le plancher du véhicule, pas très loin de leurs pieds quittant cette terre riche et féconde d’intolérance.

Un peu loin, dans les allées de chez l’Araignée la fête battait son plein. Des rires, des cris de gosses qui s’égosillent, des chuchotements des vérités qu’on ment. C’est Baffe mise au coin, isolée, qui perçut la première le gueulement des sirènes.

- C’est drôle ils devraient déjà être là… ? De l’Araignée se questionnant.


Poussée par sa grande curiosité, Baffe se jeta sur la joue de la route avant tous, voir de quoi il en retournait plus bas. Arrivée sur le lieu de l’accident. Elle resta stoïque devant tout ce branle-bas dû aux conséquences qu’entraîne une disparition « d’êtres chair » et fit le constat que son cœur cognait à nouveau sous sa poitrine.

Comme quoi la mort parfois donne à aimer.
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Hello, I do not know, if it is for me to answer you, or for you? In our somewhat disjointed correspondence. But OK ! I break the silence and try the glimpse in its bursts. 22:47:[...]

Hello,

I do not know, if it is for me to answer you, or for you? In our somewhat disjointed correspondence. But OK ! I break the silence and try the glimpse in its bursts.

22:47: and some other dust, which we are in short.

I'm in my workshop, I imagine! Can you imagine? No you can't imagine my universe, I'm stupid! We know each other so little. Already it may be beautiful… In view of appearances, it must be my place to talk to you.

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