All artworks by Jyb Le Peintre
Psy • 3 artworks
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Il est des contrées de l’âme insuffisamment explorées, et pour cela inconnues et non maîtrisées. Territoires[...]
Il est des contrées de l’âme insuffisamment explorées, et pour cela inconnues et non maîtrisées. Territoires aux contours incertains peuplés de chimères démoniaques aux chants de sirènes enivrants et captateurs. Y pénétrer c’est prendre le risque d’un non-retour au pays des conventions, des limites raisonnables, des règles tacites.
Franchir le Rubicon, c’est entrer dans un espace marécageux aux repères spongieux, aux ancrages ectoplasmiques, recelant des reliefs improbables, biotope générant de perpétuelles souffrances à celui qui le traverse. Les contours oppressants de cette enclave mentale garrottent le visiteur déambulant dans les dédales assombris de l’esprit.
Projection en ombromanie des âmes perdues sur les parois des murs de la prison intérieure. Poésies hallucinatoires, versets improbables et sans limite. Camisole sans lien visible pour le témoin étranger, spectateur incrédule sur le chemin de l’impossible retour.
Aborder les arcanes de l’aliénation puis affronter les abysses du néant, donne le vertige et la nausée à qui consciencialise cette condition. La nef des fous se pare de couleurs imprécises, couverte de toile capitonnée, matelassée pour mieux se prémunir de la contagion improbable. Cellule d’oppression perpétuelle, de l’entrée à l’hémicycle, de la façade à la croisée du transept. Malgré toutes ces précautions sociétales, l’édifice de cette monstruosité qu’est la folie tangue, déambule, effraie, dérange dans l’univers de la bien-pensance qui se targue d’être le parangon de la normalité. Le malaise qu’il suscite proviendrait-il de la difficulté à regarder dans le miroir que tend l’autre, notre semblable, et pourtant si différent ? Avons-nous peur d’y succomber ?
Être foudroyé par la psychose consume l’âme de celui ou celle qui en est frappé. Souvent maladie chronique invalidante aux formes variées, le doigt pourfendeur du destin pointe quiconque sans limite d’âge, de couleur, d’appartenance socio-culturelle.
Le constat, toujours le même : souffrances perpétuelles, intranquille à tout jamais, destruction des repères, désorientation dans le temps et l’espace, confusion devant le monde extérieur, tumultes intérieurs, cauchemars éprouvants, inversion involontaire des valeurs, zénitude du fou et délire du moine, interprétation mystique nourrissant l’esprit rebelle. Désagréable tintamarre d’un cerveau en ébullition, étincelle de folie allumant des feux de détresse imperceptibles.
L’écriture artistique multiforme baigne souvent dans l’encrier iconoclaste pour accéder à la légèreté de l’âme, augmentée de la liberté de dire et d’écrire.
Franchir le Rubicon, c’est entrer dans un espace marécageux aux repères spongieux, aux ancrages ectoplasmiques, recelant des reliefs improbables, biotope générant de perpétuelles souffrances à celui qui le traverse. Les contours oppressants de cette enclave mentale garrottent le visiteur déambulant dans les dédales assombris de l’esprit.
Projection en ombromanie des âmes perdues sur les parois des murs de la prison intérieure. Poésies hallucinatoires, versets improbables et sans limite. Camisole sans lien visible pour le témoin étranger, spectateur incrédule sur le chemin de l’impossible retour.
Aborder les arcanes de l’aliénation puis affronter les abysses du néant, donne le vertige et la nausée à qui consciencialise cette condition. La nef des fous se pare de couleurs imprécises, couverte de toile capitonnée, matelassée pour mieux se prémunir de la contagion improbable. Cellule d’oppression perpétuelle, de l’entrée à l’hémicycle, de la façade à la croisée du transept. Malgré toutes ces précautions sociétales, l’édifice de cette monstruosité qu’est la folie tangue, déambule, effraie, dérange dans l’univers de la bien-pensance qui se targue d’être le parangon de la normalité. Le malaise qu’il suscite proviendrait-il de la difficulté à regarder dans le miroir que tend l’autre, notre semblable, et pourtant si différent ? Avons-nous peur d’y succomber ?
Être foudroyé par la psychose consume l’âme de celui ou celle qui en est frappé. Souvent maladie chronique invalidante aux formes variées, le doigt pourfendeur du destin pointe quiconque sans limite d’âge, de couleur, d’appartenance socio-culturelle.
Le constat, toujours le même : souffrances perpétuelles, intranquille à tout jamais, destruction des repères, désorientation dans le temps et l’espace, confusion devant le monde extérieur, tumultes intérieurs, cauchemars éprouvants, inversion involontaire des valeurs, zénitude du fou et délire du moine, interprétation mystique nourrissant l’esprit rebelle. Désagréable tintamarre d’un cerveau en ébullition, étincelle de folie allumant des feux de détresse imperceptibles.
L’écriture artistique multiforme baigne souvent dans l’encrier iconoclaste pour accéder à la légèreté de l’âme, augmentée de la liberté de dire et d’écrire.
Exil • 10 artworks
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Etat d’une personne qui a quitté sa patrie volontairement ou sous la contrainte, et vit dans un pays[...]
Etat d’une personne qui a quitté sa patrie volontairement ou sous la contrainte, et vit dans un pays étranger.
A la lecture de cette définition, différentes acceptions s’entendent déjà : sociale, psychologique, politique, climatique…L’exil peut-il être tout autant extérieur qu’intérieur à soi-même ? Eloignement de son pays originel, éloignement de soi-même…telle une mélancolie sans remède qui conduit à la fuite perpétuelle, à l’image du promeneur empruntant le gué pour atteindre l’autre rive, idéalement magnifique.
Effets d’optique, mirages illusoires aux apparences séduisantes et trompeuses. L’angoisse existentielle, ombre portée de la vie, se décalque puis s’imprime avec netteté à chaque pas de l’exilé : dangers non identifiés, doute sur la pertinence de son avancée vers des territoires indéchiffrables, métamorphose de son âme au fil des jours.
Le vide intérieur fait son œuvre petit à petit tout au long de ce périple bien souvent sans retour. Les reflets de son miroir intime se troublent peu à peu, jusqu’à ne plus reconnaître ce qu’il est, un ectoplasme suspendu : la connaissance de son passé s’estompe, les jalons de son futur sont mort-nés.
Laissons un instant la parole à l’exilé des îles anglo-normandes, Victor Hugo, qui nous livre son ressenti d’homme banni par Napoléon III.
« L’exil ne m’a pas seulement détaché de la France, il m’a presque détaché de la terre, et il y a des instants où je me sens comme mort et où il me semble que je vis déjà de la grande et sublime vie intérieure »
Ovide lance la même plainte dans ses ultimes vers, les « Tristes » et les « Pontiques », où s’expriment sa douleur et sa détresse d’exilé.
Plus humblement, osons une écriture iconoclaste sur le thème de l’exil tant intérieur qu’extérieur…
A la lecture de cette définition, différentes acceptions s’entendent déjà : sociale, psychologique, politique, climatique…L’exil peut-il être tout autant extérieur qu’intérieur à soi-même ? Eloignement de son pays originel, éloignement de soi-même…telle une mélancolie sans remède qui conduit à la fuite perpétuelle, à l’image du promeneur empruntant le gué pour atteindre l’autre rive, idéalement magnifique.
Effets d’optique, mirages illusoires aux apparences séduisantes et trompeuses. L’angoisse existentielle, ombre portée de la vie, se décalque puis s’imprime avec netteté à chaque pas de l’exilé : dangers non identifiés, doute sur la pertinence de son avancée vers des territoires indéchiffrables, métamorphose de son âme au fil des jours.
Le vide intérieur fait son œuvre petit à petit tout au long de ce périple bien souvent sans retour. Les reflets de son miroir intime se troublent peu à peu, jusqu’à ne plus reconnaître ce qu’il est, un ectoplasme suspendu : la connaissance de son passé s’estompe, les jalons de son futur sont mort-nés.
Laissons un instant la parole à l’exilé des îles anglo-normandes, Victor Hugo, qui nous livre son ressenti d’homme banni par Napoléon III.
« L’exil ne m’a pas seulement détaché de la France, il m’a presque détaché de la terre, et il y a des instants où je me sens comme mort et où il me semble que je vis déjà de la grande et sublime vie intérieure »
Ovide lance la même plainte dans ses ultimes vers, les « Tristes » et les « Pontiques », où s’expriment sa douleur et sa détresse d’exilé.
Plus humblement, osons une écriture iconoclaste sur le thème de l’exil tant intérieur qu’extérieur…
Atout coeur • 10 artworks
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Cupidon et Esculape se sont donné rendez-vous…
Touché au plus profond de moi-même, cette collection[...]
Cupidon et Esculape se sont donné rendez-vous…
Touché au plus profond de moi-même, cette collection a pour volonté d’exorciser mes fantasmes à la métaphysique incertaine, ma méconnaissance de ce domaine si proche et pourtant si lointain, mes représentations émotionnelles protéiformes.
La flèche d’or de cette déité de l’amour et des maux de cœur touche non seulement Psyché, mais par quelques facéties espiègles, ondoie, s’agite, s’anime, déambule dans les méandres complexes de ces dédales de veines et artères…
Devant ces fêlures visibles Esculape, dieu gréco-romain de la médecine, est venu à mon secours armé d’habileté et d’intelligence sans faille, dans un écrin de savoir hiérophanique. Son caducée magique posé sur chacune de mes faiblesses a inoculé une prometteuse cure de jouvence.
Le fardeau de la douleur s’estompe petit à petit, du tranchant au doux, du lourd au léger.
Il y a toujours une étoile qui brille…la magie opère.
Touché au plus profond de moi-même, cette collection a pour volonté d’exorciser mes fantasmes à la métaphysique incertaine, ma méconnaissance de ce domaine si proche et pourtant si lointain, mes représentations émotionnelles protéiformes.
La flèche d’or de cette déité de l’amour et des maux de cœur touche non seulement Psyché, mais par quelques facéties espiègles, ondoie, s’agite, s’anime, déambule dans les méandres complexes de ces dédales de veines et artères…
Devant ces fêlures visibles Esculape, dieu gréco-romain de la médecine, est venu à mon secours armé d’habileté et d’intelligence sans faille, dans un écrin de savoir hiérophanique. Son caducée magique posé sur chacune de mes faiblesses a inoculé une prometteuse cure de jouvence.
Le fardeau de la douleur s’estompe petit à petit, du tranchant au doux, du lourd au léger.
Il y a toujours une étoile qui brille…la magie opère.
Mythes et légendes • 13 artworks
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Évoquer d'un trait iconoclaste les mythes et légendes qui assaillent notre inconscient collectif.
O.G.M. • 10 artworks
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Que se cache-t'il réellement sous ce vocable? L'objectivation visible se reconnait au contenu de nos[...]
Que se cache-t'il réellement sous ce vocable? L'objectivation visible se reconnait au contenu de nos assiettes aujourd'hui, au clonage d'embryons humains demain.
Dès à présent un débat controversé s'anime, agite les esprits entre partisans et détracteurs.
Aurons-nous notre mot à dire face au pouvoir infini des multinationales?
Adoptons un regard iconoclaste et frondeur afin de sauvegarder notre sens critique.
Dès à présent un débat controversé s'anime, agite les esprits entre partisans et détracteurs.
Aurons-nous notre mot à dire face au pouvoir infini des multinationales?
Adoptons un regard iconoclaste et frondeur afin de sauvegarder notre sens critique.
Les Vieux • 10 artworks
View allMiroir d'Orient • 10 artworks
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Observateur et témoin de son époque, le peintre reçoit des impressions, des émotions, qu’il restitue[...]
Observateur et témoin de son époque, le peintre reçoit des impressions, des émotions, qu’il restitue au moyen de son écriture privilégiée. Bien que rien ne le rattache à cette région du monde, les conflits perpétuels, les drames engendrés sans vergogne l'interpellent.
Il reste toutefois une lueur d'espoir à l'horizon des savoirs: la culture ouvre des perspectives insoupçonnables sur la connaissance de soi et des autres, abolit les frontières entre les êtres, transcende les conduites vers plus de sensibilité, de sens critique sur les idées et sur le monde.
Songe ou future réalité, le crible du temps apportera la réponse, alors que le peintre essaye d'exorciser le mal en brisant des images démoniaques par le baume de la dérision et l’expression iconoclaste.
Il reste toutefois une lueur d'espoir à l'horizon des savoirs: la culture ouvre des perspectives insoupçonnables sur la connaissance de soi et des autres, abolit les frontières entre les êtres, transcende les conduites vers plus de sensibilité, de sens critique sur les idées et sur le monde.
Songe ou future réalité, le crible du temps apportera la réponse, alors que le peintre essaye d'exorciser le mal en brisant des images démoniaques par le baume de la dérision et l’expression iconoclaste.
Peintures symbolistes • 12 artworks
View allLes Grands de ce Monde • 10 artworks
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Tailler le portrait des grands de ce monde…Qui sont-ils réellement?
Réunir les faits marquants du personnage[...]
Tailler le portrait des grands de ce monde…Qui sont-ils réellement?
Réunir les faits marquants du personnage en situation en une seule image, telle qu’elle a pu s’inscrire dans la mémoire collective avec ce que le genre humain a de meilleur comme de pire.
Juste assumer un coup de pinceau subjectif, sûrement décalé et intentionnellement iconoclaste.
Réunir les faits marquants du personnage en situation en une seule image, telle qu’elle a pu s’inscrire dans la mémoire collective avec ce que le genre humain a de meilleur comme de pire.
Juste assumer un coup de pinceau subjectif, sûrement décalé et intentionnellement iconoclaste.
Aquarelles • 17 artworks
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Voyage en Presqu'île
Revisiter les terrains de jeu de son enfance, fracasser les fragments de souvenir[...]
Voyage en Presqu'île
Revisiter les terrains de jeu de son enfance, fracasser les fragments de souvenir à l’ambiguïté de la mémoire…
Le fantasme dans cette structure poreuse ondoie, s’entremêle, s’immisce, remonte par capillarité pour ne laisser que trace de la subjectivité de l’être.
Revisiter les terrains de jeu de son enfance, fracasser les fragments de souvenir à l’ambiguïté de la mémoire…
Le fantasme dans cette structure poreuse ondoie, s’entremêle, s’immisce, remonte par capillarité pour ne laisser que trace de la subjectivité de l’être.
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