Sculpture titled "bvw-On the razor ed…" by Baptiste Vanweydeveldt, Original Artwork, Mixed Media

bvw-On the razor edge (2017) Sculpture by Baptiste Vanweydeveldt

Original

Not For Sale

Seller Baptiste Vanweydeveldt

Certificate of Authenticity included

This artwork appears in 1 collections

Original Artwork Sculpture, Mixed Media

Artworks classification

Original Artwork

Original Artwork refers to any work that is considered authentic and not a copy or imitation of the original works of an artist. Original artwork can be any type of painting, sculpture, performance, or other media. There are many types of original media. Mixed media includes oil, acrylic, and watercolor paintings. For workshop paintings that bear evidence of master craftsmanship, this attribution must be further qualified. While they may be less valuable for different reasons, reproductions and copies have had a tremendous impact on our experience. They reach a greater audience than originals and act as a tonic against commodification. Original Artwork could also refer to the first work, which is always preceding all others. It could also refer to a prototype or a model from which other works can be made. Each work bears great similarities to the original.
Dimensions Height 137.8in, Width 98.4in
Fit for outdoor? No, This artwork can not be displayed outdoor
Categories Sculptures under $20,000 Outsider Art

Tapis de laine, néon, terre, bocal en verre, éléments divers.

Lydia Steciuk, et Baptiste Vanweydeveldt, fusionnent depuis quelques années leurs univers d'architecte et d'artiste plasticien à travers des créations communes qu'ils réalisent à quatre mains.

Lydia Steciuk, après 10 années travaillées en architecture reprend des études en arts plastiques à Paris et commence à détourner dans la peinture, des matériaux issus du bâtiment. Dans sa dernière série « Pulsation » le goudron, côtoie la filasse de plombier dans une écriture contemporaine. La thématique de la paix est récurrente dans son travail.

Formé à l'école des beaux arts de Tourcoing, Baptiste Vanweydeveldt s'épanouit dans l'installation et la recherche plastique en tout genre. De la cristallisation de dessins à la momification d'affects ou encore à la pétrification d'objets composites dans le béton pour ses dernières recherches, il a en commun avec Lydia Steciuk, l'attirance des matériaux bruts souvent issus des chantiers laissés en jachère, source inépuisable pour qui sait les explorer.

Pour le projet « Bleu horizon, rouge garance », ils se sont posé la question de comment sortir du littéral, du narratif car peut-être est-il difficile de sortir de cette association « lire » entre les fils, entre les lignes de l'Histoire , de cette effusion de chair et de sang , de jeunesse éparpillée le long des tranchées...
Ils aimeraient retenir le fait qu'au delà des massacres perpétrés par la guerre, il y a malgré tout la constitution d'une forme de culture commune qui élargie les seuils de tolérance sur tous les plans (frontières socio-politique, commémoration des victimes et leçon du passé pour établir un avenir moins [peines perdues...Visiblement!!] meurtrier...)

Ils se sont penchés sur ce qui tapisse le sol, ce socle commun. Ils ont cueilli un à un, les bouts de laine, comme autant de morts pour les révéler à la mémoire. Ils ont souhaité dresser un mur au motif grillagé qui symbolise une frontière transparente à la vue présentant en son centre une couronne de fleur (pour le souvenir, pour se souvenir). A sa cime, un néon agressif qui pourrait être le mensonge d'un avenir (encore) trompeur...
Il nous faut passer par le contraire de ce que l'on souhaite voir, telle un marée noire sur la place public pour dire, pour éviter de refaire les mêmes erreurs.
Alors, comme sorti de la boue se dresse un tapis aux dimensions imposantes (4mx3m), une stèle avec une enseigne lumineuse...Notre geste est quasi celui du retrait, celui de dé-faire le travail à l'image de Pénélope qui dénoue sa tapisserie, en attendant le retour inespéré de son mari. Ainsi, nous espérons montrer le silence d'un espoir qui passerait entre les fils.

Baptiste Vanweydeveldt

France

Visual artist, born in 1978 in Lille. currently lives in Caen, France.

I situate my work between a laboratory of forms (search for volume through drawing, painting and sculpture) and a tendency towards DIY (recycling of found objects and materials, transformation of their uses, reinvestment of their signs and questions about their subjects). I approach several mediums at the same time in order to extend the creative process to other fields of research: anthropology, natural sciences, etc.
The pooling of the two works like a small world with its own energy flows.
Usually I start with a series of sketches, notes and diagrams. I also rely on my reading, on a lot of images, which I feed on with bulimia. I exhaust their meanings until there is emulsion. This may explain the dreamy but also saturated appearance of my installations. Without cultivating a pessimistic view of the world, despite everything, I question our future through figures that are close to us, towards an imaginary that I wish to be collective; it is an opening onto a composition with multiple perspectives.
My recurring themes are environmental around the domus (house, private sphere/public sphere, hospital, etc.) and the extended living, according to a spatial questioning centered on the flow of energies, on magnetism and a set of enigmatic correlations.