Recognition
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Biography
Rescapé de l’insurrection-répression d’aout 1955, il entame ses classes de berger chez le grand père. C'est à 9 ans qu'il entre à l’école du Béni Mélek, Skikda. En 1974, Diplômé de l’ITA de Mostaganem. En 84, études à l’Université de Rennes, obtention d’un DEA en physiologie animale et appliquée et d’une thèse de Doctorat en sciences biologiques.Titulaire d’un doctorat en sciences biologiques obtenu à l’université de Rennes, France, Aziz Mouats est professeur à l’université de Mostaganem.
Journaliste, défricheur de mémoire, traqueur d’images, il écrit pour El Watan, Le Cap, Tassili et L'Eco. Féru d'histoire d'Algérie, surtout celle de la colonisation et de la guerre d'indépendance, il fait connaitre le Dahra, sa résistance et surtout les enfumades des Oueld Riah et la guerre d'indépendance. A son actif, de nombreuses études sur le développement durable de la région. Il est autant chroniqueur que polémiste. Grand amateur de poésie arabe classique et de chants du terroir, il apprécie particulièrement les quatrains d’Omar Khayyam et les apports d’Ibn Rochd.
Lycéen, il animait un ciné-club au niveau du Centre Culturel des lycéens et collégiens de Skikda. C’est là qu’il va s’initier à la photographie argentique. Très vite, il devient un photographe amateur très actif. Equipé d’un Reflex, il parcourt sa région natale dont il fixe les paysages et les scènes pour la postérité. Ses premiers livres sont des classiques de la littérature universelle. Steinbeck et Hemingway, ainsi que tous les classiques Français depuis Du Bellay, Racine et Voltaire jusqu’à Maupassant, Alain et Camus attisent sa boulimie pour la lecture. Les auteurs maghrébins et surtout Algériens prennent une place de lus en plus prégnante dans ses lectures. Ni Feraoun, ni Dib, ni Mameri ne lui sont étrangers. Les ouvrages qui le marquent à jamais sont incontestablement, Gargantua, Germinal, L’Insurgé, Les raisins de la colère, le vieil homme et la mer, Le Petit Prince et Terre des Hommes de St Exupéry, un livre où je me replonge sans cesse. A son chevet, on trouve encore les contes philosophiques de Voltaire, surtout Candide, à cause de l’agronomie ! Mais s’il ya un ouvrage qui ne le quitte plus depuis sa découverte des enfumades du Dahra, c’est «l’Amour, la fantasia » d’Assia Djebbar. Rescapé de la répression ayant suivi l’insurrection du 20 aout 1955, dont sa région natale est l’épicentre, Aziz Mouats est à jamais obsédée par l’histoire coloniale. Journaliste et auteur, il rencontre historiens et auteurs. Sa passion pour l’histoire et pour la littérature lui donnent l’opportunité de dialoguer avec les livres et les auteurs. C’est ainsi que sur les pages d’El Watan, il donne libre cours à sa passion. Ses articles sur la poésie, la musique et les arts, sont agrémentés par des entretiens avec les auteurs les plus visibles, comme Boudjedra ou Yasmina Khadra. Avec JP Lledo, il participe à la réalisation d’un documentaire "Algérie, histoires à ne pas dire".
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Nationality:
ALGERIA
- Date of birth : unknown date
- Artistic domains:
- Groups: Contemporary Algerian Artists
Influences
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Education
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Artist value certified
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Achievements
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Last modification date : Apr 17, 2018
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la sérénité paysanne...en partage
Une école coranique qui a vu passer d'illustres patriotes de la région du Dahra...
Aussitôt, laissant ses bagages à El-Milia, Osmane-bey se mit en route afin de porter secours à ses gens. En raison de la difficulté du terrain, il avait divisé ses forces en trois corps. Parvenu chez les Beni-Habibi, il dispersa, au moyen du canon, les gens qui bloquaient l’ag’a et parvint à le dégager ainsi que les quelques survivants restés avec lui. Cela fait, le bey ordonna la retraite; mais il rencontra les contingents des tribus,précédemment soumises, qui lui barrèrent le passage et l’amenèrent ainsi à la fatale résolution de s’élancer dans une gorge profonde et encaissée qui porte le nom de Kheneg, près du col qui met en communication le pays des Beni-Fergane avec celui des Beni-Belaïd.
C’était là que les Kabyles l’attendaient en grand nombre; à peine y était-il engagé que, de toute part, crépita la fusillade, tandis que les gens sans armes faisaient rouler sur lui et les siens des quartiers de roches. La grande fondrière du ravin est bientôt remplie de cadavres et de mourants. En vain Osmane-bey se multiplie pour sauver la situation. Son cheval, atteint d’une balle, roule avec lui dans le bourbier.
Dés lors, le combat n’est plus qu’un véritable massacre où chaque soldat est déchiré par dix forcenés, hommes et femmes. On dit que le marabout Zebbouchi, présent à l’action, se jeta lui-même sur le bey, l’acheva de sa propre main et lui fit couper la tête qu’il envoya au chérif Bel-Ahréche chez les Beni-Fergane.
Source: blog El Milia
Emeutes à Sidi Lakhdar (Mostaganem) : La daïra mise à sac et incendiée
Elwatan; le Jeudi 15 Janvier 2015
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Au quatrième jour du soulèvement de la population de Sidi Lakhdar, la manifestation, qui se voulait pacifique, a dégénéré en affrontements entre les contestataires et les forces de l’ordre. Selon des témoignages concordants, bien avant le lever du jour, des éléments de la brigade antiémeute seraient intervenus pour déloger les habitants qui campaient devant la daïra.
Très vite, un bras de fer s’est engagé. En milieu de matinée, les forces de l’ordre ont chargé les manifestants dont le nombre grandissait à vue d’œil. Aux tirs de grenades lacrymogènes répondaient les coups de carabine 12 mm. Des balles à blanc qui entraînent une certaine confusion parmi les manifestants, dont certains craignent un usage de balles réelles. Les douilles retrouvées sur place infirment cette version. Peu avant midi, alors que les heurts atteignent leur apogée, une dizaine de blessés sont dénombrés, dont trois gravement atteints.
Alors que des milliers de manifestants de tous les âges continuaient d’affluer vers le lieu des affrontements, les forces de l’ordre interpellent 25 citoyens. Le siège de la daïra qui fait face au commissariat de police est très vite investi par les manifestants qui brûlent deux véhicules de service et saccagent les locaux administratifs. Un autre groupe s’attaque au logement du chef de daïra, qui a réussi à évacuer sa famille par miracle ; cette dernière était restée enfermée les trois premiers jours de l’émeute.
Partout, des amoncellements de documents administratifs, de mobilier, de matelas et autres coussins et couvertures. Les manifestants évoquent une provocation de la part des forces de l’ordre ; ils maintiennent leur revendication principale, qui est le départ du chef de daïra, et demandent la constitution d’une commission d’enquête ministérielle.
Sur le chemin du retour, nous croisons pas moins de 12 véhicules des forces antiémeute venus de Sidi Bel Abbès afin de prêter main-forte à celles déjà sur place. La nuit risque d’être très agitée dans cette coquette cité balnéaire, dont les rues sont jonchées de pavés et de pierres ramenées par tracteurs depuis la campagne.
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