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Chapitre 5 opus 2 : La vérité guidant le peuple (2019) Painting by Richard Routin
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Sold by Richard Routin
-
Original Artwork (One Of A Kind)
Painting,
Acrylic
on Linen Canvas
- Dimensions Height 39.4in, Width 31.5in
- Framing This artwork is not framed
- Categories Paintings under $5,000 Conceptual Art
Les octuplés, depuis la découverte à l’orée d’un bois des trois derniers chevaux et par là-même, la naissance de l’espoir qu’ils avaient suscité, avaient parcouru du chemin. Leur vérité résidait sur cet espoir chimérique que la terre renaîtrait de ses cendres.
En ce jour ; traversant les ruines de ce que fut Paris, une ferveur entouraient la nuée de survivants. Nyx, nourrit de cette clameur, menait son troupeau jusqu’au plaines du centre. Sa présence à elle seule suffisait à rendre l’atmosphère encore plus électrique. Enjambant les dérisoires cadavres de notre civilisation trônant de façon erratique sur leur passage. Rien ne semble les arrêter. Rien… si ce n’est leur ferveur elle-même. Chacun sait que la ferveur de tout temps n’a jamais su engendrer autre chose que la perte de raison, la destruction et la mort.
Pouvions-nous en appeler à la raison quand celle-ci avait à ce point démissionnée. Cette raison perdue qui avait tant fait défaut à l’humanité au profit d’une résilience aveugle qui la mena vers le grand cataclysme.
Peu importe, l’envie de croire survivrait à la raison. Ou pas….
I present you my new opus integrating this large series of canvas that will accompany a long story. I wanted here reinterpreted "freedom guiding the people" Delacroix, this emblematic painting. I hope that my translation into English will not be too bad compared to the original text.
The truth ... the truth ... What could this notion correspond to? The truth of the number his own truth; the truth of others? What is meant behind this paradigm that is supposed to be consensual and that confronts us with our own view of what is real or has been. Does not everyone have their own reality? Does not there exist in each look, a singularity linked to a whole set of notions intertwined in what we call our history. The octuplets, since the discovery at the edge of a wood of the last three horses and hence the birth of the hope they had aroused, had come a long way. Their truth lay in this chimerical hope that the earth would rise from the ashes. On this day ; crossing the ruins of what was Paris, a fervor surrounded the cloud of survivors. Nyx, nourished by this clamor, led his flock to the plains of the center. Its presence alone was enough to make the atmosphere even more electric. Straddling the derisory corpses of our civilization enthroned erratically on their way. Nothing seems to stop them. Nothing ... if not their fervor itself. Everyone knows that the fervor of all times has never generated anything other than loss of reason, destruction and death. Could we appeal to reason when it had resigned so much? This lost reason that had been so lacking in humanity for the benefit of a blind resilience that led to the great cataclysm. No matter, the urge to believe would survive reason. Or not….
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Chacun à sa manière d’appréhender l’art. En ce qui me concerne, et si je remonte à mes plus lointains souvenirs d’enfance elle fut sans l’ombre d’un doute toujours motivée par une insatiable recherche de liberté. Cette absence d’entrave que seul le dessin et la peinture m’ont toujours offert.
Progressivement supprimer un à un ces éléments que je qualifierais de « perturbateurs », et qui vous relie à la réalité, à cet angoisse viscérale de mal faire, de ne pas plaire, de décevoir. S’échapper et extirper du fond de vos entrailles cet êtres animal, passionnel, accompagné de son trop plein d’émotions refoulées et lui donner enfin une raison d’être, lui donner le pouvoir de s’exprimer, le nourrir constamment, jusqu’à ce qu’il vous envahisse.
Voilà peut-être pourquoi le dessin, la peinture, furent toujours une nécessité pour l’être névrosé que je serais sans doute devenu sans l’apport de cette réelle bouffée d’oxygène. Voilà aussi pourquoi je n’ai pas le souvenir de moment, aussi loin que peut remonter ma mémoire, de moment où j’ai posé mes crayons et mes pinceaux.
Plus ou moins guéri de cette peur, je suis aujourd’hui dans une toute autre démarche. Celle de l’échange, celle d’exhiber cette sensibilité, celle de se dévoiler. Peut-être est-ce prétentieux, qui ne l’est pas ? Peut-être est-ce présomptueux mais l’idée même de procurer des émotions au plus grand nombre, de s’exposer ainsi demeure une sensation si enivrante qu’il me parait difficile d’en faire l’économie.
Pas d’école d’art. Minot je ne souhaitais pas me laisser enfermer dans un une sorte de carcan que je ne ressentais pas, à l’époque, réellement constructif, dans une démarche d’autodidacte puriste que je revendiquais. Peu importe…. le travail et la passion m’ont permis d’explorer mes propres chemins et de faire mes propres erreurs.
Mais pourquoi le cheval, me direz-vous ? Eh bien je parlerais de rencontre. Tout d’abord avec ma femme, cet être merveilleux et passionné, qui partage avec le cheval ce même lien que je partage avec la peinture. J’ai à ces cotés vouée une passion véritable pour ce curieux quadrupède. Ce lien inextricable de liberté et de ne plus faire qu’un avec l’animal. Ce lien ou l’humain deviens instinctif, devient animal, et ou l’animal devient humain en dévoilant petit à petit des émotions que l’on pourrait croire propre à l’homme.
Une rencontre avec ces deux êtres énigmatiques que sont nos deux chevaux. source d’inspiration et d’introspection.
Rencontre ancienne avec Phidias, Géricault, Degas, David, Picasso… De ces impressions multiples qui nous assaillent en les découvrant et redécouvrant.
De magiciens tels que Bartabas qui m’ont fait rêver et montrer combien ce lien entre l’art et le cheval existait, combien la frontière entre ces deux mondes s’entrelaçait et devenait aussi tenu que le fil d’un trait...
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Nationality:
FRANCE
- Date of birth : 1972
- Artistic domains: Works by professional artists,
- Groups: Professional Artist Contemporary French Artists
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