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Michelangelo Modica

Back to list Added Apr 16, 2009

le peintre

Peintre autodidacte comme il aime à le dire, Michelangelo MODICA ne fréquente aucun cours de dessin ni académie de peinture.
Après ses études, il entre dans la vie active et attaque tous les métiers qu'il écarte les uns après les autres pour s'entrouvrir les chemins de la liberté, liberté que peut donner la peinture, si on y est prêt, ce qui veut dire que pour le peintre, la peinture est le lieu où personne ne lui fait la loi, en ce sens que la liberté est dans le champ de la toile. Cela permet un engagement plus radical de l'être, élimine des méfiances et des peurs stérilisantes, débride les désirs, ouvre la voie au travail.
Mais l'émotion ne coule pas directement sur la toile par le tube.
Alors MODICA entre en peinture comme on entre en religion, choisissant une rigueur de vie, s'acharnant à apprendre le plus et le plus vite.
Il découvre Nicolas de Staël, s'enthousiasme pour sa peinture, la garde à son chevet.
Puis il voyage, en Italie surtout, et c'est au cours d'un de ses périples qu'il découvre les fresques de Giotto puis celles de Piero della Francesca : il est émerveillé !
Il veut apprendre l'art de la fresque et l'apprend à Sienne avec le maître CHITI.
Inutile de dire que ces diverses influences sont décisives. Mais l'influence ne s'exerce pas par voie d'imitation, elle s'exerce par une confrontation aux questions que lui posent les oeuvres des aînés.
Il faut encore voir assez clair et avoir l'énergie suffisante pour tranformer tout ce dont on hérite, pour gagner quelque chose, pour élargir son territoire.
La seule chance d'être peintre, c'est d'avoir assez de détermination pour prendre le large, s'enfoncer dans sa vérité.
Ce que cherche MODICA et qu'il trouve, il n'en devient que peu à peu conscient : l'intensité silencieuse des oeuvres des grands maîtres toscans, s'installe comme la référence de son travail.
The painter

Michelangelo MODICA is a self-thaught painter, as he likes to call himself, he never attended drawing classes or painting academies.
After living school, he launched into the world of work, taking up different careers which he gave up one after another in order to open for himself the gates of freedom, the freedom which painting may grant if one is ready for it.
This means that, for the painter, painting is the sphere where no law can be dictated to him, where freedom is to be found in the field of the canvas. This enables a more radical commitment of the whole being, sweeps away distrust and sterilizing fears, unbridles desire and opens the way to work.
Emotion, however, does not flow directly through the paint-tube onto the canvas.
And thus one takes to painting as one takes holy orders, choosing a life of rigour and desperately set to learn as much as quickly as possible.
MODICA discover Nicolas de STAEL, becomes enthusiastic about his painting which becomes for him a faithful companion.
Then he travels, in Italy particularly, and it is during one of these journeys that he first discovers the frescoes of GIOTTO, then those of Piero della FRANCESCA : what wonders !
He is bent on learning the art of the fresco and does so in Siena with the great master CHITI.
Needless to say, these experiences are decisive ones.
But influence does not operate through imitation, but through confronting the questions asked by the works of one's elders.
One also has to be sufficiently lucid and energetic to transform everything one inherits, to gain something which will enlarge one's own territory.
The only chance to become a painter is to have enough determination to put out to sea and plunge into one's "own" truth.
What MODICA looks for and finds is something he only gradually becomes aware of : silent loudness of the great Tuscan masters will become standard references in his work.
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