Sidi Mohammed Mansouri Idrissi
MANSOURI IDRISSI Sidi Mohammed
Né le 21 /02/1962 à Rabat.
Artiste Plasticien professionnel .
Membre du comité pour l’obtention de la carte d’artiste pour l’année 2009/2010
Membre du comité pour l’obtention de la carte d’artiste pour l’année 2010/2011
Vice – président du Syndicat Marocain des Artistes peintres Professionnels.
Membre du conseil d’administration de la coalisions Marocaine de la Culture et les Arts
Président de la délégation régionale du Syndicat des Artistes Plasticiens Marocains pour la région Rabat –Salé - Zémmour-Zaer.
Président fondateur de l'Association la Pensée Plastique Rabat
Président délégué de l’Académie Européenne des Arts– Bruxelles- Comité du Maroc-.
Membre de l’Association Internationale des Ecrivains et des Artistes - Toledo - USA.
Formations:
2001-2002 : École National d'Architecture -Rabat
1998-1999 : Stage de perfectionnement dans les Arts graphiques -Paris -France
1991-1993 : Académie Européenne des Arts - Bruxelles- Belgique.
1987 : Licence en Histoire géographie - Rabat
Expériences professionnelles:
1991 : Lauréat de la deuxième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank
1993 : Lauréat de la Troisième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank-
1996-1999 : Directeur Général et responsable technique de l’imprimerie Print Diffusion à Salé
1992 : Consultant National dans les Arts Graphiques auprès du Fond des Nations Unies pour la Population. Rabat
Principales expositions.
2012 : 7éme édition de la nuit des galeries à : Nobl’ys Gallery , Bab Rouah - Rabat et Mine’D’art :Art Gallery à Casablanca
2012 : Rabat et ses artistes plasticiens :1912-2012 à la galerie Bab Rouah. Rabat
2012 : Sélectionné pour représenter le Maroc à la 5éme édition du Biennal International des Arts à Pekin. Chine
2012 : Exposition individuelle à la galerie Nobl’ys Gallery – Rabat.
2011 Exposition d’Artistes Peintres Arabes de renoms. Ningxia / Pekin. Chine
2011: Exposition collective "Ramadaniat" (SMAPP et AMAP) Casablanca Sidi Belyout Galerie
2011 : Exposition individuelle à la Galerie Etend ‘Art sous le theme « Entretien Infini » - festival de musiques sacrées - Fès
2011: Exposition collective à la galerie Coin d‘Art – Rabat.
2010 : Exposition collective à la galerie MemoArts - Casablanca.
2010 : Exposition collective avec l’Académie Européenne des Arts – Paris - France
2010 : Exposition individuelle à la galerie ALTAMIRA – 5eme édition de la nuit des galeries - Rabat
2010 : Exposition collective au XIV ème concours international de peinture. « Musée municipal, Alcazar de San Juan » Madrid
2010 : Exposition collective de 30 artistes citoyens pour soutenir l enfance d’Er-Rachidia-Théâtre Mohamed V- Rabat.
2010 : Exposition collective « Place aux Artistes » Rabat
2010 : Exposition collective - Culture soufie - Galerie Etend ‘Art - Fès
2010 : Exposition collective à Doha- Qatar
2010 : ...
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Nouvelle collection 2010 /2013 • 22 oeuvres
Voir touthuile sur toile 2007/2008 • 9 oeuvres
Voir toutReconnaissance
Biographie
MANSOURI IDRISSI Sidi Mohammed
Né le 21 /02/1962 à Rabat.
Artiste Plasticien professionnel .
Membre du comité pour l’obtention de la carte d’artiste pour l’année 2009/2010
Membre du comité pour l’obtention de la carte d’artiste pour l’année 2010/2011
Vice – président du Syndicat Marocain des Artistes peintres Professionnels.
Membre du conseil d’administration de la coalisions Marocaine de la Culture et les Arts
Président de la délégation régionale du Syndicat des Artistes Plasticiens Marocains pour la région Rabat –Salé - Zémmour-Zaer.
Président fondateur de l'Association la Pensée Plastique Rabat
Président délégué de l’Académie Européenne des Arts– Bruxelles- Comité du Maroc-.
Membre de l’Association Internationale des Ecrivains et des Artistes - Toledo - USA.
Formations:
2001-2002 : École National d'Architecture -Rabat
1998-1999 : Stage de perfectionnement dans les Arts graphiques -Paris -France
1991-1993 : Académie Européenne des Arts - Bruxelles- Belgique.
1987 : Licence en Histoire géographie - Rabat
Expériences professionnelles:
1991 : Lauréat de la deuxième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank
1993 : Lauréat de la Troisième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank-
1996-1999 : Directeur Général et responsable technique de l’imprimerie Print Diffusion à Salé
1992 : Consultant National dans les Arts Graphiques auprès du Fond des Nations Unies pour la Population. Rabat
Principales expositions.
2012 : 7éme édition de la nuit des galeries à : Nobl’ys Gallery , Bab Rouah - Rabat et Mine’D’art :Art Gallery à Casablanca
2012 : Rabat et ses artistes plasticiens :1912-2012 à la galerie Bab Rouah. Rabat
2012 : Sélectionné pour représenter le Maroc à la 5éme édition du Biennal International des Arts à Pekin. Chine
2012 : Exposition individuelle à la galerie Nobl’ys Gallery – Rabat.
2011 Exposition d’Artistes Peintres Arabes de renoms. Ningxia / Pekin. Chine
2011: Exposition collective "Ramadaniat" (SMAPP et AMAP) Casablanca Sidi Belyout Galerie
2011 : Exposition individuelle à la Galerie Etend ‘Art sous le theme « Entretien Infini » - festival de musiques sacrées - Fès
2011: Exposition collective à la galerie Coin d‘Art – Rabat.
2010 : Exposition collective à la galerie MemoArts - Casablanca.
2010 : Exposition collective avec l’Académie Européenne des Arts – Paris - France
2010 : Exposition individuelle à la galerie ALTAMIRA – 5eme édition de la nuit des galeries - Rabat
2010 : Exposition collective au XIV ème concours international de peinture. « Musée municipal, Alcazar de San Juan » Madrid
2010 : Exposition collective de 30 artistes citoyens pour soutenir l enfance d’Er-Rachidia-Théâtre Mohamed V- Rabat.
2010 : Exposition collective « Place aux Artistes » Rabat
2010 : Exposition collective - Culture soufie - Galerie Etend ‘Art - Fès
2010 : Exposition collective à Doha- Qatar
2010 : ...
- Nationalité: MAROC
- Date de naissance : 1962
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Marocains
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Sidi Mohammed Mansouri Idrissi
Galerie Bab EL Kébir -Les Oudayaq
En préparant cet exposition, j'ai eu besoin d'asseoir mes convections. El allant à la rencontre des soufis, je me suis posé des questions ordinnaire: qu'est-ce que mon travail à la recherche du beau? Et je suis parti dans un combat et je suis allé danser, pinceau en main avec les soufis.
Chevalier Académicien et Ambassadeur de MONDIAL ART ACADEMIA au MAROC
MANSOURI IDRISSI Sidi Mohammed
Né le 21 /02/1962 à Rabat.
Artiste Plasticien professionnel .
Membre du comité pour l’obtention de la carte d’artiste pour l’année 2009/2010
Membre du comité pour l’obtention de la carte d’artiste pour l’année 2010/2011
Vice – président du Syndicat Marocain des Artistes peintres Professionnels.
Membre du conseil d’administration de la coalisions Marocaine de la Culture et les Arts
Président de la délégation régionale du Syndicat des Artistes Plasticiens Marocains pour la région Rabat –Salé - Zémmour-Zaer.
Président fondateur de l'Association la Pensée Plastique Rabat
Président délégué de l’Académie Européenne des Arts– Bruxelles- Comité du Maroc-.
Membre de l’Association Internationale des Ecrivains et des Artistes - Toledo - USA.
Formations:
2001-2002 : École National d'Architecture -Rabat
1998-1999 : Stage de perfectionnement dans les Arts graphiques -Paris -France
1991-1993 : Académie Européenne des Arts - Bruxelles- Belgique.
1987 : Licence en Histoire géographie - Rabat
Expériences professionnelles:
1991 : Lauréat de la deuxième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank
1993 : Lauréat de la Troisième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank-
1996-1999 : Directeur Général et responsable technique de l’imprimerie Print Diffusion à Salé
1992 : Consultant National dans les Arts Graphiques auprès du Fond des Nations Unies pour la Population. Rabat
Principales expositions.
2012 : 7éme édition de la nuit des galeries à : Nobl’ys Gallery , Bab Rouah - Rabat et Mine’D’art :Art Gallery à Casablanca
2012 : Rabat et ses artistes plasticiens :1912-2012 à la galerie Bab Rouah. Rabat
2012 : Sélectionné pour représenter le Maroc à la 5éme édition du Biennal International des Arts à Pekin. Chine
2012 : Exposition individuelle à la galerie Nobl’ys Gallery – Rabat.
2011 Exposition d’Artistes Peintres Arabes de renoms. Ningxia / Pekin. Chine
2011: Exposition collective "Ramadaniat" (SMAPP et AMAP) Casablanca Sidi Belyout Galerie
2011 : Exposition individuelle à la Galerie Etend ‘Art sous le theme « Entretien Infini » - festival de musiques sacrées - Fès
2011: Exposition collective à la galerie Coin d‘Art – Rabat.
2010 : Exposition collective à la galerie MemoArts - Casablanca.
2010 : Exposition collective avec l’Académie Européenne des Arts – Paris - France
2010 : Exposition individuelle à la galerie ALTAMIRA – 5eme édition de la nuit des galeries - Rabat
2010 : Exposition collective au XIV ème concours international de peinture. « Musée municipal, Alcazar de San Juan » Madrid
2010 : Exposition collective de 30 artistes citoyens pour soutenir l enfance d’Er-Rachidia-Théâtre Mohamed V- Rabat.
2010 : Exposition collective « Place aux Artistes » Rabat
2010 : Exposition collective - Culture soufie - Galerie Etend ‘Art - Fès
2010 : Exposition collective à Doha- Qatar
2010 : Exposition individuelle à la galerie d’Art contemporain Mohamed Drissi – Tanger
2010 : Exposition collective - Foire Internationale de l’Art de Casablanca, sous le signe « Création au Pluriel ».
2009 : Exposition collective avec l’Académie Européenne des Arts – 17- 25 octobre – Paris France
2009 : Exposition individuelle galerie Bab El Kébir – Rabat Sous le thème : Vers les chemins de l’Unique : voir avec les soufis
2009 : Exposition collective au complexe culturel Sidi Balyout - Casablanca
2009 : Exposition collective : espace Kasbah, Bouznika Bay.
2008 : Exposition à Première Rencontre Culturelle Nationale d’Ain Aouda 10-11-12-13 avril.
2008: Exposition individuelle à la galerie Verde Alface sous le titre de « l’Entretien Infini » du 17 janvier au 14 mars. Lisbonne - Portugal
2008 : Exposition collective nationale au hall du Théâtre National Mohammed v- sous le titre – Un seul espace, un seul rêve - du 24 janvier au 3 février- Rabat
2007 : Exposition collective à l’espace Dar Fechtalli Zaïm, en parallèle avec le festival des musiques sacrées. Fès
2007: Exposition individuelle à l’institut National de l’Administration Sanitaire .Rabat
2006 : Exposition à l’Hôtel Hilton Rabat
2006 : Exposition collective de l'Association la ‘Pensée Plastique’ à la Casa d'Espagne – Rabat
2006 : Exposition collective pour vente à l’enchère à la Villa Mandarine - Rabat
2006 : Exposition à la Villa Mandarine - Rabat
2003 à 2005 : Exhibition à la galerie Intra –Muros. Rabat
1998 à1999 : Stage de perfectionnement dans le domaine des affiches d’Arts, Paris. France
1993 : Musée Vera (jardin des Arts) sous le titre du romantisme aujourd'hui- Saint Germain en Laye: France
1993 : Exposition à l’hôtel Indou Anfa. Casablanca
1992 : Exposition individuelle l'Amphitrite - Skhirat - Rabat
1992 : Conservatoire de musique - Rabat
1992 : Exposition au Dinar jât. Rabat
1992 : Exposition collective - mini forum sur l’entreprise et la culture - École d'Administration Direction des Affaires -Rabat
1992 : Festival Maroc ARTS 92 en collaboration avec la revue Vision magazine .Marrakech
1992 : Foire internationale de Casablanca SALIMME 92
1992 : 3 éme Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation WafaBank- Casablanca
1991 : Exposition des lauréats de la deuxième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine - Rabat
1991 : 2éme Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation WafaBank- Casablanca
1991 : Exposition collective Palais des Congrès - Marrakech
1990 : Exposition Hyatt Regency - Rabat
1990 : Exposition Galerie Arcane Rabat
1990 : Exposition collective « Centre culturel d'Anfa » - Casablanca
1989 : Exposition collective « Institut Agronomique et vétérinaire » Hassan II de Rabat
1989 : Exposition collective « 2éme festival de l'Académie Européenne des Arts » - Maroc ; Hall du théâtre Mohammed V - Rabat
1989 : Exposition individuelle Centre Culturel de Tanger - l'AEA -Maroc
1988 : Exposition collective à l'Association Bouregreg -Salé
1977 : Premier prix au concours national d'Art Plastique pour la participation au salon international d'Art Plastique - Japon
Distinctions
2011 : Attestation de Mérite (délivré par le ministère de la Culture de la République populaire de Chine) l’occasion de la deuxième édition de l’exhibition des peintres arabes de renommée, en visite en Chine, du 7 au 27 juillet 2011
1991 : Lauréat de la deuxième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank
1993 : Lauréat de la Troisième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank
Médaille d’argent décernée par l’institut de la coopération Arabo-Portugaise .Lisbonne - Portugal - 17 janvier 2008
Médaille d’or nationale à Paris – France : Salon International de l’Automne Organisé par l’Académie Européenne des Arts – Bruxelles - Belgique.
Parution dans les catalogues
2012 : Catalogue MEMOARTS –Vente aux enchères. Peinture Marocaine contemporaine et orientaliste : objets d’arts traditionnels / Mars 2012
2011 : Catalogue MEMOARTS –Vente aux enchères. Peinture Marocaine contemporaine et orientaliste : objets d’arts traditionnels / Mars 2011
2010 : Catalogue MEMOARTS –Vente aux enchères. Peinture Marocaine contemporaine et orientaliste : objets d’arts traditionnels / Juin 2010
2009 : Catalogue MEMOARTS –Vente aux enchères. Peinture Marocaine contemporaine et orientaliste : objets d’arts traditionnels / Avril 2009
Catalogue MEMOARTS –Vente aux enchères. Peinture Marocaine contemporaine et orientaliste : objets d’arts traditionnels / Décembre 2009
2008 : Catalogue MARAUCTION –Vente aux enchères. Peinture Marocaine contemporaine et orientaliste : objets d’arts traditionnels. /Novembre 2008
Catalogue ELDON ET CHOUKRI –Vente aux enchères. Peinture Marocaine contemporaine et orientaliste : objets d’arts traditionnels. /Novembre 2008
Catalogue MEMOARTS –Vente aux enchères. Peinture Marocaine contemporaine et orientaliste : objets d’arts traditionnels / Octobre 2008
Catalogue MEMOARTS –Vente aux enchères. Peinture Marocaine contemporaine et orientaliste : objets d’arts traditionnels / Mai 2008
Revue Internationale AFRICA TODAY .Année IV – N 39 ; mars 2008 – Portugal
1993 : Catalogue de la Troisième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank
1991 : Catalogue de la deuxième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank
Ouvrages collectifs
Dits dans l’atelier du peintre - 2009 - 1ére édition
Illustration « Le florilège de Mustapha EL KASRI » ; édition Copernico
Catalogue individuel
« Vers les chemins de l’unique : voir avec les soufis » édition Ministère de la Culture, 1ere et 2eme édition. Année 2009.
Intervention dans les medias
Emission «Arabesque » magazine conçu et présente par Abdelatif Hamy, historienne l’art, conférencier et spécialiste de la Renaissance. Rabat Chaine Inter/ Jeudi 10-04-2008
De 12 a 13 h.
Emission GENERATIONS 2M TV. /2007
Emission GENERATIONS 2M TV. /2009
Emission documentaire à la Chaine TV Marocaine Arrabia . 2011
Autres activités
Organisation du premier festival de la Première Rencontre Culturelle de Ain Aouda10-11-12-13 avril 2008.
Organisation de L’art en direct a Asouak Assalam – Rabat 2008.
Organisation de L’art en direct a Place Badr-Agdal Rabat 2008.
Organisation de L’art en direct « Joie des couleurs »Place Djeddah –Rabat 20 aout 2008.
Projet d’organisation de divers conférences autour du thème : « Pensée et perception Plastique » a la galerie Bab Rouah- Rabat, en collaboration avec le Ministère de la Culture-Maroc.
Principales Collections :
Maroc, Italie, France, Roumanie, Espagne, Portugal, Allemagne, Brésil, USA, Vienne.
Pékin (CHINE)
Article
Mansouri idrissi, Médaillé d’honneur et d’argent
Invité le 17 janvier à exposer ses œuvres récentes pour l’inauguration de la nouvelle galerie Verde Alface à Lisbonne – Portugal, l’Artiste Peintre Mansouri Idrissi Sidi Med s’est vu décerné une médaille d’argent par le cercle de l’Amitié Portugal – Maroc. Cet Artiste Peintre notoirement connu dans les milieux artistiques marocains puisqu’il est président de l’Association « La Pensée Plastique » - Rabat, ne cesse de glaner des distinctions que ce soit au Maroc ou à l’étranger. Il est en outre depuis le 13 février 2008 le président délégué du syndicat des Artistes Plasticiens Marocains pour la Wilaya da Rabat –Salé Zemmour Zaêr .Le critique d’Art français Eric Destobbeleire qui a suivi plusieurs années son parcours de peintre talentueux le décrit ainsi ;
MANSOURI ? Mais oui, rappelez-vous, il ya quelques années, ces superbes peintures représentants des portes et des fenêtres marocaines qu’il nommait alors « ouvertures »….par ces « voies étroites », il était rentré dans bon nombre de cœurs et de collections, au Maroc comme à l’étranger.
Depuis 2005, c’est par le trou d’une serrure justement que l’on a dû passer pour découvrir un monde unique et captivant, une peinture dans laquelle se pressent un au-delà des formes et des couleurs. Mais attention, nous glissons vite vers cet univers complexe où une longue réflexion sur le soufisme, la maternité et l’alchimie des corps nous pousse à nous interroger, à nous évader vers cet espace visible de lumière et de spiritualité propre à l’artiste. Pas d’artifice, pas de « bidouilles » techniques, que de la matière liée par le Charme à la toile : un surgissement des courbes née d’une goutte salée sur le sable brûlant d’un désert ? C’est ça ! Une procession de femmes en quête d’eau « mentale» ? Encore exact ! Un emballement de corps astraux au seul espoir d’un ciel plus grand ? Bravo, vous y êtes ! Il n’ya pas de lassitude à la peinture de Mansouri, celle-ci de s’affiche pas, de s’accommode pas, elle se VIT.
A l’heure ou nous jouissons encore de ce monde pictural et sans marges, l’artiste peint.
Mieux, il crée, production incessante et solitaire qui déjà répond à nos questions essentielles, intimes…..Intimes ? Oui, la nouvelle philosophie peinte de Mansouri voit en ce moment-même le jour. D’ailleurs, ce qu’il commet là, c’est encore un « après le jour et dernière la nuit », et bientôt vous serez comme nous, spectateurs et même adorateurs d’un littéral « corpus ». Au printemps sûrement, pour un Chant des Toiles Magique.
Eric Destobbeleire
Arts plastiques
Mohamed Mansouri Idrissi
Mystique et soubresauts d’âme
A propos des œuvres de Mansouri (ainsi qu’il signe), on est tenté à première vue de parler de réalisations néo-impressionnistes, relativement aux couleurs diaprées, irisées ou diaphanes, à leur flou aérien, à leur musicalité impaire, leur transparence, leurs interpénétrations atténuées, aux tons polymorphes, le tout sous-tendu par un graphisme à la dynamique structurée mais sans trop y paraître. De là à conclure, vite certes, que ce qui est constamment mis en jeu chez Mansouri est la lumière (au sens physique), n’était la dimension introspective que l’artiste tient à donner à celle-ci, partant à ses compositions.
La gamme très variée des tons joue énormément dans cet univers où l’acte pictural est par hypothèse cause mentale, pour reprendre l’expression de Léonard De Vinci.
Présence impressionniste s’il en est, nécessitant déchiffrement et dévoilement à la fois, pour en pénétrer et apprécier l’esprit. Travail abordé comme on va vers l’inconnu, avec des escales qui sont autant d’ascensions ; une peinture en escalier, fictionnée à force d’exigence, bâtie lentement, maturée.
Mansouri semble aussi faire à maintes reprises dans un art virtuel qui devient entièrement ou à moitié de l’abstraction, que traversent des formes figurales (corps humains, volatiles ectoplasmiques). Toutefois, on pourrait toujours se poser la question, à savoir dans quelle tendance s’inscrirait enfin une telle démarche plastique. Sans vraiment répondre, nous pensons : mystique ! Ce que l’on croit voir ne serait-ce pas des soubresauts d’âme ? Subconscience figurée abstraitement voiles, images enrobées d’embruns chromatiques, poésie méditative peinte au gré du hasard, optant tantôt pour la verticalité qui est transcendance, tantôt pour l’horizontalité paysagiste, avec ce que la perspective tant soit peu maîtrisée pourrait insuffler de détails (floraux, animaliers, humains), de motifs signalétiques, le tout devant renseigner sur un désir naturaliste latent, en même temps sur un tempérament lyrique qui sait jongler avec les effusions mais donne l’impression de dématérialiser ?
Tout en travaillant, Mansouri se voit aux prises avec une rhétorique de l’image toujours inédite, perçue comme possibilité d’une spiritualité supérieure, à atteindre, où toutes les dénominations, vaines les unes les autres, auraient pour matrice une seule et même énergie créatrice.
Au fur et à mesure que l’artiste simplifie son expression (ou croit le faire), il ne fait que complexifier et approfondir des non-dits lesquels affleurent sans cesse à la surface de la toile : signes, lignes, touches, traits : esprits d’une écriture de l’inspiration, spontanée et quasi talismanique ; souffles d’une autre vie, dont il serait difficile de contrôler la naissance contagieuse, séduit (majdoub) par le déploiement, sous ses yeux, d’un méta-langage qui, tout en dépassant son entendement immédiat, se présenterait pourtant comme l’exacte traduction de sa quête de plénitude. Le résultat devient du fait un lieu de paroles tout à fait circonstancielles. Sur un autre plan de la réflexion, cette pratique d’art est qualifiée ipso facto d’ « amoureuse » par les soufis musulmans. D’autres diraient « aimance »…
Que Mansouri figure ou abstrait, l’enjeu plastique reste à vrai dire le même. Ce qui vient sous son pinceau a tout simplement nom de « phénomènes », puisqu’il demeure profondément lié à sa création par un double souci, celui le conduisant à la proximité de l’Absolu, et celui le conduisant, à travers la densité de son travail, vers une symbolique du néant, laquelle est, selon la tradition mystique arabe, fenêtre sur l’éternité manifestée.
Le sentiment de réalité est à ce niveau celui de l’extase, qui donne à ce qui est peint un caractère d’ineffable.
Artiste cultivé, Mansouri sait que l’exercice de l’art, comme de la poésie, à quelque chose d’éminemment religieux. En exemple, dans les sociétés primitives l’image a tout naturellement un aspect sacré ; elle relie fatalement au passé, aux origines de l’être, mais n’occulte guère le présent qu’elle prend en compte, mémoire oblige. Née de désirs enfouis, Jung y voit un archétype et la range du côté de l’inconscient collectif.
La peinture de Mansouri serait l’expression synthétique d’un lien immémorial. A travers ses tableaux aphoristiques, la voix du passé vient aussi du futur, d’où ses étranges formes échotiques, subtilement imbriquées, souvent non délimitables ; ses pseudo aplats gros d’une telle symphonie de nuances, d’un fouillis d’interférents qui débordent tout classification, et s’inscrivent dans l’intemporel.
Abderrahman Benhamza
MANSOURI ET LA THEORIE DES NUAGES
C’est le dialogue traduit par Mustapha, ami de Mansouri, à propos du tableau que vous avez sous les yeux :
On doit donc regarder le tableau sur les quatre côtés, en tournant ?
Bien sûr, puisque j’ai mis autant de temps à inventer des formes sur les quatre côtés. Le tableau à quatre côtés, comme le monde fait de quatre éléments : terre, eau, feu et air. Ces quatre sont quatre ET portent UN.
Si je regarde une face, je dois trouver la même chose, sur la seconde, le troisième et la quatrième?
Oui, et nom, oui c’est le même sujet : la danse du monde, et non, car, ici, c’est la danse d’un soufi, là, celle d’un oiseau dans le vent, là-bas, celle des feuilles du jacaranda ; et tout à l’envers, celle de la navette du tisserand sur le métier.
Mais pourquoi tu caches tout cela dans tes tableaux ?
Pour t’apprendre à voir, c’est un jeu entre mon travail et ta faculté d’inventer, d’explorer notre imagination, tu regardes et voilà que tu perçois un visage, puis là un autre, et si tu changes ta façon de regarder, tu vois une femme en train de danser; et de ce côte, une immense main levée soutenant un soleil.
Peux-tu expliquer comment ça marche ?
J’ai un grand plaisir à monter sur ma terrasse, et à regarder le ciel. Je laisse mon regard jouer avec les nuages. Il m’arrive par beau temps de voir des nuages blancs à contours très nets. Je distingue une base plate, tandis que le sommet en dôme, dessine des protubérances arrondies. Viennent alors des nuages de grandes dimensions, d’aspects foncés. En regardant bien fixement, tandis que ça change de formes, ma mémoire me fait voir le Prophète sur son cheval ailé, ou bien ce que me contait mon père, par un soir de lune, en ramadan, on vit bien planté là-haut, notre souverain Mohamed V, de blanc vêtu, alors qu’on le tenait prisonnier à Antsirabe. Tu vois comme dans le miroir à nuage – le néphoscope – tu laisses ta tête te perdre dans les nuages et tu perçois des visages. Ceux-ci apparaissent dans les formes mouvantes que tu suis avec les yeux, ici, puis là un autre, qui paraît, se dérobe, revient, un plus grand, et de l’autre côté, ce grand chapeau de derviche.....
Comment peux-tu laisser des contours vaporeux, des nuages soyeux, des aspects floconneux gouverner tes pensées, et nous laisser croire que tu ne connais rien aux sciences, à t’entendre, tu laisses danser les nuages et les pinceaux, et tu méprises le regard scientifique, tu te moques de ce que te dit la critique ?
N’en crois rien l’ami. Depuis la nomenclature de Luke Howard en 1902, jusqu’à la classification internationale des nuages, en cours aujourd’hui, je reconnais l’étage supérieur, le cirrus, le cirrocumulus et le cirrostratus, à l’étage moyen, sur les cieux de Rabat, l’alto cumulus et le stratus, et l’étage inférieur du côté de l’océan inférieur, du côté de l’océan, le strato-stratus. Les dix nuages reconnus et décrits, c’est la classification des critiques avec les principes. Tu vois rechercher- le savoir soufi, ma quête actuelle - c’est connaître l’état des sciences pour la peinture, comme pour les nuages. Il y a des classifications internationales, des systèmes nuageux, des études des fronts, des noyaux, des variations de pression.... Mais ma peinture, c’est comme cette théorie des nuages, tu peux la regarder, et la pratiquer – si tu vois, des hommes, des femmes, des oiseaux, des étoiles, des arbres danser, des filles sortir des puits, des enfants jouer au fenech, et la barque rouler sur les flots, banco! Tu as gagné. C’est ton regard qui a trouvé le trésor caché. Ainsi, la théorie des nuages, c’est le mode d’emploi du peintre que tu ES, en regardant ce tableau là- .
Ami, je te connais – je n’ai pas tout compris car tu restes discret, tu caches ce qui fait le fond de ta pensée ; tu souris et tu vas ton bonhomme de chemin, tu m’as dit : « quand j’entends le murmure de Sa parole : c’est en – tendu entre nous - le fil soufi. » Là, dans ta théorie des nuages quel est ce murmure, ce que tu nommes le fil sous tendu du tissage soufi ?
Je prends un bout du fil, je te le tends et tu en - tends ? : « N’as-tu pas considéré comment Dieu pousse légèrement les nuages, comment Il les réunit et les entasse par morceaux ? Puis tu vois sortir de leur sein une pluie abondante ; on dirait qu’Il fait descendre du ciel des montagnes grosses de grêle dont il atteint ceux qu’il veut... » C’est au chapitre de la Lumière, verset 43.
Mais méfie-toi, ciel pommelé et femme fardée ne sont pas de longue durée.
F. El MEKNASSI,
Au solstice d’été17/06/2009
De l’immanence et la transcendance
Nomination au titre de Chevalier de l’académie «Mondial Art Academia » .
http://www.mondialartacademia.com/index.php/fr/peinture/8-peinture/197-mansouri-idrissi-sidi-mohamme
UNE DECOUVERTE A FAIRE DANS LA RONDE DE NUIT, SANS BRUIT
Il est de Rabat. Un homme de la ville avec quelque instruction. Il est de Rabat, mais a tiré des affiches de Picasso et de Matisse à Paris. Il a vécu assez modestement, habitait une maison dans le mellah de Rabat, et se souvient de ses voisins juifs, qui avaient un paon magnifique et lui donnaient les plumes ocellées. Il a reçu quelque tradition de coeur et de mémoire. Son père et tous les siens sont Chorfa. On a tout fait pour qu’il ait quelque métier honorable. Peintre ? ce n’est pas bien considéré, encore moins quand on a déjà une licence d’histoire géographie de la Faculté. Mais il s’obstine en allant faire un stage de perfectionnement des Arts graphiques à Paris. C’est y mettre beaucoup d’entêtement. Il revient pourtant au Pays. Et là ! On a cru avoir gagné. Il fut deux ans chef d’atelier à Print Diffusion à Salé, il connait vraiment son métier d’imprimeur, jauge le grammage du papier, à l’oeil, décompose les couleurs, connait tous les secrets du classement colorimétrique Pentone pour conducteur de machines Heidelberg; Il a tiré des affiches de consultations nationales. Le voilà, Directeur général de Print Art. Mais hélas, les affiches se décollent, et comme les cigognes qui migrent vers le Nord, et retournent à leur nid perché, il revient à la peinture.
Marié, trois enfants, diplomé ayant quitté l’imprimerie naufragée de Salé, il s’obstine à peindre. Il envoie des toiles, comme des bateaux pirates, et fréquente l’Académie Européenne des Arts, devient secrétaire de l’Association de Recherche et de création Plastique, à Rabat et expose, à l’Institut Agronomique Hassan II, à la Galerie Arcane, à la Fondation Wafabank à Casa, au Palais des Congrès à Marrakech, au Conservatoire de Musique. Jardin des Arts, Villa Mandarine. Ses toiles voyagent, trouvent des acquéreurs dans ces expositions entre les murs. Un peintre comme cent autres, si on le distingue, on le trouve trop cher: c’est toujours trop cher les toiles d’un inconnu : Mille espaces, mille rêves ? Il n’y a pas un seul espace pour son rêve, caché parmi tant de jeunes, il peint et peine, en collectif. La peinture ne fait guère vivre, et le peintre reste un nomade qu’on salue dans la caravane.
Il a pris un livre. Il a la tête philosophique. C’est Maurice Blanchot qui inaugure “ l’entretien Infini ” . Le voila parti au Portugal, le livre lui a donné quelques figurations sur la fatigue. C’est sa première exposition individuelle à la galerie Verde Alface, à Lisbonne du 17 janvier au 14 mars 2008. Sous le titre de “ l’Entretien Infini “ Lisbonne découvre un peintre marocain qui joint la tête, la symphonie des couleurs et une dextérité - remarquées. C’est son premier succès chez des professionnels d’art.
2008. C’est la rupture avec l’Ancien Monde. Il est pris par le Livre. Il a trouvé sa voie. Il a choisi le chemin de l’Unique. A qui veut l’entendre, il se réclame soufi. Son ancêtre andalou fut un Saint. Il revendique sa confrèrie, et il peint. Il prend un atelier, et il peint. Il organise ses peintures, il écoute Ibn Arabi, François d’Assise et Djallal Din Rûmi, et il peint en étudiant leur histoire et leurs navigations célestes. Il se bat, invente une technique nouvelle: les Quatre tableaux en Un. Et il peint. C’est une fête, une explosion de couleurs, de formes. L’espace est en mouvement comme les galaxies. Des grands tableaux, carrés ouvrent une symphonie, voici qu’un manifeste se prépare, il vient de sortir des presses “ Dits dans l’Atelier du Peintre.”
De ces échanges, Idrissi Mansouri en a fait un outil de mémoire, une sorte de manifeste: quand on lui demande: ça rime à quoi toute cette recherche ? il renvoie à son Art, et si on veut plus, alors l'un-dit, le jeu-dit, là, ça- me dit, il y à entendre la musique andalouse, accompagnée du battement des coeurs des ouds et des tambours.
L'Atelier, c'est le lieu de travail, c'est le lieu d'exposition, ce fut aussi l'un des lieux de lancement les plus prestigieux des peintres marocains, ce qui s'y dit doit conduire non pas à entendre - trop de malentendus nous assourdissent – mais à voir ces temps nouveaux et l'oeuvre étincelante d'un soufi en chemin : l'Un dit Cible.
Une exposition se tient à Bab El Kébir. Le Ministère de la Culture a découvert ce talent. Retenez - un peintre soufi marocain a pris son passeport sur les chemins du monde. Son nom?Qu’importe!
C’est son oeuvre qu’il faut voir, et ce dialogue avec la théorie des nuages. La rihla est en route : voir, entrer dans la danse pour les apercevoir , ces visages invisibles et présents…
F. EL MEKNASSI
Le 15 /09/2009
Chevalier Académicien et Ambassadeur de MONDIAL ART ACADEMIA au MAROC
1977 : Premier prix au concours national d'Art Plastique pour la participation au salon international d'Art Plastique - Japon
1991 : Lauréat de la deuxième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank
1993 : Lauréat de la Troisième Rencontre de la Jeune Peinture Marocaine. Fondation Wafabank
2008 : Médaille d’argent décernée par l’institut de la coopération Arabo-Portugais .Lisbonne - Portugal - 17 janvier
2009 : Médaille d’or et Diplôme de Médaille d’or nationale à Paris – France : Salon international de l’automne, Organisé par l’Académie Européenne des Arts – Bruxelles Belgique.
TEXTE DU CATALOGUE FIAT LORS DE L'exposition individuelle galerie Bab El Kébir – Rabat Sous le thème : Vers les chemins de l’Unique voir avec les soufis
MANSOURI ET LA THEORIE DES NUAGES
C’est le dialogue traduit par Mustapha, ami de Mansouri, à propos du tableau que vous avez sous les yeux :
On doit donc regarder le tableau sur les quatre côtés, en tournant ?
Bien sûr, puisque j’ai mis autant de temps à inventer des formes sur les quatre côtés. Le tableau à quatre côtés, comme le monde fait de quatre éléments : terre, eau, feu et air. Ces quatre sont quatre ET portent UN.
Si je regarde une face, je dois trouver la même chose, sur la seconde, le troisième et la quatrième?
Oui, et nom, oui c’est le même sujet : la danse du monde, et non, car, ici, c’est la danse d’un soufi, là, celle d’un oiseau dans le vent, là-bas, celle des feuilles du jacaranda ; et tout à l’envers, celle de la navette du tisserand sur le métier.
Mais pourquoi tu caches tout cela dans tes tableaux ?
Pour t’apprendre à voir, c’est un jeu entre mon travail et ta faculté d’inventer, d’explorer notre imagination, tu regardes et voilà que tu perçois un visage, puis là un autre, et si tu changes ta façon de regarder, tu vois une femme en train de danser; et de ce côte, une immense main levée soutenant un soleil.
Peux-tu expliquer comment ça marche ?
J’ai un grand plaisir à monter sur ma terrasse, et à regarder le ciel. Je laisse mon regard jouer avec les nuages. Il m’arrive par beau temps de voir des nuages blancs à contours très nets. Je distingue une base plate, tandis que le sommet en dôme, dessine des protubérances arrondies. Viennent alors des nuages de grandes dimensions, d’aspects foncés. En regardant bien fixement, tandis que ça change de formes, ma mémoire me fait voir le Prophète sur son cheval ailé, ou bien ce que me contait mon père, par un soir de lune, en ramadan, on vit bien planté là-haut, notre souverain Mohamed V, de blanc vêtu, alors qu’on le tenait prisonnier à Antsirabe. Tu vois comme dans le miroir à nuage – le néphoscope – tu laisses ta tête te perdre dans les nuages et tu perçois des visages. Ceux-ci apparaissent dans les formes mouvantes que tu suis avec les yeux, ici, puis là un autre, qui paraît, se dérobe, revient, un plus grand, et de l’autre côté, ce grand chapeau de derviche.....
Comment peux-tu laisser des contours vaporeux, des nuages soyeux, des aspects floconneux gouverner tes pensées, et nous laisser croire que tu ne connais rien aux sciences, à t’entendre, tu laisses danser les nuages et les pinceaux, et tu méprises le regard scientifique, tu te moques de ce que te dit la critique ?
N’en crois rien l’ami. Depuis la nomenclature de Luke Howard en 1902, jusqu’à la classification internationale des nuages, en cours aujourd’hui, je reconnais l’étage supérieur, le cirrus, le cirrocumulus et le cirrostratus, à l’étage moyen, sur les cieux de Rabat, l’alto cumulus et le stratus, et l’étage inférieur du côté de l’océan inférieur, du côté de l’océan, le strato-stratus. Les dix nuages reconnus et décrits, c’est la classification des critiques avec les principes. Tu vois rechercher- le savoir soufi, ma quête actuelle - c’est connaître l’état des sciences pour la peinture, comme pour les nuages. Il y a des classifications internationales, des systèmes nuageux, des études des fronts, des noyaux, des variations de pression.... Mais ma peinture, c’est comme cette théorie des nuages, tu peux la regarder, et la pratiquer – si tu vois, des hommes, des femmes, des oiseaux, des étoiles, des arbres danser, des filles sortir des puits, des enfants jouer au fenech, et la barque rouler sur les flots, banco! Tu as gagné. C’est ton regard qui a trouvé le trésor caché. Ainsi, la théorie des nuages, c’est le mode d’emploi du peintre que tu ES, en regardant ce tableau là- .
Ami, je te connais – je n’ai pas tout compris car tu restes discret, tu caches ce qui fait le fond de ta pensée ; tu souris et tu vas ton bonhomme de chemin, tu m’as dit : « quand j’entends le murmure de Sa parole : c’est en – tendu entre nous - le fil soufi. » Là, dans ta théorie des nuages quel est ce murmure, ce que tu nommes le fil sous tendu du tissage soufi ?
Je prends un bout du fil, je te le tends et tu en - tends ? : « N’as-tu pas considéré comment Dieu pousse légèrement les nuages, comment Il les réunit et les entasse par morceaux ? Puis tu vois sortir de leur sein une pluie abondante ; on dirait qu’Il fait descendre du ciel des montagnes grosses de grêle dont il atteint ceux qu’il veut... » C’est au chapitre de la Lumière, verset 43.
Mais méfie-toi, ciel pommelé et femme fardée ne sont pas de longue durée.
François DEVALIERE
Au solstice d’été17/06/2009
Un lever de voiles, un appel d’Air…
« Je travaille tôt, pour pouvoir juger ma création, voir si elle mérite de vivre jusqu’au soir »
Jean –Michel Folon
Parmi nos grands artistes, il existe des peintres qui créent des œuvres remarquables, qui vivent dans l’amour de leur art, et qui travaillent sans relâche, faisant sans cesse évoluer leur univers par une constante recherche esthétique, intellectuelle et spirituelle…nous ne parlons donc pas de ces « maîtres » qui pavanent dans les salons et ne font que reproduire en variant les couleurs ce qui un jour, il y a loin déjà, leur donna le statut de gloire locale…. Vous chercher à voir Mansouri, vous voulez toucher du doigt sa peinture ? Rien de plus facile, vous le trouverez dans son atelier ! Comme Jean –Michel Folon, qui à Monaco me disait « je travaille tôt, pour pouvoir juger ma création, voir si elle mérite de vivre jusqu’au soir »…
Sidi Mohammed Mansouri Idrissi, c’est l’exemple du peintre né pour peindre, il concentre sans le vouloir, naturellement, les images classiques que l’on a de l’artiste véritable : une vie sociale et familiale riches, une régularité dans le travail quotidien, une recherche permanente de la transcendance par le débat avec des artistes de tous les horizons, avec des hommes de bonne spiritualité et de cultures variées…
Comme un alchimiste d’expérience, chaque matin il passe de l’Oratoire au Laboratoire, sa préparation est une sorte de rituel magique, il allume les spots, met sa blouse de travail, boit une gorgée de café, et fait étrangement le tour de la pièce du regard, comme pour dire : « il va se passer quelque chose, attention, il faut se préparer à vivre une autre naissance, un miracle de plus, extérieur à moi, mais passant par moi… »…l’environnement est comme sacralisé, l’espace est purifié, soumis à l’esprit de l’Art…. les plus rationalistes diront « mis sous contrôle »…ils ne savent pas les pauvres, combien il y a de fantastique dans la peinture de Mansouri . Je discutais un jour avec Pierre Restany, grand critique d’art et écrivain décédé il y a quelques années, qui m’expliquait que quand, dans une œuvre abstraite chacun découvrait non seulement des formes, mais voyait aussi les couleurs différemment, c’est que l’artiste avait réussi à nous faire entrevoir quelques parcelles d’un autre monde... et qu’ainsi, le peintre accédait également au statut de magicien…Alors, vous qui posez le yeux sur une toile de Mansouri, sachez qu’il vient de finir une recherche sur la pensée de Saint François d’Assise et sa correspondance spirituelle avec Ibn ‘Arabi…L’expérience mystique personnelle, le voyage de l’âme, les visions, la peinture de Mansouri est riche de tout l’univers soufi, et le rythme qu’on y trouve est celui que Mawlana ressentait comme une preuve de la présence divine dans la danse des derviches…
Tout se transforme, dit-on souvent, et cela doit être encore plus vrai pour l’art né de l’homme… la force du « Corpus », style et mouvement inventés par Mansouri, c’est qu’il mute sans se cloner, et que tel un père pour son fils, Mansouri nourrit et élève son art en puisant au cœur des cultures, ne gardant que le meilleur du beau et du spirituel, pour notre plaisir, notre éducation , et on l’oublie trop souvent, la richesse et la force du patrimoine artistique de notre pays…/.
…Je viens de passer quelques heures dans l’atelier de Sidi Mohammed… étions-nous seulement deux ou accompagnés d’invisibles âmes inspiratrices ?
Voici ce qu’en rentrant chez moi j’ai écrit :
« … de la théorie des Nuages … « l’Air »
Dans sa « Théorie des Nuages » développée par F. El Meknassi dans le livre « Dits dans l’atelier du peintre », Mansouri annonce d’emblée : « le tableau a 4 côtés, comme le monde fait de 4 éléments : Terre, Eau , Feu, Air. Ces 4 sont QUATRE ET pourtant UN ».
Et Mansouri, de passer de longues heures sur sa terrasse, à observer le ciel et son mouvement perpétuel… Les nuages faisant partie du grand cycle de la Nature, le Coran précise que c’est « Dieu lui-même qui nous fait voir l’éclair, source de crainte et d’espérance, et qui fait naître les nuages lourds… ».
Si-Mohamed Mansouri a donc légitimement et au travers du filtre soufi pu développer une vision artistique et spirituelle de l’élément « Air » et de ses variantes. Peintre créateur, vivant et contemporain, en harmonie avec son monde quotidien et sa sensibilité profonde, il projette ainsi sur ses toiles un flot d’éléments sacrés et réels, qui nous touche et nous interpelle au premier regard.
Une touche du pinceau fait apparaître du rouge sous un voile bleuté ? C’est l’évidence mystérieuse de la fumigation, le benjoin (djaoui) qu’on brûle aux portes du sanctuaire maraboutique. Une étincelle jaune d’or aux pieds d’une ombre violine ? C’est là aussi l’encens (bkhour) au parfum d’Aloès et d’Oliban qui crépite en chassant les démons entre les antiques racines de « l’Arbre du Monde », cher à Ibn Arabi.
Ici, le mot « inspiration » est à prendre dans sa dimension plurielle. Il est l’air que l’on respire et que son voyage au centre de l’être transforme en « souffle » riche de mystères (ou miracles ?) et que l’artiste nous renvoie traduit en œuvre peinte.
Mais à un autre niveau d’interprétation, d’autres images simples nous sont accessibles : les brumes matinales à l’embouchure d’un oued proche, les vapeurs d’un Hammam accrochées au toits d’une Medina, ou la fumée douce d’un four à pain au détour d’une ruelle ; pourquoi pas ? Tout participe de la présence immuable de l’Air.
Ainsi, l’artiste peintre Mansouri nous donne une leçon de liberté, car en effet libre à nous, selon notre vouloir ou notre imagination, de voyager enveloppés de symboles jusqu’à la Divinité, ou d’accepter en couleurs la simple représentation de notre univers quotidien.
Alors bien-sûr, Mansouri est aujourd’hui un artiste reconnu, récompensé par plusieurs Académies étrangères et aimé dans notre pays, mais il est un des rares créateurs plastiques marocains à faire naturellement évoluer son art, sans modifier son style. Muer sans Muter, c’est dans l’ordre de la Nature, et dans le sens de l’épanouissement.
Mansouri nous pousse au contact de l’air, comme pour nous mieux pénétrer du bonheur de la vie elle-même, sur la Terre et au Ciel…
Comme il existe des Cycles obligés dans l’Evolution des Mondes, Mansouri nous donne à contempler les beautés et les mystères de sa création, vraie quête du meilleur, pour notre propre devenir, ici comme dans cet Ailleurs qu’il semble si bien révéler par la danse Soufique du bout de ses pinceaux.
Un lever de voiles, un appel d’Air… »
ERIC DESTOBBELEIRE
Critique d’art