SÉLECTIONS DES EXPERTS

SÉLECTIONS D’ŒUVRES D’ART SÉLECTIONNÉES PAR DES EXPERTS RECONNUS DU MONDE DE L’ART CONTEMPORAIN.

THE DRAWER

ANTIQUE QUEER

Née en 1995 à Versailles et tout juste diplômée de la Villa Arson à Nice, Perrine Boudy dessine depuis toujours. Espace premier de liberté et d’expression, le dessin devient refuge privilégié et lieu où interroger son identité. Ses pages de carnets se remplissent de ses obsessions, sources premières d’inspiration - la Grèce et la Rome antique, les toiles des peintres de la Renaissance, où elle vient puiser les motifs que l’on voit revenir de manière récurrente dans ses compositions (assiettes, jarres, vases, colonnes, chevaux, etc.). La réinterprétation des formes et des figures de l’antique, du point de vue d’une femme queer du XXIe siècle, est au cœur du travail et des recherches de la jeune artiste. Perrine Boudy envisage le dessin dans sa dimension la plus globale, aussi bien décorative qu’expérimentale. Elle en revendique et en renouvelle la pratique, repoussant toujours plus loin les limites et les échelles, déployant son trait ourlé et généreux du carnet au mur et à l’objet, réactualisant [...]
Née en 1995 à Versailles et tout juste diplômée de la Villa Arson à Nice, Perrine Boudy dessine depuis toujours. Espace premier de liberté et d’expression, le dessin devient refuge privilégié et lieu où interroger son identité. Ses pages de carnets se remplissent de ses obsessions, sources premières d’inspiration - la Grèce et la Rome antique, les toiles des peintres de la Renaissance, où elle vient puiser les motifs que l’on voit revenir de manière récurrente dans ses compositions (assiettes, jarres, vases, colonnes, chevaux, etc.). La réinterprétation des formes et des figures de l’antique, du point de vue d’une femme queer du XXIe siècle, est au cœur du travail et des recherches de la jeune artiste. Perrine Boudy envisage le dessin dans sa dimension la plus globale, aussi bien décorative qu’expérimentale. Elle en revendique et en renouvelle la pratique, repoussant toujours plus loin les limites et les échelles, déployant son trait ourlé et généreux du carnet au mur et à l’objet, réactualisant l’art ancien de la fresque et de la céramique. Repéré dès ses études à la Villa Arson, son travail est visible à la galerie See à Paris dans l’exposition collective Utopia Now jusqu’au 23 septembre et, du 1er au 3 septembre, à l’édition 2023 de Paréidolie, le salon international du dessin contemporain à Marseille, sur le stand de la galerie Valérie Delaunay.
Née en 1995 à Versailles et tout juste diplômée de la Villa Arson à Nice, Perrine Boudy dessine depuis toujours. Espace premier de liberté et d’expression, le dessin devient refuge privilégié et lieu où interroger son identité. Ses pages de carnets se remplissent de ses obsessions, sources premières d’inspiration - la Grèce et la Rome antique, les toiles des peintres de la Renaissance, où elle vient puiser les motifs que l’on voit revenir de manière récurrente dans ses compositions (assiettes, jarres, vases, colonnes, chevaux, etc.). La réinterprétation des formes et des figures de l’antique, [...]
Née en 1995 à Versailles et tout juste diplômée de la Villa Arson à Nice, Perrine Boudy dessine depuis toujours. Espace premier de liberté et d’expression, le dessin devient refuge privilégié et lieu où interroger son identité. Ses pages de carnets se remplissent de ses obsessions, sources premières d’inspiration - la Grèce et la Rome antique, les toiles des peintres de la Renaissance, où elle vient puiser les motifs que l’on voit revenir de manière récurrente dans ses compositions (assiettes, jarres, vases, colonnes, chevaux, etc.). La réinterprétation des formes et des figures de l’antique, du point de vue d’une femme queer du XXIe siècle, est au cœur du travail et des recherches de la jeune artiste. Perrine Boudy envisage le dessin dans sa dimension la plus globale, aussi bien décorative qu’expérimentale. Elle en revendique et en renouvelle la pratique, repoussant toujours plus loin les limites et les échelles, déployant son trait ourlé et généreux du carnet au mur et à l’objet, réactualisant l’art ancien de la fresque et de la céramique. Repéré dès ses études à la Villa Arson, son travail est visible à la galerie See à Paris dans l’exposition collective Utopia Now jusqu’au 23 septembre et, du 1er au 3 septembre, à l’édition 2023 de Paréidolie, le salon international du dessin contemporain à Marseille, sur le stand de la galerie Valérie Delaunay.

SONIA PERRIN

LA FORÊT DES SONGES

YourArt donne la parole à tous les artistes visuels et à ceux qui les soutiennent. Parcourir YourArt est un voyage propice aux rencontres, à la réflexion, au partage d’émotions et à la découverte. Une promenade où la diversité des créations et des passions est comparable à l’écosystème d’une forêt. Les artistes sont des vigies qui nous invitent à garder les yeux ouverts sur le monde.
Leur témoignage, dans la sélection ici proposée, met en lumière la beauté et la richesse du monde vivant à travers des œuvres qui questionnent la place de l’Homme dans sa communauté. Réseaux ou racines, branches ou tissus sociaux, l'Homme, tout comme l'arbre, s'épanouit au sein d'une organisation vivante et globale.
Ce lien n'échappe pas aux artistes qui, dans leur représentation du monde végétal, dénoncent l’empreinte de l’Homme sur son environnement, et nous engagent à prendre conscience du caractère vital que nous avons à modifier notre être-au-monde.
YourArt donne la parole à tous les artistes visuels et à ceux qui les soutiennent. Parcourir YourArt est un voyage propice aux rencontres, à la réflexion, au partage d’émotions et à la découverte. Une promenade où la diversité des créations et des passions est comparable à l’écosystème d’une forêt. Les artistes sont des vigies qui nous invitent à garder les yeux ouverts sur le monde. Leur témoignage, dans la sélection ici proposée, met en lumière la beauté et la richesse du monde vivant à travers des œuvres qui questionnent la place de l’Homme dans sa communauté. Réseaux ou racines, branches ou [...]
YourArt donne la parole à tous les artistes visuels et à ceux qui les soutiennent. Parcourir YourArt est un voyage propice aux rencontres, à la réflexion, au partage d’émotions et à la découverte. Une promenade où la diversité des créations et des passions est comparable à l’écosystème d’une forêt. Les artistes sont des vigies qui nous invitent à garder les yeux ouverts sur le monde. Leur témoignage, dans la sélection ici proposée, met en lumière la beauté et la richesse du monde vivant à travers des œuvres qui questionnent la place de l’Homme dans sa communauté. Réseaux ou racines, branches ou tissus sociaux, l'Homme, tout comme l'arbre, s'épanouit au sein d'une organisation vivante et globale. Ce lien n'échappe pas aux artistes qui, dans leur représentation du monde végétal, dénoncent l’empreinte de l’Homme sur son environnement, et nous engagent à prendre conscience du caractère vital que nous avons à modifier notre être-au-monde.

THE DRAWER

FLEURS FICTIONS

Née en 1970, Caroline Rennequin développe une pratique pluridisciplinaire où les relations entre artisanat, culture populaire, art non occidental et art contemporain tiennent une place de choix. Il y a trois ans, en 2020, Caroline Rennequin réalise une série de 301 gouaches de format identique sur papier coton indien fait main, 301 variations autour du thème et du motif universel de la fleur. A la fois semblables et uniques, chacune ressemble à l’autre et s’en distingue par sa composition et la combinaison de ses couleurs. Avec cette série, inspirée du folk art et des cartoons de son enfance, Caroline Rennequin confirme ses talents de coloriste, sa capacité à se renouveler dans la répétition et à faire advenir le sensible. Sous son pinceau, les fleurs s’animent. « Je venais enfin de formuler toute l’empathie que je ressentais pour la nature » précise l’artiste. Obsessionnelle et ludique, la série marque le début d’une nouvelle période de son parcours, entamé au milieu des années 1990 à [...]
Née en 1970, Caroline Rennequin développe une pratique pluridisciplinaire où les relations entre artisanat, culture populaire, art non occidental et art contemporain tiennent une place de choix. Il y a trois ans, en 2020, Caroline Rennequin réalise une série de 301 gouaches de format identique sur papier coton indien fait main, 301 variations autour du thème et du motif universel de la fleur. A la fois semblables et uniques, chacune ressemble à l’autre et s’en distingue par sa composition et la combinaison de ses couleurs. Avec cette série, inspirée du folk art et des cartoons de son enfance, Caroline Rennequin confirme ses talents de coloriste, sa capacité à se renouveler dans la répétition et à faire advenir le sensible. Sous son pinceau, les fleurs s’animent. « Je venais enfin de formuler toute l’empathie que je ressentais pour la nature » précise l’artiste. Obsessionnelle et ludique, la série marque le début d’une nouvelle période de son parcours, entamé au milieu des années 1990 à sa sortie des Arts Décoratifs de Paris, et lui octroie une visibilité accrue. « Fleurs » sera en partie montrée dans l’exposition monographique « Métamorphoses, 1997-2022 » que lui consacre la galerie Jean Fournier à Paris fin 2022, aux côtés de travaux récents et plus anciens - peintures et volumes - où la nature fictionnelle et mutante de Caroline Rennequin prend toute son ampleur et invite à de nouvelles et passionnantes perspectives.
Née en 1970, Caroline Rennequin développe une pratique pluridisciplinaire où les relations entre artisanat, culture populaire, art non occidental et art contemporain tiennent une place de choix. Il y a trois ans, en 2020, Caroline Rennequin réalise une série de 301 gouaches de format identique sur papier coton indien fait main, 301 variations autour du thème et du motif universel de la fleur. A la fois semblables et uniques, chacune ressemble à l’autre et s’en distingue par sa composition et la combinaison de ses couleurs. Avec cette série, inspirée du folk art et des cartoons de son enfance, [...]
Née en 1970, Caroline Rennequin développe une pratique pluridisciplinaire où les relations entre artisanat, culture populaire, art non occidental et art contemporain tiennent une place de choix. Il y a trois ans, en 2020, Caroline Rennequin réalise une série de 301 gouaches de format identique sur papier coton indien fait main, 301 variations autour du thème et du motif universel de la fleur. A la fois semblables et uniques, chacune ressemble à l’autre et s’en distingue par sa composition et la combinaison de ses couleurs. Avec cette série, inspirée du folk art et des cartoons de son enfance, Caroline Rennequin confirme ses talents de coloriste, sa capacité à se renouveler dans la répétition et à faire advenir le sensible. Sous son pinceau, les fleurs s’animent. « Je venais enfin de formuler toute l’empathie que je ressentais pour la nature » précise l’artiste. Obsessionnelle et ludique, la série marque le début d’une nouvelle période de son parcours, entamé au milieu des années 1990 à sa sortie des Arts Décoratifs de Paris, et lui octroie une visibilité accrue. « Fleurs » sera en partie montrée dans l’exposition monographique « Métamorphoses, 1997-2022 » que lui consacre la galerie Jean Fournier à Paris fin 2022, aux côtés de travaux récents et plus anciens - peintures et volumes - où la nature fictionnelle et mutante de Caroline Rennequin prend toute son ampleur et invite à de nouvelles et passionnantes perspectives.

SONIA PERRIN

COUPS DE ❤️ ART-O-RAMA

YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo 3D la vulnérabilité des identités. 2/ Gaby Sahhar expose chez Spiaggia Libera le projet Europe-Palestine. Ses peintures et dessins traitent de la construction identitaire liée à la migration et à l’identité de genre. La série révèle des architectures hybrides, entre capitales européennes et Cisjordanie et témoigne du contexte phycho-affectif de l’artiste. 3/ La Galerie in situ expose le travail [...]
YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo 3D la vulnérabilité des identités. 2/ Gaby Sahhar expose chez Spiaggia Libera le projet Europe-Palestine. Ses peintures et dessins traitent de la construction identitaire liée à la migration et à l’identité de genre. La série révèle des architectures hybrides, entre capitales européennes et Cisjordanie et témoigne du contexte phycho-affectif de l’artiste. 3/ La Galerie in situ expose le travail sociologique de la jeune artiste visuelle et performeuse Oroma Elewa. Dans des tableaux photo et texte de grand format, l’artiste interroge l’image de la femme noire et les stéréotypes liés à son identité culturelle. 4/ Chez Gilles Drouault, l’artiste Johannes Sivertsen s’inspire des grands maîtres de la peinture classique tel Delacroix pour questionner les mécanismes de pouvoir au sein des groupes dominants et témoigne du double processus d’altérité et d’hostilité vi-à-vis des minorités.
YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo [...]
YourArt est partenaire de Art-o-rama, la foire qui fait du bien. Promenade à travers les préoccupations identitaires de la génération Z, la 17ème édition de ce rendez-vous estival dédié aux galeries émergentes est rafraîchissante. 1/ Sissi Club invite les artistes Camille Bernard et Corentin Darré à un dialogue sensible et fantastique. Camille Bernard peint des scènes où l’humain, représenté sous forme inclusive, cohabite entre deux mondes, en harmonie charnelle et spirituelle avec la nature. Les récits de Corentin Darré s’appuient sur des contes modernes pour explorer à travers sculpture et vidéo 3D la vulnérabilité des identités. 2/ Gaby Sahhar expose chez Spiaggia Libera le projet Europe-Palestine. Ses peintures et dessins traitent de la construction identitaire liée à la migration et à l’identité de genre. La série révèle des architectures hybrides, entre capitales européennes et Cisjordanie et témoigne du contexte phycho-affectif de l’artiste. 3/ La Galerie in situ expose le travail sociologique de la jeune artiste visuelle et performeuse Oroma Elewa. Dans des tableaux photo et texte de grand format, l’artiste interroge l’image de la femme noire et les stéréotypes liés à son identité culturelle. 4/ Chez Gilles Drouault, l’artiste Johannes Sivertsen s’inspire des grands maîtres de la peinture classique tel Delacroix pour questionner les mécanismes de pouvoir au sein des groupes dominants et témoigne du double processus d’altérité et d’hostilité vi-à-vis des minorités.

THE DRAWER

PORTRAITS ARC-EN-CIEL

Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse parfois à l’encre ou au crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Des figures fondatrices, libres et transgressives que l’on retrouve également reproduites dans ses œuvres sur toile et sur papier. Loin du selfie et proches de l’hommage, les images de Poleo-Garnier, artiste transformiste héritier des pionnier.e.s Barbette, Claude Cahun et Manon, mélangent les époques, les genres et les médiums, jetant [...]
Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse parfois à l’encre ou au crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Des figures fondatrices, libres et transgressives que l’on retrouve également reproduites dans ses œuvres sur toile et sur papier. Loin du selfie et proches de l’hommage, les images de Poleo-Garnier, artiste transformiste héritier des pionnier.e.s Barbette, Claude Cahun et Manon, mélangent les époques, les genres et les médiums, jetant des ponts esthétiques et sensibles entre les XXe et XXIe siècles, entre les arts visuels et les arts vivants.
Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse [...]
Photographe, dessinateur et performer, Laurent Poleo-Garnier est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020. Sensibles et au plus près de leurs modèles, ses portraits de la jeunesse parisienne et berlinoise, ou du danseur et chorégraphe François Chaignaud, racontent l’époque fluide et disent le goût de l’artiste pour les métamorphoses, les costumes, l’univers du spectacle, la culture drag et ses représentants, illustres ou anonymes. Laurent Poleo-Garnier se met également en scène dans des autoportraits inspirés des figures de son panthéon personnel (Nijinski, Yves Saint Laurent, etc.) qu’il rehausse parfois à l’encre ou au crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Des figures fondatrices, libres et transgressives que l’on retrouve également reproduites dans ses œuvres sur toile et sur papier. Loin du selfie et proches de l’hommage, les images de Poleo-Garnier, artiste transformiste héritier des pionnier.e.s Barbette, Claude Cahun et Manon, mélangent les époques, les genres et les médiums, jetant des ponts esthétiques et sensibles entre les XXe et XXIe siècles, entre les arts visuels et les arts vivants.

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ARTYSANAT

Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience sont de rigueur, la combinaison de ces savoirs-faires conduisant à une redéfinition et une nouvelle incarnation des codes esthétiques. Comment distinguer le travail de l’homme de celui de la machine? est-ce encore possible? Ce parcours propose ainsi de questionner le rôle de la main dans la production contemporaine, que ce par soit son absence lorsqu’elle s’efface au profit d’un algorithme, ou au [...]
Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience sont de rigueur, la combinaison de ces savoirs-faires conduisant à une redéfinition et une nouvelle incarnation des codes esthétiques. Comment distinguer le travail de l’homme de celui de la machine ? est-ce encore possible? Ce parcours propose ainsi de questionner le rôle de la main dans la production contemporaine, que ce par soit son absence lorsqu’elle s’efface au profit d’un algorithme, ou au contraire par sa présence évidente lorsque la facture révèle un engagement du geste et du corps de l’artiste.
Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience [...]
Si la frontière entre l’art et l’artisanat a toujours été complexe à tracer, elle est aujourd’hui encore plus perméable avec l’arrivée de technologies capables de reproduire le travail de la main de l’homme. Tour à tour artisans, designers, photographes, sculpteurs, et parfois tout cela à la fois, les artistes de cette sélection produisent des œuvres qui sont de véritables condensés de technicité, qu’elle soit automatisée ou manuelle. S’ils font parfois appel à des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle, ils revisitent également des méthodes ancestrales où calme et patience sont de rigueur, la combinaison de ces savoirs-faires conduisant à une redéfinition et une nouvelle incarnation des codes esthétiques. Comment distinguer le travail de l’homme de celui de la machine ? est-ce encore possible? Ce parcours propose ainsi de questionner le rôle de la main dans la production contemporaine, que ce par soit son absence lorsqu’elle s’efface au profit d’un algorithme, ou au contraire par sa présence évidente lorsque la facture révèle un engagement du geste et du corps de l’artiste.

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IMAGINER L'INVISIBLE

Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, en témoignent par exemple les oeuvres de Markel Redondo, archéologies d’un nouveau type de ruine, ou les clichés nés d’un voyage immobile de Leah Desmousseaux. Les représentations de ce qui n’est pas visible de notre point de vue nourrissent ainsi tous les espoirs mais aussi toutes les craintes. Blaise Schwartz nous interroge: sommes-nous étranger à notre monde? Ce qui est invisible attise [...]
Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, en témoignent par exemple les oeuvres de Markel Redondo, archéologies d’un nouveau type de ruine, ou les clichés nés d’un voyage immobile de Leah Desmousseaux. Les représentations de ce qui n’est pas visible de notre point de vue nourrissent ainsi tous les espoirs mais aussi toutes les craintes. Blaise Schwartz nous interroge: sommes-nous étranger à notre monde? Ce qui est invisible attise la curiosité et laisse une place potentielle à une nouvelle appréhension de l’espace, comme l’illustre Yannis Khannoussi. Mais l'inconnu reste une menace. Les images spatiales offrent à la fois une fenêtre sur des mondes lointains mais matérialisent aussi l’étendue de notre ignorance, stimulent notre désir de découvrir, nourrissent le fantasme d’une autre forme de vie mais aussi la recherche scientifique, appuyant la nécessité d’explorer les abysses de notre galaxie.
Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, [...]
Depuis les premières « vues d’en haut », prises depuis un ballon au milieu du 19ème siècle, la fascination pour les points de vue aériens n’a cessé de grandir, allant de paire avec les avancées technologiques et la conquête spatiale. Le magnétisme exercé par l'iconographie cosmique oscille entre émerveillement et inquiétude. Les artistes s’emparent des technologies de cartographie aérienne, outils de surveillance, ou imaginent ce qui n’a pas encore pu être observé, dépeignant au passage des visions plus ou moins optimistes de notre planète et des systèmes de contrôle omniprésents qui nous entourent, en témoignent par exemple les oeuvres de Markel Redondo, archéologies d’un nouveau type de ruine, ou les clichés nés d’un voyage immobile de Leah Desmousseaux. Les représentations de ce qui n’est pas visible de notre point de vue nourrissent ainsi tous les espoirs mais aussi toutes les craintes. Blaise Schwartz nous interroge: sommes-nous étranger à notre monde? Ce qui est invisible attise la curiosité et laisse une place potentielle à une nouvelle appréhension de l’espace, comme l’illustre Yannis Khannoussi. Mais l'inconnu reste une menace. Les images spatiales offrent à la fois une fenêtre sur des mondes lointains mais matérialisent aussi l’étendue de notre ignorance, stimulent notre désir de découvrir, nourrissent le fantasme d’une autre forme de vie mais aussi la recherche scientifique, appuyant la nécessité d’explorer les abysses de notre galaxie.

THE DRAWER

L’ART DU FLOU

Travailler l’image ou le motif de sorte à lui donner un caractère indéfini, jouer des outils ou des échelles pour modifier le réel, faire advenir des sensations par un geste ou une écriture répétée : le flou est un art singulier. En rupture avec la figuration et sans être du domaine de l’abstraction, les œuvres qui en relèvent méritent une attention redoublée. Qu’y a t-il à voir dans les dessins aux crayons de couleur sur feutre de Léa Belooussovitch? A quoi renvoient les œuvres sur papier d’Armelle de Sainte Marie faites d’un geste d’hachurage maintes fois répété? Il faut se référer aux titres des œuvres pour saisir le sujet. La première part d’images d’actualité violentes qu’elle recadre et redessine à sa façon. La seconde cherche à figurer des atmosphères, des univers, un fond marin ou une forêt. Chez Houston Maludi, c’est l’accumulation de détails qui conduit à une forme d’indétermination. De loin, les compositions s’apparentent à un motif abstrait. De près, c’est un paysage urbain [...]
Travailler l’image ou le motif de sorte à lui donner un caractère indéfini, jouer des outils ou des échelles pour modifier le réel, faire advenir des sensations par un geste ou une écriture répétée : le flou est un art singulier. En rupture avec la figuration et sans être du domaine de l’abstraction, les œuvres qui en relèvent méritent une attention redoublée. Qu’y a t-il à voir dans les dessins aux crayons de couleur sur feutre de Léa Belooussovitch ? A quoi renvoient les œuvres sur papier d’Armelle de Sainte Marie faites d’un geste d’hachurage maintes fois répété ? Il faut se référer aux titres des œuvres pour saisir le sujet. La première part d’images d’actualité violentes qu’elle recadre et redessine à sa façon. La seconde cherche à figurer des atmosphères, des univers, un fond marin ou une forêt. Chez Houston Maludi, c’est l’accumulation de détails qui conduit à une forme d’indétermination. De loin, les compositions s’apparentent à un motif abstrait. De près, c’est un paysage urbain qui s’anime. Charles Le Hyaric cherche, lui, à mimer « ce que l’on perçoit de ce grand tout nommé nature. » Il intitule sa toile "Ouvrir les yeux sous l’eau". Et tout devient, naturellement, flou. L’artiste anglais Jack Warne, atteint d’une maladie héréditaire de la cornée, manipule l’image photographique source donnant naissance à des compositions où se distinguent des objets du réel. Des œuvres à regarder les yeux mi-clos pour avoir un nouvel aperçu de notre monde et du leur.
Travailler l’image ou le motif de sorte à lui donner un caractère indéfini, jouer des outils ou des échelles pour modifier le réel, faire advenir des sensations par un geste ou une écriture répétée : le flou est un art singulier. En rupture avec la figuration et sans être du domaine de l’abstraction, les œuvres qui en relèvent méritent une attention redoublée. Qu’y a t-il à voir dans les dessins aux crayons de couleur sur feutre de Léa Belooussovitch? A quoi renvoient les œuvres sur papier d’Armelle de Sainte Marie faites d’un geste d’hachurage maintes fois répété? Il faut se référer aux titres [...]
Travailler l’image ou le motif de sorte à lui donner un caractère indéfini, jouer des outils ou des échelles pour modifier le réel, faire advenir des sensations par un geste ou une écriture répétée : le flou est un art singulier. En rupture avec la figuration et sans être du domaine de l’abstraction, les œuvres qui en relèvent méritent une attention redoublée. Qu’y a t-il à voir dans les dessins aux crayons de couleur sur feutre de Léa Belooussovitch ? A quoi renvoient les œuvres sur papier d’Armelle de Sainte Marie faites d’un geste d’hachurage maintes fois répété ? Il faut se référer aux titres des œuvres pour saisir le sujet. La première part d’images d’actualité violentes qu’elle recadre et redessine à sa façon. La seconde cherche à figurer des atmosphères, des univers, un fond marin ou une forêt. Chez Houston Maludi, c’est l’accumulation de détails qui conduit à une forme d’indétermination. De loin, les compositions s’apparentent à un motif abstrait. De près, c’est un paysage urbain qui s’anime. Charles Le Hyaric cherche, lui, à mimer « ce que l’on perçoit de ce grand tout nommé nature. » Il intitule sa toile "Ouvrir les yeux sous l’eau". Et tout devient, naturellement, flou. L’artiste anglais Jack Warne, atteint d’une maladie héréditaire de la cornée, manipule l’image photographique source donnant naissance à des compositions où se distinguent des objets du réel. Des œuvres à regarder les yeux mi-clos pour avoir un nouvel aperçu de notre monde et du leur.

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NOUVELLES PERSPECTIVES

Cette sélection souhaite mettre en lumière, de la manière la plus respectueuse, une présence artistique et militante qui propose de nouvelles perspectives, notamment une génération d’artistes LGBTQIA+ dont les pratiques s’emparent des enjeux sociétaux.
Ces artistes portent à travers leur travail des valeurs d’inclusion, de témoignages et de respect de la différence.
Les oeuvres choisies explorent autant dans le discours que dans la forme les identités mouvantes, illustrent rêves et inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et cisgenres, et surtout rejettent les injonctions à rentrer dans des cases.
Cette sélection souhaite mettre en lumière, de la manière la plus respectueuse, une présence artistique et militante qui propose de nouvelles perspectives, notamment une génération d’artistes LGBTQIA+ dont les pratiques s’emparent des enjeux sociétaux. Ces artistes portent à travers leur travail des valeurs d’inclusion, de témoignages et de respect de la différence. Les oeuvres choisies explorent autant dans le discours que dans la forme les identités mouvantes, illustrent rêves et inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et [...]
Cette sélection souhaite mettre en lumière, de la manière la plus respectueuse, une présence artistique et militante qui propose de nouvelles perspectives, notamment une génération d’artistes LGBTQIA+ dont les pratiques s’emparent des enjeux sociétaux. Ces artistes portent à travers leur travail des valeurs d’inclusion, de témoignages et de respect de la différence. Les oeuvres choisies explorent autant dans le discours que dans la forme les identités mouvantes, illustrent rêves et inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et cisgenres, et surtout rejettent les injonctions à rentrer dans des cases.

SONIA PERRIN

COUPS DE ❤️ PARIS+ PAR ART BASEL

Paris+ par Art Basel ouvre les portes de sa seconde édition parisienne au Grand Palais Éphémère du jeudi 19 au dimanche 22 octobre 2023 et contribue à ancrer Paris dans le top 4 des capitales mondiales du marché de l’art. Ce dynamisme artistique se traduit par le très grand nombre de galeries en France (plus de 2000 cette année) et par le nombre croissant de galeries étrangères s’installant sur le territoire. L’offre exceptionnelle des musées et fondations privées contribue également à positionner Paris comme giron d’une offre artistique unique au monde.
Paris+ par Art Basel ouvre les portes de sa seconde édition parisienne au Grand Palais Éphémère du jeudi 19 au dimanche 22 octobre 2023 et contribue à ancrer Paris dans le top 4 des capitales mondiales du marché de l’art. Ce dynamisme artistique se traduit par le très grand nombre de galeries en France (plus de 2000 cette année) et par le nombre croissant de galeries étrangères s’installant sur le territoire. L’offre exceptionnelle des musées et fondations privées contribue également à positionner Paris comme giron d’une offre artistique unique au monde.

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