All artworks by Jean-Edouard Delreux
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Initialement inspiré par l’esthétique industrielle et le street art, il a peu à peu évolué vers une[...]
Initialement inspiré par l’esthétique industrielle et le street art, il a peu à peu évolué vers une peinture abstraite géométrique et minimaliste. Acrylique et marqueurs posca composent ses toiles, qui se définissent par une peinture à plat, nette, chaque tableau ne contenant pas plus de trois ou quatre couleurs, utilisées le plus souvent pures. Jean-Edouard Delreux aime imaginer ses toiles comme autant de labyrinthes mentaux, comme un champ pictural des possibles où le spectateur peut suivre les parcours divers des lignes qui divisent et guident l’espace de la toile.
Ainsi a-t-il regroupé ses créations sous le nom de « New Shamanism », car le tableau, parce qu’il représente un jeu de symboles colorés mais sémantiquement obscurs, joue le rôle de médiation entre le spectateur et un monde parallèle symbolique. La couleur, la ligne, la division géométrique ne réprésentent rien d’autre qu’elles-mêmes. Elles sont un signifiant sans signifié ; un signifiant se recouvrant lui-même. Le symbole, isolé de tout contexte sémantique, devient autotélique, sans autre référent que lui-même. Cette nouvelle réalité, parce que plus pauvre, devient aussi plus pure. L’oeuvre devient Totem, non plus comme représentation éponyme d’un clan ou d’un animal, mais comme la porte d’accès d’une religion nouvelle : un chamanisme visuel, abstrait, résolument mystique.
L’obsession étant à la base de chacune de ses créations, l’accomplissement de chacune d’elle lui apporte soulagement, mais également frustration, car chaque toile n’est jamais totalement finie, et pourrait, avec quelques lignes de plus ou de moins, se révéler tout autre. Aussi, peindre, c’est également savoir s’arrêter.
Ainsi a-t-il regroupé ses créations sous le nom de « New Shamanism », car le tableau, parce qu’il représente un jeu de symboles colorés mais sémantiquement obscurs, joue le rôle de médiation entre le spectateur et un monde parallèle symbolique. La couleur, la ligne, la division géométrique ne réprésentent rien d’autre qu’elles-mêmes. Elles sont un signifiant sans signifié ; un signifiant se recouvrant lui-même. Le symbole, isolé de tout contexte sémantique, devient autotélique, sans autre référent que lui-même. Cette nouvelle réalité, parce que plus pauvre, devient aussi plus pure. L’oeuvre devient Totem, non plus comme représentation éponyme d’un clan ou d’un animal, mais comme la porte d’accès d’une religion nouvelle : un chamanisme visuel, abstrait, résolument mystique.
L’obsession étant à la base de chacune de ses créations, l’accomplissement de chacune d’elle lui apporte soulagement, mais également frustration, car chaque toile n’est jamais totalement finie, et pourrait, avec quelques lignes de plus ou de moins, se révéler tout autre. Aussi, peindre, c’est également savoir s’arrêter.
Texturalisme • 9 artworks
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Plus d'oeuvres sur mon site web jeanedouarddelreux
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Approche :
À cheval entre la peinture et la sculpture[...]
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Approche :
À cheval entre la peinture et la sculpture qu’il pratique également, Jean-Edouard Delreux s’est donné pour tâche de concevoir un médium intermédiaire, fusionnel, qui rassemblerait les deux disciplines en une seule. Sur un support 2D mais travaillée à la manière d’une sculpture, lui est venue l’idée d’une peinture tangible, palpable, résolument concrète. Pour ce faire, il y développe une relation complexe, mais complémentaire, entre matière et couleur, à ce point qu’il devient difficile de dire si la couleur est au service de la matière ou si, au contraire, la matière ne sert que de support chromatique. Sur l’espace de la toile se dresse une agglomération texturée et organique, mais contenue dans un cadre fermé et protecteur.
Le Texturalisme est un art sédimentaire, dans le sens où les oeuvres proviennent de l’accumulation de sédiments divers qui se déposent et se recouvrent. Peinture, corde, plâtre, latex et autres matériaux se superposent comme autant de strates venant définir la texture définitive d’une oeuvre que l’on voudrait toucher autant que regarder. Devenant géologue malgré lui, le spectateur sonde une surface tout en relief, une écorce terrestre mais organique, minérale, filandreuse ou ligneuse, comme si les tableaux avaient été extraits directement d’un sol inconnu et mystérieux.
Il ne s’agit pas dès lors d’analyser ou de décrypter l’objet artistique. Point de symboles ou d’allégories dans cet art résolument concret, physique, texturaliste. La réception artistique se veut directe, brute, de plein fouet, touchant à l’univers fantasmatique du spectateur davantage qu’à son intellect. Relevant essentiellement d’un imaginaire fantasmé et méconnu, de l’artiste y compris, les oeuvres n’ont pas d’ancrage réel dans l’Histoire, et flottent de ce fait dans un no-man’s land générique et temporel, ne relevant pas suffisamment de la Culture pour être déchiffrées.
Dès lors, parce que la patte de l’artiste s’efface au profit de la matière, toute puissante et sans âge, qu’elle est aculturelle, apolitique, atemporelle, s’agit-il encore d’art contemporain ? Jean-Edouard Delreux préfère parler d’art « atemporain », en ce qu’il n’est ni passé ni futur, mais est, tout simplement.
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Approche :
À cheval entre la peinture et la sculpture qu’il pratique également, Jean-Edouard Delreux s’est donné pour tâche de concevoir un médium intermédiaire, fusionnel, qui rassemblerait les deux disciplines en une seule. Sur un support 2D mais travaillée à la manière d’une sculpture, lui est venue l’idée d’une peinture tangible, palpable, résolument concrète. Pour ce faire, il y développe une relation complexe, mais complémentaire, entre matière et couleur, à ce point qu’il devient difficile de dire si la couleur est au service de la matière ou si, au contraire, la matière ne sert que de support chromatique. Sur l’espace de la toile se dresse une agglomération texturée et organique, mais contenue dans un cadre fermé et protecteur.
Le Texturalisme est un art sédimentaire, dans le sens où les oeuvres proviennent de l’accumulation de sédiments divers qui se déposent et se recouvrent. Peinture, corde, plâtre, latex et autres matériaux se superposent comme autant de strates venant définir la texture définitive d’une oeuvre que l’on voudrait toucher autant que regarder. Devenant géologue malgré lui, le spectateur sonde une surface tout en relief, une écorce terrestre mais organique, minérale, filandreuse ou ligneuse, comme si les tableaux avaient été extraits directement d’un sol inconnu et mystérieux.
Il ne s’agit pas dès lors d’analyser ou de décrypter l’objet artistique. Point de symboles ou d’allégories dans cet art résolument concret, physique, texturaliste. La réception artistique se veut directe, brute, de plein fouet, touchant à l’univers fantasmatique du spectateur davantage qu’à son intellect. Relevant essentiellement d’un imaginaire fantasmé et méconnu, de l’artiste y compris, les oeuvres n’ont pas d’ancrage réel dans l’Histoire, et flottent de ce fait dans un no-man’s land générique et temporel, ne relevant pas suffisamment de la Culture pour être déchiffrées.
Dès lors, parce que la patte de l’artiste s’efface au profit de la matière, toute puissante et sans âge, qu’elle est aculturelle, apolitique, atemporelle, s’agit-il encore d’art contemporain ? Jean-Edouard Delreux préfère parler d’art « atemporain », en ce qu’il n’est ni passé ni futur, mais est, tout simplement.
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