Jean Luc Moreau Romain Profile Picture

Jean Luc Moreau Romain

Back to list Added Nov 7, 2018

mis à part les participations locales qui me prennent beaucoup de temps

je reconsidère l'atelier, surtout le rangement que j'ai eu beaucoup de mal à concevoir dans le local en 4 niveau et demi que je partage entre ma compagne et les activités "culturelles" fort différentes qui prennent surtout mes nuits au grand damne des médecins et de ma compagne.  J'ai comme tout le monde (j'espère) des jardins secrets fermés à tout le monde, même ma compagne qui en connais des bribes à force de me supporter mais ni la totalité, ni même certains aspects.  Ce sont mes sources de travail qui me servent à concocter les choses que je publie (c'est à dire que j'accepte de montrer).  Cela fait longtemps que je n'ai rien mis sur mon espace Artmajeur, non que je ne fasses rien, bien au contraire mais entre les opérations, les rééducations forcées et les coup de marteau sur les doigts pour faire avancer les étagères que je renforce à cause du poids que je continue d'alourdir à force d'entasser les calligraphies, les peintures, les sculptures… heureusement, je perds un peu de graisse chaque semaine mais comme je ne peins plus à l'huile, ça ne sert à rien.  De temps à autres je m'étale sur les églises et me retrouve après avec quelques kilos de toiles et je dois renforcer encore les étagères.  Voilà mes activités et aussi mon cahier de brouillon où mes inspirations commencent à se structurer sur Facebook.  Cela pourrait y paraître très peu structuré justement, ce qui ne me dérange pas puisque c'est un cahier de brouillon qui me permet aussi de converser avec tous mes amis (les vrais) dispersés sur la planète ainsi que des rencontres nouvelles souvent très rassurantes sur la qualité de l'être (humain ou pas).  J'abandonne donc toute idée de figuration mais si les préoccupations conceptuelles m'ont traversé l'esprit dans les années 1985-90, cette aventure m'a enclin à voir du côté de la calligraphie que je pratique depuis l'âge d'environ 8 ans en suivant successivement 3 maîtres de façon orale jusqu'à l'envolée vers le cinéma dans les environs de 30-33 ans qui m'a permis de vivre un peu plus décemment qu'en temps que prof d'art appliqué.  Je me suis rendu compte que Paris (où je suis né par inadvertance, ce n'est ni de la faute de ma mère ni même la mienne…) m'indispose profondément (j'y achète toujours mes fournitures par personne et téléphone interposées mais n'y pose plus du tout les pieds).  Je peins, écris, sculpte, compose sur orgue et guitare, etc. en Creuse mais là, je croule sous les étagères remplies : il va falloir vider les vieux pour caser les nouveaux au lieu de m'escrimer à renforcer les dites étagères. Et je peinligraphe aussi bien sur papier, carton, tissu, etc. en évitant tout support synthétique pour que cela dure le plus longtemps possible.  Les formats dépassent toujours le mètre en hauteur et la largeur peut varier car je divise en lés mes travaux.  La base est souvent le triptyque mais je peux aller jusqu'à 10 lés, le plus étroit n'allant jamais en dessous de 20 cm et le plus large jamais plus de 65 cm.  Les espaces entre les lés sont identiques entre chaque lé mais cet espace peut varier selon le lieu où l'ensemble est exposé.  Je ne suis guère porté vers les calculs mais je suis très étonné à chaque fois que je les place dans des lieux différents, que les espaces varient parfois 5 fois en plus ou en moins : tout se combine parfaitement, quelque soit la couleur du fond.  Je dois certainement prévoir instinctivement cette possibilité car plusieurs de mes amis collègues n'ont jamais réussi cette éventualité.  En tout cas, je n'ai aucune explication logique à donner.  Tant que je n'aurais pas réussi à photographier les différentes possibilités de ces polyptyques, je ne les montre pas sur Artmajeur.

Artmajeur

Receive our newsletter for art lovers and collectors