Jean Luc Moreau Romain
À 15 ans, Briard né à Paris, je voulais être inventeur. Musicien, je voulais inventer « l'Instrument Électronique ». À 16 ans, mes parents m'ont mis entre les pattes de Roger Plin, sculpteur à Dammartin /Tigeaux puis de son élèves Christian Gros et vogue la galère, j'ai foncé ! Les études d'électronique, évaporées dans l'encrassage au fusain avec au soir un peu de guitare au coin du feu. J'invente maintenant d'autres domaines que je quitte une fois ciblés, sinon, mon rôle d'inventeur ne serait pas rempli. Certains copains peuvent reconnaître ma pâte sur 59 ans d'étude, les gestes sont toujours à peu près les mêmes, ce qui m'énerve. J'ai bien essayé de m'en débarrasser mais ils reviennent par la fenêtre.
Je peins —tout au moins le geste des mains en connivence avec les matériaux présents— et n'ai guère le temps d'écouter ceux qui en parlent.
Mes maîtres : Bertholle (avec qui nous nous prenions souvent le bec), Haramburu, Plin, Singier, Tholy et d'autres connus ou non. Je suis allé chez Gaston Bachelard vers 16-17 ans avec Roger Plin dessiner et c'est maintenant que je digère ses dits qui se manifestent dans les gestes de mes ratures qui petit à petit mûrissent le furoncle qui se dédit. J'ai quitté la nomenclature « professionnel » pour me consacrer à une recherche picturale en accord avec ma conception matérielle de la philosophie de l'immanence fort différente des concepts de ce que la plupart des gens conçoivent de l'art tout en gardant le numéro de siret qui pourrait devenir dans les temps à venir l'identité sur laquelle je garde un intérêt pour ces mêmes gens. Les œuvres présentes sur ce site sont une petite idée de ce que j'ai pu faire mais bien d'autres choses sont volontairement occultées car difficiles à en faire un aperçu correct… il en est de même pour beaucoup des photos ici présentes, surtout en couleur qui dépend plus de l'écran du regardeur souvent organisé selon une charte différente du concepteur. Pour les cotes, ne comptez pas sur moi, ce n'est pas mon domaine
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Jean Luc Moreau Romain, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture, Dessin. Type de compte: Artiste , membre depuis 2006 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Jean Luc Moreau Romain sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Jean Luc Moreau Romain. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Calligraphies à la mine • 20 œuvres
Voir toutGrands Bords à Paroles • 4 œuvres
Voir toutSentences • 10 œuvres
Voir toutWhether you're rich, poor or of another category, you are governed by one law: the certainty of uncertainty. Some would deny it, others make their addiction. Not so many emplace flagpoles, coming back to it from time to time to see which side the territory incline toward
Compositions sur le feu et le métal • 9 œuvres
Voir toutPortraits • 7 œuvres
Voir toutPaysonge • 10 œuvres
Voir toutCalligraphied Landscapes • 17 œuvres
Voir toutIl y a le paysage.
Sans sens interdit, la ballade poétique travers en mots les contrées que je vois là, au travers de ma fenêtre... je vous propose donc de regarder par ma fenêtre : ne vous bousculez pas !
Nus • 37 œuvres
Voir toutNudes • 12 œuvres
Voir toutCalligraphies • 19 œuvres
Voir toutMoutier d'Ahun Calligraphies Aquarelles (MACA)
Centre Hospitalier Calligraphies Aquarelles (CHCA) et autres Calligraphies
Œuvres Vendues • 4 œuvres
Reconnaissance
Biographie
À 15 ans, Briard né à Paris, je voulais être inventeur. Musicien, je voulais inventer « l'Instrument Électronique ». À 16 ans, mes parents m'ont mis entre les pattes de Roger Plin, sculpteur à Dammartin /Tigeaux puis de son élèves Christian Gros et vogue la galère, j'ai foncé ! Les études d'électronique, évaporées dans l'encrassage au fusain avec au soir un peu de guitare au coin du feu. J'invente maintenant d'autres domaines que je quitte une fois ciblés, sinon, mon rôle d'inventeur ne serait pas rempli. Certains copains peuvent reconnaître ma pâte sur 59 ans d'étude, les gestes sont toujours à peu près les mêmes, ce qui m'énerve. J'ai bien essayé de m'en débarrasser mais ils reviennent par la fenêtre.
Je peins —tout au moins le geste des mains en connivence avec les matériaux présents— et n'ai guère le temps d'écouter ceux qui en parlent.
Mes maîtres : Bertholle (avec qui nous nous prenions souvent le bec), Haramburu, Plin, Singier, Tholy et d'autres connus ou non. Je suis allé chez Gaston Bachelard vers 16-17 ans avec Roger Plin dessiner et c'est maintenant que je digère ses dits qui se manifestent dans les gestes de mes ratures qui petit à petit mûrissent le furoncle qui se dédit. J'ai quitté la nomenclature « professionnel » pour me consacrer à une recherche picturale en accord avec ma conception matérielle de la philosophie de l'immanence fort différente des concepts de ce que la plupart des gens conçoivent de l'art tout en gardant le numéro de siret qui pourrait devenir dans les temps à venir l'identité sur laquelle je garde un intérêt pour ces mêmes gens. Les œuvres présentes sur ce site sont une petite idée de ce que j'ai pu faire mais bien d'autres choses sont volontairement occultées car difficiles à en faire un aperçu correct… il en est de même pour beaucoup des photos ici présentes, surtout en couleur qui dépend plus de l'écran du regardeur souvent organisé selon une charte différente du concepteur. Pour les cotes, ne comptez pas sur moi, ce n'est pas mon domaine
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1946
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français

Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
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Dernières Nouvelles
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Le GNAC
aucune exposition n'est prévue si ce n'est que quelques petits formats à Gentioux dans un collectif organisé par un ami peintre chaque année mais quelques expositions en lieu privé et mise en place d'une plateforme de prêts d'œuvres organisée par ma compagne au GNAC, 11 grande rue de F23500 Felletin dont l'adresse mail ne m'est pas connue présentement. Un problème de santé lié au manque d'iode m'a endormi plusieurs mois mais je retrouve le réveil après quelques kilogrammes de requin et autres produits marins : l'appel au bois dormant est aux tartes à la crème écoulée
Peindre plutôt qu'écrire ? Écrire plutôt que peindre ? Et la musique ?
Difficile question d'autant que tout se croise mais à part ça, la rhétorique ou plus communément la voix, serait, selon la plupart des humains qui dirige la socialité des groupes.
Cela m'ennuie d'entendre dire que "ce qui est dit est dit" de façon rédhibitoire.
Rien ne permet de dire entre les sons hormis la musique quand on n'y voit que les fréquences. Quant à l'émotion que l'on pourrait titiller pour provoquer une pulsion chez son voisin, ce n'est pas mon propos, ce que la publicité et les médias manipulent sans vergogne ; cela ne veut pas dire que c'est à nier mais je veux aller plus loin, regarder derrière le miroir en sachant parfaitement que sa propre image cache pas mal de choix à regarder, analyser. Cette image de soi n'est pas à contourner car non seulement elle n'est pas effaçable, mais jouer avec elle permet qu'elle collabore à cette recherche où la sérendipité est l'alliée du pinceau, du clavier, de la main, jusqu'au cerveau en passant certainement pas les tripes où le nœud neuronal élabore les œuvres les plus beaux.
Je peins, j'écris, le joue de plusieurs instruments musicaux pour ma propre écoute, refusant de me produire devant les gens ce qui est pour moi un laboratoire intime et privé… en plus je calligraphie d'abord sous l'égide d'un calligraphe qui a aidé à maîtrise ma dyslexie puis avec un maître alors que cette discipline était mise au placard dans les année 1964-1970. Ce n'est plus le cas malgré le grand n'importe-quoi qui en résulte comme c'est l'habitude dans la mémoire du temps.
Des années de labeur fastidieux (la calligraphie demande une virtuosité, une application que je n'ai jamais eu, voire que je n'aime pas trop sans la refuser complètement —il n'y a pas de vérité dans l'affirmation—) la calligraphie est devenue le TOUT dans les travaux auxquels je me consacre et dont je lègue à mes semblables de s'y retrouver en tant qu'individu et en tant qu'humain
Édition à tirage très limité
Chaque vendredi matin (s'il ne pleut pas), de 9:30 à 12:30 sont exposés des ouvrages dont la couverture est organisée par un plasticien à raison de 7 exemplaires par auteurs de nouvelles, poésies ou tout autre document accepté par le comité de lecture. Les auteurs de ces textes ainsi que les plasticiens cèdent leurs droits pour 7 exemplaires et sont rémunérés au prorata de ce qu'ont donné les acheteurs sachant que le prix est libre selon les moyens du lecteur au dessus de €1,50, coût approximatif des matériaux, la plupart des supports de récupération. LE MARCHÉ EST À 23500 FELLETIN, L'EMPLACEMENT AU 11 GRANDE RUE devant la vitrine de mon atelier.
Le but ce cette édition à caractère artistique est à la fois de faire connaitre les auteurs qui ne rentrent pas ou n'ont pas envie de rentrer dans les grandes maisons d'édition et de montrer au public que la poésie (entre autre) n'est pas réservé à une élite ; souvent elle-même coincée dans des carcans qu'elle s'est forgée pour se faire admettre en tant qu'élite. L'élite n'étant pas extérieure mais dans le cœur.
Les auteurs actuellement publiés sont Arnaud Gosselin, Nadia Manca, Nuax Ov, Daniel Fatous, Mar-Tho Mu, Jean Luc Moreau Romain et bientôt d'autres auteurs (Aline Tauzin, Cécile Duval, Marie-Claude Bazillier, David Linkovski, Gaspard Dhum, etc.)
c'est le printemps, je
range après avoir fait une sorte d'étagère à claire voie sur laquelle je dispose les peintures roulées sur un tube de carton. J'ai trop de peintures enchâssées qui sont engrangées dans un autre endroit. Si je peins, ce n'est plus que sur des papiers ou tissus de qualité en lés parfois de grande dimension. J'ai fait quelques lés de carton souple destinés à la tapisserie (un seul est réalisé actuellement en collaboration avec le lissier, c'est donc un travail d'équipe. Ce lissier, Bernard Battu, est un maître qui est en mauvaise posture actuellement, je ne le solliciterai pas pour une autre tapisserie. Je suis en pourparler avec un ami lissier dont j'apprécie le travail) mais je me suis organisé pour ne plus travailler que sur des matières faciles à transporter que l'on peut maroufler ou coller sur des surfaces existantes (mur, bois, etc.). J'ai définitivement compris que je suis hors du temps présent et que si quelqu'un veut un petit format, ce n'est pas maintenant qu'il l’achètera. Il en est autrement des plus grands qui sont déployés de temps à autres dans des lieux souvent peu enclins à l'art
à propos
des prix, expos et autres balivernes… je fuis tout ça. Il y a plusieurs collectionneurs de par la planète dont certains me collent aux basques (ceux-là je ne veux plus les voir)… rares sont ceux qui m'achètent sur Artmajeur mais cela me permet de retrouver les acheteurs arnaqués par au moins 2 galeries parisiennes comme je l'ai été moi-même. Je vis caché pour travailler, voire à mes proches que je laisse aller dormir pour m'activer jusqu'à 04 ou 05 heure. Si je continue à montrer mon travail sur Artmajeur, ce n'est évidemment pas pour me faire connaitre, mais pour rencontrer ceux que cela interpelle, en bien ou en mal, cela n'a d'importance que pour l'égo. Il y a des gens qui sont portés sur les mêmes ondes que moi et cela est important de retrouver ces accords intérieurs dont la parole ou l'écrit ne peuvent en toucher mot
D'ici peu
je pourrai certainement continuer les ajouts de photo d'œuvre. J'ai un très bon appareil mais les notions techniques pour avoir une excellente prise de vue me manque et je pêche dans certains paramètres qui nécessitent des calculs où je me perds facilement, principalement dans l'éclairage. Un ami photographe habitué à ce travail va très certainement prendre les choses en main d'une façon ou d'une autre et je pourrai proposer des reproductions plus fidèles que celles des 101 déployées dans les galeries sauf celles qui ne sont plus chez moi, souvent aux antipodes.
Entre nous
Entre deux rangement éreintants, ma réflexion du moment : je ne peux pas peindre…
J'ai plein de projets en tête mais il me faut ranger tout ce que j'ai manipulé depuis le début du printemps dernier où les tentures les plus petites de 2,50 à 3 m de haut ont éclaboussé dans les pièces où je les ai faites. Les plus grandes, 5 à 4,50 m de haut ont été faites au sol et je n'ai eu qu'à rouler la bâche de protection qui est maintenant accrochée à une poutre. Mais les murs sont encore frappés du sceau de hargne à peindre. Les vis, qui m'ont servi à accrocher tout ce monde là, à retirer et reboucher les trous en plein milieu de ma surface de travail —Je ne peins ou ne dessine pas sur un chevalet mais sur les murs, une bâche assez solide en dessous car les encres, poussières de fusain et mines de toutes sortes ont bizarrement tendance à rejoindre le bois du plancher (une attirance sexuelle à étudier de très près !)— Pour ranger, je dois tout déranger ce que j'ai empilé pêle-mêle du début du printemps à ces derniers temps, faute de pouvoir aligner de nouvelles surfaces vierges et surtout de réorganiser les rouleaux de lés de façon à les retrouver facilement : photos, travail sur mon vieux Photoshop ou GraphicConverter que mon Mac comprend mieux, impression, plastifiage, fabrication d'étiquettes, emballage, accrochage de l'étiquette et rangement sur clayette construite pour ce faire. Plus la même chose avec les polyptyques sur carton semi-rigide (dont il faut retrouver les bons assemblages) à ranger sur les étagères. Les gens qui décrochent les diverses expositions où je ne peux me déplacer entassent les choses dans les boîtes sans aucun ordre et je me retrouve souvent embarrassé pour remettre les choses dans le bon ordre… ce qui me fait dire que je ne veux plus exposer s'il n'y a pas de vente à la clé (ou de don, ce qui arrive aussi, parce que c'est un retour de service, une amitié ou pour éviter un retour coûteux).
Je n'ai donc absolument pas le temps de m'occuper du côté commercial de la peinture, ce que certains collectionneurs ont compris mais je n'ai toujours pas trouvé l'agent qui fasse le tampon et surtout qui trouve d'autres collectionneurs moins rapaces.
Je me pose souvent la question du pourquoi je peins… la réponse est le plus souvent viscéral ; c'est un besoin qui m'a entrainé vers des carences alimentaires que je paie maintenant au prix fort. Lorsque mon agent me représentait, je n'avais que peu de souci de rangement, tout partait en expositions, peu revenaient. Mais il est décédé et personne ne l'a remplacé, d'autant que j'ai quitté les métropoles pour me refaire une santé et personne ne vient dans mon trou perdu où ma santé s'est remise petit à petit sous la surveillance de ma compagne. Je ne veux plus jouer les nomades et je continue à peindre coûte que coûte malgré la pauvreté qui se profile lentement ; j'ai engrangé suffisamment de matériel de haute qualité pour couvrir encore et encore des centaines de mètres
et pourquoi je peins m'interpellera toujours, d'autant que c'est le thème réel et récurent du "?" que l'on trouve la plupart du temps dans le château de cartes (ou château en Espagne) dont je fabrique depuis si longtemps les intérieurs, les façades, les caves sombres, les greniers souvent sombres mais parfois en pleine lumière si une lucarne s'amuse avec la lune et le soleil, les toits plats, ceux qui penchent et s'épanchent : une construction à la Gaudi, au facteur Cheval mais surtout pas dans une mode architecturale dont on peut sans coup férir déterminer l'époque changeant régulièrement et de plus en plus souvent comme la mode vestimentaire. On peut même deviner l'agencement intérieur et par là même deviner à peu près comment les gens y vivent, quelle est leur culture, etc. ; bien évidemment il y a des exceptions. Elles confirment la règle que je perçois de plus en plus intangible
de Facebook à Artmajeur
Ayant à joindre beaucoup de mes amis ou anciens élèves ainsi que ma famille dispersée en Europe hors de portée (au moins une vingtaine aux antipodes de chez moi), Facebook reste encore le meilleur moyen mais d'une manière "professionnelle", j'hésite à m'en servir comme "porte-document", c'est pourquoi je ne partage dessus que des photos d'atelier, quelquefois en cours. Je viens de mettre Artmajeur en page d'accueil sur mon navigateur, c'est pourquoi je serai un petit peu plus présent, réservant Facebook à ma famille et amis ainsi que mon cahier de brouillon poétique… je perds les bouts de papier sur lesquels j'inscris mes "musiques" en parlant des écrits toujours pensés pour une calligraphie ou plus exactement mes calligrammes peints.
St Georges Nigremont
Il s'agit d'un promontoire déjà occupé à la préhistoire. On retrouve les traces écrites de ce lieu, le Mont Noir, un peu avant l'époque de Charlemagne qui l'a promulgué (peut-être pas lui-même) chef-lieu administratif de la proche région actuellement au sud de la Creuse, commune de 120 âmes insérée au Parc Naturel du Plateau de Mille-Vaches (très ancienne mauvaise transcription française de 1000 bâches, soit 1000 plans d'eau) entre la Corrèze et la Creuse.
Alain Brodzki - son ex Martine Brodzki - Dominique Chauveau - sa compagne Jacqueline Karpel - ma sœur Joële Moreau-Drouet - ma compagne Nuax Ov et moi-même y avons peint 7 tentures de 1,30 sur 5 m de haut contre lesquelles ont été juxtaposés 7 voiles en toile non tissée de 1 m de large peints eux-mêmes. Alain, Dominique et moi même se connaissons depuis l'entrée aux Arts'A en 1963 et sommes de temps à autres sur des projets de ce genre.
Ce coup ci, c'est une exposition de plein air sur les murs extérieurs de l'église. Les tentures peintes sont recouvertes d'un voile moins large, hommage évoquant l'écriture CAROLINE, qui laisse transparaitre les couleurs de la tenture.
Quelques temps avant l'accrochage, nous avons alerté les environs par une entrée sur le site de "musique-chorégraphie-calligraphie" avec Marie Messonnière à la contrebasse, Yukiko Murata, notre voisine chorégraphe et moi-même à la calligraphie.
Sur la photo, se trouvent 2 tentures voilées encadrées par 2 flammes temporaires (de moi-même) fêtant la fin de la restauration de l'église, descendues le jour de l'accrochage. Les 5 autres contournent l'église.
La tombée des voiles, avec le concours de Yukiko Murata et Dominique Patris à la contrebasse s'est faite dix jours après l'accrochage, les voiles accrochés dans un ensemble surmontant un bassin du promontoire.
Une histoire de famille belgo-franco-japono-viêt.

Quelques fois
Quelques fois, seulement quelques fois (sans majuscule), il arrive que le support choisi ne soit pas celui qui convient le mieux, c'est le cas de « TALM-métronome01 » (TALM étant le nom de la série ce qui est l’acronyme de « Thèmes À La Mine » (et autre car cela a dévié beaucoup, actuellement, c’est un peu de tout sur tout support comme vieille toile de chanvre, papier japonais ou chinois, carton épais de couleur sans acide fabriqué en Creuse et surtout, ce sont la plupart du temps des multiples avec la pensé, quand j’aurais l’opportunité financière, d’en faire tisser à Felletin où je vis). Je teste toujours mes travaux dans la durée du temps car il n’est vraiment plus fréquent que je vende mes travaux, à cela 2 raisons : — les collectionneurs se tournent vers les arts à la mode, ce qui n’est absolument pas mon cas, je dirais même que je me détourne de la mode non volontairement, mais ce qui me travaille de l’intérieur n’est pas passager et les gens passent à côté ; — je me suis enfui des grandes cités où il est bien difficile de se retrouver devant un miroir sans son filtre citadin convenu d’avance. Mais séparé d’une « clientèle » qui aime que je parle avant tout de moi. Hors, moi, si je travaille surtout sur ce « MOI » intense, c’est qu’il a tant de facettes qu’il n’y a pas assez de surfaces à peindre pour que je puisse toutes les mâcher et les digérer.
Mais le support quelquefois, seulement quelques fois, me joue des tours et il arrive qu’une œuvre soit à reprendre (le papier jaunit, la peinture a collé sur une autre qui s’est décollé, etc., je suis donc obligé de retravailler ça chose, ce qui ne donne plus le même aspect, ne reste que la photo, c’est une autre œuvre car je ne sais pas restaurer. « TALM-métronome01 » va donc devenir « TALM-métronome02 » ou « TALM-métronome01-B » selon ce que j’y ajouterais. Il en est de même avec d’autres qui subiront le même sort dans certaines de mes « galeries ». Par contre, cela a permis tout de même de tester certains papiers qui semblaient d’excellente qualité (au vu du prix et de la publicité faite dessus). Je reste maintenant sur les papiers faits mains sans acide, soit naturellement, soit avec apport alcalin (je me méfie un peu mais les tests sur 30 ans semblent bons) - par le Moulin du Puymoyens (près de Angoulême) — le Moulin du Got, 87 St Léonard de Noblat, en semi-industriel, le carton de la cartonnerie Jean, 23 Bonnat — les papiers Lana — les papiers Arches — certains papiers Canson — certains papiers Clairefontaine — certains papiers Fabriano. Ces marques ont aussi des sous-traitants à bien connaître (ce que je ne sais pas vraiment, je fais confiance à deux magasins parisiens que je connais depuis l'âge de 20 ans).
Quant aux autres supports, certains ne doivent pas être en contact avec les pigments, donc les apprêter, d'autres comme le chanvre tiennent bon. En toile, j'utilise de plus en plus des matières synthétiques pour les très grands formats qui restent une saison entière à l'extérieur, pour le reste, j'évite le coton
L'actualité du moment est
faire des étagères, plein d'étagères pour m'y retrouver dans les rouleaux de peintures, sur toile, papier, les panneaux de bois, de carton, etc., je suis envahi. Une grange entière est déjà remplie de travaux en volume (j'ai décidé d'arrêter les travaux en volume) et de toiles sur châssis. Heureusement, il y a la tapisserie (je vis au pays de la tapisserie, "au fin fond de la Creuse"), ce qui me permet de faire tisser mais les cartons me sont rendus, malheureusement. Donc, je fabrique des étagères un peu partout (chez moi, je ne le ferai pas chez les autres, même pour des lingots de platine ou d'or de 10 kg) en attendant que le triptyque en cours sèche. Je ne pose pas de photo dans mes galeries pour l'instant car je n'ai plus de place pour faire de bonnes photos, d'ailleurs, celles qui y sont ne sont pas de toute première qualité. Il faudrait que je loue un studio de prise de vue pendant 3 à 4 mois pour faire un récapitulatif et… n'envoyer de photos qu'aux gens qui ont les mêmes plateformes d'ordinateur, moniteurs étalonnés de la même manière en suivant les consignes colorimétriques de telle norme. Et encore, je suis sûr qu'il y aurait des différences frappantes ; c'est pourquoi toutes mes tentatives de publication n'ont jamais fonctionné : rien de vaut l'original même si c'est une interprétation pour une technique particulière comme la tapisserie, l'émail ou le vitrail qui ne pourront jamais être l'exacte reproduction de la maquette (carton pour les tapissiers) et c'est heureux. Une tapisserie qui se voudrait le reflet d'une peinture n'a pas d'intérêt, ce ne sont pas les même matériaux et cela n'est pas concocté dans le même esprit : on peut préférer l'un par rapport à l'autre mais si la tapisserie peut avoir un rendu "fini" alors que le carton est une suite de collages, reprises et autres essais de tout genre, le lissier n'a pas trop à aborder les notions d'élaboration, de composition dont le peintre doit s'accaparer…
mis à part les participations locales qui me prennent beaucoup de temps
je reconsidère l'atelier, surtout le rangement que j'ai eu beaucoup de mal à concevoir dans le local en 4 niveau et demi que je partage entre ma compagne et les activités "culturelles" fort différentes qui prennent surtout mes nuits au grand damne des médecins et de ma compagne. J'ai comme tout le monde (j'espère) des jardins secrets fermés à tout le monde, même ma compagne qui en connais des bribes à force de me supporter mais ni la totalité, ni même certains aspects. Ce sont mes sources de travail qui me servent à concocter les choses que je publie (c'est à dire que j'accepte de montrer). Cela fait longtemps que je n'ai rien mis sur mon espace Artmajeur, non que je ne fasses rien, bien au contraire mais entre les opérations, les rééducations forcées et les coup de marteau sur les doigts pour faire avancer les étagères que je renforce à cause du poids que je continue d'alourdir à force d'entasser les calligraphies, les peintures, les sculptures… heureusement, je perds un peu de graisse chaque semaine mais comme je ne peins plus à l'huile, ça ne sert à rien. De temps à autres je m'étale sur les églises et me retrouve après avec quelques kilos de toiles et je dois renforcer encore les étagères. Voilà mes activités et aussi mon cahier de brouillon où mes inspirations commencent à se structurer sur Facebook. Cela pourrait y paraître très peu structuré justement, ce qui ne me dérange pas puisque c'est un cahier de brouillon qui me permet aussi de converser avec tous mes amis (les vrais) dispersés sur la planète ainsi que des rencontres nouvelles souvent très rassurantes sur la qualité de l'être (humain ou pas). J'abandonne donc toute idée de figuration mais si les préoccupations conceptuelles m'ont traversé l'esprit dans les années 1985-90, cette aventure m'a enclin à voir du côté de la calligraphie que je pratique depuis l'âge d'environ 8 ans en suivant successivement 3 maîtres de façon orale jusqu'à l'envolée vers le cinéma dans les environs de 30-33 ans qui m'a permis de vivre un peu plus décemment qu'en temps que prof d'art appliqué. Je me suis rendu compte que Paris (où je suis né par inadvertance, ce n'est ni de la faute de ma mère ni même la mienne…) m'indispose profondément (j'y achète toujours mes fournitures par personne et téléphone interposées mais n'y pose plus du tout les pieds). Je peins, écris, sculpte, compose sur orgue et guitare, etc. en Creuse mais là, je croule sous les étagères remplies : il va falloir vider les vieux pour caser les nouveaux au lieu de m'escrimer à renforcer les dites étagères. Et je peinligraphe aussi bien sur papier, carton, tissu, etc. en évitant tout support synthétique pour que cela dure le plus longtemps possible. Les formats dépassent toujours le mètre en hauteur et la largeur peut varier car je divise en lés mes travaux. La base est souvent le triptyque mais je peux aller jusqu'à 10 lés, le plus étroit n'allant jamais en dessous de 20 cm et le plus large jamais plus de 65 cm. Les espaces entre les lés sont identiques entre chaque lé mais cet espace peut varier selon le lieu où l'ensemble est exposé. Je ne suis guère porté vers les calculs mais je suis très étonné à chaque fois que je les place dans des lieux différents, que les espaces varient parfois 5 fois en plus ou en moins : tout se combine parfaitement, quelque soit la couleur du fond. Je dois certainement prévoir instinctivement cette possibilité car plusieurs de mes amis collègues n'ont jamais réussi cette éventualité. En tout cas, je n'ai aucune explication logique à donner. Tant que je n'aurais pas réussi à photographier les différentes possibilités de ces polyptyques, je ne les montre pas sur Artmajeur.
Le GNAC
11 Grande Rue F23500 Felletin, Limousin
Atelier galerie visible de la rue de 17:00 à 02:00. Pour le moment seuls mes travaux y sont, cela varie avec ma production encore absente de ArtMajeur.
Au fur et à mesure de l'année, des travaux d'autres artistes y trouveront place. Plusieurs concerts de rue sont prévus partant de la galerie le jour de marché (vendredi) sur une base plutôt néo-populaire (vielle, etc.) ou classique contemporain (l'un n'étant pas incompatible avec l'autre et vice-versa) à une date encore non fixée et parfois au pied levé.
Cette page montrera des vues succinctes qui changeront régulièrement.
Il est possible d'entrer, sur rendez-vous, en faisant attention aux chats (Le Shah et La Pacha, secte féline gardienne du temple)
Orages et Tant
Office de Tourisme F23250 Ahun (Creuse)
parcours pictural sur 40 ans avec prédominance sur une maquette de 250 cm de haut d'un totem triptyque en portique en pâte à papier et tissu prévue pour un projet d'une hauteur multipliée d'au moins 7 mètres en céramique et tapisserie imperméable monté sur un plan d'eau.
Ma compagne Nuax Ov m'accompagne en ce lieu où l'exposition se termine ce mardi 30 août
Article
Il ne suffit pas de peindre, dessiner ou réhabiter un monde dont on soupçonne l'existence, il faut aussi se coltiner leurs affres... le dernier en date est l'abandon de la biennale 2016, le lieu (église du château de F23500 Felletin) étant "réquisitionné" par la cité de la tapisserie de Aubusson.
Nous cherchons à parer l'extérieur de cette bâtisse médiévale hors normes en remplacement pour créer une "biennale hors les murs" mais c'est encore un monstre que nous sommes en train de déranger. Je ne sais pas si le pays où nous sommes résistera à la mouche tsétsé qui vient survoler nos déconvenues
Biennale édition 2016, 3°
Église du Château rue du Château 23500 Felletin
À moins que les participants à cette biennale ne changent le titre, ce serait le « 3° Opus »
Un invité n'est pas encore sur la liste mais ce ne serait tarder.
Jean Luc Moreau Romain, origine de la Biennale
avec :
Bernard Battu, lissier de Aubusson reconnu dans une grande partie de la planète,
Alain Brodzki, peintre Aubussonnais,
Dominique Chauveau, peintre Parisien,
Philip Doherty, peintre Franco-Irlandais de Dordogne,
Jacqueline Karpel peintre Parisienne,
Joële Moreau-Drouet, peintre Felletinoise.
Ils ont le point commun d'avoir été élèves de Jacques Haramburu et une certaine idée de la « tradition » en reniant toute convention picturale
Le GNAC
11 Grande Rue 23500 Felletin, Limousin
vitrine entre-ouverte le vendredi matin, jour de marché à Felletin (Creuse, Limousin) quand la municipalité le décidera (???). Pour le moment, sonnette à la porte, rendez-vous par téléphone… il y a un excellent café expresso Moka Sidamo Marabou. Accueil uniquement les après-midi ≈ 14:30 - 20:00
De la calligraphie à La Souterraine
Si je triture la langue tant sur le son que sa plastique, je ne sais pas faire autrement qu'en français et ne m'aventure pas dans les 3 autres langues que j'ai appris, fut un temps (anglais, finnois, hébreu). Je suppose que la traduction automatique ne veut rien savoir et ne correspond à rien. Je reste donc coincé à mon arbre (généalogique...). Dommage pour vous, non ? Mais la calligragraphie n’a pas de frontière ! juste visiter la Crypte, origine de la ville
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