Holy Triangle II (2024) Painting by Jean-Marc Gardeux

Cela pourrait être un nu, un poème visuel où le minimalisme géométrique rencontre l’audace chromatique. Le fond, d’un jaune ocre vibrant, semble envelopper le spectateur dans une lumière chaude, presque solaire. Sur cette toile d’énergie solaire, un triangle bleu presque noir, situé vers le bas, s’élève avec une pointe acérée, comme une flèche de Cupidon qui vous attire, vous donne envie, prêt à rompre le silence du cadre.

De ce triangle sombre émerge une fine ligne noire, presque imperceptible, qui traverse l’espace, fil tendu vers un point invisible. La ligne semble tendre vers le haut, comme si elle cherchait à percer l’immensité dorée qui l’entoure. Le contraste entre la solidité de la forme géométrique noire et la douceur uniforme de l’arrière-plan crée une tension silencieuse, un équilibre fragile mais sûr.

L’absence de détails superflus laisse place à une méditation sur l’espace, la forme, et la couleur. L’œuvre pourrait être interprétée comme une réflexion sur le mouvement et la direction, où chaque élément, bien que simple, invite à une lecture complexe du vide et du plein, de l’ombre et de la lumière. Un dialogue entre la structure et l’infini, suspendu dans un instant figé.

It could be a nude, a visual poem where geometric minimalism meets chromatic audacity. The background, a vibrant ochre yellow, seems to envelop the viewer in a warm, almost solar light. On this canvas of solar energy, a blue, almost black triangle, located towards the bottom, rises with a sharp point, like a Cupid's arrow that attracts you, makes you want, ready to break the silence of the frame.

From this dark triangle emerges a thin black line, almost imperceptible, that crosses the space, a thread stretched towards an invisible point. The line seems to tend upwards, as if it were trying to pierce the golden immensity that surrounds it. The contrast between the solidity of the black geometric shape and the uniform softness of the background creates a silent tension, a fragile but sure balance.

The absence of superfluous details leaves room for a meditation on space, form, and color. The work could be interpreted as a reflection on movement and direction, where each element, although simple, invites a complex reading of emptiness and fullness, shadow and light. A dialogue between structure and infinity, suspended in a frozen moment.

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