Heriotzera arte (2013) Malerei von If

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Echtheitszertifikat enthalten
  • Original-Kunstwerk Malerei, Öl
  • Masse Höhe 35,4in, Breite 48in
  • Kategorien Gemälde unter 5.000 $ Abstrakte Kunst
Über dieses Kunstwerk: Einstufung, Techniken & Stile Öl Farbe aus Pigmenten die mit Leinöl oder Nelkenöl gebunden sind. Bei der traditionellen Technik[...]
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Ancien élève de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux, militant indépendantiste basque sous mandat d’arrêt européen - et séparé, pour la même raison, de son compagnon - iF (1977, Baiona) compte parmi les enfants[...]

Ancien élève de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux, militant indépendantiste basque sous mandat d’arrêt européen - et séparé, pour la même raison, de son compagnon - iF (1977, Baiona) compte parmi les enfants terribles de la peinture.

Début 2010, il commence Inkontzientearen adierazpenak (Expressions de l’inconscient), sa série de grandes acryliques au semi-figuratif bistable, pulsatile et bigarré. Tout est là déjà, dans l’approche du monde qui fait surface : le coloris vif et quasi primal, le dessin illustratif qui sait l’extravagance des formes, l’accord du tout ensemble lorsque la fausse impression n’identifie pas une dysharmonie révoltée sur elle-même, impérative et lumineuse. Le sujet politique, poétique, amoureux, quotidien est disparate - seule son apparition importe, seul l’écart de jointure ambitionne.

En 2011, Arrak eta Garrak (Mâles et Fantasmes) est la nouvelle série par laquelle le scandale des censures arrive. Salvation solitaire, déclaration de désir à l’amant emprisonné : les formes rétives prennent corps - viriles, turgescents, incendiaires, prométhéens. Si Inkontzientearen adierazpenak fait l’éloge du surgissement par la couleur qui imagine sa forme, Arrak eta Garrak fait l’éloge de la chair par la critique du sens charnel qui fabule son pigment. Critique militante, critique désireuse, et la jubilation de son reflux.

En 2012, avec Isilduak (Ceux que l'on tait), s'initie une nouvelle technique d'épanchement d’acrylique sur bois, isurketa, par lequel la liberté est artistiquement et ironiquement contrainte - jusqu’à la controverse. La dilection fait place à la dénonciation, le désir au dissentiment. Les stylèmes reversent leur intention, le corps fluent, démembré, imparfait et drôle, arrêté à la rêve, a une justification satirique. La série quémande une identification face à une violence anonyme, elle trouve l'absurde: l'existence est brimée, la tendresse est une autre blessure, demeure la peinture en hurlement silencieux des paroles muselées.

iF inaugure la vision qui se mendie et se décommande, agitée de contraintes, subvertissant les codes artistiques, ravivée chaque fois dans le traitement sériel de tensions coalisées, donnant priorité au désarroi et à l’émotion dans le processus d’interprétation: la même couleur convoite et désinvite, la même ligne caricature et glorifie, comme désaveu dans la représentation, comme univers en joie d’être contestataire et déliré à vue, pour le meilleur des yeux, blessés, renouvelés, émus.

texte de John-Patrick Castet

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