Macolm X (2020) Pintura por Erdna Andre

Peinture à l'acrylique sur toile.

Le 28 juin 1964, Malcolm X fit un discours lors du rassemblement fondateur de l'Organisation de l'unité afro-américaine à New York. Il a appelé à la liberté, la justice et l'égalité «par tous les moyens nécessaires
”That’s our motto. We want freedom by any means necessary. We want justice by any means necessary. We want equality by any means necessary. We don’t feel that in 1964, living in a country that is supposedly based upon freedom, and supposedly the leader of the free world, we don’t think that we should have to sit around and wait for some segregationist congressmen and senators and a President from Texas in Washington, D. C., to make up their minds that our people are due now some degree of civil rights. No, we want it now or we don’t think anybody should have it.“

Cette expression, par tous les moyens nécessaires – by any means necessary – était entrée dans la langue anglo-américaine par une des traductions des Mains Sales de Jean-Paul Sartre, où les deux personnages principaux disent :

Hoederer : Ce n'est pas en refusant de mentir que nous abolirons le mensonge :
c'est en usant de tous les moyens pour supprimer les classes.
Hugo :Tous les moyens ne sont pas bons.
Hoederer : Tous les moyens sont bons lorsqu'ils sont efficaces.

Jean-Paul Sartre a utilisé la formule le premier dans sa pièce de 1963, «Les Mains Sales». Malcolm X, au cours de la dernière année de sa vie, l'a utilisée à son tour en 1965, en introduisant «Par tous les moyens nécessaires» dans le lexique populaire. Jean-Paul Sartre et Malcolm X utilisaient cette expression dans le contexte de l'octroi / rétablissement de droits aux personnes auxquelles ils avaient été enlevés. Que ce soit la classe, la race ou les deux. Chacun a droit à certains droits et les obstacles à ceux-ci doivent être éliminés par tous les moyens nécessaires; cela signifiait souvent inclure la violence si aucun autre moyen ne suffisait.

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