PORTE Painting by Sylvie Chauvin

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  • Original Artwork Painting, Acrylic
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  • Categories Expressionism
La prospérité de Jonzac Au XVIe siècle, le château connaît l’assaut des Huguenots - notamment avec la siège de Jonzac auquel Agrippa d’Aubigné participe en 1570- mais la ville connaît un nouvel essor en devenant un bourg protestant. Dès 1562, les Jonzacais possèdent une église réformée, dotée d’un temple, d’un pasteur et d’un consistoire.
La prospérité de Jonzac

Au XVIe siècle, le château connaît l’assaut des Huguenots - notamment avec la siège de Jonzac auquel Agrippa d’Aubigné participe en 1570- mais la ville connaît un nouvel essor en devenant un bourg protestant. Dès 1562, les Jonzacais possèdent une église réformée, dotée d’un temple, d’un pasteur et d’un consistoire.
L’essor économique se poursuit avec des foires importantes autour de la halle (emplacement du mail de la place du château), son marché aux porcs (actuelle place Fillaudeau), son Minage ou Halle aux grains (actuelle place de la République) mais aussi autour de son église paroissiale. Une industrie de tannage des peaux et cardage de la laine se développe notamment avec la communauté protestante, qui au tournant du XVIIe siècle représente environ les deux tiers de la population jonzacaise.
Le quartier des Carmes se développe à partir du XVIème siècle au moment où Jean de Sainte-Maure fonde le Couvent des Carmes, le 2 octobre 1505. (Néanmoins, la construction actuelle date principalement des XVIIème (1637) et XVIIIème siècles.)
Les seigneurs de Sainte-Maure, d’abord simples seigneurs de campagne, occupèrent au fil des siècles, des places de plus en plus importantes au sein de la noblesse : par de judicieuses alliances avec de riches traitants ou des gens de robe, qui ont fait leur fortune dans l’entourage du roi ; en occupant, au fil du temps, des charges militaires toujours plus prestigieuses. Ils ont même levé, un temps, leur propre régiment connu sous le nom de Jonzac. A l’exemple de bon nombre de leurs contemporains, les seigneurs de Jonzac prennent aussi le chemin de la Cour. Ils deviennent ainsi plus parisiens que jonzacais, ils possèdent leur hôtel particulier rue de Grenelle et leur nom est mentionné régulièrement dans la Gazette de France. Parmi les Seigneurs, Geoffroy de Sainte-Maure puis Léon de Sainte-Maure, ont contribué à donner au nom de Jonzac un certain renom.
Geoffroy de Sainte-Maure, est issu d’une branche collatérale. En effet, en 1607, Isabeau de Sainte-Maure meurt sans postérité, la seigneurie de Jonzac revient à son cousin Geoffroy, seigneur de Mosnac et d’Ozillac depuis 1598. Né vers 1570, il aurait fait le pèlerinage de la Terre Sainte vers 1582. Il épousa le 12 septembre 1598, Viviane de Polignac, fille de Léon de Polignac, seigneur d’Ecoyeux et gouverneur de Saintes et de Catherine Tison d’Argence.
Vraisemblablement très au fait des affaires politiques du royaume, il devient conseiller d’Etat par brevet du 3 août 1614. La même année, il est élu député de la noblesse de Saintonge aux Etats généraux réunis à Paris et reçoit le collier des ordres du roi. C’est vraisemblablement à cette occasion qu’a été peint son portrait ainsi que celui de son épouse, Viviane de Polignac. Il fit de son fils, Léon de Sainte-Maure, son héritier universel en 1620.
Léon de Sainte-Maure, né vers 1599 devint comte de Jonzac vers 1620. Il épousa le 30 janvier 1622, Marie d’Esparbès de Lussan, fille de François, vicomte d’Aubeterre et Maréchal de France, et d’Hyppolite Bouchard. En 1623, il obtint de Louis XIII l’érection de la baronnie d’Ozillac en marquisat. Mestre de camp d’un régiment d’infanterie qui porte le nom de Jonzac, il pris part au siège de La Rochelle en 1628, semble-t-il. Ce qui ne l’empêcha pas d’être nommé capitaine de cent hommes d’armes et lieutenant général des provinces de Saintonge et d’Angoumois, puis gouverneur de la ville de Cognac en 1633.
Du fait de ses différentes charges, il tint un moment entre ses mains le sort de la Saintonge, qu’il eût pu faire basculer dans le camp des Frondeurs. Sa fidélité au roi et sa fermeté contribuèrent au rétablissement de l’ordre, au moment des révoltes paysannes qui agitèrent si gravement la région de Jonzac, au temps de Richelieu. Il fut reçu chevalier des Ordres du roi le 31 décembre 1661 après avoir accueilli dans son château de Jonzac, le jeune roi Louis XIV alors en route pour Saint-Jean de Luz, le 11 juillet 1659. C’est à lui qu’on attribue les transformations du château de Jonzac au XVIIe siècle.
Les transformations du château aux XVIIème-XVIIIème siècles
Afin de correspondre au nouveau mode de vie aristocratique de ses occupants, la forteresse médiévale fait ainsi place à un corps de logis plus adapté. Le faste donné aux ornementations (gargouilles, bustes de Louis XIII et des connétables, cartouches de terre cuite évoquant les signes du zodiaque, fontaine etc…) confirme que Léon de Sainte-Maure vivait une période d’aisance économique liée à ses différentes charges militaires.
Le château a ainsi reçu des hôtes illustres : le Prince de Condé y fait étape pendant la Fronde, en 1652, Mazarin, la reine-mère et Louis XIV, alors en route pour Saint-Jean-de-Luz pour signer la Paix des Pyrénées, entre la France et l’Espagne, scellée par le mariage du roi-Soleil et de l’Infante. Une partie de la cour royale, au retour de ce même voyage, fit étape à nouveau à Jonzac.

Les derniers seigneurs de Jonzac
Les Bouchard d’Esparbès de Lussan d’Aubeterre (1678-1791)
C’est après le mariage de Julie-Michelle de Sainte-Maure, fille aînée d’Alexis, avec Pierre Bouchard d’Esparbès de Lussan d’Aubeterre (1678), que les comtes de Jonzac portent le nom d’Aubeterre.
Il s'agit de Pierre (1657-1748), Louis Pierre Joseph (1691-1750), François Pierre Charles (1714-1791). Par tradition de famille, tous firent une carrière militaire. Il figurèrent sur tous les champs de bataille d’Europe et reçurent des grades et des charges importants : maréchaux de camp, gouverneurs de province, lieutenant généraux. Ils s’allièrent à de grandes familles de robe de leur temps : Louis Pierre Joseph épousa Marie-Françoise Hénault, sœur d’un des présidents du Parlement de Paris, tandis que son fils épousa une Colbert de Seignelay. C’est ainsi que les derniers Jonzac, neveux du Président Hénault, fréquentèrent les milieux intellectuels les plus distingués.
Les trois comtes de Jonzac de la famille d’Aubeterre, passèrent assez peu de temps sur leurs terres jonzacaises préférant leurs charges militaires et la vie à la cour. Le château de Jonzac, rarement habité, se dégrada dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. Ainsi, les revenus de la seigneurie de Jonzac furent-ils essentiellement consacrés au train de vie dispendieux des derniers comtes à Paris.

La situation à la fin de l’Ancien Régime
La révocation de l’Edit de Nantes en 1685 avait contraint de nombreux négociants à aller tenter leur chance à Bordeaux et aux Antilles (notamment à Saint-Domingue) on appelle d’ailleurs ces derniers « les Amériquains ». A la fin du XVIIIème siècle, Jonzac est dominé par des rentiers et propriétaires fonciers mais aussi des hommes de loi (notaires, avocats etc.).

La Révolution à Jonzac

Le dernier comte de Jonzac, mourut sans descendant en 1791. La seigneurie de Jonzac passa alors aux mains de son neveu, Jacques Tanneguy Le Veneur de Tillières. Celui-ci ne prit jamais possession de son bien, mais envoya cependant un émissaire pour régler les affaires urgentes pendant la période révolutionnaire (la vente de la halle, du minage et autres revenus de la seigneurie banale…) Monsieur de Tillières n’ayant pas émigré, le château ne fut pas vendu comme bien national. Il fut acheté vers 1805 par le Marquis de Maleyssie.
Le XIXe Siècle

Devenue chef lieu d’arrondissement en 1800, Jonzac connaît quelques mutations : le commerce des peaux cède la place, sous la Monarchie de juillet et le second Empire, à la prospérité du commerce du cognac et des eaux de vie. Celle-ci permet à la ville de se doter de nouveaux équipements : une mairie (voir les travaux du château), un hôpital, un télégraphe, un pont de pierre, un théâtre, un nouveau marché couvert etc. De nombreux travaux de voiries permettent à l’ancien bourg médiéval de se désenclaver : élargissement des rues, voies de grandes communications, alignement des rues et rénovation des façades. Le chemin de fer arrive à Jonzac en 1870 de Saintes vers Montendre. La gare est construite en 1875, tandis que la ligne Bordeaux Paris, passant par Jonzac est complètement achevée dans les années 1880 et elle est officiellement inaugurée en 1886. Enfin, une ligne de chemin de fer économique reliant Jonzac à Saint-Fort sur Gironde fonctionne à partir de 1896. Jonzac alors centre administratif et marché agricole est durement éprouvée par la crise du phylloxera.
Le XXe siècle

Tandis que le XIXe siècle s’ouvre sur les difficultés économiques consécutives à la crise du phylloxera, le pays de Jonzac est durement frappé par l’exode rural. Ce déclin démographique est amplifié par la Première guerre mondiale. Le Monument aux Morts témoigne du lourd tribut qui laissa un grand vide, entraînant la baisse du taux de natalité et le vieillissement précoce de la population à jamais marquée par la férocité du conflit.
Pendant l’Occupation, les Allemands avaient installé, dans les carrières d’Heurtebise, un dépôt de munitions destiné au Mur de l’Atlantique. Un jeune homme de 20 ans, Pierre Ruibet, originaire de Voiron, entreprit avec l’aide d’un Jonzacais de son âge, Claude Gâtineau, de faire sauter les carrières. La manœuvre réussit au prix du sacrifice de Pierre Ruibet tandis que Claude Gâtineau fut fusillé.


Depuis 1960, Jonzac a connu une impulsion économique forte, qu’elle doit comme la France entière, au contexte de paix générale et à celui des Trente Glorieuses, mais aussi à une volonté locale puissante qui œuvre pour l’ouvrir à la réalité géographique, économique et culturelle.
La prise de conscience d’une réalité géographique immédiate dont le moteur est le développement routier rayonnant à partir de la commune. Celui–ci, en constant perfectionnement sur toute la période, permet de relier Jonzac à tout son arrière pays mais facilite également le désenclavement de la région à l’échelle nationale. A Jonzac même, la circulation est améliorée par la réalisation de rocades périphériques : la première, l’avenue René Gautret est terminée en 1977 ; elle relie la route de Barbezieux au carrefour de l’avenue Faidherbe. La seconde, achevée en 1990 permet de joindre la route de Pons et celle de Montendre. Depuis 1982, Jonzac bénéficie des deux échangeurs autoroutiers de Pons et de Mirambeau. Enfin, desservie depuis le XIXe siècle par la ligne de chemin de fer, Bordeaux-Nantes-Paris, Jonzac est désormais reliée, chaque jour au TGV Atlantique par une ligne d’autobus en direction de la gare d’Angoulême.
Depuis 1971, Jonzac s’associe aux communes de son canton, dans le cadre du SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples), afin de permettre une répartition plus équitable de la charge de la vie collective dans les domaines aussi divers que l’entretien de la voirie, les infrastructures collectives etc.
Le contrat de pays de la Haute Saintonge, signé en 1976, devient la Communauté des Communes de Haute Saintonge en 1992. Ce regroupement des communes de l’arrondissement permet d’éviter la dévitalisation économique et démographique, par une aide au développement des milieux ruraux ; elle est fondée sur la solidarité entre les petites villes et les campagnes avoisinantes. Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI), la Communauté des Communes de Haute Saintonge compte aujourd’hui 123 communes regroupant près de 57 000 habitants. Ses compétences concernent principalement le développement économique, la création d’infrastructures touristiques et l’amélioration de la qualité de la vie (protection et mise en valeur du patrimoine, de l’environnement…) et soutient les animations culturelles, sportives, périscolaires et pédagogiques.

L’affirmation du rôle tertiaire se traduit par une offre d’équipements nécessaires à la vie de toute la Haute-Saintonge :

L’ enseignement :
le collège d’enseignement général, devenu CES en 1963, se dote de nouveaux bâtiments en 1967, avenue Winston Churchill ;
un lycée classique et moderne, complété d’une filière technique, entre en fonctionnement en 1970, il porte le nom du philosophe jonzacais Jean Hyppolite, ancien directeur de l’Ecole Normale Supérieure.
une seconde maternelle, appelée La Ruche, est créée en 1975 ;
l’enseignement technique est dispensé, depuis la fin des années 70, par un centre de formation des apprentis installé sur la Zone industrielle de Jonzac-Saint-Germain par la Chambre des Métiers ; mais également par un lycée agricole et viticole au lieu-dit Le Renaudin.
Les équipements sanitaires et sociaux poursuivent leur essor et rendent aujourd’hui à toute la Haute Saintonge des services appréciés. L’agrandissement de l’hôpital en 1969, ouvre la voie à un véritable centre hospitalier disposant de services de médecine et de chirurgie. Une maison médicale, une maison de retraite, un service psychiatrique et un établissement pour enfants inadaptés (IMP La Sagesse) complètent l’ensemble des structures médicales. Capitale administrative et sociale, Jonzac est dotée de tous les services de l’Etat : hôtel des impôts, Assedic, ANPE, etc.
La diversification de l‘économie a transformé un pays profondément viticole par l’implantation d’un tissu industriel important. Ceci grâce à la volonté de la municipalité et à une bonne conjugaison avec les responsables d’entreprises. Le développement des entreprises implantées sur la zone industrielle, créée en 1975, mais aussi des entreprises familiales traditionnelles, dont les marchés se ramifient dans le monde entier (la tonnellerie Radoux, les entreprises Nord-Morue et Uni-Cognac expédient leurs produits dans le monde entier) et permettent à Jonzac de maintenir un bassin d’emplois.
Dans le même temps, Jonzac s’efforce de conserver son caractère historique en faisant revivre le patrimoine de la ville et reprend son tissu bâti : sauvetage du cloître des Carmes, du marché couvert et du théâtre et affirme sa dimension culturelle.

L’eau providentielle : Enfin, Jonzac a puisé dans les entrailles de la terre afin d’aller y chercher l’eau. Cette eau est devenue non seulement le moteur du chauffage urbain, du thermalisme mais aussi du complexe aquatique et ludique des Antilles. Fruit inattendu d’un forage géothermique en 1979, d’une profondeur de 1570 m., permet de mettre en œuvre un chauffage urbain utilisant les ressources d’eau chaude dès 1981. Très vite, cette eau, bactériologiquement pure, à 62 °, devient l’objet de toutes les attentions et l’idée de thermalisme chemine dans les esprits du conseil municipal. Après, plusieurs années d’efforts pour faire reconnaître les vertus thérapeutiques de l’eau qui porte désormais le nom de source Soenna, l’Académie Nationale de Médecine reconnaît le 7 mai 1985 la valeur et l’efficacité thérapeutique de la source. Un module thermal ouvert dès le mois de mars 1983 est installé dans les carrières d’Heurtebise et accueille ses premiers curistes, inaugurant les thermes troglodytiques implantés dans d’anciennes carrières de pierre à cathédrale. Parallèlement, dès 1982, une base de loisirs, avec plage de baignade et espaces verts, est créée à partir des bassins de refroidissement du chauffage urbain.

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Sylvie CHAUVIN A l’âge de quatre ans, mon chemin croisera celui d' Aristide CAILLAUD (Peintre à Jaunay-Clan dans la Vienne 86) . De là, naîtra un besoin progressif de développer[...]

Sylvie CHAUVIN

A l’âge de quatre ans, mon chemin croisera celui d' Aristide CAILLAUD (Peintre à Jaunay-Clan dans la Vienne 86) .

De là, naîtra un besoin progressif de développer intérêt et passion pour le dessin et la peinture...

Orientée vers un Baccalauréat « Arts Plastiques/Dessin/Histoire de l’Art », pendant plusieurs années je suivrai des études aux Beaux-Arts de POITIERS.

C'est au travers d'un travail quotidien et de différentes rencontres Artistiques et Humaines que je deviendrai plus riche, épanouie et insatiable : Madame MAGRE, Monsieur FOUSSETTE, Monsieur FOSSETTE, Monsieur VILOUX, Monsieur BONA, Monsieur VELEV, Monsieur VERIN …

J'aime les personnes et avec mes enfants il m'arrive de participer à des concours . Lauréats ou non, nous dégustons avec bonheur des moments de privilèges ...

En 2012 Le Conseil Général de la Vienne me confiera la mission d’aller peindre sur l’Ile de VERANKA (HONGRIE), dans un cadre d’échanges culturels Internationaux « Jeunes Artistes » . Mission que j'accepterai avec joie .
Dix jours innoubliables tant par le décors de ses trésors de verdure, que par le chaleureux accueil qu'on me réservera . Souvenirs indélébiles alimentant au quotidien mon inspiration .
J'y réaliserai deux toiles originales : " Danube " et "S'abandonner " (exposées à BUDAPEST).

Je participe quelquefois à des manifestations Régionales et expose (Poitiers, Tours, Jonzac ...)

Je vis à Poitiers.

"Le monde de la peinture est vaste, je l'explore chaque jour qui passe, petit à petit essayant d'y frayer un chemin ... peut être à force, y trouverai-je le mien ... " . Sylvie

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