Soleole

Exposition  collective de SolEole à l'Hôtel de l'industrie.

6 toiles "coup de coeur" ont été sélectionnées pour l'occasion.

Retenons la dimension ludique de cette collection qui révèle ainsi l'étendue, la poésie et la richesse de l'univers de l'artiste. Jeu de matières, jeu de couleurs, jeu de formats, jeu de formes sont déclinés pour un dialogue imagé et ouvert avec les spectateurs..

Combien de fois il nous est arrivé de rester perplexe devant une œuvre d’art contemporain, incapable de pénétrer dans le monde abscons de l’artiste.
Or tout artiste a sa propre représentation du monde et sa conception personnelle de son travail.
SolEole vous propose de partager ses petits secrets avec vous, ce qui ne doit en rien vous empêcher de projeter votre propre lecture de la toile. Surtout, ne vous sentez nullement bridé ni lié à une interprétation univoque et absolue.
Cet échange est destiné à enrichir votre vision, à vous inciter à pénétrer de façon moins déconcertante dans l’œuvre.
Libre à vous de poursuivre ce bavardage et ce vagabondage de la pensée.
Je vous souhaite un beau voyage au pays des émotions!

Spécial thanks à Thierry Dubois  et à Savoir Faire qui dans le cadre de leur soirée "talents" mettent à l'honneur des artistes qu'ils se plaisent à faire dialoguer.

Un beeau moment d'échnage, de découverte, de sollicitations multisensorielles et... de convivialité!

Perfection & harmonie
2011
Acrylique et mixed media
60 cm x 60 cm

1.61803398875...
J’aime cette idée qu’en art tout est permis !
Certes il y a des canons de beauté absolue dont le nombre d’or. Les règles de
proportionnalité, de structuration de la toile, les lignes de force et d’équilibre, les complémentarités de couleur confèrent au tableau sa cohésion et sa lisibilité, lui insufflent sa vie à part entière. Tout cela est la base à intégrer pour mieux s’en détacher.
Le travail de l’artiste consiste à prendre des libertés par rapport à ces normes et d’oser les déplacer, d’oser les dépasser pour arriver à produire une force novatrice et une émotion nouvelle.
La symbolique associée à ce tableau « Perfection et harmonie » se drape d’une part de mystère.
Son titre, choisi avec soin, met le spectateur sur la voie : les deux notions ne sont- elles pas sublimées par l’art qui les scénarise ?
A droite, défile un chiffre, immuable et infini dans sa relativité : 1,618...C’est le nombre d’or, clé de voûte de la perfection.
Le nombre d’or se déploie dans la nature. A titre d’exemple, les canons de la beauté sont réunis si la largeur de la bouche est 1,618 fois plus grande que celle de la largeur du nez ou encore si le rapport entre la première et la deuxième phalange puis entre la deuxième et la troisième, la coudée et le pied est uni dans les mêmes proportions. Il ne s’agit nullement pour moi d’être exhaustive, juste d’interpeller et de rappeler la filiation du nombre d’or et de l’homme de Vitruve de Leonard de Vinci.
Alors...et ce tableau ?
Dans cette toile, je cherche à mettre en œuvre quatre points saillants.
Je représente le nombre d’or qui défile, à la fois fini, à cause des limites imposées par la toile et illimité, puisque la suite numérique qui le caractérise, est à développement numérique infini.
Le mot ART avec un R inversé signifie qu’en art, tout est possible. L’artiste est un démiurge qui crée son propre monde, ses propres règles. L’art est le monde de la création absolue qui a des visées esthétiques et émotionnelles.
L’insertion de coupure de presse témoigne de la présence du quotidien et de sa faible emprise sur l’art qui suit son propre chemin en faisant fi des modes, des critiques, des attentes. Les seuls critères, et pas des moindres, qui ont gré à ses yeux sont la créativité, la perfection et l’harmonie qui parviennent à distiller des émotions.
Je suis séduite par les paradoxes et par la complexité qui leur est associée dans la mesure où l’art permet à la fois de les dépasser, de les transcender en les réconciliant. Le caractère antinomique de cette toile réside dans l’union du fini et de l’infini, dans le détachement des règles traditionnelles qui permettent d’accéder à une stabilité, à un au-delà quasi métaphysique.

Combien de fois il nous est arrivé de rester perplexe devant une œuvre d’art contemporain, incapable de pénétrer dans le monde abscons de l’artiste.
Or tout artiste a sa propre représentation du monde et sa conception personnelle de son travail.
Je vous propose de partager mes petits secrets avec vous.
Pour ce faire, j'évolue en deux temps.
Je pars d’une vision globale de l’œuvre et expose ce que j’ai voulu réaliser au niveau macro conceptuel, d’un point de vue général : message, lignes de force, enjeux, création et créativité, hommage à un artiste admiré, technique et support utilisés.
Je procède ensuite à une vision plus précise. Le mouvement qui s’opère est celui d’un zoom qui me permet de vous amener à considérer l‘œuvre d’un point de vue micro cette fois-ci. En pénétrant dans les détails techniques et visuels du tableau : les mots insérés, la place de tel symbole, la texture utilisée à cet endroit spécifique, je mets en lumière l’élaboration du tableau ainsi que les jeux d’échos et de correspondances ainsi créés.
Ce partage ne doit en rien vous empêcher de projeter votre propre lecture de la toile. Surtout, ne vous sentez nullement bridé ni lié à une interprétation univoque et absolue.
Cet échange est destiné à enrichir votre vision, à vous inciter à pénétrer de façon moins déconcertante dans l’œuvre et à vous amener à entendre la démarche qui est la mienne.
Libre à vous de poursuivre ce bavardage et ce vagabondage de la pensée.
Je vous souhaite un beau voyage au pays des émotions !

Combien de fois il nous est arrivé de rester perplexe devant une œuvre d’art contemporain, incapable de pénétrer dans le monde abscons de l’artiste.
Or tout artiste a sa propre représentation du monde et sa conception personnelle de son travail.
Je vous propose de partager mes petits secrets avec vous.
Pour ce faire, j'évolue en deux temps.
Je pars d’une vision globale de l’œuvre et expose ce que j’ai voulu réaliser au niveau macro conceptuel, d’un point de vue général : message, lignes de force, enjeux, création et créativité, hommage à un artiste admiré, technique et support utilisés.
Je procède ensuite à une vision plus précise. Le mouvement qui s’opère est celui d’un zoom qui me permet de vous amener à considérer l‘œuvre d’un point de vue micro cette fois-ci. En pénétrant dans les détails techniques et visuels du tableau : les mots insérés, la place de tel symbole, la texture utilisée à cet endroit spécifique, je mets en lumière l’élaboration du tableau ainsi que les jeux d’échos et de correspondances ainsi créés.
Ce partage ne doit en rien vous empêcher de projeter votre propre lecture de la toile. Surtout, ne vous sentez nullement bridé ni lié à une interprétation univoque et absolue.
Cet échange est destiné à enrichir votre vision, à vous inciter à pénétrer de façon moins déconcertante dans l’œuvre et à vous amener à entendre la démarche qui est la mienne.
Libre à vous de poursuivre ce bavardage et ce vagabondage de la pensée.
Je vous souhaite un beau voyage au pays des émotions !

J'admire de nombreux artistes qui m'influencent dans mon travail et dans mon approche.

Rauschenberg me surprend par la profondeur et l’aspect sculptural tridimensionnel qu’il met en œuvre dans ses toiles.

Basquiat me séduit par le génie de la composition et par l’alliance et la violence des couleurs avec lesquelles il joue. Je suis également sensible à la portée de ses messages.

Rothko me fascine pour le labeur et la patience avec lesquels il travaille à la superposition des couches de peinture qui fondent la profondeur et la richesse de ses couleurs.

Diebenkorn et Hoffman m’intéressent dans l’exploitation des formes souvent géométriques auxquels ils s’adonnent et par l’exploration qu’ils font du thème de la frontière des couleurs et des matières.

Ma rencontre avec la peinture de de Staël a été un réel choc émotionnel. J' y retrouve avec délectation la sublimation des objets de la vie en une poésie qui se déploie sur la toile.

Si Twombly m'a désarçonnée au début, mon admiration pour lui n’en est que plus forte car elle a été mûrement réfléchie et fait suite à un cheminement. C’est lui qui, en alliant griffonnage, liés et déliés, voue un culte magique à la trace écrite et à son évolution. Il a de plus un sens extraordinaire de la composition qui sublime ce qu’on pourrait prendre pour de simples taches multi chromatiques en évasion.

Howard Hodgkin avec ses amples et généreux coups de pinceau invite à la largesse, aux rencontres. J' aime sa palette réduite, les couleurs vives qu’il emploie et qu’il associe à des formes simples. Il réussit à dépasser un paradoxe car la simplicité des couleurs mêlée à la sobriété des formes contribue à une force extraordinaire de sa peinture.

Pollock me subjugue par son gigantisme et son imagination. J' aime le fait qu’il peigne à l’horizontal ainsi que la dimension aléatoire de son travail lorsqu’il déverse sa peinture sur la toile pour en créer un espace rythmique, riche d’harmoniques et de cohérence.

Soulages, par sa fascination du noir et par l’éclat qu’il parvient à conférer à cette non couleur, est un maître que j'admire incontestablement. Son expérience de l’outrenoir pour atteindre un au-delà du noir, fait de couleur et de lumière, est source de réflexion profonde. Rarement, je n'ai ressenti une telle intensité sourdre dans une toile.

Richter est un poète des couleurs et un esthète. Ma rencontre avec son tableau monochrome orangé à l'Amory Show a été un coup de coeur renouvelé à la Tate Modern où une salle entière lui est consacrée. Se déploient des toiles gigantesques qui jouent avec les harmoniques et enchantent par le degré subtil des gris qui se mêlent et s'entremêlent avec bonheur à des tonalités plus lumineuses. Une expérience purement extatique.

La fenêtre est partie intégrante de l’univers dans lequel je vous invite à pénétrer. Ces fenêtres sont des appels à un vagabondage de la pensée emmenée à l’extérieur du tableau. C’est une ouverture intense sur les autres et sur le monde, une incitation au partage et à l’échange, deux valeurs auxquelles je suis intimement attachée. C’est un voyage hors de la toile qui plonge dans un « hic et nunc » et ouvre sur l’altérité.
Les fenêtres s'enrichissent également d'un autre versant, tout aussi fascinant tant leur pouvoir d’évocation est considérablement puissant. Les fenêtres sont des mediums destinés à rentrer en soi, ces fenêtres intérieures invitent au dialogue inépuisable avec soi-même.
Intérieures ou extérieures, incitant au repli sur soi ou à l’ouverture vers autrui, elles retranscrivent la richesse de la vie. Chacun y déambule à son rythme, au gré de ses envies, au gré de ses humeurs, et est amené à composer et à recomposer le tableau qui s’enrichit du regard porté sur lui.
La co-création de la toile chaque jour renouvelée est ainsi le but ultime que je savoure avec délectation et enchantement.

La rotondité est essentielle dans mes toiles. Composé et décomposé à loisir, le cercle matriciel forge une ligne de force de la thématique qui m' est chère.
Le cercle, symbole de la finitude humaine et de son cycle de vie, est constamment réactivé et remis en question par les lignes infinies qui se prolongent et font accéder cette figure à une dimension atemporelle et métaphysique. Symbole du fini et de l’infini, il est également porteur d’une double connotation véhiculée par le jeu des matières que j'incorpore dans mes œuvres. Heurtés et chaotiques, les textures riches et les amalgames s’érigent en témoins du chaos qui sont l’apanage humain et s’allient dans un mariage mystérieux et savant à la perfection de la circularité, puissance transcendante et mystique.

Passionnée par les mots, SolEole a publié plusieurs recueils poétiques A Fleur de Vie, Déshespérides, Humeurs vagabondes et Evanescence. Ce n’est pas anodin car elle attache au verbe une puissance absolue et créatrice. Les titres qu’elle choisit avec soin pour ces toiles participent de cet amour des mots et de la poésie. Créatrice d’images mentales et visuelles, elle aime à saupoudrer ses toiles de farandoles de mots qui se déploient tantôt guirlandes ornementales, tantôt lettres dénonciatrices. Yin et Yang sont en perpétuelles tensions, tant dans la thématique abordée que dans le choix des mots et le jeu des textures créant ainsi la force de l’univers dans lequel elle vous invite à vous perdre pour mieux vous retrouver. L’écriture est, à la fois, texte et prétexte. Le palimpseste, ou cette écriture qui se construit, se déconstruit et se reconstruit à loisir, est un sujet de réflexion qui nourrit sa quête et qui transparaît dans plusieurs de ses toiles. Elle revendique ainsi pour tous et pour chacun, le tâtonnement dans l’existence, le droit à l’erreur, au doute, au faux pas et surtout l’accession sublime à la réparation, à la correction, au progrès.

SolEole aime à jouer avec les matières, les textures et les contrastes. Elle cherche à faire de ses toiles des oeuvres sculpturales qui ouvrent sur l'espace tridimensionnel.
Elle choisit l’acrylique pour sa texture, ses possibilités et ses combinaisons inépuisables. Elle se plait à y associer des mixed media et recourt très volontiers au collage, à l’insertion de photos, de papier journal, de dessins, de tissus, aux pastels, à la craie. Parfois, les matières sont incongrues. Le sable, les coquillages, les végétaux, le bois viennent s’immiscer dans les toiles pour leur conférer profondeur, énergie et dimension symbolique. En effet, le fait de convoquer et d’unir ainsi le monde végétal, minéral et humain est un moyen de réconcilier l’homme et la Nature. Par leur interaction permanente, il se dégage une harmonie qui se déploie au-delà de leur incompatibilité et de leur divergence apparentes.

2013
Acrylique et mixed media
80 cm x 100 cm

Cette toile s’inscrit dans le dynamisme, la gaieté et la facétie.

J’interpelle d’emblée celui qui pose son regard sur la toile. De quel secret peut-il donc bien s’agir ? Chacun peut ainsi s’interroger : l’idée même d’un secret particulier et intime peut lui traverser l’esprit. Je ris ainsi de vous et de moi.

Cette toile est bipartite : le côté gauche est un peu plus sombre : la présence du noir peut représenter une menace qui disparaît dans la partie de droite pour s’inscrire dans davantage de lumière et de mouvement dynamique.
Le tableau est presque encadré. Le voile gris, la bordure noire sont comme un rideau de théâtre symbolisant le cadre de notre vie et les limites qui lui sont attribuées : présentes et inconnues de nous, soumises aux caprices des Parques qui ont présidé à nos destinées.

Alors ce secret me direz-vous ?
Je vous laisse encore réfléchir…
Vous l’avez ?

La clé de cette toile est délivrée par son titre : Carpe minutem!
Nous sommes dans une société où tout s’est accéléré. La vitesse de déplacement, la transmission de l’information : tout est dans le mouvement, la rapidité et une certaine démesure, l’hybris « ὕϐρις » des anciens.
Je rends hommage aux aînés : Horace dans un premier temps qui, épicurien et hédoniste, prône « le carpe diem quam minimum credula postéro », « Cueille le jour sans te soucier du lendemain », puis à Ronsard qui renoue avec cette mage dans son poème « Mignonne allons voir si la rose »
« Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté. »
Il reprend ce même thème dans les sonnets pour Hélène : « Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie »
Compte tenu de la frénésie dans laquelle nous vivons, le « cueille le jour » devient « savoure chaque minute », tel est le clin d’œil à la modernité !
J’aime cette idée d’être attentive au moment présent et de ne pas ressasser le passé ni de se projeter dans l’avenir. Non pas que je nie le passé, il sert bien évidemment à se construire et constitue les fondations de notre être. Non que je rejette toute projection dans l’avenir qui permet de nous donner un cap, un objectif à atteindre : ses corollaires sont une source de motivation profonde et un besoin de dépassement auxquels je suis fondamentalement attachée.

Le « carpe minutem »: c’est l’injonction qui permet de s’accorder une pause au milieu de la frénésie qui nous entoure. C’est le fait d’apprécier la caresse du vent sur sa peau, la délicate chaleur des rayons du soleil sur son visage, le câlin d’un enfant que l’on presse contre son cœur, la douce amertume du café qu’on savoure à une terrasse, ce concert qu’on écoute et qui nous donne la chair de poule, ces petites bulles qu’on partage avec des amis, cette main que l’on tient dans la sienne en confiance, le fait d’admirer les feuilles qui se déploient dans leur robe vert tendre à l’arrivée du printemps…

« Carpe minutem », c’est le suc de la vie, c’est la clé du bonheur !

Flamboyance: exposition
La galerie Everarts accueille cinq toiles flamboyantes de SolEole.
Du mouvement, de la gaîté et de la fulgurante. Par un jeu de composition, de matière, de texture savamment orchestrées, les toiles vous emmènent en voyage. Le regard est happé et invité à s'attarder pour éprouver le mouvement, ressentir l'énergie communicative et s'enthousiasmer!

2013
Acrylique et mixed media
Diptyque composé de deux toiles de 50 cm x 100 cm

Telle est la phrase inaugurale des contes de fée immémoriaux.

« Once upon a time », les contes finissent bien en général et c’est précisément de ce happy end dont que ce diptyque souhaite se faire l’écho.
Ce diptyque s’articule en deux mouvements qui se décryptent dans le sens de la lecture de gauche à droite. Tous deux sont cependant unis fortement par le mouvement continu qui se poursuit d’une toile sur l’autre, par le jeu de lumière jaune central qui projette un éclairage particulier sur cette zone frontière ainsi que par le fond gris en bas du tableau qui s’étire et se déploie d’une toile sur l’autre.
Au-delà de cette cohésion donnée à l’ensemble se construit une narration impulsée par le titre même de l’œuvre.
Ce conte de fée moderne s’inscrit dans la série inspirée des Etats Unis et de « l’American dream » qui devient réalité.

La toile de gauche est dominée par l’obscurité, le noir qui tend à envahir l’espace. Le noir de façon manichéenne représente les pesanteurs qui nous empêchent d’avancer : tristesse, déception, colère, jalousie, insécurité, peur. En haut et à gauche surgit un «blablabla » multiforme qui part en tout sens et se déverse sur la toile. Ce peut être le blabla de toute procrastination : des rêves évanescents que l’on a et pour lesquels au lieu d’éprouver de l’énergie pour la mise en œuvre, on ne ressent que des regrets ou des remords.
En tant qu’artiste, je fais une suggestion : celle de rompre avec cette passivité larmoyante : « exit » les boulets et les idées sombres afin de se tourner vers l’action ce qu’indique la flèche rouge qui montre la direction à suivre !
Le regard peut alors se porter sur le second mouvement du tableau qui est plus lumineux et se veut plus fluide aussi. Les prémices présentes de façon ténue et subtile dans le tableau de gauche en l’espèce des touches rouges et jaunes qui y sont essaimées, s’enflent et se gonflent dans la deuxième partie de la toile pour devenir la composante de couleur essentielle. Le rouge de la ferveur, du dynamisme, de la mise en mouvement triomphe. La flèche montre le chemin d’accès à la conscience qui seule permet de s’engager dans le mouvement et dans l’action, ce dont témoignent les expressions : « Let’s do it » ou encore « start over ».

J’aime l’idée très américaine que chacun a sa chance et que chacun a le droit à l’erreur. Avant de réussir, on se doit d’essayer et d’essayer encore. C’est la raison pour laquelle le « O » over est magnifié et se distingue des autres lettres par sa couleur qui lui confère une énergie nouvelle. La ténacité et l’endurance sont deux vertus qui mènent au succès.

Place au rêve qui se concrétise et dont nous sommes en partie maître, place au conte de fée dont nous sommes le héros du XXIème siècle.