B106 - Quand une reine nue sollicite l'intercession d'un dieu inférieur auprès d'un dieu majeur (2009) Painting by Philhelm

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BABYLONIEN / D’après le dessin d’une empreinte d’une glyptique de transition des origines cappadociennes aux syro-hittites, de la deuxième période : XVIème-XIème siècles avant J.C. Fait partie de la collection du Musée Guimet pl.VI :93. Un sujet tout à fait banal dans la glyptique mésopotamienne même archaïque, puisque c’était la coutume aux[...]
BABYLONIEN / D’après le dessin d’une empreinte d’une glyptique de transition des origines cappadociennes aux syro-hittites, de la deuxième période : XVIème-XIème siècles avant J.C. Fait partie de la collection du Musée Guimet pl.VI :93.
Un sujet tout à fait banal dans la glyptique mésopotamienne même archaïque, puisque c’était la coutume aux origines de se présenter nu devant son sujet pour signifier le dépouillement et exprimer la soumission complète au divin. Il s’agissait presque toujours d’un roi prêtre. Sur l’original il a un personnage de plus qui se tient derrière le dieu assis (porteur d’un astre) et qui est l’alter ego de celui qui se trouve à l’extrême gauche: je l’ai sacrifié pour donner plus de simplicité à la scène (ce personnage est souvent un dieu inférieur donc debout).De plus, le personnage en attente dans l’enclos était unisexe, j’ai décidé que ce serait une femme. Quand à l’outil utilisé par le lapicide, il est évident qu’il s’agit d’une bouterolle, outil généralement utilisé en ce temps, sachant la minutie de l’exécution sur des pierres n’excédant pas quelques millimètres. Mais c’est surtout le traité originel qui est à mon avis tout à fait extraordinaire, quand bien même cela faisait partie de la période pro-dynastique où les orants les plus anciens sont stylisés à l’extrême pour que leurs corps soit rendu de manière abstraite et géométrique. Cette sèche simplification par rapport à la morphologie humaine suggère la fragilité de l’humain face au divin craint. L’image, représentation non réelle du réel devient ainsi un moyen de penser l’irréalité du réel, en fait une sorte de caverne de Platon qui nous est jeté en pleine figure. Revenons au sujet du tableau, courant à la fin IIIème millénaire, où la dévotion du souverain mésopotamien s’exprimait par « la prière du roi » représenté soit attendant dans un enclos d’être introduit par un dieu inférieur devant son dieu majeur, soit à l’arrière de son intercesseur qui lui donne la main ou le bras. Au fil des millénaires, la crainte divine se transformera en éblouissement puis en quiétude. Peu à peu le comportement dévot changera et quelques rois ne craindront pas de rencontrer sans intermédiaire (assis et couvert de vêtements précieux et de bijoux) le dieu majeur qui risque même d’être debout devant le même roi qui aura rajouté le nom d’un dieu au sien, se considérant lui-même comme mi-divin et régnant de manière absolue. Bientôt les dignitaires, les prêtres et les scribes imitent à leur tour ces scènes de dévotion en les détournant pour leur compte personnel ! Ils changeront aussi de nom en le divinisant et se créeront également leur propre dieu personnel. Il n’est pas rare qu’il le fasse plusieurs fois, au fur et à mesure qu’ils montent dans la hiérarchie. Pour conclure, considérant la période de la glyptique qui est de transition, notre intercesseur porteur d’un présent, est peut être : soit un grand prêtre, soit un dieu inférieur, peut-être le dieu personnel de la reine ? L’ancienneté de la scène, nous oblige également à prendre tout cela au conditionnel !
Caverne de Platon : Les spectateurs de la caverne, coupés du monde, croient regarder le monde réel alors qu’ils ne voient que des images, en l’occurrence des ombres mouvantes et déformées : L’homme tend à comprendre le monde comme il le perçoit et non tel qu’il est véritablement, là est le destin de l’humanité ordinaire#i.
Dieu personnel : Dans les premiers temps, lorsque les grands dieux inspiraient sinon la terreur, du moins la frayeur, il était plus pratique de s’adresser à des dieux plus proches, et pour plus de simplifications, certains n’hésitèrent pas à se créer un dieu personnel, bien plus maniable !

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In truth, I am writing this to you without lying, the whole story of Philhelm begins in Alsace at the castle of Lichtenberg, on April 23, 1616, when Balthasar Helmlinger, aged 7, lost the Monogram of his eponymous[...]

In truth, I am writing this to you without lying, the whole story of Philhelm begins in Alsace at the castle of Lichtenberg, on April 23, 1616, when Balthasar Helmlinger, aged 7, lost the Monogram of his eponymous descendant. This banal and nevertheless extremely serious incident in the distant past, will trigger the artistic vocation of one of his descendants, 10 generations later!

This painter of today, born in Strasbourg in 1943, has seen his work exhibited and awarded twice in his life (1999 and 2001), and this, only at the “International Biennale of Contemporary Art of Florence” which gave him awarded the City of Florence Prize in 1999.

So that the vulgum pecus is totally disoriented from its experience, that it lets history enter into it without haste, enriched every day by our common ancestral past: whether it is Etruscan, Minoan or Babylonian, otherwise it will never penetrate into inside the paintings, to try to discover the secret causes of things.

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