HOMMAGE À PRIMO LEVI Painting by Grafi

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  • Original Artwork Painting, Acrylic on Canvas
  • Dimensions Height 39.4in, Width 31.5in
  • Categories Abstract
Acrylique sur toile de lin. "L'Enfer c'est quand il n'y a pas de pourquoi" "Si c'est un homme" PRIMO LEVI (1919-1987) Primo Levi, quand j’ai refermé la dernière page de votre livre "Si c’est un homme" mes larmes débordaient. Mon cœur saignait.[...]
Acrylique sur toile de lin.

"L'Enfer c'est quand il n'y a pas de pourquoi"

"Si c'est un homme"


PRIMO LEVI (1919-1987)

Primo Levi, quand j’ai refermé la dernière page de votre livre "Si c’est un homme" mes larmes débordaient. Mon cœur saignait. Vos mots, un coup de poing en pleine poitrine ! Vos mots choisis comme un chimiste choisit ses couleurs, une à une, m’ont happée.
Primo Levi, je vous lis et vous relis. Votre témoignage sur l’horreur et l’absurdité du monde ne me quitte jamais. Que les mots qui vont suivre (extraits de votre livre) soient un hommage à l’homme de courage et d’Humanité qui s’est battu jusqu’au bout, pour que l'oubli de la Barbarie ne soit pas menacé. Où que vous soyez parti, Primo Levi, je pense à vous et vous remercie.


« Tu n’es qu’un insecte mort, trouvé au bord de l’étang, une désincarnation d’Humain, un rien, une ombre imparfaite, qu’un souffle de vent abject roule au ruisseau. »
UN HOMME DIS-TU ?

FEVRIER 1944 : arrestation de Primo Levi comme résistant puis déportation.
Des jours et des nuits tu as roulé jusqu’à ce camp de la mort : AUSCHWITZ.

1-TU N’AS PLUS DE NOM.
Juste un numéro : MATRICULE 174 517
Tes souvenirs abolis.
Tu ne penses plus. La Pensée est dangereuse. Tu survis jour après jour jusqu’à la chute, le Néant, le fond.
Tu as faim, tu as froid, tu as mal, le vent des Carpates abolit ton Humanité.
La peur, le désespoir règnent en maître, la folie collective s’est emparée de tous.
Tu es simplement "une pièce " du "Lager", un infime morceau d’Homme rescapé, pour combien d’heures, combien de jours ?
L’horloge des horreurs s’est arrêtée sur toi indifférente.
Sur les ombres qui t’entourent, Humains privés de tout, qui s’écroulent comme les chiens de traîneaux, hébétés, à bout de souffle. Femmes et enfants brûlés.
Se cacher, s’évader. Impossible. Sentir l’odeur du foin, la liberté. Choisir le bon soulier. Mourir. Suivre la fanfare. La cadence. Travailler en rangs serrés. Bêtes de trait.
« Ici, l’on nage autrement qu’en ton Serque » « Ta Vie d’autrefois oubliée »
SE RAPPELER : FOLIE

2-VIVRE POUR TEMOIGNER.
Refuser de toutes tes forces qui restent le Consentement.
Te laver, rester vivant pour ne pas commencer à mourir. Le Système appliqué. Les chiffres bleus tatoués. La Négation.
Le Rêve comme au théâtre, le rideau ne se lève plus, la ficelle est cassée. Les marionnettes privilégiées. Les kapos, le sang, les coups de pied. La mort sur le visage. Les pieds Nus. La saleté. La gamelle à la ceinture. La douche. Le comptage. Le recomptage. La soupe. Le pain gris. L’ersatz. Les poux. Les gifles « aux deux mains gauches ». La maladresse. La fatigue. Les humiliations. L’affront. Le désespoir. La nuit. Le silence.
L’anéantissement. La destruction. La folie Géométrique des chiffres quantifiés. Les âmes mortes trimballées aux quatre coins des limbes naufragées comme des feuilles desséchées. Les robots, la musique, la Volonté.
FAIRE MOURIR L’HOMME
Le brouillard. La sélection. Le dernier regard. « Prends mon couteau et ma gamelle »
« Le mal de la maison ». Les souvenirs du monde extérieur. Les wagons plombés. Le froid sidéral.

3- L’ADAPTATION. LA LUTTE.
La conscience. La douleur des enfants qui pleurent. Le rêve. La faim. « Le récit jamais écouté qui s’évanouit ». La promiscuité. Les cauchemars. L’amalgame jusqu’aux étoiles. Le réveil. Et à nouveau la Loi du camp. Tour de Babel glacée. Bêtes de somme. Esclaves.
Un but, sortir de l’hiver, l’arrivée du printemps. Le soleil, la douceur, les prés verts… La fumée pourtant au loin où certains se sont dissous.
LE MEPRIS DE DIEU ET DE L’HOMME
Absurdité. Faim. Commerce. Vol. Pain. Abus d’autorité. Kommandos. Education.
LE BIEN. LE MAL. LA SOLITUDE
Les élus. Les damnés. La lutte pour la Vie. « Suivre le ruisseau jusqu’à la mer »… Les cendres.
La haine. La rivalité. « A qui possède il sera donné ». L’absence de morale. La folie pour résister. L’organisation. La pitié. « Le Saint Sébastien de Sodoma ». L’odeur dégagée. NE PAS CHERCHER A COMPRENDRE. L’utilité. La spécialisation de chimiste
IRRESPECT DE L’HOMME
IRRESPECT DE L’HOMME
IRRESPECT DE L’HOMME
Humanité
DANTE. LA DIVINE COMEDIE. Le chant d’Ulysse. « L’alto mare aperto » « l’horizon se referme sur lui »
« Considerate la vostra semenza
Fatti non foste a viver come bruti
Ma per seguir virtute e conoscenza »
« Considérez quelle est votre origine : Vous n’avez pas été faits pour vivre comme brutes, mais pour ensuivre et science et vertu »
« De la terre des pleurs un grand vent s’éleva… »
« Jusqu’à tant que la mer fût sur nous refermée »

4- LES BOMBARDEMENTS ALLIES : août 1944.
L’ESPOIR. Le redoublement de la férocité. La Faim. « Manger des chicorées et de la camomille ».
La rencontre de Primo Levi avec Lorenzo, le maçon civil italien :
« Il m’a constamment rappelé, par sa présence, par sa façon si simple et facile d’être bon, qu’il existait encore, en dehors du Lager, un monde juste, des choses et des êtres encore purs et intègres que ni la corruption, ni LA BARBARIE n’avaient contaminés, qui étaient demeurés étrangers à la haine et à la peur ; quelque chose d’indéfinissable, comme une lointaine possibilité de bonté, pour laquelle il valait la peine de se conserver vivant ».
HUMANITE
« Grâce à Lorenzo je n’ai pas oublié que J’ETAIS UN HOMME ! »
HIVER 1944
Faim. Froid. Travail. Fatigue. Epuisement. « Selekja »
« SELECTION »
« La cheminée fume depuis 10 jours… »
« La cloche sonne en plein jour = SELECTION »
«… infin che un giorno senso non avrà più dire domani »
« … jusqu’à ce qu’un jour dire « demain » n’ait plus de sens »
« COMBIEN D’ENTRE NOUS ARRIVERONT VIVANTS AU PRINTEMPS ? »
Les Russes sont à quatre-vingts kilomètres : La cheminée redouble d’intensité…
L’écriture, la souffrance d’être Homme : un cahier, un crayon, et j’écris ce que je ne pourrais dire à personne : il y a un an j’étais un homme libre.
L’appel. La potence. L’extermination. « Camarades, je suis le dernier homme fort pendu pour rébellion. »
« Détruire un homme est difficile, presque autant que le créer : mais ils y sont arrivés. »
Evacuation du camp : Nuit du 17 janvier 1945 : vingt mille hommes environ, provenant de différents camps partirent cette nuit là. Presque tous disparurent durant la marche d’évacuation. Dix jours hors du temps. Le camp est bombardé par les avions russes. Les soldats allemands abandonnent le camp.
Le premier geste humain : un prisonnier offre un morceau de pain à un autre prisonnier pour le remercier.
« PAR CE GESTE, NOUS AVONS APPRIS A REDEVENIR DES HOMMES »
« ON PEUT QUALIFIER DE NON HUMAINE L’EXPERIENCE DE QUI A VECU DES JOURS OU L’HOMME A ETE UN OBJET AUX YEUX DE L’HOMME »

27 janvier : les Russes arrivent dans le camp. Primo Levi est libéré. Il retournera vivre à Turin.
Son livre « Si c’est un homme « paru en 1947 dans une petite maison d’édition italienne, sera mondialement reconnu comme un chef d’œuvre dix ans plus tard.

GRAFI 2009

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Grafi offers in her paintings, her digital art and her photographs her own vision of the world, with a unique and daring style, a mixture of abstraction, sometimes figurative, she engages in personal research[...]

Grafi offers in her paintings, her digital art and her photographs her own vision of the world, with a unique and daring style, a mixture of abstraction, sometimes figurative, she engages in personal research to transcribe her emotions through the play of subjects with impulsive and gestural writing.

The colors mingle and the shapes collide on the canvas. Movement is at the very heart of the subject. All themes lend themselves to this sensitive and dynamic approach. Grafi seems to find its true dimension in the physical and psychological expression of the creative movement.

His works reveal to us the calculated force of the gesture to pose its fiery forms, intertwining, overlapping in a common direction, gathering in places to burst further and disperse on a background worked with dreams thus translating an interior universe hectic.

His creations illustrate the artist's wonderful passion for life and his creative work. Rhythmic and brilliant, his emotionally charged work will not leave you indifferent.

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