Constant Baruque.jpg (1952) Painting by Manuel Mathia

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Sold by Manuel Mathia

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This artwork appears in 1 collections
  • Original Artwork Painting, Oil on Wood
  • Dimensions Height 17.3in, Width 24in
  • Categories Paintings under $5,000
Le Toréro par Constant BARUQUE Né le 13 Octobre 1914 à ISCAR près de MADRID ( Espagne)..Qu'il était beau le décor de sa jeunesse!!. Il nous quitte pour la maison éternelle des artistes en 1989. Issu d'une famille nombreuse, il arrive avec ses parents en France en 1919 alors qu'il y avait manque[...]
Le Toréro par Constant BARUQUE

Né le 13 Octobre 1914 à ISCAR près de MADRID ( Espagne)..Qu'il était beau le décor de sa jeunesse!!.

Il nous quitte pour la maison éternelle des artistes en 1989.

Issu d'une famille nombreuse, il arrive avec ses parents en France en 1919 alors qu'il y avait manque de main d'oeuvre à la fin de la première guerre mondiale 1914-1918.

Constant BARUQUE a à peine 6 ans quand il intègre l'école et ce, jusqu'en 1924....Constant ne parle pas un mot de français mais avec des signes et des dessins, il apprend assez rapidement. En classe, il apprend à lire et à écrire alors que ses parents sont illettrés ainsi que ses frères et soeurs qui ne pouvaient comprendre l'importance de savoir écrire et lire...A cette époque de nombreuses personnes, des familles entières étaient illettrées.

Si le futur artiste était " mauvais élève en histoire et géographie, il en était autrement en dessin et français où il se classait toujours dans les trois premiers. Premier en dessin, il était de nombreuses fois puni car durant les cours Constant griffonnait sur tous les supports tels les couvertures de livres, les cahiers...Les enfants jouaient aux billes et ceux-ci troquaient celles-ci contre les dessins que leur faisaient Constant..Ainsi il pouvait remplir ses poches de billes et les jouer pour les perdre aussitôt.

A cette époque, vers 1925-1927 ( Charleston ), les garçons portaient des canotiers et les filles, cheveux courts à la garçonne, mettaient des robes qui arrivaient aux chevilles et des colliers jusqu'à la ceinture.

Constant BARUQUE dessine sur toutes les affiches collées sur les murs, les portes, les piliers, les arcades, avec le crayon qu'il a toujours sur lui.

15 ans, le temps des sorties avec les copains, de boire pour un franc, un panaché avec le litre de limonade et la bière acquis. Les tables de marbre blanc recevaient les dédicaces et croquis du jeune artiste. Bien sûr, il prenait la criée du patron qui lui faisait tout savonner ( d'où l'expression " prendre un bon savon ").

Constant réalise ses premiers dessins à l'aquarelle et à l'encre de chine et crée, tout à la main, un livre de chansons de 300 pages avec titres, paroles, musiques des chanteurs Maurice CHEVALIER, Tino ROSSI et bien d'autres... C'est le début du cinéma parlant. Constant enverra ce précieux livre" d'art " à son frère prisonnier en Allemagne durant 5 ans pour qu'il puisse chanter avec ses amis prisonniers. Libéré en 1945 par les russes, dans la Baltique, ce livre a été pris par les soldats....

Constant BARUQUE a toujours aimé dessiner, surtout depuis l'âge de 15 ans, sans aucune formation artistique ni beaux-arts, de plus à 12 ans ses parents le retire de l'école pour qu'il puisse aller dans les vignobles audois pour travailler la terre en compagnie de ses frères ( quinze bouches à nourrir à la maison, aucun bras n'était de trop ).

La bête, c'est-à-dire le goût pour le dessin, va s'installer dans son cerveau et ne plus cesser de l'habiter.

Et depuis,, il a continué à dessiner quand ça lui prend et ça le prendra toute sa vie. Il peint comme il respire. Il a le " don " mais il regrettera touujours de ne pas avoir eu de professeur, de maître pour le conseiller, il s'est bâti lui-même, a su trouver les équilibres de liges et des couleurs.

Constant BARUQUE , c'est aussi de belles sculptures et aurait pu être un célèbre artiste du modelage comme il aurait pu être musicien, il jouait du violon..Un artiste dans sa plénitude. Il aimait au beau milieu des braillements d'enfants, des maîtres de la peinture, s'enfermer dans son royaume pour faire surgir une oeuvre aux tons chauds. Un langage particulier que jouait si bien sa harpe de couleurs.

Sa première exposition d'aquarelles il l'a fait à Carcassonne où il y vend quatre oeuvres pour 800 francs de l'époque. En 1946, il participe au premier salon de peintures à Carcassonne , il y fait la connaissance de grands peintres et du dessinateur, célèbre caricaturiste DANTOINE qui publie ses dessins tous les jours dans les journaux..

Par la suite ce peintre de LIMOUX, ville dans laquelle il va résider près de 70 ans, s'ouvre vers de nombreuses expositions, salons.

Artisan peintre, il excelle dans la décoration des hôtels, maisons de particuliers, magasins, enseignes. La publicité est réalisée à la main et les artistes sont les bienvenus dans ces années-là.

1946 c'est la naissance de sa fille qui sera suivi de frères et soeurs. La peinture ne fait pas vivre forcément et il faut souvent troquer un tableau contre de l'alimentation ou des habits. Ce n'est pas toujours facile.

Constant BARUQUE continue dans cette voie picturale et les prix, nombreux, viennent récompenser son travail d'artiste reconnu, faute de remplir le porte-monnaie.

Il se distingue au grand salon taurin de Nîmes où il obtient un 2 ème Prix, puis ce sont les salons de Bordeaux, Paris, Bayonne, Taverny, Deauville ( il va obtenir de nombreuses récompenses ), Nice, Menton, Menton, Marseille.

La galerie Henquez le reçoit à Paris, en 1964. Il est le sociétaire des salons des INDEPENDANTS, d'HIVER, VIOLET, galeries DUNCAN, ROR-VOLMAR,... Il reçoit la médaille d'or du mérite et dévouement français, à l'Académie de Lutèce la médaille d'argent et de vermeil. ARTS SCIENCES ET VIE l'honore avec une médaille d'argent et une de vermeil, en 1972-1974.IL expose au salon de NEW-YORK. Le Peintre Constant BARUQUE a réalisé de nombreux tableaux, dessins, croquis, sculptures...Il a pu rencontrer de nombreux peintres tels PICASSO, BRAQUE, DALI, CHAGALL, YVES BRAYER, Bernard BUFFET, CARZOU, André HAMBOUG,...avec lesquels il a exposé au grand salon international de MAULEON... Il s'est fait de véritables amis tels MAC AVOY, MADELEINE LUKA, JEAN MARAIS...Avec tous ces peintres et bien d'autres encore, il a pu échanger durant toute sa vie, une attention pour un anniversaire, un dessin pour l'un, une caisse de Blanquette de LIMOUX ( que Pablo PICASSO aimait recevoir), sa chère ville audoise, une visite, une escapade pour aller croquer le paysage,...et vice-versa..Ces rencontres ont pu lui donner une réelle dimension humaine, lui qui n'a jamais souhaité quitter sa région, il disait: " Si je dois être célèbre un jour, je le serais dans cette région où j'ai passé mon enfance. ma source de vie, c'est LIMOUX, si quelqu'un doit me voir , il viendra, sinon....".
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