Doutreleau

Ses travaux se caractérisent par des peintures de grands formats qui proposent au regard du public des espaces où la sensibilité de la couleur devient lumière.
Elles nous enveloppent sans nous enfermer, le regard pénètre et peut s’enfoncer dans l’infini avec une invitation au rêve.
En préservant cette part de mystère inhérent à la composition, l’artiste laisse libre court à son goût prononcé pour la recherche des composantes matérielles et les propriétés physiques de la couche picturale proprement dite ainsi que sur la gamme des effets obtenus par la manipulation du matériau.
La toile vibre, palpite, s’illumine, respire sous les ruissellements de couleur, l’artiste n’obéit qu’à ce qui l’inspire et à ce qu’il ressent profondément : le besoin d’exprimer.
Ses compositions se suffisent à elles mêmes, elles n’ont pas besoin de raconter une histoire.

Ce sont les formes et les couleurs qui traduisent le sentiment et non plus le sujet comme dans le figuratif, imagination, sensibilité et lyrisme font ressortir l’essentiel : L’émotion.


La peinture de Doutreleau rompt avec le monde des apparences, elle nous renvoie à elle même, déforme le réel avec imagination

L’ABSTRACTION DANS LE CONCRET.

Pesmes 70140 :LES VOUTES
du 27/06/2008 au 11/07/2008

L’un est peintre, l’autre photographe. Ils ont cultivé, sans
se connaître, le même regard sur la forme et la couleur. Ils
se rencontrent par hasard. Très vite, c’est l’amitié et la
complicité puis l’envie d’un projet commun. Pesmes
accueillera prochainement le fruit de cette exceptionnelle
rencontre.

DOUTRELEAU – BOHEME
L’ABSTRACTION DANS LE CONCRET.


L’un est peintre, l’autre photographe. Ils ont cultivé, sans se connaître, le même regard sur la forme et la couleur. Ils se rencontrent par hasard. Très vite, c’est l’amitié et la complicité puis l’envie d’un projet commun. L’espace Gianni Toti accueille actuellement le fruit de cette exceptionnelle rencontre.
Gérard Doutreleau choisit la liberté des grands formats, le langage des effets de matière et des couleurs, des transparences et des opacités. C’est une peinture instinctive et viscérale ou la forme est recherche permanente.
Christophe Bohème est photographe. Il regarde autour de lui mais voit les choses autrement… telles qu’elles sont réellement. Entré sur la pointe des pieds dans un monde nouveau parce qu’inobservé, il prend le temps de contempler. Les formes soumises aux caprices de la lumière prennent un relief différent laissant apparaître des couleurs nouvelles. C’est l’insolite et l’inattendu.
Deux artistes, deux techniques, mais le même univers d’un support à l’autre. Ils ne changent rien, ne déplacent rien. Ils avancent en quête d’un équilibre, d’une harmonie repoussant sans cesse leurs limites.
Une telle osmose est finalement une chance pour ce duo a rencontrer jusqu’au 3 décembre à l’espace Gianni Toti d’Hérimoncourt.de 15h00 19h00

Doutreleau : le fil du rasoir

Doutreleau,par moments,touche à la perfection instable, celle qui vit, respire, souffre , exulte.
En explorant au-delà des confins, sa démarche inconsciente peut-être touche au questionnement ontologique, explorant l’essence de l’être, frayant dans le vivant qui vibre, hors des étiquettes.
Mais les mots savants ne doivent pas faire perdre de vue l’essentiel : les sensations
qu’il génère nous renvoient au brut de décoffrage, et ce, malgré le paradoxe d’un travail
à la fois spontané et léché, qui relève tant de l’intensité que de la profondeur.


Son monde est un monde de sens, sans concepts annoncés : danse des atomes,
émotion à la fois pure et détournée.
Volontairement détournée…. pour ne pas « faire du beau ». Faire, c’est tout. C’est….tout !
Il respire matière, lumière, mouvement, balancier frôlant l’ordre, mais avec la volonté de
toujours jouer sur le fil du rasoir, en donnant sans retenue et sans commentaire : seule la
marche en avant, éternelle série de déséquilibres en mouvement, souffle la vie.


Doutreleau, dans sa force pudique, avec bougrerie, caresse l’intuition d’avant les mots.

John Burnap

A partir d'un certain point,c'est le tableau qui commande.
On commence un tableau avec l'idée de le dominer,de faire ce que
l'on veut .
Mais à un moment , on se rend compte que le tableau pose ses propres règles.
Qui obligent à faire,ou ne pas faire certaines choses......