Sarah Artin'S

Exposition Les Paysages de Provence

Exposition Les paysages de Provence et l'architecture

17 route Saint-Jean le Vieux 84000 Avignon France

EXPOSITION
Les paysages de provence et son architecture ..
par l'artiste Sarah Artin's.

Du 27 au 3 Janvier à la Brasserie du conservatoire à Avignon (place Pie).
Vernissage le 27 Novembre 2015 à partir de 18h .
Renseignement au 0675316986.

Suivez moi

parcours Exposition en Avignon.

- 1/ rue Joseph Vernet peinture 50/50 série trafic. huile sur toile technique mixte. -2/ place Crillon bar tabac paysage de Provence. -3 /place des Corsaint série trafic moyen format huile sur toile. tout es sur Avignon

Suivez moi, Durant le festival je vous invites à découvrir mes œuvres autour des bars branchés d'Avignon. Vous boirez un café place Crillon pour découvrir mes paysages de Saint Rémy de Provence, peint sur le vif . Mangez un plat rapide sur la place des corps Saint ,et découvrez ma dernière oeuvres pour finir la soirée, final soirée branché au Tom Tip rue Joseph Vernet pour découvrir ma dernière oeuvre en 50 /50.
" des visages et des figures" people have message

article par Arnaud Basterreix

EXPOSITION COLLECTIVE PARIS Banlieu ( Saint Denis)

Seine Saint Denis

exposition collective autour du thème
"Les femmes"

Cube

Exposition collective au grenier à sel en MAI EN Avignon

Exposition collective au grenier à sel.

2 rempart Saint Lazare 84000 Avignon

https://www.facebook.com/events/628378187204712/?fref=ts
Grenier à Sel
en Avignon

EXPOSITION UN TOUR DE VILLE EN PROVENCE par SARAH ARTIN'S

un tour de ville. ( ou pas plus loin que le bout de mon nez )

177 bd Saint Martn Paris 3 eme

Le Carlie acceuilles les peintures de la série un tour de ville de Sarah Artin's
du 18 octobre au 25 novembre au 177 boulevart Saint Martin.
Vernissage de l'exposition le 25 octobre de 19h à 22 h.

Votez pour "Western Modern"

Ouverture de l'Atelier .

4 avenue de la résistance 13210 Saint Remy de Provence

Ce DIMANCHE 6 Octobre de 15H 30 à 20 H
OUVERTURE DE L'ATELIER
Sarah Artin's
Pour vous présenter ça dernière série
"Autour de la ville"
4 avenue de la résistance
13210 Saint Rémy de Provence
n'hésitez pas à me contactez par
télèphone : 0675316986

chez Fanny

Saint Rémy de Provence place Moatti. Saint Rémy de Provence.

exposition

Série trafic série constitué de 4 oeuvres créations
Acrylique / collage / Poska / huile.

L'atelier Sarah Artin's open doors.

Soi-mêmecomme une autre
« Elle ne « sait » pas ce qu'elle donne elle ne lemesure pas; mais elle ne donne ni le change ni ce qu'elle n'a pas.Elle donne plus; sans assurance qu'il lui reviendra de ce qu'elledonne un bénéfice même imprévu. Elle donne à vivre, à penser, àtransformer. »
Hélène Cixous, Le rire de la méduse

Depuis près decinquante ans, maintenant, les femmes ont commencé à prendreconscience de la position qu'elles occupent sur l'échiquier de laculture occidentale. A savoir, et pour reprendre l'analyse de Simonede Beauvoir (mais aussi celles de Luce Irigaray, d'Hélène Cixous,ou de Judith Butler) la place de l'esclave, c'est-à-dire, la placede celui qui, pour faire plaisir aux désirs du maître (de l'homme),accepte (ou se doit d'accepter – sous peine d'exclusion sociale) dedevenir son objet. Autrement dit, les femmes, depuis la nuit destemps (depuis qu'elles jouent le rôle d'une monnaie d'échangesocial1),a non seulement toujours déjà été sacrifié sur l'autel duphallogocentrisme (de la matrice hétérosexuelle), mais, pireencore, a dû apprendre à vivre cette situation comme si ellen'était pas la production d'une culture particulière, mais unedonnée naturelle (ce qui est le comble de l'idéologi.
Or, relativement à unetelle situation, que cherchent à accomplir les auto-portraits deSarah Artins sinon, justement, de permettre à cette artiste dereprendre en main son identité et d'affirmer ainsi, envers et contrela pression qu'exercent sur elle les préjugés (clichés, interdits,tabous) de la société dans laquelle elle vit, son droit à vivre demanière singulière, personnelle, son rapport à son corps, d'abord,et plus profondément encore, son rapport à sa féminité. C'est làpourquoi ces photographies ne doivent pas être vues seulement, àl'instar du travail de Cindy Sherman, comme la mise-en-scène ducaractère théâtral ou performatif d'un genre donné (et, toutparticulièrement, le genre d'une femme hétérosexuelle offrant soncorps en sacrifice à l'homme) mais, plutôt, comme un effortaccomplit pour se redonner à elle-même un espace fictionnel danslequel elle puisse refonder, en dehors de tout rapport d'autorité(en dehors de tout rapport à la matrice hétérosexuelle), sonidentité.

C'est ainsi, par exemple,que la tension qui existe entre la série de photographies danslaquelle Sarah Artins apparaît comme une ménade libre et furieuse(exhibant avec fierté et fureur les charmes de son corps) et, del'autre, la série de photographies dans laquelle, toujours prise encontre plongée, elle semble se faire écraser par l'oeil même quitente de la capturer, ne se tient pas, à mon sens, une schyze quiviendrait tracer, au coeur même de sa personnalité, une limite, etplus même qu'une limite, une fêlure à partir de laquelle pourraitse saisir sa fragilité mais, tout au contraire, l'écart que luipermet justement de surmonter sa pratique de l'autoportrait. Car lemédium photographique, ici, n'a plus seulement pour fonction dereprésenter le monde extérieur, d'en

Sarah Artins
Soi-mêmecomme une autre
« Elle ne « sait » pas ce qu'elle donne elle ne lemesure pas; mais elle ne donne ni le change ni ce qu'elle n'a pas.Elle donne plus; sans assurance qu'il lui reviendra de ce qu'elledonne un bénéfice même imprévu. Elle donne à vivre, à penser, àtransformer. »
Hélène Cixous, Le rire de la méduse

Depuis près decinquante ans, maintenant, les femmes ont commencé à prendreconscience de la position qu'elles occupent sur l'échiquier de laculture occidentale. A savoir, et pour reprendre l'analyse de Simonede Beauvoir (mais aussi celles de Luce Irigaray, d'Hélène Cixous,ou de Judith Butler) la place de l'esclave, c'est-à-dire, la placede celui qui, pour faire plaisir aux désirs du maître (de l'homme),accepte (ou se doit d'accepter – sous peine d'exclusion sociale) dedevenir son objet. Autrement dit, les femmes, depuis la nuit destemps (depuis qu'elles jouent le rôle d'une monnaie d'échangesocial1),a non seulement toujours déjà été sacrifié sur l'autel duphallogocentrisme (de la matrice hétérosexuelle), mais, pireencore, a dû apprendre à vivre cette situation comme si ellen'était pas la production d'une culture particulière, mais unedonnée naturelle (ce qui est le comble de l'idéologie).
Or, relativement à unetelle situation, que cherchent à accomplir les auto-portraits deSarah Artins sinon, justement, de permettre à cette artiste dereprendre en main son identité et d'affirmer ainsi, envers et contrela pression qu'exercent sur elle les préjugés (clichés, interdits,tabous) de la société dans laquelle elle vit, son droit à vivre demanière singulière, personnelle, son rapport à son corps, d'abord,et plus profondément encore, son rapport à sa féminité. C'est làpourquoi ces photographies ne doivent pas être vues seulement, àl'instar du travail de Cindy Sherman, comme la mise-en-scène ducaractère théâtral ou performatif d'un genre donné (et, toutparticulièrement, le genre d'une femme hétérosexuelle offrant soncorps en sacrifice à l'homme) mais, plutôt, comme un effortaccomplit pour se redonner à elle-même un espace fictionnel danslequel elle puisse refonder, en dehors de tout rapport d'autoritéen dehors de tout rapport à la matrice hétérosexuelle), sonidentité.

C'est ainsi, par exemple,que la tension qui existe entre l série de photographies danslaquelle Sarah Artins apparaît comme une ménade libre et furieuse(exhibant avec fierté et fureur les charmes de son corps) et, del'autre, la série de photographies dans laquelle, toujours prise encontre plongée, elle semble se faire écraser par l'oeil même quitente de la capturer, ne se tient pas, à mon sens, une schyze quiviendrait tracer, au coeur même de sa personnalité, une limite, etplus même qu'une limite, une fêlure à partir de laquelle pourraitse saisir sa fragilité mais, tout au contraire, l'écart que luipermet justement de surmonter sa pratique de l'autoportrait. Car médium photographique, ici, n'a plus seulement pour fonction dereprésenter le monde extérieur, d'en

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Communiqué de presse

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Soi-mêmecomme une autre