Alain Oviste Profile Picture

Alain Oviste

Back to list Added Apr 22, 2006

THIERS (Puy-de-Dôme) - 19, 20 & 21 janvier 2007

TERRES DE FEU (ET D’EAU) D’ALAIN OVISTE

[L’artiste de Bourg-en-Bresse Alain Oviste expose jusqu’à dimanche soir 62 œuvres à […] la Médiathèque, qu’il transforme en un paradis gorgé de couleurs, pétillant de vie, éclatant de diversité : feux océaniques, explosions de rouges, canicules brûlantes…]
Le peintre Alain Oviste enflamme jusqu’à dimanche soir la salle du premier étage de la Médiathèque, où il expose soixante-deux toiles. Un brasier de couleurs éclatant de feu et ruisselant d’eaux vives.
Refusant les carcans et les certitudes, Alain Oviste va où le mène son inspiration éprise de liberté, ouverte à l’inconnu, disponible à la découverte. De l’huile à l’acrylique, enrichie de mortiers et de micas, du figuratif animal aux abstractions géométriques, son œuvre explose en grands formats ( et quelques petits), avec une prédilection pour le carré 50 x 50, les supports en polystyrène ou papier de l’Himalaya.
Depuis le début 2004, l’artiste – qui exerce à Bourg-en-Bresse son premier métier de pâtissier – est entré en peinture comme d’autres en religion, avec foi et assiduité, avec joie et évidence. Cent toiles ont ainsi vu le jour, nées d’un besoin de peindre éveillé dès le premier chevalet d’enfant, et cultivé avec flamme depuis quelques années. Nourrie par les bains d’art des années d’études, vivifiée par la fascination suscitée par l’œuvre d’El Greco ou Nicolas de Staël, l’inspiration d’Alain Oviste fait feu de tout bois : une anecdote du quotidien, un fait d’actualité, une émotion, une rêverie, une réflexion… La couleur jaillit ensuite, toujours intense – rouges obsédants, bleus transcendants – comme une inaltérable flamme nourrie de lumière au cœur de l’être. On dirait que l’artiste peint avec le feu, jette à grands coups de pinceau ou de couteau la couleur sur la toile, livrant parfois même le cadre à cette brûlante coulée de lave.
Cette jeune œuvre à l’identité très affirmée nourrit et questionne - « Et Après ? » ; « Et Avant ? » - le visiteur, l’entraîne de « Jardin d’Hiver » en « Fête foraine », des « Bords de Saône » jusqu’aux « Vagues » des hautes mers. Adolescent, Alain Oviste – qui fut aussi coureur cycliste – était parti jusqu’à Tolède sur sa 125, poussé par son admiration d’El Greco, et c’est sans doute ce même voyage sans fin qu’il poursuit aujourd’hui avec son public pour complice : « Je prends un grand plaisir à écouter ce que ressentent les gens en regardant mes tableaux : c’est parfois vraiment étonnant ! »
Laurence COUPERIER, La Montagne, 20 janvier 2007

Artmajeur

Receive our newsletter for art lovers and collectors