Fotografia intitulada "Pacte" por Alexandre Maelst, Obras de arte originais, Fotografia digital

Pacte (2023) Fotografia por Alexandre Maelst

Original

Não está à venda

Obras de arte originais Fotografia, Fotografia digital / Fotografia Não Manipulada

Classificação de obras de arte

Obras de arte originais

Obras de arte originais são todas as obras consideradas autênticas e não uma cópia ou imitação das obras originais de um artista. As obras de arte originais podem ser qualquer tipo de pintura, escultura, performance ou outra mídia. Existem muitos tipos de mídia original. A mídia mista inclui tintas a óleo, acrílicas e aquarela. Para pinturas de oficina que testemunham o artesanato, essa atribuição deve ser mais matizada. Embora possam ser menos valiosos por vários motivos, as reproduções e cópias tiveram um grande impacto em nossa experiência. Eles atingem um público mais amplo do que os originais e agem como um tônico contra a mercantilização. A obra original também pode referir-se à primeira obra, que sempre precede todas as outras. Também pode se referir a um protótipo ou modelo a partir do qual outras obras podem ser feitas. Cada trabalho tem grandes semelhanças com o original.
Dimensões As dimensões estão disponíveis mediante solicitação
Condição da obra de arte A arte está em perfeito estado
Categorias Impressionismo Amor

La photographie « Passion » fait partie de la série « HALTE » (2023) , rencontre artistique entre art photographique et danse contemporaine. Cette série propose une réactualisation féministe du Macbeth de William Shakespeare, dans la lignée du film muet Hamlet réalisé en 1921 par Svend Gade et Heinz Schall.
« Passion » raconte les retrouvailles du seigneur Macbeth et de Lady Macbeth, d’autant plus intenses après une longue attente due à la guerre. Ce passage de la pièce n’est pas explicitement décrit par William Shakespeare : le Seigneur rentre au château, il retrouve sa bien-aimée et partage leur vision d’outre-tombe, de pouvoir et de gloire à venir. Leurs corps s’entremêlent avec sensualité ; ils ne forment plus qu’un. Leurs esprits s’unissent, leur avenir se dessine et se trace avec passion.
Les images constitutives de la performance ont été réalisées sous la direction artistique de la chorégraphe Mélaine Raulet. Les chorégraphies d’Emmelyne Jonard et Léa Dosch sont interprétées et représentées dans des tableaux photographiques déclinants les trames narratives de la pièce.
Au travers de cette adaptation, le dialogue entre le photographe et la chorégraphe, au-delà des frontières interdisciplinaires, tient une place indispensable. Cette approche les invite à échanger, à s’ajuster, à décider, à s’exprimer, à s’écouter, à s’intervertir l’un l’autre, et plus encore à participer à une communion artistique. Forts de ce dialogue, les tableaux apparaissent à la lumière telle une toile pour un peintre.

Temas relacionados

Shakespeare Halte Cie Armel Macbeth Dance

Alexandre Maelst

França

Dans l’œil d’Alexandre Maelst, chaque mouvement du modèle apporte une touche particulière : un élan, une couleur ou une émotion qui font la force lumineuse de ses œuvres. Il exploite autant la lumière continue que le flash, choisissant d’étendre ou de de figer un instant de la chorégraphie observée. Parfois à l’initiative de la chorégraphie, il collabore aussi étroitement avec les personnes impliquées dans chaque projet photographié. Son travail est un un condensé de mouvements et d’émotions vécues sur scène, traversées par son regard et rendues tangibles par l’objectif de son appareil.

Largement inspiré par la peinture, notamment par les impressionnistes et le travail de Degas à l’Opéra, il puise également sa culture visuelle dans les œuvres sculpturales d’Auguste Rodin et Raffeelle Monti. En photographie, le travail de Murray, Muybridge, Earnest Hass, Ansel Adams mais aussi de Malo, Flore et Zulli, font naître son envie de s’inscrire aux côtés de ses contemporains en réinventant les procédés classiques de la prise de vue.

La particularité de sa technique réside dans la combinaison de différents procédés. En chronophotographie, le modèle effectue une chorégraphie face à l’objectif durant un long temps de pose et dans une lumière continue, le flash est manuellement déclenché et permet à l’artiste saisir des instants précis, ancrés dans une gestuelle ininterrompue.

Travaillant en amont avec le modèle, danseur ou chanteur, il détermine la direction prise par l’œuvre et amorce une réflexion sur les subtilités de son procédé photographique. Dans ce processus créatif, le mouvement du modèle devient le pinceau du photographe, le geste sous toutes ses formes intervenant comme l’élément central de sa démarche sensible, en argentique comme en numérique.

Par un processus de réflexion allant de quelques semaines à plusieurs mois, Alexandre Maelst prend le temps de réfléchir aux symboles et à l’esthétique invoqués dans chacune de ses œuvres. Les quelques minutes de prises photographiques concrétisent alors sa recherche : l’image créée ouvre une porte et permet un passage de la contemplation à la réflexion. Chacune de ses compositions possède un univers qui lui est propre : au travers d’un thème, d’une histoire et d’un symbolisme réfléchis, il fige le mouvement et en déploie un nouveau sens plastique.