Muriel Cayet
Toutes les œuvres de Muriel Cayet
Esprit de paysages, paysages de l'esprit - Eté 2025 • 15 œuvres
Voir toutPour renouveler son horizon, son harmonie intérieure, comment ignorer la liberté picturale la plus éblouissante, une diathermie réussie, magnétique, soignante comme un thé aux fleurs. Assumer tranquillement les valeurs encyclopédiques et les conversations des poètes, le goût de la mer et ses meilleures approximations, en ces paysages nourris de rêves.
Je me contente bien de l'air frais et de ses espaces réservés, des souvenirs des plus beaux livres, des joyaux de bord de mer, des analogies virtuelles sans dépendre de la réalité de ces spectacles. Libérer toujours ma peinture, ses surprises, sans censeur, en jaune, vert, bleu et rouge, sur le grand parchemin voyageur, édifier un pont quelque part et ses allongements invisibles. Une île provisoire loin des paysages du vouloir.
Ouvertes à la puissance des refrains joyeux, des bonheurs indolents, les âmes associées, assorties et tutélaires, allouées comme des pesants d'or, des propositions philosophiques universelles, me jouent une frénésie sans représentation révélée à soi-même dans les paysages de légende.
Transformer en réjouissance les connaissances des boussoles et transmettre mes estimes réciproques en révélations d'œuvres, suivre cet itinéraire de personnalisation et de personnification sans l’appréhension des passages aux dalles sculptées et aux verrières offertes à la lumière. Tout est présent en cet univers de peinture pour tisser ma philosophie de vie. Construite, tracée sans conteste. Âpre et inapprivoisée à veiller sur les solitudes. Avec conviction, un centre solide sans implorer son attention. Repérer ce qui est incessant, interminable, tels les temps de lumière dans ces paysages sauvages.
L'intuition de l'expérience de la lumière, cette attirante vitalité, messagère du ciel plein, d’un répertoire tendre sans chronologie où l'on m'attend, travailleuse, intègre au service de la confiance, magicienne des heures, des calices d'or à portée de main, étincelants, sans craindre malgré leur valeur. Survivante d’âmes à choyer ; dans ces paysages de la gratitude.
La verve poétique à son apogée, par bonheur acceptant la vie et ses vues nouvelles, et même le destin, patiemment, des secrets à dire la vérité en couvrant de couleurs de grandes toiles. Il faut trouver autre chose dans la pureté du besoin d'expression et toujours se souvenir des cieux et des cavernes. L'imaginaire sans limite. Exister en une intérieure joie comme essence, se préparer à cette fête avec ces médiums simples et exigeants, un écrin qui renferme ce diamant pour se réinventer à l'infini. Au creux de sa main, toutes les maisons des paysages de l'intérieur devenus possibles.
Découvrir sans attendre les limites de l'âme sous les ciels bien accompagnés de tous les reflets et tous les caractères, une harmonie intime de la même matière que soi pour éloigner les sabliers et les machines infernales, et que les rires sortent des peintures, des réseaux de couleurs, des symboles ouverts et de tous les actes de juste douceur. Je peux offrir ce petit paradis qui crée ce lien, ce panorama d'équilibre dans les paysages de la sérénité.
L’éternel souffle qui impose ses contrastes, sa physiologie, son sujet, sa nouvelle réalité nous dit d’aller un peu plus loin encore, avec quelques certitudes, accueillir le magicien subtil, devenir ce guetteur d'esprit, ce joueur de vision sans illusion, permettre simplement cet accès à la tristesse des oiseaux et à la réaction poétique, à la source que j'incarne, à l'inconscient.
Travailler sa lumière, sa vue, sa chaleur. Poser les questions de l'amour et des sentiments personnels devant le spectacle de la vie et de ses labyrinthes. Ne plus jamais se demander pourquoi ? Mais comment ! Et alors tout s’enchaîne, évident comme le soleil au gré de ses courses dans les paysages de solution.
L’état présent de la peinture, ses étapes lyriques, sa danse de sirène, sa gratitude pour la vie, lanterne de médiations et de stabilité sans crier gare avec son regard neuf, clément, honnête, dans un domaine malléable sans hésitation, une ligne qui repousse les cadres de la pensée pour y créer sa cachette et le refuge de ses jours ; dans les paysages des heureux hasards.
Une capacité à transmettre comme une expérience, la tête pleine de ses rêves fondateurs, surtout les jours de belle visibilité, serviteurs du jeu de l'art et de ses signes, c'est là que la poésie commence. D’essence divine, emblématique de son éveil, la peinture d'héritage vogue au fil des décors et des espaces, à la fois intemporelle et actuelle, avec sa lumière au grand air, micro-organique, multisensorielle, qui dit tout de la couleur et de sa plénitude, qui dit oui quand surgissent les pierres précieuses de la pensée qui naît. Lien d'esprit et de nature au pied de l’échelle, haut perchée sur la colline, elle invite à séjourner sur place, inspirée, à contre-courant, une cascade sacrée, thérapeutique et convaincante. Immunisée par les rituels et les leçons de vie, un équilibre réalisé, gardien créatif, l'énergie forte et vivante.
Au centre, les matières premières sur la route, le plan, le cadre, l'accès sensible au nettoyage de la réalité, les alcôves protectrices et les damiers à jouer les lois de l'univers, la discipline au cœur et ses savoirs ancestraux, la conscience, la responsabilité au-dessus, la jeunesse et l'utopie des rythmes, de l'expression de ce que l'on est dans les faits, la disponibilité au réconfort, philosophe rusé, la fabrication des valeurs invisibles, du sens qui avance, téméraire, ode sans louange ; l’ humanité enracinée au pays de la peinture.
Muriel CAYET – Juillet 2025
Anthologia - Eté 2025 • 24 œuvres
Voir toutEst-ce que l'art est éternel ? Est-ce un culte mémoriel ? Un ravissement sans nuages ? Une richesse commune ? L’alphabet des Anges ? Un anneau d'émeraude ? L’immortalité des paysages ? Un paradis guérisseur ? Les mots du poème ? L'empennage invisible du pinceau ?
Trois fois plus au travail qu'auparavant, la peinture répond toile après toile à toutes ces questions. Sous la forme d’une anthologie poétique, de la conscience ?
La peinture : de la nacre sans scories, l'or venu aux doigts du peintre, de l'argenté pour plus de clarté, une galerie de jade creusée dans les parois, quelques instants de grâce, une fleur d'aurore, une source de vie – espiègle - des lueurs orangées dans le calme du crépuscule ; pour cela, il faut aimer toutes les couleurs !
A travers le monde, la peinture circule dans des endroits peuplés par l’absorption totale, avec cette constance permanente, aveuglée de soleil ; c'est le paradis accordé à ceux qui tracent leurs sillages pour s'accorder à leur intention intérieure.
La matière, la surface, la mesure des angles, diverses formules d'une légère brume bleue, une sagesse, le genre du chemin et de ses correspondances : là se forment la nébuleuse, le germe, le devenir.
Puis l’exceptionnelle qualité de l'émotion intérieure opère dans le règne de la couleur, au-dessus des cités dans une chronologie différente, réparée par la technique du présent, libérée pour être agissante et écrire l'idée d’une racine unique, témoignage de l’allégorie de l'époque ; une présence ici confirmée.
La spiritualité expressionniste siège dans une tonalité tranquille, un léger entremêlé, un dessin simplifié et dans le carquois : une terre de caractère à la naissance des rochers, un soleil sur le droit chemin, une partie de sagesse qui se nomme : Anthologia.
Un flottement de poussières d'une belle prospérité, l'arc-en-ciel entre les vides et les pleins, une réflexion par la volonté, des catalogues où l’effet se produit ; pêle-mêle : une barque, un puzzle, la révélation du temps qui tient lieu de promenade, un manège où l'intention prime toujours sur la forme.
L’art : une visée ancestrale, une conservation authentique, le peintre ciseleur à l'extrême, poète des mots, joueur de symboles.
Dans ce désir de garder une touche généreuse capable de tirer d'une mosaïque de couleurs le souffle vivant, s’impose l'espace pictural -et ses flots poétiques- où vogue sans filtre, polychrome et transparente, la chose humaine - et son engagement dans les révélations de l'aube.
Muriel Cayet – Juillet 2025
Aux âmes assorties - Eté 2025 • 34 œuvres
Voir toutDe la joie où l'espoir se fonde en peinture de pluie et de vent
Reliant les prophéties et les propositions dans une alchimie de phrases
La quantique connaissance regarde droit devant soi et décide de laisser les pierres
En un présent pour fixer le ciel et sa couleur de gentillesse
L’amour le plus riche dans l'existence absolue
Sa place accomplie dans ce voyage sur la vague maritime
L'engagement pareil à l'arc en ciel
Sacerdoce vécu comme une longue liaison
Dans cet instant dans lequel je vis
Brinquebalant les jours et l'air à fleur de peau
Je jette le sort de mes idées programmées au triomphe
Des émotions narratives soulagées du silence
L'enchantement s'insinue plus tard en masse chaleureuse
Structurée en mon for intérieur en un champ de galaxies
Couvert de touches d'une richesse dorée quand monte la marée
Une fois les tourbillons calmés et la littérature essaimée
Ah ! ces mouvements envahis de l'art sous toutes les coutures
Et nous parfois sur la pente opposée à la croisée d'une âme plus saine
L'art, ce mystérieux correspondant de nos signes créateurs
Intime de lumière nous accompagne en une grâce de poème
Une histoire plus claire du meilleur œil
Au fil du temps et des déguisements
Un rire prédestiné, la campagne de nos instincts
Laissent deviner derrière les portes noires : l'instant d'après
Quelques symboles réels, alliance des voix au diapason
Au-delà des lieux dans les détours des ruines
Et des tourelles sombres de la conscience
L'art : une présence à faire battre le cœur
Associé à des phrases désinvoltes de toutes les couleurs
Que l'on trouve à heure fixe sans ornières
Dans un monde bohémien pour rouvrir chaque jour
La marque de sa blessure ; beau joueur !
Le temps des événements singuliers
A la limite de l’horizon et de l’invisible
A la lumière de l'atelier
Travailleur d'art en tour de table
Au tournant de la route et jusqu'au dernier soupir
Célébrer les lieux de nos naissances
Des premiers signes de vie aux examens minutieux
Pour ouvrir les portes à la moindre idée
Fenêtres ouvertes sur la poésie
Démarquée de toutes les bornes créatrices
Génitrice d'un germe éphémère
Jusqu'au moment de communiquer les secrets
Chaque matin avec tendresse dans les échos du soi
Assister à l'envol de façon très fugace
Dans la clarté des sourires, aimer le mystère
Et sourire à l'étoile qui s'ennuie de nous
Arriver en douceur décalé vers le ciel
Souvenir de la profondeur et serment redécouvert
Continuer avec cœur les petites expéditions
Autour des ombres qui tombent en tournoyant
Je connais les songes dès le premier coup d'œil
Et peux décider du paradis des cieux et des eaux
Demander grâce de ma plus belle écriture
Et devenir un souffle fort de la reconnaissance
S'éveiller tout éberlué un jour promis de sa nuit
Le frisson essentiel où vibre l’esprit
Être la vie un tout petit peu plus loin
Une harmonie des rayons incandescents ; faiseur d'images
Permettre l'infini qui laisse voir la couleur
Un regard qu'on ne peut nommer
Symbole de la langue elle-même
Et des compositions qui vont leur chemin
Après un long voyage apprécier la justesse de la position
Quand on découvre achevées les mesures extrêmes
L'ouvrage qui se révèle au bon endroit comme au temps de ses pairs
Vrai peintre aux grandes aventures
A l'esprit, le droit d'exister
Une merveille à la porte des récits les plus passionnés
Eveillés à la sortie du labyrinthe
L’imaginaire en deux exemplaires
Sans se lasser du soleil et de son œil brillant
Chercher les bigarrures les plus belles
De l'autre côté de ces images là
A pleine vitesse ; aux âmes assorties !
Muriel Cayet –Juin 2025
La matière du temps - Printemps 2025 • 26 œuvres
Voir toutCe matin-là à l'échelle de ma route
En signe d'acquiescement confortable
S'impose le retour tranquille sans rien demander
Pour redessiner le cercle très vivant de tous les cristaux covalents
Et les sentiers des arcs-en-ciel
Avec la détermination des conteurs
Oser l'alchimie des matières accumulées
Des points d'interrogation écrits sur tous les plans
D’une ligne lumineuse, un rayon de clarté, la matière qui passe
L'enthousiasme ambrosiaque de la vie percée à jour, subtile
Les secrets sans la distance
Confidents de l'autre rive à la pensée fraîche
Non seulement écrire ou peindre
Mais embarquer où le temps trouve sa source
Compter sur les calendriers les jours de l'âme
Connaître le chemin des princes et des cavaliers, le souvenir des clés
Les paradoxes diplomates et l'éternelle harmonie des tons
Cette souveraine alchimie je lui dis merci !
Comblée par l'expérience continuelle de mon imagination singulière
En vingt lignes pour commencer dix fois le hasard demande son chemin
Orientée loin du surplace jusqu'aux terres de l'esprit
Devenue bâtisseuse aux cent couleurs
Protectrice des ombres humaines et de leur curiosité archaïque : c’est mon temps à moi !
Un bout de chemin réjoui avec la mémoire enfantine
La main humaine, la survivance de nos ancêtres en ces meilleurs jours.
Le présent exactement, pour pousser son art qui dicte le livre de sa vie
Dans cette sorte de papier couleur d'eau, jongler, ponctuel, avec ce temps
Faire l'ange à claire-voie
Léguer l'état d'esprit des journées d'heures aux reflets dansants
Toutes les étapes antérieures, poétiques, du sujet vif
Quand montent les premiers demains
Des passages certains, des marches en croisade
Murmurent les secrets guérisseurs
La joie préservée, rassurée de ses étonnements
Magicienne, comme un génie en route
Muriel Cayet – Mai 2025
Ma boussole de poche... et une infinité d'autres choses - Avril 2025 • 30 œuvres
Voir toutLe secret de la délivrance : peindre !
C'est cette indéfectible nécessité qui nous rend invisibles. Sourire même à cette époque, c'est la joie des nobles caractères.
Être de chaque rue, mûrs pour cette saison sous l'étoile quantique poussée par les vents, atomes du reste du temps, spirituels à l'écart des débats.
Peindre ! En suivant de lumineuses voies, décisives comme la certitude, inoubliables comme le Pont-Neuf, portées à jouer de la mémoire, des secrets au premier coup d'œil, sacrées comme la bohème. De partout, fougueux aux doux sentiments, le peintre de tous les jours à la silhouette bigarrée, sous l'horizon de sa sarabande vivante, incarne le fil du temps, la polysémie des ouvrages et des nuages de poussière d'or dignement annonciateurs. Ses instruments : la thérapie du frisson et la nuit. En un instant, il chante un air de bonne nouvelle, un monde sans épithète qui soigne des cris et des lamentations.
Peindre ! Les mouvements qui n'en font pas un sujet, les errances de l’intérieur, l'art où les mains vont plus vite que le sens et les automnes créateurs. Être le bon espoir plutôt qu'un ersatz au vif du propos, un sourire de compassion et l'océan autour, au fil du temps, des cahots et du beau désordre des retrouvailles imaginaires majeures.
Peindre ! Prendre la route dans les deux sens tissant une nouvelle illustration, les alliances d'enfants au-delà de l'existant, fondements des détours après une longue poursuite. Une efficacité associée à de bonnes manières dans ce contexte qui éclaircit le ciel.
Peindre ! Le temps nouveau du monde, des chemins inexplorés, les souvenirs des jours de promesses où l'on prend les mots comme des remerciements pour célébrer cette vie éternelle en nous, le pouvoir pacificateur et le plaisir de recevoir le retour du printemps.
Peindre ! Un spectacle sans pareil pour enrichir la mémoire ancestrale, voir les astres clignoter, continuer le voyage en étant à son projet ; le spectacle est bien fait !
Rallier ce nouvel espace éphémère et se réveiller aux premières heures du jour seul au cœur du mystère et prendre le chemin du retour. Un hommage rendu par le très fin pinceau pour la paix des âmes en écho à la force de vie.
Peindre ! Travailler avec acharnement dans une sorte de conversion qui fait vibrer la vie sous un bleu de clair de lune, des états de la matière qui s'organisent doucement, pèlerinage à ce sanctuaire, l'archétype des furies passées, quelque chose en son esprit, l'écho du silence tout à fait essentiel.
Peindre ! Et croire au-delà de ce que l’on mérite - le temps du raffinement - se diriger vers quelque chose qu'on doit voir, devenir élastique et permettre des jours plus longs. Trouver illico des choses étranges, voir au fond d'une pierre l'âme et son pétillement, une magie entendue, une mélodie du goût, une merveille à danser, la montagne des mots, des murmures la bouche ouverte : quel mystère superbe que peindre ! Déjà sur la route à trois pas de l'espace, le ciel s'illumine d'un enchantement libre et volatil au milieu de l'infini.
Peindre ! La magie pour accomplir ces tâches, un peu habituées à éblouir l'aube de l’être, l’éclat de l'instinct, les portes ouvertes de l'éternité, un champ vaste et profond des jours dans leur clarté, un voyage en justesse où le peintre et sa vue imprenable sur le souvenir découvre tout à loisir : ses rêves.
Une vie à côtoyer les points difficiles à ignorer, l'air profond convoqué en son esprit éveillé au milieu du temps, menant le mystère avec lui pour mettre fin à cette énigme qui croise sa route poétique : la peinture, sa boussole de poche …et une infinité d'autres choses.
Muriel CAYET – Avril 2025
Le voyage au ciel - Printemps 2025 • 46 œuvres
Voir toutPour raconter la vie avec certitude et témérité, passons par l'inévitable symbolique voyage au ciel.
Tout fonctionne comme dans les résultats du hasard : on prononce ces mots : « Fais voir ! » en sortant des vieux rêves et de la machine de l'imaginaire.
D’importants phénomènes apparaissent dans les toiles chaque matin, une main solide pour traverser ce qui existe en dehors de soi, inventer un langage en gravant la situation initiale d'un imaginaire interprété, pour enfin voir débarquer le ciel.
Une pratique de la recherche, de la nature particulière des images, des souvenirs que l'on veut créer, des nuances qui reviennent, conservatrices de nos phrases, de nos phases de transition, connectées pour maintenir leur mystère.
A travers la peinture, magique chronologie de nos rêves dessinés pour assembler les pièces du puzzle, des figures principales pensent et mènent l'équipe aux convictions presque parfaites, aux mots inintelligibles, symbiose de nos rendez-vous pour sortir de l'ombre protectrice et ouvrir le livre où tout est mis en tête pour insuffler notre espoir.
Peindre tel un visionnaire plein d'anticipation et de prescience, explorateur de ses jours dans le monde et à défaut d'exploration physique, envisager de nouvelles initiations, des formules secrètes historiquement classées qui évoquent une véritable création, une énergie sous les ors que nous traversons, une clarification que l'on appelle l'instant poétique touchant aux horizons différents, à l'universalisme, au chantier permanent, délicat documentaire acceptable, attaché dans un recueil, chronique émouvante de nos esprits, qui rend grâce.
Une quête volontaire de l'identité, de la formation du peintre sous le soleil, de la survivance de ce concept d’équilibre et de justesse que nous appelons art.
Muriel CAYET - Mars 2025
Parcours océanique - Exploration du bleu - Printemps 2025 • 22 œuvres
Voir toutL'écho de ces phrases comme si de rien n'était
Souvenir d’Ouessant du fond des rêves
Un lieu de secrets protégé des vents violents
Où vivre dessine un arc de cercle
L’Iroise à sec, lumineuse alternative, passage spectaculaire
Ecran incurvé de veinules violettes
Ionisant, imminent, initial, antique
Où munie d'un pinceau la main écrit une longue histoire
La méditation dans le silence au parfum bleu en fermant les yeux
Confidente des chagrins quand la tempête est passée
Le monde a l'aspect d'une peinture en construction
Où se compose de l’intérieur une synthèse humaine de douceur et d'accord
Chaque soir, privilégiée, sans désordre
Médusée sur la pointe des pieds
A cet instant de ma vie, ce pas de côté intemporel
Où s'offre le ciel sur une crinoline d'écume
Une étrange sensation dans les airs
Plénitude et interlude jouent avec les braises
L'audace à distance au caractère bien trempé
Où une séquence doit s'accomplir loin de la ligne droite
La cérémonie démarre appuyée contre le rocher
Symbolique armature embrasant les secrets
Un vécu neuf loin des aiguilles et des mesures magiciennes
Où les heures denses savent passer vite
Emiettant les vagues comme du mica
Le parcours artistique toujours à l'abri
La matière étale l’œuvre en zigzags dans le ciel
Où s’ancre son chemin, quatre rimes pour rejoindre le cœur
Donner à imaginer quelque chose de la saveur
Une épreuve mystifiée, des liens qui se croisent embarqués, essentiels,
Sous la chorale des premières étoiles, la délicatesse à bout de bras
Où le peintre, gardien d'étude, joue sa vocation curative
L’accomplissement immunitaire, stimulant et raisonnable
Se déplie en rouleaux de toiles qui prennent leur temps
De la préparation des ingrédients au récit du voyage, une longue nostalgie, un tour du monde introspectif
Où, synthétique et océanique, surgit une drôle de fiction réparée pour rassembler les vivants et les morts.
Muriel CAYET – Mars 2025
Vous avez ma parole - Mars 2025 • 15 œuvres
Voir toutSuivant les sages antiques, les poètes aux concepts audacieux et aux récits d'origine fabuleuse, surgit l'artiste et les premiers mythes créateurs de sa conscience intime.
Au fondement de ses droits : la plupart des notions, des sons et des couleurs, des lumières ; la condition humaine est en jeu. Depuis lors, la finalité du devoir accompli s'exprime en imagination. Enfin de la place pour l'art et ses serviteurs, tels les voyants de l'ensemble des phénomènes, ceux qui persévèrent dans leur être, l'énergie et sa source, sa finalité intrinsèque : le destin !
Artiste, c'est le plus beau métier du monde, rêveur du vide, toujours au bon endroit, là où le sens circule. Pour quelques services nécessaires rendus, le je-ne-sais-quoi singulier s'exprime en un continuum des métamorphoses de la réalité.
Il sait emprunter cette voie subtile, celle qui entraîne la main vers la compréhension intime du monde. Souverain de soi ! Tout un programme de l'intention qui met en lumière l'inconscient et l’instinct. Sur les chemins privés de la conscience, un être authentique se vit, jamais là par hasard, à la recherche de son code spécial.
Entre volonté et rêverie se proposent un tout certain, un rayonnement ultime, les expressions frénétiques de tempérance, une meilleure circulation des promesses, un nouveau ton à flamboyer. Il lui reste à écrire son poème graphique, un hologramme de quartz en pierre de diamant, la voix juste qui se fait entendre, humain à l'unisson.
Le grain de soi si précieux au cœur du hameau et au sein du paradis, d'une science qui parle sans holà, l'horizon passe à l'exposition littérale sur notre être qui arrive ici, animé par la connaissance, guidé vers l'étoile de lumière.
Muriel CAYET – Mars 2025
Une murmuration de bleus déployés - Blue murmur - Mars 2025 • 15 œuvres
Voir toutDécouvrez ici des paysages enchantés, c'est le temps du rêveur qui prend conscience de ses ressources et de la présence des objets du mystère, de ses sujets visibles et de leur pouvoir pour changer la vie avec comme consécration, les images du peintre qui créent un infini catalogue de toiles.
L’expérience de ces récits raconte les rendez-vous, un prologue planté en terre, ancré en mer, sans opposition mais avec tant de choses à se dire, qui s’intensifient, sur une étendue immense sous le sable vers l'ouest.
Ils offrent une partition lointaine et primitive quand l'habitus des artistes réalise un travail parfaitement immobile, intemporel à la vie de leur esprit ; voyageur !
Décidons de ce sentiment si intense aux racines amarrées, d’une murmuration de tous les bleus aux mesures précises d'un danseur étoile, d’une couverture de voiles dès l'aube pour entendre les échos de la connaissance humaine, d’une invitation à l'aventure réalisée dans un dossier de grand format, et dans un cadre, déployé, le seul témoignage des poètes du temps qui reçoivent, confortables, les mésaventures.
La règle d'or : surtout les avertir que l'on arrive, le quantique mécanisme poétique soigneusement choisi, le jour des grandes retrouvailles !
Muriel CAYET - Mars 2025
Un continuum de la matière ici-bas - 2025 • 15 œuvres
Voir toutL’objectif à travers la pénombre : des rencontres avec des artistes quand le jour est long ; le paradis ne remplit pas toutes les conditions !
Imaginez le monde qu'une lumière auréole, neuve pour ne plus fléchir, un grand navire de papier et de couleur, des longs processus de transformation venus du ciel pour tenir la bonne promesse, à la fois metteurs en scène, régisseurs et décorateurs, visiteurs plus ou moins symboliques. L'envers du mythe s’écrit en prose poétique, un meilleur tournoiement de vieux messages, et puis mon impression que je vais esquisser en cette œuvre évoquant le ciel et toutes les catégories d'esprits.
La lumière en vitesse est ramenée sur Terre, de plus en plus neutre en présence de nouvelles élévations abstraites.
L'art appartient quasiment à tout le monde et en particulier à ceux qui donnent de l'espérance, pour modifier les abîmes les plus sombres, à ceux qui laissent leurs tableaux merveilleusement éparpillés comme des éclats de rire, des échanges d'informations légendaires et d'invitations de l’horizon, en forme de conte et de vertige de bonheur ; des traces de révolution héroïque d’un monde aux images produites par le hasard.
Le défi d'autres étoiles jusqu'à la phase décisive, au-delà de l'oubli : continuer à vivre absolument ce voyage de chaque jour, réservoir à triomphe vers ce genre d'enchantement : un soleil intérieur, un bruissement de mystère, une variété créatrice, une cosmologie ou une mythologie ; définitivement !
Muriel CAYET - Février 2025