Échos (2022) Painting by Maximilien Dhumerelle (Max Dhum)

  • Original Artwork (One Of A Kind) Painting, Acrylic on Canvas
  • Dimensions Height 36.2in, Width 28.7in
  • Artwork's condition The artwork is in perfect condition
  • Framing This artwork is not framed
  • Categories Paintings under $5,000 Expressionism Mythology
- Tripolaire, altérité du corps perçus comme espace de cohabitation de confrontations ou de transfert. Espace autres où déborde, glisse et s'échange matières et pensé. Ivresse, décadence, confusion, illumination, corps dionysiaque s'abreuvant de la folie du monde. Lorsque je peins une série ou dans mon désir en tout cas de peindre des séries, je cherche [...]
- Tripolaire, altérité du corps perçus comme espace de cohabitation de confrontations ou de transfert. Espace autres où déborde, glisse et s'échange matières et pensé. Ivresse, décadence, confusion, illumination, corps dionysiaque s'abreuvant de la folie du monde.

Lorsque je peins une série ou dans mon désir en tout cas de peindre des séries, je cherche un peu la facilité c’est-à-dire que pour m’ouvrir sur la matière sur le totem, sur le Golem ou sur le monstre que je vais créer, je vais réaliser des fonds unis me permettant cette liberté de me concentrer sur cette forme sur cette rencontre sur l’expérimentation du corps entre flou abstraction et en même temps espace en construction. Entre quelque chose d’existant et les formes chimériques, je suis vraiment entre les deux et c’est en ça que ça me rappelle mes photographies oniriques.

Et donc dans ce travail de construction d’une série ce qui m’amène cette énergie et cette recherche; parce que la difficulté pour moi c’est de ne pas être trop éclectique et d’arriver à créer un univers commun. Mais ça reste difficile et je pense qu’on voit ma touche picturale mais plus rarement la cohésion des œuvres. On perçoit parfois la série mais ce qui m’invite en tout cas à réaliser ce travail de série c’est finalement de découvrir un univers à la fin comme dans une exposition imaginer cette exposition rêver et y voir un monde nouveau un monde altéré, un monde où se rencontrent espace architecture forme et corps. Et alors dans cette espace j’ai l’impression de marcher dans cette galerie idéale dans laquelle je pourrais exposer mon travail comme je le souhaite et de pouvoir parcourir cet univers comme si je pouvais marcher dans mon rêve. Par ailleurs en y pensant les rêves ne sont pas toujours idéal on ne rêve pas toujours de nos rêves donc ils sont encore autre chose. Je pense que dans la peinture on retrouve ce moment où on est sans la possibilité du choix, on est conduit par autre chose. Il y a en œuvre une partie pensante qui réalise ses images. Et je pense que lorsque l’on est en train de peindre on baigne cette état second du semi-rêve.

C’est alors qu’on se demande quel espace abrite notre travail et quel espace abrite le rêve ou finalement la toile. Ce concours est aussi un concours pour répondre aux exigences de la toile, un concours pour lui rendre hommage et la toile est pour moi un espace-temps. je dirais que c’est même un espace prioritaire mais c’est un espace qui est assez libre et en même temps très cadré pour proposer finalement cet hommage au rêve cette rencontre. Je considère que dans la peinture il y a cet hommage au rêves perdu aux aigreurs de la psychose à tous ce travail psychologique qui rencontre la fatalité de la technique et de ses aléas.
La question qui me vient là alors c’est de savoir si on peut entraîner son pinceau comme on peut entraîner son cerveau à conduire son rêve à contrôler ce qui s’y joue, je parle pas d’un sommeil léger mais d’un rêve profond. L’aléa du rêve si il répond à un manque de capacité ou d'entraînement dans son contrôle il en ai peut-être de même pour la peinture et sa technique. l’envie d’être meilleur techniquement pour mieux exprimer et être finalement libre, parce que pour moi toucher la technique c’est pouvoir aussi si soustraire. Et faire des aller-retour entre maîtrise et hasard me provoque plus de sensation, que de me laisser simplement bercer, porter dans le wagon d’un hasard douteux.
“L’expérience forme le corps”. Cette idée que l’action agit sur le corps et finis par le définir me séduit. Somme nous indéfiniment cette même terre glaise informe, ou devons nous peu à peu autre chose, sculpture, buste, homme, animal, icône? C’est par étape que nous sculptons peu à peu nos individualités. Sculptons nous notre propre image, ou est-ce un agrégats de lieu, d’espace, d’expérience et d’individus qui nous édifient?

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Max Dhumerelle, artiste du sud de la france, d’est en ouest il parcourt les villes en quête d’expérience visuel et social. Après un Master création artistique à Toulouse où il rédige un mémoire sur l’entre-images [...]

     Max Dhumerelle, artiste du sud de la france, d’est en ouest il parcourt les villes en quête d’expérience visuel et social. Après un Master création artistique à Toulouse où il rédige un mémoire sur l’entre-images et l’art comme expérience, il continue d’explorer formes et matières en passant de la photographie à la peinture, de la vidéographie au tatouage. La pratique artistique étant pour lui comme sa ventoline, s’exprimer par l’art, le sport ou la musique devient rapidement ses maîtres mots. Il s’inspire de l’art contemporain, des mix-média, du néoexpressionisme, du tatouage, de la BD,  mais également de l’iconographie des civilisations antiques ou de l’anatomie humaine et animal.  La création devient un processus de méditation, de canalisation de son énergie, mais aussi un moyen d’explorer un langage qu’il lui semble universel.
Max Dhum explore support et matière et redéfinit ainsi ce qu’il nomme espace mentale: Lieu imaginaire et malléable propre à chacun, une forme de mémoire cache, d’espace ou s’entrelace formes et matières. Rencontres esthétiques, errances plastiques des images qui constamment s’altèrent, se transforment, se dilate et s’épaississent à la fois.

( @maxdhum )

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