.jpg "La Sirène")
Née en 1971, Je vis et travaille en Bretagne. Par choix. Et par résonances profondes.
Le dessin a été longtemps mon principal mode d'expression. Depuis toute petite. Celui qui m'a permis d'appréhender le monde dans lequel je vivais. Les seuls souvenirs de mon enfance imprégnée d'une souffrance sourde et muette sont ces espaces de création, libres et spontanés, dans lequel je plonge et me baigne, m'abreuvant à sa source pour goûter la joie du vivant qui me traverse.
Dessin mais aussi chant, danse, saynètes, modelage, expérimentant librement différentes facettes de la création. Jusqu'à investir les enveloppes de mes courriers pendant les colonies de vacances, de dessins spiralés, de volutes et de personnages la plupart du temps féminins.
Puis vînt l'expérience du renoncement à cette partie créatrice et pleine de vie. C’est seulement après m’être complètement perdue que j’ai pu en retrouver le fil et en prendre la voie de manière choisie et consciente.
Celle que je suis aujourd'hui. Celle du vivant qui me traverse. Celle qui demande à honorer tous les appels. Celle qui demande à mourir et à renaître chaque jour. Pour s'offrir encore plus libre, encore plus transparente, encore plus vivante dans l'expression de la création.
C'est ce qui m'a amené également à honorer l'appel de l'écriture depuis quelques années.
Je peins et j'écris comme je vis. Comme je respire, c'est-à-dire avec le goût de ressentir le souffle en moi et le transmettre telle une offrande. Par le verbe ou le trait.
Créer c'est pour moi, découvrir le monde en soi. C'est le porter et l'accoucher.
Une rencontre multidimensionnelle. Touchant, faisant vibrer, résonner des liens entre différentes parties de soi, de l'autre et de l'autour. Et c'est une joie incommensurable. A vivre comme à partager.
C'est là, à mes yeux, que ma démarche prend tout son sens.
Ma peinture respirant la vie, rencontrant d'autres vies.
Karine Cathala / KA
Co-auteure du recueil RENCONTRE AVEC MA FEMME SAUVAGE, La Plume Sauvage Éditions, 2017
Revue de Poésie contemporaine
N°1 - Mai 2010
Extrait de l'éditorial d'Hervé Martin, responsable de la publication:
"Pour poursuivre la collaboration avec des plasticiens par l'intermédaire d'oeuvres autour du visage, c'est Karine Cathala qui participe en proposant en page de couverture ce tableau intitulée "La Marquée", représentant un regard de femme.
Si j'ai demandé à Karine Cathala l'accord pour présenter ce tableau, ce n'est pas tant pour accompagner le titre de la revue, bien qu'il en soit un écho, mais pour l'intensité de ce regard droit, exprimant à mes yeux la sincérité de ceux qui savent exister sans complaisance. Il semble nous interpeller. Il nous renvoie par son expression, la calme détermination que j'y perçois, au coeur de nous-même, face à l'être intérieur qui nous fonde.
Les autres tableaux, des détails de portraits que l'artiste a bien voulu présenter, montrent son travail autour de l'expression du sentiment. "La Songeuse, "La Craintive" que vous découvrirez dans ces pages me semblent particulièrement bien exprimer le sensible de l'expression. Ces tableaux souvent colorés aux couleurs de chair sont extraits d'un ensemble de dix-sept portraits de femmes intitulé "Féminitudes" visibles sur le site internet du peintre."
http://www.incertainregard.fr/
Ma série Natur'Elles est une ode à la nature féminine, chaque femme est une fleur, une fleur unique dont le parfum délicat est un élixir 🌹
Mes "Vagues à l'Âme", "Sardines en couple", "La Pleureuse" et quelques œuvres plus anciennes s'offrent à vous sur la sublime musique de Bach 💦 Du bleu, rien que du bleu. Du bleu à l'âme 🌊
En me rejoignant sur la chaîne, vous trouverez bien d'autres vidéos:
*PEINTURE, diaporama, création en direct, partage de ma démarche
*POÉSIE solo et accompagnée par des musicien-ne-s
*PRÉSENCE par le chant, la danse et partage de cheminement
* et aussi de la chanson A KAPPELLA
Karine Cathala / KA
Illustration, texte et voix
PEINTURE, POÉSIE, PRÉSENCE
L'art comme médecine, une chevauchée d'entre les mondes. Pour en tisser la toile. En relier chaque fragment. Créer, c'est explorer le monde en soi, c'est le porter et l'agrandir, c'est l'accoucher telle une offrande.
Eco-lieu La Maliguène, 56430 CONCORET
Récital poétique et sonore participatif
Exposition-vente de mes œuvres
De 17h à 18h30
La poésie et les sons, bol tibétain et voix pour revenir à soi, à l’écoute de ce qui vibre plus fort, plus grand à l’intérieur, au jardin de tous les possibles, où les fleurs racontent l’amour et les arbres nous apprennent le détachement. Un voyage au cœur du vivant.
Apporter coussin, tapis, couverture ou châle pour se lover..
Et laissez-vous emporter..
Participation au chapeau, libre et consciente
Nombre de participant.e : 20 maximum
Du gel hydroalcoolique sera à disposition à l’entrée
Chacun.e en responsabilité pour satisfaire son confort sanitaire
Le lieu: Eco-lieu La Maliguène, nichée en Brocéliande, une discrète oasis familiale ouverte sur la forêt et sur le monde.
Artiste autodidacte, peintre et poétesse, j'explore le féminin et ce qui relie. Nature et femmes étant intimement liées, je vis mon chemin de création comme une "médecine", une manière de tisser la toile du monde. Mon art est le témoin d’un chemin de vie initiatique, d’une trinité où se dansent la création, la créature et le créateur. Arbres et femmes-fleurs, symboles et archétypes prenant forme en mon œuvre. Co-auteure du recueil "Rencontre avec ma femme sauvage" paru aux Éditions La Plume Sauvage en 2017.
PEINTURE, POÉSIE, PRÉSENCE
https://www.karinecathala.com/
La Chevauchée du Féminin
Pour suivre l'évènement sur FACEBOOK
Eco-lieu La Maliguène, 56430 CONCORET
Nichée en Brocéliande, une discrète oasis familiale ouverte sur la forêt et sur le monde. Un écrin de verdure où mes œuvres fleurissent allègrement.
Plus d'infos sur le site de l'éco-lieu La Maliguène
Artiste autodidacte, peintre et poétesse, j'explore le féminin et ce qui relie. Nature et femmes étant intimement liées, je vis mon chemin de création comme une "médecine", une manière de tisser la toile du monde. Mon art est le témoin d’un chemin de vie initiatique, d’une trinité où se dansent la création, la créature et le créateur. Arbres et femmes-fleurs, symboles et archétypes prenant forme en mon œuvre. Co-auteure du recueil "Rencontre avec ma femme sauvage" paru aux Éditions La Plume Sauvage en 2017.
PEINTURE, POÉSIE, PRÉSENCE
https://www.karinecathala.com/
La Chevauchée du Féminin
VENTE EN LIGNE / IMPRESSIONS d'arthttps://www.artmajeur.com/fr/karinecathala/artworks/galleries
FACEBOOK peinture et poésie:
https://www.facebook.com/karinecathalaart/
FACEBOOK chanson a capela:
https://www.facebook.com/karinecathalacappella/
YOUTUBE
https://www.youtube.com/channel/UC17rPmKYaszZOlQPet8qHgg
SOUNDCLOUD
https://soundcloud.com/karine-cathala
Quadriptique créé pour le festival d'Art Sacré de Senlis 2019 déclinant les 4 chants des 4 règnes minéral, végétal, animal et humain et représentant 4 façons d’œuvrer le monde.
UCO Nantes (Université catholique de l'Ouest), Rue des Naudières, Rezé, France
*******************************ANNULATION*************************************
Le 9 avril prochain à 18h15, les artistes Karine Cathala / KA et NIQOLAH SEEVA vous invitent au voyage, à travers une lecture musicale de l'œuvre célèbre de l'écrivain, poète et peintre, Khalil Gibran : Le Prophète.
Le prophète est une ode poétique à la vie et à la beauté en toutes choses, une conversation entre l'Orient et l'Occident empreinte d'amour et de tolérance. Publié en 1923, il devint particulièrement populaire pendant les années 1960.
Laissez vous envoûter par le son du Oud et redécouvrez cette œuvre majeure à la portée universelle.
Chapelle - entrée libre.
Centre Océanis, Boulevard François Mitterrand, Ploemeur, France
********************************************ANNULATION*******************************************
Toutes les infos et le programme complet par ici:
https://femmesdici.com/festival-universelles-2020/
Pour ma part, j'y propose des "Causeries Nomades" autour de mon exposition dans les couloirs de l'Océanis. Une exposition racontée par l'artiste, des histoires sur le féminin, les liens entre nature féminine et environnementale, la coopération entre les règnes et le rôle fondamental de l'humain en tant que gardien du vivant. Samedi et dimanche à 14h et 17h
Le dimanche, je propose mon récital des Offrandes Poétiques et Sonores. La poésie et les sons, bol chantant et voix pour revenir à soi, à l'écoute de ce qui vibre plus grand, plus fort à l'intérieur, au jardin de tous les possibles où les fleurs racontent l'amour et où les arbres nous apprennent le détachement. Un voyage intérieur au cœur de vivant.
Salle Robert Schuman, Rue Louise Weiss, Dinan, France
En ce qui me concerne, il y aura une de mes œuvres offerte pour la vente aux enchères de l'association L'Allumette pendant l'inauguration où j'interpréterais a cappella la très belle chanson d'Anne Sylvestre "Une sorcière comme les autres".
Dans l'après-midi du samedi, je vous propose, le récital complet de chansons françaises A Kappella
Le lendemain le dimanche, à midi, un temps de détente, un voyage intérieur porté par mes poésies, bol chantant et jeu de voix (n'hésitez pas à apporter votre coussin, petit tapis ou châle pour plus de confort).
Et puis bien sur le stand d'exposition où je vous accueillerais avec mes toiles et dessins. De la grâce à s'offrir ?
Et voici le programme complet:
"NOTRE DAME DE L’OBSCURITÉ" 2018, acrylique sur toile de lin, 30 x 27 L'obscurité profonde et la vastitude de son antre permettant le jaillissement, la naissance de toute lumière..
Maison des Associations, 31 Rue Guillaume le Bartz, 56000 Vannes, France
De 18h à 19h30
PROJECTION - DISCUSSION autour de deux films sur la peinture de Mariène GATINEAU et de Karine CATHALA / KA, réalisés par Fabrice GUEHO, film et musique. Durée des films 18mn et 11mn.
Les rêveries musicales sur la peinture proposent une approche originale d'œuvres picturales. Un montage vidéo avec un fil conducteur construit sur une libre interprétation personnelle d'un ensemble de tableaux. Une création musicale suscitant la rêverie, la méditation ou la réflexion selon les goûts ou sentiments de chacun. Une réflexion sur la réceptivité de l’œuvre d'art permettant au spectateur de s'ouvrir à de multiples interprétations possibles et faire rebondir la rêverie vers d'autres horizons.
Fabrice GUÉHO a été professeur agrégé de philosophie. Étant malvoyant, son handicap visuel profond l'a conduit à un rapport un peu particulier à l’œuvre picturale puisqu'il ne voit les tableaux que sur un écran vidéo adaptée à sa vue. Par ailleurs compositeur de musiques d'accompagnement, notamment pour le théâtre, il a développé une réflexion esthétique sur la réceptivité de l’œuvre d'art dont il propose une approche singulière. Il est également président du Comité Morbihan de l'Association Valentin Haüy au service des malvoyants.
https://fabgueho.pagesperso-orange.fr/fgmq/index.htm?fbclid=IwAR0KcGQnM1mkfUGznxQi_hqdVy5rH9mBtsI1mzZKl42YXIe7DHpg8KzvfY4
Mariène GÂTINEAU, ancien élève à l’académie Julian à Paris s’exprime surtout par l’aquarelle, aux confins du figuratif, en s’inspirant de sculptures paysannes, de la mer, des montagnes pyrénéennes ou encore des gravures de Gavrinis.
https://cargocollective.com/marienegatineau
Karine CATHALA / KA, artiste autodidacte, peintre et poétesse, peint à l'acrylique ses explorations du féminin et de ce qui relie. Nature et femmes étant intimement liées, elle vit son chemin de création comme une "médecine", une manière de tisser la toile du monde. Sa peinture comme son écriture sont le témoin d’un chemin de vie initiatique, d’une trinité où se dansent la création, la créature et le créateur. Arbres et femmes-fleurs, symboles et archétypes prenant forme en son œuvre. Elle est co-auteure du recueil "Rencontre avec ma femme sauvage" paru aux Éditions La Plume Sauvage en 2017.
http://www.karinecathala.com/
https://www.artmajeur.com/fr/karinecathala/artworks/galleries
Pour suivre et/ou partager l'événement sur FACEBOOK: https://www.facebook.com/events/517896755722999/
Renseignements Fabrice GUEHO:
06 08 53 32 88
Une rêverie musicale de 11mn crée par Fabrice GUEHO
Beau voyage à vous
Il faut prendre les œuvres de Karine Cathala comme l’appel de la tribu des solitaires dont la féminité fait vibrer la terre d’une densité étrange et par les vagues qui la soulèvent. Voici l’existence à travers ce qui tient d’une douceur quasi spirituelle même si le corps est là dans ses rondeurs esquissées. Voici sa lumière rose et bleu layette mais sans aucune régression sous la feinte de simplicité. Aux constructions mentales l’artiste préfère une sorte d’essentialité émotive qui exclut cependant le lyrisme exacerbé. A la limite du symbolisme minimalisme et par séries Karine Cathala répond aux effractions de la violence par des silhouettes ou des formes qui hantent. Une femme enceinte et debout on ne voit que son ventre, une autre est assise dans une attitude de recueillement. Elles n’ont pas de familles, elles descendent de ces dieux perdus dans les nuages. Juste ce qu’il faut de flots de courbes pour les étreindre. Parfois on oublie le haut comme pour court-circuiter la puissance purement mentale et revenir à l’essentiel. Les corps fleurissent de leurs puits.
Chaque œuvre défait des plis, remonte les orées, pointille la commensurable alerte pour que se bredouille une union dont on ne sera rien. Seule la femme est à l’image. Ce qui retient vient de son corps ou de celui d’une fleur dont elle est le centre. Autour louvoie une forme de volupté avec la caresse du regard sur la peau ou sur une robe. Traces, pans comme l'extrême du soupir en une sorte de mélancolie particulière. Celle ou celui qui regarde peut comprendre ce qu’il en est de l’offrande. Il navigue entre un deuil et un désir. Combien d'années pour passer de l’un à l’autre ? C’est ce que Karine Cathala « mesure » dans des toiles où de manière indirecte le temps imprime un verdict.
Les tableaux deviennent le corrigé du temps plus ou moins revenant. Volumes, silhouettes, lignes et courbes de « rappel ». Leur morphine pâle apaise la douleur. La joie n'est pas la joie parce que la douleur n’est pas que la douleur. Aspiration intime, dépouillement absolu : voici comment opère (c’est-à-dire ouvre) la peinture. Rien de ce que nous rencontrons en elle est laissé au-dehors de l’attention de nos sens. Nous sommes aussi loin du monde que dedans. Loin des constructions mentales, proche de la nudité de la sensation « viscérale ». Chaque femme présente le miroir dans lequel s’éprouvent - plus que quelque vision de quelqu’un - la pure contemplation et l’émotion. L’œuvre devient le moyen inconscient de réparer le temps qui s'écoule, de le "suspendre", de le reprendre en faisant abstraction des séparations et pour une renaissance. Il y a donc ainsi mais de manière très originale quelque chose de religieux, quelque chose de la tradition de la Vierge et l’Enfant. Mais de cette histoire picturale ne retient que l’émoi qu’elle renvoie dans une sorte de percée primitive ou plutôt première, inaugurale.
Émerge un corps accord originel. Et au delà de toute séparation la recherche de l’union. Par effet de surface s’atteint le plus profond même si les femmes de l’artiste semblent parfois des égarés, des enfants de la lune. A travers elles, comme à travers ses poissons biblique et les remous que l’artiste fixent pour de telles apparitions, de telles gestations l’artiste inscrit le secret de la vie. Restent le flot, le tremblement de l’existence. Résonnent une combustion intime, une adhérence étroite. Et soudain les yeux sont plus grands que le ventre.
L’artiste ne se montre pas vraiment en sa peinture. Pourtant elle est là, dedans, cachée, elle brouille les pistes,transpose ses angoisses et ses plaies en matières et en lignes, en incantations silencieuses. D’où la lumière, l'évidence. Par la matière Karine Cathala suspend les instants d’inaccessible plénitude. Elle choisit en permanence, choisit et renonce à tout le reste. Sa peinture est faite de ça : chaque trait de pinceau, unique, choisi parmi tous les autres possibles. A la fois afin de pouvoir se débarrasser de la conscience d'être et être. Les lignes et les courbes tracent les liens qui manquent, attachent, retiennent. On parlait plus haut d’ouverture mais ce n’est pas celle de la déchirure. Celle plutôt qui cicatrise ou qui le tente au sein des seuls frémissements d'existence. Le corps féminin est donc un fragment du monde, l’artiste y a trouvé parfois son propre exil : elle veut y désormais trouver sa réalité, son identité. Son refuge et son jardin brillants parfaitement élaborés au milieu du désert par la sobriété et le jeu parfait du mouvement qui emportent jusqu’à parfois décaler le champ de ses toiles.
ARTS-UP Chroniques de JPGP, 2010
www.arts-up.info
