Jean-Marc Zabouri
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Loin, bien loin je m'en irai... • 36 oeuvres
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Si j'étais le blanc nuage... • 20 oeuvres
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A cheval sur l'hiver • 7 oeuvres
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Evidemment l'automne est arrivé, la belle saison ! • 24 oeuvres
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7,8,9 2019 • 8 oeuvres
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Printemps 2018 • 14 oeuvres
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Reconnaissance
Les travaux de l'artiste ont été remarqués par la rédaction
Biographie
-
Nationalité:
FRANCE (Artistes Contemporains Français)
- Date de naissance : 1960
- Domaines artistiques: Peinture, Sculpture, Collages, Photographie, Dessin
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Jean-Marc Zabouri
Ô temps que je m'en souvienne !
On s’est dit bonjour une fois
On s’est dit au revoir trois fois
Tu es sorti je suis rentré
Tu es rentré je suis reparti
Et le temps est passé, tellement vite !
Sommes-nous faits pour attendre ?
Attendre toute une vie ?
Et avec tous ces mots qui nous bousculent
Qui nous connaissent si bien
Moi j’ai réécrit la maison, j’ai repeint les pensées
Et j’ai mis du sens à la couleur.
Les voilà ils ont rejailli du passé
De ce passé qui ne m’appartient pas
Qui ne m’appartient plus
Comme quatre vérités ils ont déboulé
Et je me revois, je me retrouve
Même dans les photos en noir et blanc
J’entends !
Je vous entends ma mère, mon père
Bien au chaud dans le creux du monde
En arrière plan toujours vivants
Vous riez et chantez,
Et
Il suffirait d’un petit rien pour que l’on se retrouve !
Mais quel étrange billet dois-je acheter ?
De quel quai dois-je partir ?
Peut-être avec une monnaie d’échange ?
Ou bien une monnaie de singe ?
Une devise à escroquer le Passeur !
Je ne veux plus faire partie de ce zoo des ignorants
M’en évader, scier les barreaux des alentours
Sculpter les nuages pour leur rendre la parole
Et mes yeux rectifieront le présent.
On se reverra avant le Grand’Hiver.
Jm Zabouri Février 2018.
*****
Névé.
Ce matin toute la sagesse du Grand Pays
Est tombée sur les plaines
Au son des cithares et des lyres
Pour y déposer des psaumes de paix
L’ai-je vraiment vu ?
C’est fort possible !
Pourtant pas un son, juste quelques larmes
Muettes et sucrées
Parfumées comme des mûres blanches
Belles comme on ne peut l’imaginer
Comme avant dans les rêves merveilleux
Ne reste plus qu’à implorer les étoiles d’argent
Les oiseaux de la voie lactée
Et à écrire un testament de vérité.
Jm Zabouri Février 2018
*****
Les chevaux de bois tournent
Comme les tendres promesses
Faites aux âmes des enfants
Qui ont détourné leur regard.
Refermés les cahiers de couleurs
Les yeux noirs aux longs cils recourbés
Les pauvres mamans aux chagrins amers
Perdues devant la pâleur des princes.
Tant que tourneront les contes et les fées
A la manière des manèges illuminés
D’une flaque à l’autre
Eclabousseront d’étoiles les galoches mal nouées.
Et la mélancolie sera de bonne compagnie
A la renaissance de l’art forain
Les petits singes savants ouvriront la marche
Des anges assis sur les nuages.
JmZabouri Décembre 2017.
*****
Le clown
Debout sur les mains
Les pieds dans les nuages
A l’assaut de la Terre
Je marche la tête en bas
Ruisselant de lumière
C’est tellement beau
De voir le monde à l’envers
Lui redonner son vrai sens
Comment en suis-je arrivé là ?
On n’a pas l’habitude
De ce genre de chose
Mais je me plais à contempler
Les gens de cette position
Ils semblent aimables et gentils
Pirouette d’acrobate
Je voudrais les rendre heureux
Les éloigner de la tourmente.
Amour d’amour j’orne le temps
D’étoiles et de roses.
JmZabouri Octobre 2016.
*****
Sans ruban ni papier de soie
Une brassée d’étoiles
A été déposée devant ma porte
Peut-être un présent du passé
Qu’importe
Etes-vous ici pour me raconter
Ou venez-vous simplement passer l’hiver
Au chaud
A côte du chat et du pot confiture
J’ai aussi du miel de printemps
Et pour vous héberger
Un récit, un ciel divin
Où vous reposerez à jamais.
Je ne vous ai pas appelé
Et pourtant
Vous avez su me retrouver
Pour me dire ce qu’il y a entre nous
Ce que nous avons en commun
Pas plus gros qu’une mouche
Cette tache de naissance
Que j’ai là sur le cœur.
JmZabouri Octobre 2016
*****
J’ai présenté mon âme au Soleil, à la Mer
J’ai mis de côté mon corps
Pour ne pas souffrir
Et toute la beauté du monde
M’est apparue
Sans défense elle s’est offerte
Confiante
En mes mains elle s’est assoupie
Jm Zabouri Décembre 2017
*****
La beauté triste d’avant la joie
M’atteint de son intime et timide langage
Et quand son regard s’inscrit dans le lin
Il m’appartient, le reste importe peu.
La route m’attend et le mystère est proche.
De nos jours les transfusions d’Amour
Se font rares
Cet Amour perdu par les blessures
Mauves et bleues
Ne clame que sa guérison
Et les mères chantent le blanc des nuages
La couleur de l’oiseau sur la branche
La blancheur de la marguerite des champs
Moi, éternel enfant
Je laisse frémir mes doigts et mon cœur
JmZabouri Mai 2017
******
La splendeur des choix
Les roses d’albâtre
Même la pluie ne sait si elle doit tomber
Alors pensez-vous, mes larmes !
Elles se sont arrêtées entre deux mondes
Entre croyance et doute
Entre lumière et pénombre
Est-ce la saison des pêches et des abeilles ?
Celle des mésanges et de la neige ?
Nous sommes hors-saison
Nous sommes hors du temps
Nous sommes figés par notre peine
Soudain, c’est merveilleux
Il se met à pleuvoir !
Juste ce qu’il faut pour nous ramener à toi
Juste ce qu’il faut pour confondre nos yeux
Juste ce qu’il faut de bruit
Est arrivée l’heure de rebrousser chemin
Dernier regard sur ta maison de glaise
Puisqu’il faut bien retrouver sa maison
Puisque rester là ne suffirait plus
Puisque la Terre s’est octroyé la Vie
La seule liberté qui nous reste
Est de se souvenir de toi !
JM Zabouri
Octobre 2012.
¤¤¤¤¤¤
Sensations
Rien ne peut mieux qu’un ciel
Panser la douleur
Quand les nuages sont gentils
Et le bleu ravissant
C’est merveilleux !
Rien ne peut mieux que la pluie
Nous sourire tendrement
Même si les nuages sont mauvais
Et le gris surprenant
C’est merveilleux !
Le ciel est haut
Et j’aime
J’aime le rayon traversant les persiennes
Je suis le Printemps
Le ciel est bas
Et j’aime
J’aime la pluie heurtant doucement les carreaux
Je suis l’Automne
JM Zabouri
Octobre 2012 .
¤¤¤¤¤¤
Allée des érables rouges
Tandis que partout autour
De votre jardin secret
Repoussent pudiquement les fleurs,
Dormez tranquilles mes petits parents !
De cette humble demeure,
Ce n’est que du bois
Quatre petits murs de bois,
Vous pouvez toucher l’Espace !
Et quand devant cet enclos
Où ne coulent plus
Les ruisseaux pourpres
L’étranger passe son chemin
Moi je m’y attarde.
Malgré les pitreries de l’Hiver
Malgré les ardeurs de l’Été,
L’écureuil en est témoin.
Moi j’aime y déposer
Des fleurs somnambules
Des fleurs veilleuses de nuit,
Des confidentes après le Soleil !
Même avec des ailes
Je ne fuirais pas les souvenirs ;
L’infini n’est pas ce que l’on prétend
On s’y croise un jour ou l’autre !
JM Zabouri
Juillet 2012.
¤¤¤¤¤¤
Le puits
Je cherche un puits,
Un temple de pierre
Non pas pour prier !
Je veux m’agenouiller
Devant cet Autel
Juste pour y pleurer !
C’est un endroit infini
Où règne le silence.
Seule la Liberté fera écho
A mon sort emmuré dans le Ciel !
JM Zabouri
Juin 2012.
¤¤¤¤¤¤
Promets-moi…
Avant le Glas
Qu’un messager viendra à ma porte
Pour me prévenir.
Parce que c’est à moi que revient
Le privilège de ton tout dernier sanglot,
Parce que c’est à moi qu’il appartient !
Promets- moi…
Avant la Nuit
Que je bâillonnerai ton désespoir
Pour t’apaiser.
Parce que c’est à moi que revient
Le privilège de clore tes yeux de mes lèvres,
Parce que c’est à moi qu’il appartient !
Et maintenant je t’imagine parcourant ce Royaume !
Et maintenant je vagabonde autour de ton Enclos !
Et je te promets de rester ami avec le Ciel
Afin qu’il me laisse retrouver ta trace mon Heure venue.
JM Zabouri
Juin 2012.
Au point de se fondre dans l'âme...
De loin en loin, entre les pommiers
Ils jouaient aux enfants de la Mer
Ils jouaient Brahms et louaient Chaïm
Leurs corps flottaient sur l’herbe
Comme sur des rouleaux d’écume
Tirés par mille chevaux aux harnais d’argent
Tout était ravissant et baignait dans la lumière
« Je n’ai que deux bras pour t’enlacer ! »
Toute une vie pour aimer
De livres en chansons, des mots et des notes
Pour clamer la vie qui rougissait sous leurs mains
C’était un matin de juin, ils sont partis
Sans fermer la porte
Tous vers la gare ils sont allés
Et les chevaux se sont enfuis dans le brouillard
Dans leur galop, le ravissement et la lumière
Le loup attendait l’homme pour l’attacher
Au pied des cheminées violant le ciel
Les années froides sont venues piétiner leur vie
Mais rien de ce qui se produit
N’atteint la liberté de l’esprit
Le temps d’une ride et les voilà revenus
Entre les pommiers qui ne donnent plus de fruits
Mais dont les racines puissantes sont comme leur amour
Les nuages ont remplacé l’herbe tendre
Le cœur bondissant, ils jouent au mariage.
Les tendres souvenirs
Jm Zabouri Février 2017
¤¤¤¤¤¤
Le temps revient sur ses pas
Pour nous offrir le silence
C’est mon cœur que tu entends
Maintenant que le monde s’est tu.
Par-delà le pardon et les larmes d’argent
La rancune est assassine
Et je meurs de te dire la beauté de la vie
La lune vieille comme une reine de cendre
Le soleil enflé d’alvéoles de miel.
En passant par la porte bleue
J’ai dévoilé mon visage et le parfum du ciel
Pleure sur mon épaule
Tout a commencé.
Jm Zabouri Octobre 2016
¤¤¤¤¤¤
Un châle de perles
Comme un récit d’amour
Des fils d’argent
Pour des chemins de vie
Mes yeux brillent encore
J’ai onze ans et je rêve
Jm Zabouri Septembre 2016
¤¤¤¤¤¤
Un soleil plus jaune que d’habitude
Des nuages plus facétieux qu’à l’ordinaire
Et voilà un Ciel qui me rappelle l’enfance
Je l’ai déjà croisé en rentrant de l’école
Sans savoir qu’un jour je le retrouverai
Hissant sa bannière à clochettes
Je suis un ours qui joue à la poupée
Je suis un garçon qui joue à la marelle
Voilà le jardin secret dont j’ai la clef
Voilà la clef de mon jardin secret
Jm Zabouri Novembre 2016
¤¤¤¤¤¤
Voici quelque chose pour toi
Des brins de patience et de vaillance
Un lac multicolore, un cœur vert et bleu
Empli de tout ce qui a été promis
La fièvre se calme et tes yeux m’entraînent
Vers une terrasse plus vaste que le monde.
Par delà le muret une promesse,
Garder jusqu’au bout la splendeur du jour
Garder jusqu’au bout des bras secourables
Comme tu connais la terre les rires et les pleurs
Et que tout mène à la cinquième saison
Chantons pour que l’univers entier résonne.
Jm Zabouri Janvier 2017
¤¤¤¤¤¤
J’ai mille et une choses à faire
Me voici revenu
Sans aucun doute
Sans amertume
Pour défaire une image
Je chante les souvenirs
Du pays des yeux
La superbe du passé
De vagues en phrases
De la lourde croyance
Des entrailles
A un autre Noël
Pour un départ
A tire-d’aile
Mal des transports
Transport du mal
Tant pis ou tant mieux
Tant bien que mal
Station des bienheureux
Me voici revenu.
JmZabouri Juillet 2016
¤¤¤¤¤¤
Les lettres de novembre
Faiseuses de lumière
Sont de douces conversations
Bonté, beauté des mots
Sans point à la ligne
Amour, don d’amour
La bouche parfois fermée
Je ne faiblis pas et je tiens bon
Et j’écris, j’arpente les pages
Comme un cheval creuse des sillons
Ô Terre, tes rouges, tes ocres
Me réchauffent et sur mes pieds
J’attends
Une bafouille maquillée d’encre
Mascara
De la Mer Noire obscure et calme
Inexorable
Perdue j’imagine.
Jm Zabouri Octobre 2016
La traversée de la mer Morte
Ce matin c’est le silence de tes pas dans la neige
Qui m’a réveillé, nous avons échangé quelques mots
Les mots simples des gens qui s’aiment
Tu souris, je souris et cette musique qui bruisse
Dans les arbres accompagne les froissements
Des taffetas de la chambre
Tu as remarqué, à mi-voix que le ciel couvert
En tournoyant nous disait
« Ce qui reste à accomplir ne le sera jamais »
Comme deux loups blessés
Les amants du froid s’étreignent à l’aube
Et ne rêvent qu’au présent, le temps de l’amour
Avant que tu ne reprennes la route
Et que tes traces me disent qu’il te sera difficile
De faire demi-tour
J’ai fermé les yeux et j’ai prié dans l’abîme du silence
Ton visage comme une icône slave
« Reste ! »
JMarc Zabouri Mars 2017
¤¤¤¤¤¤
Dans le lit j’attends….
Ce n’est que plus tard quand j’ai allumé
La lumière dans l’escalier que j’ai vu
J’ai vu l’espace occupé par les portraits
Habitants des lieux mais aussi des rêves
Il faisait froid et la neige avait cessé
La lune maintenant libérée des nuages
Donnait le change à la blancheur du sol
Le jour était bien loin de se lever et je devais dormir
En attendant que mon cœur se calme
Je me suis recouché pour redevenir transparent
Et libérer mon corps de son enveloppe charnelle
Mais la nuit brillait et ce n’était pas un rêve
Du moins pas encore
Tu dormais bras sous la tête, souriant, lèvres entre-ouvertes
Et ton souffle me signifiait que ton aide je n’aurai pas
La lune aussi s’est recouchée et la neige s’est remise à tomber
Puis à glisser silencieusement des toits comme pour
Ne réveiller personne…
En vérité je ne voulais pas me rendormir et retrouver ce rêve
Ces visages connus cherchant une porte à quitter ce monde
Cet entre-deux du non repos planant comme une vision
Bleue du dessus d’eux-mêmes !
Mais il faut bien les libérer ces portraits cloués au mur
Alors je me suis enfin rendormi pour leur ouvrir la voie
Traditionnellement ces choses se font
Et continuent oui
Continueront tant qu’il y aura des passeurs de Nuit
Jm Zabouri Février 2017.
¤¤¤¤¤¤
Est-il à moi cet endroit où je vis
Dont je respire chaque murmure ?
On y fabrique des mots, des silences, des soupirs
Des filaments interstellaires
Qui sont vous, qui avouent qui nous sommes
Les portraits figurant l’incertain
Et ce sentiment d’égalité entre eux et moi.
Retrouvés rue du Bac à sable
Des broderies de cotons, des brins de laine
Cousus bout à bout, parties manquantes,
Le début de l’histoire.
Muettes pour certains, odorantes pour d’autres
Les lettres frémissent sans s’incliner
Le i dans sa rectitude
Et le m, vague à l’âme à l’envers
Danse d’un monde à l’autre
Aime.
Une ampoule qui éclaire le plafond qui danse
Matin
La pluie se plaint sur les volets dévorés par le temps
Je me suis senti chez moi
La récréation qui vient
Je ne connais pas la faim de ceux qui veulent rentrer chez eux.
Jm Zabouri Décembre 2016.
¤¤¤¤¤¤
Il est temps de rentrer
Le vent, la pluie couvrent
Les voix qui s’élèvent du square
Même le chant des oiseaux
Au creux du lilas bleu
Semble étouffé dans sa retraite
La lampe vacille d’un brûlant mystère
Donnant à voir à travers les carreaux
L’infinie transparence
La tapisserie tissée d’abeilles et de libellules
Habille les murs d’une évidente paix
Le monde est là ne crains rien
Parle-moi afin que rien ne se perde
Ni ta lueur ni ton souffle
Ou bien reste muet s’il le faut
Pour que la foudre n’embrase notre royaume
La mort n’est pas notre issue
Car plus grand que nous est notre Amour
Jm Zabouri Novembre 2016
¤¤¤¤¤¤
Ils traversent le temps avec moi
Figés dans la couleur par un
Brossage de soie
Ces visages familiers ou méconnus se moquent bien
De notre mort annoncée et de nos doutes
Ces visages qui ne peuvent se retourner
Dans ces décors tendus, scellés
De quelques clous tapissiers
Ils sont rentrés chez eux d’un pas serein
Nul ne sait par quel miracle par quel chemin
Jalonnée d’amour et de nostalgie
La pérennité de la mémoire
Mains après mains frémissantes
Fait son ouvrage comme par magie
La porte ne s’ouvrira pas
Pour le petit chat
Le vent souffle les saisons
Mais les volets ne grinceront.
Ex-voto que d’autres après nous tenterons de décrypter
Alors que seule la trace laissée au verso veilleuse d’amour pourra les éclairer.
Jm Zabouri Décembre 2016
¤¤¤¤¤¤
L'ombre au creux de la main
Regarde de tous tes yeux
Regarde
Car maintenant il ne faut plus pleurer
Ecoute de tout ton cœur
Ecoute
Montent en moi les chants que tu aimes.
Ne laisse que l’enfance nourrir ta vie
Inoffensive, elle porte les fruits, la Terre
Puissante, tremblante, aimante, invincible
Aussi grande que notre désir
Elle franchit sans bruit l’intimité du Monde
Le Roman de la mer et du vent.
A travers nous, comme un oiseau calme
Tu apprendras enfin ce que tu dois savoir
Sans effort déployé, laisse-toi voler !
Jm Zabouri
Septembre 2016
¤¤¤¤¤¤
Orane ma couleur d’automne
A contrecourant nous ne faisons que passer
Un plat de spaghetti au chocolat et aux cerises noires
Lové au creux d’une assiette d’oiseaux décorée
Festin contre les ouragans
Subtil mélange avec tout l’espace contenu
Aux confins du désir.
Le vieil arbre a poussé dans la maison
Et ses branches tortueuses abritent
Flammes et oiseaux de Paradis.
Soudain tu apparais hors d’haleine
Jaillissant des racines millénaires
Sève de jade et d’émeraude
Battant la tempe comme à la porte d’une église.
D’un regard tu m’arraches au temps
A moi-même
Dépose une goutte de parfum
Composé du passé de la grande lune
Nostalgie de sa rondeur
De l’ombre et des miracles.
Ce parfum qui résonne comme une mandoline
En bois de citronnier
Au centre des souvenirs captés ici
Dans la splendeur d’un soir, l’espace d’un soir,
Cédant à la saison des mandarines.
Je m’attarde au coin de tes yeux
Comme on s’attarde au coin de la rue
Du Pain grillé où chantent les mésanges
Avant la neige annoncée.
Le sifflement de la bûche qui va s’éteindre
Fait vaciller encore un peu la tapisserie
Et la senteur des aiguilles et des pommes de pins ramassées
Embaume notre instant à jamais unique
Les divins rayons de l’aurore s’offrent enfin.
Jm Zabouri
Novembre 2016.
¤¤¤¤¤¤
Je suis ici depuis quatre jours
Le verrou est tiré et je contemple
Je contemple dans le salon vert
De Vallauris à Monaco
Les petites veilleuses qui dansent.
Je n’ai pas encore décidé comment
Comment vais-je refaire mon destin ?
Du mont Gabriel je peux peut-être
Reprendre ma respiration et m’élancer ?
Je ne sais pas voler !
Dans ce ciel ridé de nuages
J’ai cru qu’il pouvait en être ainsi
Mais je ne sais décidément pas voler…
Je suis enfin sorti de la maison, les idées claires
La vérité n’est pas si dérangeante
Et mon esprit solide comme un roc
A la vitesse foudroyante du passé
A rendu visite à l’enfant sur la plage
Ils ont marché modestement dans le sable,
Gravi des rochers, contourné des tempêtes,
Lancé des ballons et sont revenus
Dans les pas laissés sur la grève,
Fidèles l’un à l’autre
Comme la vie l’est à la mort.
Jm Zabouri
Octobre 2016.
¤¤¤¤¤¤
De nuit traverser le parc et retrouver le banc
Le temps d’aimer, le temps de rire
A l’heure où la rosée nocturne se lève
Eveillant en nous le pays des brumes
Une grand-mère dentelle à la main
Comme une rose modeste sans épines
Qui raccommode les heures, les querelles
Et tient du bout des doigts ses sacrifices
Elle l’avait toujours dit petit bout de femme
Au visage de fruit défendu
Qu’elle serait là vaillante et minutieuse
Pour raconter les fables et les bonnes nouvelles
Mais sur la côte radieuse de ce parc bienheureux
Une jonque fleurie l’attendait en silence
Pour aller causer un peu plus loin sur une île jaune sacré
De nuit traverser le parc et retrouver le banc.
Jm Zabouri
Janvier 2017
¤¤¤¤¤¤
C’est loin
C’est encore loin ?
C’est la saison de la pluie amnésique.
Elle pourrait raconter Julien de la Porte St-Martin
Encharpé de laine et de fumée bleue.
Elle a le don de tout laver, de faire luire le pavé
Croyez-moi, elle vole, elle voit mais ne dit rien.
Au-dessus de son corps, de sa nuque
Tourne le monde
Il est ivre, kamikaze, il arpente
Gorilles en quête de chaleur flairent et humilient
L’air de Paris.
De sa cellule étroite, opium et houblon doré
Il voyage mais n’oublie rien.
C’est loin,
C’est déjà loin.
Jm Zabouri
Octobre 2016
¤¤¤¤¤¤
Est-il à moi cet endroit où je vis
Dont je respire chaque murmure ?
On y fabrique des mots, des silences, des soupirs
Des filaments interstellaires
Qui sont vous, qui avouent qui nous sommes
Les portraits figurant l’incertain
Et ce sentiment d’égalité entre eux et moi.
Retrouvés rue du Bac à sable
Des broderies de cotons, des brins de laine
Cousus bout à bout, parties manquantes,
Le début de l’histoire.
Muettes pour certains, odorantes pour d’autres
Les lettres frémissent sans s’incliner
Le i dans sa rectitude
Et le m, vague à l’âme à l’envers
Danse d’un monde à l’autre
Aime.
Une ampoule qui éclaire le plafond qui danse
Matin
La pluie se plaint sur les volets dévorés par le temps
Je me suis senti chez moi
La récréation qui vient
Je ne connais pas la faim de ceux qui veulent rentrer chez eux.
Jm Zabouri
Décembre 2016.
Pourtant le temps profond
Dans mes mains le poids des ans
Et la lumière est mon pays
Les aveugles y retrouvent leur chemin
Semé d’or et de coquillages
Cane blanche à deux pattes
Cahin-caha ouvre la voie
Les enfants jouent aux cailloux
Ronds et brillants comme la lune
C’est ainsi que les bleus se font
Profonds comme la nuit
Verts comme l’océan écumé
Les jardins remplis d’amour
Là où les gazons recouvrent
Les dalles et les petites grilles
Dorées et serpentées de lierre
Vous attachent avec des ronces
De roses de velours d’un violet
Doux comme un châle usé
Je vous parle d’un pays
Où l’hiver s’attarde avant de
Laisser la place au printemps
Avant de prendre le large
Dans la fumée des cheminées
Qui étouffent les dernières bûches
Là où on se penche sur les violettes
Au goût de Romanée Conti
Au profond de ce pays
On s’enracine au parfum
Suave des souvenirs et des conversations
Qui suffisent pour ne pas mourir
Jm Zabouri Décembre 2016
¤¤¤¤¤¤
Pas plus tard que cette nuit
Sous les toits blancs de neige
Je suis tombé de mon lit
Et ma tête a heurté le coin
De ce petit meuble
Que l’on appelle chevet
Le tiroir s’en est ouvert
Et je me suis aperçu
Que tous mes rêves
Y étaient rangés
J’avais pour habitude
De les chercher dans un coin
De mon cerveau
Mais ils se sont trouvé un endroit
Bien plus secret, un endroit
Où personne ne serait allé
Pas même moi, les chercher…
J’y ai installé une petite lumière
Une lumière enfantine et douce
Elle sert de guide à mes rêves perdus
Afin qu’ils retrouvent leur chemin
Et que ceux qui veulent s’y reposer
Le puissent
Quatre planches de bois décoré
Qui veillent aux songes
En mon chevet
Jm Zabouri Novembre 2016
¤¤¤¤¤¤
Il a tant neigé
Le bleu des toits a disparu
Et le ciel est soulagé
Dans la chambre de bonne
Amants du dernier étage
Le plus bel étage
Fidèles, infiniment présents
Au creux du temps
Aux creux des mains
A bout de souffle
Aux purs gestes d’amour
Soumis à la lune
Qui brode les murs
D’un céleste argent
Ils s’aiment en leur royaume
Jm Zabouri Novembre 2016.
¤¤¤¤¤¤
Que peut vouloir dire ce rêve ?
J’étais un enfant silencieux
Retenant son souffle
Essuyant quelques larmes dorées
Le jour se levait empourpré
Des craintes de la nuit
Mes ailes se déployaient, immenses
Blanches et vierges
Et la terre s’est ouverte
Au-dessus d’une Reine
Dont le long cou d’albâtre
Orné de joyaux qui ne brillaient pas
Semblait s’étirer vers les nuages
Collier de nouilles et couronne de coquelicots.
Ensuite je me suis caché
Derrière un buisson d’aubépine
J’avais envie de faire pipi
Soudain au-devant de moi
Un grand secret essayait
De rattraper le temps
Mais celui-ci courait trop vite
« Moi aussi j’ai un secret ! »
Et toujours dans le ciel
Cette petite peine
En quête d’une grande joie
Pour la consoler.
Alors une chèvre multicolore arrivât avec son violon
Et c’est elle qui rendit grâce à la peine.
Un baiser sur le front c’est le matin
Je viens d’avoir huit ans
Chaque nuit d’une vie n’est pas assez longue
Pour rêver ce qui a été vécu
Sans explications
Jm Zabouri Novembre 2016
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La Plage
Broderies de bord de mer
Et petits cochons de Lannion
Autrement vécu ce voyage
Sur cahier collé
Le Paris-Brest est rapide
Et sa crème pralinée
Cheval de fer, cheval de mer
Eau forte, eau bleue
Sable dorloté par les cotons chamarrés
Héritiers du souvenir
Sauts, cris, joies
Les vagues de l’âme
Roulent et bousculent
Doigts de pieds, tête la première
Un détail, une main sort de l’eau
Décor modeste mais riche d’immensité
Seigneurs du rivage.
Jm Zabouri Juillet 2016
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Soudain octobre rompt de son tam-tam
Le silence écrasant de l’été qui a trop duré
Et la pluie ravissante et fraîche panse
Les brûlures du soleil.
C’est pour lui que je suis là
Ce monde vertical qui redescend sur terre
Pour nous donner des nouvelles
Et nous affirmer le présent.
Quel est le nom de sa couleur ?
Seul le ciel peut inventer une telle couleur
« Le temps qu’il faut ! »
Je suis ici chez moi, trempé jusqu’aux os
Je ne bronche pas
Je suis ivre de ce don d’Amour
Si les nuages souriaient
Nous serions à nouveau orphelins.
Jm Zabouri Novembre 2016
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Le coup de vent a dispersé les feuilles
Mais cette pomme restée seule sur l’arbre
Nous dit que ce qui vit est unique
En ce lieu, en ce moment
Comme ce regard qui crie
Comme cette voix nimbée d’iris
Notre saison durant
Nous nous devons de sauver les fées
Jm Zabouri Novembre 2016
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Des images dans les mots, des mots dans les images
PoèmeS
Ça sert à ça un jardin
Se dire que la lune
N’est peut-être pas si loin
Sous un ciel amoureux
Des fruits défendus
Des parfums et des murmures
Ça sert à ça un jardin
Se dire que les rêves
Ne se font pas que dans
L’obscurité de satin silencieuse
Entendre chanter l’arc-en-ciel
Dans la forêt de Lilas blanc
Ça sert à ça un jardin
Se dire que l’eau qui ondule
Pour faire danser les visages
Est une aurore céleste
Consciente de son image
Imparfaite mais sincère
Ça sert à ça un jardin
Se demander si l’espace
Ne contient pas un autre espace
Et la lumière une autre lumière
Ajuster la distance entre nous
L’immortalité nous fait escorte
A l’heure où le Soleil part faire son tour
A l’heure où la Lune est la bienvenue
L’évasion devient spectacle et se contemple
JmZabouri Août 2016
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La beauté a quelque chose de mortel
Rien de ce qui se voit
Ne vaut l’invisible
N’oublie pas ce qui t’a ému
Plonge dans le silence et la lucidité
Ose les larmes et les fruits sucrés
Mords dans les étoiles et dans l’espace
Qui a perdu sa mère
Qui a perdu son enfant
A engranger la douleur et la tendresse
Et toujours se souvient
C’est à la force du temps qu’on apprend
La gloire ne vaut rien
Jm Zabouri Octobre 2016
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De part et d’autre de la lune
Comme un miracle, un visage délicat
On jurerait que c’est vrai
Mon amour j’ai chaud
Ta tendresse me réconforte
Comme lorsqu’on lit une lettre
Tant attendue.
Elle sourit, te ressemble
Tu es l’instant et moi le reste du temps
Je jour avale déjà la nuit
Et le parfum des étoiles
J’ai dévoilé mon âme
Entre mes mains
Tes yeux, ton nez, ta bouche
Je dois mourir encore ce matin
Jm Zabouri Octobre 2016
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Face à face dans un estaminet perdu
Nudité éblouissante de la lune
Avec son galurin à plumes
Et notre amour argenté, argenté
En douceur, en douceur
Quinquets dans le cœur,
Tes pensées sur ma bouche
Ma bouche à ta peau
Nos mots s’apostrophent
Se moquent des saisons
Et des citronniers bleus embaumant l’air
L’épais son du bourdon nous ramène des étoiles
Poussière probable de nos souvenirs
Dernier trolley à prendre vers le monde
JM Zabouri Juillet 2016
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Bourgeoisie
Les allusions à l’amour sont monnaie courante
Femmes à leur toilette ou écrivant des lettres
Métamorphoses sexuelles qui renvoient aux conclusions
Dont la pratique est condamnée par l’église
Les fenêtres marquent la limite entre
Le monde extérieur et le monde intérieur
Elles sont parfois cachées par des rideaux
Au cou des jeunes femmes, à leurs oreilles
Sont les parures qui leur sont attachées
C’est la lumière qui construit l’espace
Impénétrable et infini en même temps
Le noir, dans sa matité, déchire la lumière
Odalisque à la culotte rouge.
Jm Zabouri Juillet 2016
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Comme la vie
Je m’habille d’eau
Et d’un jour nouveau
Au bleu du soleil
A l’or des cœurs
Je chante un cantique
Connu des abeilles
Fragments de rose
Couleur fragile.
Faites silence et écoutez glisser
Sur les ailes des cygnes blancs
Le vent plus fort que le sel
Le vent plus fort que le sang
Jm Zabouri Juillet 2016.
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Ferdinand
Clavecin dans jardin d’automne
Gentilhomme au visage bleu
Fée en jaune
Le lieu reste une énigme
Une histoire excentrique
Juste pour libérer le cœur
Un oiseau posé sur la tour ouest
Je jeu du chat et de la souris
De bric et de broc
La poésie des lieux
Etranges et chaotiques
Comme un rêve échoué
Idéal après la marée
Jm Zabouri Septembre 2016
Exposition
La Crapaudine 36300 Rosnay
Exposition de vingt toiles ( petits et grands formats ) dans une magnifique Maison d'Hôtes au coeur de la Brenne
Communiqué de presse
EXPOSITIONS 2014... Exposition à la Ville aux Dames (37) février 201...Exposition à la Galerie Vagabonde à Selles sur Cher (41) mars 2014...Exposition à la Exposition à la Méli d'Issoudun (36) avec la Garance Bleue une photo, une toile du 1er au 17 avril 2014...Restaurant " Le Bistrot Gourmand à Châteauroux (36) du 15 mars au 15 mai 2014...Marché des peintres de Rueil-Malmaison (92) le dimanche 1er juin 2014...18ème rencontres de Lunery (18) 7,8 et 9 juin 2014...Vie d'atelier à Diou (36) le 8 juin 2014...Expo à Thénioux (18) le diman che 8 juin 2014... Exposition avec la Garance Bleue à l'hôpital Taillegrain à Bourges (18) les 21 et 22 juin 2014...
Communiqué de presse
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