Jean Francois Bottollier的所有作品
2016-2017-2018-2019 : Des Origines du Mulet Fertile • 17艺术品
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Invitation à l'exploration de notre mémoire archaïque
2018 - 2019 - 2020 - 2021 Dessins • 37艺术品
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Travaux sur papier à partir de textes originaux.
2014-2015-2016 : Les Nouveaux comptes des Mille et une Nuits • 13艺术品
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Acryliques, Pastels Gras et Stylo bille
2014 - Tableaux d'une exposition. • 15艺术品
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15 toiles en cours, de 60x60 à 120x120.
Interprétation de l’œuvre de Modeste Moussorgski orchestrée[...]
15 toiles en cours, de 60x60 à 120x120.
Interprétation de l’œuvre de Modeste Moussorgski orchestrée par Maurice Ravel.
Version du Chicago Symphonic Orchestra dirigé par Carlo Maria Giulini.
Interprétation de l’œuvre de Modeste Moussorgski orchestrée par Maurice Ravel.
Version du Chicago Symphonic Orchestra dirigé par Carlo Maria Giulini.
2014 - Soldats homonymes • 9艺术品
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Influencé, sur le plan formel par les Enluminures
2009 - 2012 De Kerouac à Colas • 9艺术品
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La route
Masqué derrière les reflets du pare-brise
Sous l’œil clignotant de mon bus
Je t’ai vue Lola[...]
La route
Masqué derrière les reflets du pare-brise
Sous l’œil clignotant de mon bus
Je t’ai vue Lola me regarder sans surprise
Plantée comme un piquet à l’arrêt du campus.
Mouflette tu es montée souriante : « hello gus ! »
Et mutine ce matin là « J’ai un ticket pour L.A »
Oh Minos et les enfers que n’ai je murmuré « Hello L.A »
A mes côté sur la moleskine tu as posé les fesses
Et glissé sous la banquette un cabas laid,
Les baskets en arrière tu l’as bloqué des talons,
Les lacets défaits sous les jambes d’un pantalon
Couvert de zips, de badges, et qui s’affaisse
En route pour les routes, la traversée nationale,
De koenigsbourg à Hossegor il n’y a pas loin de la mer à l’Amérique.
And that’s right kids! With a yeah, Yeah! Yellow bus !
Vibrent les fontes, les cuivres, dans le tempo de la mécanique,
Les tôles s’ébrouent dans un vacarme infernal,
Un passager tintamarre,
Un Rock And Roll pour ma Lo La Woman
Affublée d’une bande d’énergumènes
Et lorsque les portes se referment,
Automatiques,
Je démarre
Tandis que tes camarades comme autant de professeurs nimbus,
Hagards, regardent défiler les pointillés blancs
Avachie, tu songes aux vagues du Michigan, aux embruns, à l’écume,
Ton regard plane au loin sur l’air qui ondule au raz du bitume,
Les yeux calés à la ligne médiane et le dos collé au skaï, des démons te gagnent
Tu songes à Chicago, Amarillo, Albuquerque, et plus loin l’océan
At « The Mother Road » de Steinbeck, la Grande Diagonale
Qui t’emporte de l’Illinois aux Côtes occidentales.
Tu rêves d’un matin dans les rochers, l’aurore azurée à fleur de montagne
D’un après midi atonal, où sous un soleil à l’aplomb file le macadam.
De soirs dans la tiédeur des néons, des Motels, des Buick et des Cadillac
De celles qui attisent les envies et attirent les dames
Ou finissent plantées sur le talus de la route de Kerouac.
La nuit tout est calme. Les Nimbus dorment au rythme du diesel
Des ombres tracées par la lune se dessinent sur les visages blafards
Ta raison se perd en traversant Flagstaff.
Le temps qui s’étend au bout de la route entre les phares
Serpente à l’est de l’Eden au gré du ruban d’asphalte
Par endroit jalonné de poteaux du télégraphe.
Puis longtemps après l’horizon de l’Arizona
Santa Anna et Santa Monica déploient leurs ailes pacifiques
Et d’un simple regard en arrière, jusqu’aux grands lacs,
D’Hossegor, ou Soulak, dans des parfums d’iode et de sel
Tu reviens au soleil de l’atlantique
Et de ce côté, retrouves la raison là
Masqué derrière les reflets du pare-brise
Sous l’œil clignotant de mon bus
Je t’ai vue Lola me regarder sans surprise
Plantée comme un piquet à l’arrêt du campus.
Mouflette tu es montée souriante : « hello gus ! »
Et mutine ce matin là « J’ai un ticket pour L.A »
Oh Minos et les enfers que n’ai je murmuré « Hello L.A »
A mes côté sur la moleskine tu as posé les fesses
Et glissé sous la banquette un cabas laid,
Les baskets en arrière tu l’as bloqué des talons,
Les lacets défaits sous les jambes d’un pantalon
Couvert de zips, de badges, et qui s’affaisse
En route pour les routes, la traversée nationale,
De koenigsbourg à Hossegor il n’y a pas loin de la mer à l’Amérique.
And that’s right kids! With a yeah, Yeah! Yellow bus !
Vibrent les fontes, les cuivres, dans le tempo de la mécanique,
Les tôles s’ébrouent dans un vacarme infernal,
Un passager tintamarre,
Un Rock And Roll pour ma Lo La Woman
Affublée d’une bande d’énergumènes
Et lorsque les portes se referment,
Automatiques,
Je démarre
Tandis que tes camarades comme autant de professeurs nimbus,
Hagards, regardent défiler les pointillés blancs
Avachie, tu songes aux vagues du Michigan, aux embruns, à l’écume,
Ton regard plane au loin sur l’air qui ondule au raz du bitume,
Les yeux calés à la ligne médiane et le dos collé au skaï, des démons te gagnent
Tu songes à Chicago, Amarillo, Albuquerque, et plus loin l’océan
At « The Mother Road » de Steinbeck, la Grande Diagonale
Qui t’emporte de l’Illinois aux Côtes occidentales.
Tu rêves d’un matin dans les rochers, l’aurore azurée à fleur de montagne
D’un après midi atonal, où sous un soleil à l’aplomb file le macadam.
De soirs dans la tiédeur des néons, des Motels, des Buick et des Cadillac
De celles qui attisent les envies et attirent les dames
Ou finissent plantées sur le talus de la route de Kerouac.
La nuit tout est calme. Les Nimbus dorment au rythme du diesel
Des ombres tracées par la lune se dessinent sur les visages blafards
Ta raison se perd en traversant Flagstaff.
Le temps qui s’étend au bout de la route entre les phares
Serpente à l’est de l’Eden au gré du ruban d’asphalte
Par endroit jalonné de poteaux du télégraphe.
Puis longtemps après l’horizon de l’Arizona
Santa Anna et Santa Monica déploient leurs ailes pacifiques
Et d’un simple regard en arrière, jusqu’aux grands lacs,
D’Hossegor, ou Soulak, dans des parfums d’iode et de sel
Tu reviens au soleil de l’atlantique
Et de ce côté, retrouves la raison là
Sculptures et Résines 2008 - 2013 • 12艺术品
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Second degré
Eugène erre dans le temps et l’ennui d’une nuit tiède et noire.
Seul le halot blafard[...]
Second degré
Eugène erre dans le temps et l’ennui d’une nuit tiède et noire.
Seul le halot blafard des halogènes perce l’obscurité du trottoir
Tandis qu’un chien jaune, un très vieux mâle,
La truffe perlée de sueur, promène son profil squelettique,
Sur la piste d’une femelle en chaleur, au pieds des réverbères
De sa mise faite de trafics qui tournent mal,
Lustré le pantalon de tergal, l’imperméable mastique
le gilet léger, la chemise de viscose ;
Ce soir sur le boulevard balnéaire
Résonne l’air de l’hère et de la cloche.
Baignant dans sa sueur, il se sent crasseux, collant et moche
A errer tard, dans les rues du Tréport.
Ses yeux sont cernés de paupières gonflées et roses
Ses cheveux, sont d’épais épis gras plaqués en arrière.
Deux plis amers et las partent d’un nez busqué
Et encadrent en creux un visage aux traits forts.
La main étreignant dans sa poche,
d’une arme blanche, le manche de palissandre.
d’un pas lent, il marche, le long des palissades.
Au-delà s’étend un parc de lauriers odorants
De massifs, de par terre de giroflées, de coreopsis
Qui dans la chaleur du soir exhalent des fragrances d’épice,
De miel, de résines, dans l’ombre épaisse des épicéas.
Un pavillon élégant et tranquille se découpe au sommet d’un tertre
La lumière brille dans la demeure et sous la marquise
Eugène regarde avec envie, le chien à ses pieds demeure dans une langueur exquise
Ils gravissent l’allée gravillonnée, les cailloux crissent sous les pas
La démarche est prudente et muette
Un pas, 2 pas, pas 3 peut être les séparent des marches du perron
Un degré, 2 degrés ; 3 peut être, l’amène sous la fenêtre
Engoncé dans ses effets, accroupi sous le couvert des lilas
Avec le chien tapi sur la terrasse de la villa.
A travers les rideaux de nylon une ombre paresse
Une femme lourde, rousse, le visage rond
Déambule en déshabillé et bas de soie collants à la peau. Il la vit là.
Les mains filant sur l’étoffe, elle se caresse,
Assurée de son quant à soi dans la touffeur vespérale.
Sur les tapis, de l’alcôve au vestibule
Ou pieds nus sur le carrelage d’un vaste salon
Sure d’elle et crane, elle ondule
Et ondoie en arabesques orientales
Oubliant pour un soir ses airs de vestale
Et toutes ces manières ridicules.
Son bas est filé de haut en bas traçant une échelle au talon.
Dans un soupir
Il la verrait rouge de poil, touffue, hirsute, avenante, vaste et molle,
Des lèvres carminées ourlant un large sourire
Une invitation paisible, mouillée et silencieuse
Une invention possible, brouillée et licencieuse.
Son regard remonterait le long de ses cuisses :
- « jusqu’où la peau et la chaire plus sombres paraissent,
presque noires, et plus douces » se dit il dans la pénombre
- « jusque là où la peau et la chaire béante me mettent au supplice »
Et puis elle l’attendrait provocante, pleine de vice sur le vis à vis,
- « les yeux rivés aux miens, une jambe passée sur le dossier,
la main gauche abandonnée sur le pubis »
Deux seins chauds, ronds, pleins, paresseux, aux larges aréoles
la peau laiteuse, par endroit veinée de filigranes bleutés,
Son parfum, une douce chaleur humide
- « o mon amour, o mon amour, tu me tues
dans le tumulte de tes voiles et de ton cul »
Il a vu entrer en catimini , un voleur sans scrupules,
Un assassin à la solde du mari, son bourgeois
Le bras levé et menaçant s’approcher d’elle, les pas étouffés par le tapis.
Eugène s’est levé, les doigts serrés sur le manche du couteau
Se protège le visage de la manche du manteau,
Brise le carreau et traverse la croisée
Sa lame effilée bat, menace, entaille et fend le flanc de la racaille qui rougeoie
Le chien, babines retroussées grogne et écume
Blessé, effrayé, le tueur à gage dégage, la canaille a filé jusqu’en bas
Dévalé l’allée, à travers massifs de fleurs et rocailles.
La femme hystérique, hurle et pleure, ses cris résonnent
Sur les carreaux de ciment rouges et verts
Au milieu du bruit et des débris de verre
En transe, échevelée elle déraisonne.
Puis, tout s’est calmé, ils sont restés pleins de peur et de sanglots.
Elle hébétée sur le canapé, lui cherchant un point d’eau.
Dans la salle de bain carrelée de marbre blanc
Il regarde ses mains poissées de sang
les passe sous l’eau tiède et les savonne
de mousse rosit l’émail du lavabo.
Ses yeux dans le miroir jètent un regard vide
Et sa bouche prognathe marquée de 2 rides
N’exprime que dégoût et amertume
Eugène a quitté le drame aux pâleurs de l’orient
Aux lueurs matutinales il a laissé la dame à son infortune,
Passé le portail 3 liasses de billets verts, une fortune
Laissée par la canaille l’attendaient sur le bitume
Eugène erre dans le temps et l’ennui d’une nuit tiède et noire.
Seul le halot blafard des halogènes perce l’obscurité du trottoir
Tandis qu’un chien jaune, un très vieux mâle,
La truffe perlée de sueur, promène son profil squelettique,
Sur la piste d’une femelle en chaleur, au pieds des réverbères
De sa mise faite de trafics qui tournent mal,
Lustré le pantalon de tergal, l’imperméable mastique
le gilet léger, la chemise de viscose ;
Ce soir sur le boulevard balnéaire
Résonne l’air de l’hère et de la cloche.
Baignant dans sa sueur, il se sent crasseux, collant et moche
A errer tard, dans les rues du Tréport.
Ses yeux sont cernés de paupières gonflées et roses
Ses cheveux, sont d’épais épis gras plaqués en arrière.
Deux plis amers et las partent d’un nez busqué
Et encadrent en creux un visage aux traits forts.
La main étreignant dans sa poche,
d’une arme blanche, le manche de palissandre.
d’un pas lent, il marche, le long des palissades.
Au-delà s’étend un parc de lauriers odorants
De massifs, de par terre de giroflées, de coreopsis
Qui dans la chaleur du soir exhalent des fragrances d’épice,
De miel, de résines, dans l’ombre épaisse des épicéas.
Un pavillon élégant et tranquille se découpe au sommet d’un tertre
La lumière brille dans la demeure et sous la marquise
Eugène regarde avec envie, le chien à ses pieds demeure dans une langueur exquise
Ils gravissent l’allée gravillonnée, les cailloux crissent sous les pas
La démarche est prudente et muette
Un pas, 2 pas, pas 3 peut être les séparent des marches du perron
Un degré, 2 degrés ; 3 peut être, l’amène sous la fenêtre
Engoncé dans ses effets, accroupi sous le couvert des lilas
Avec le chien tapi sur la terrasse de la villa.
A travers les rideaux de nylon une ombre paresse
Une femme lourde, rousse, le visage rond
Déambule en déshabillé et bas de soie collants à la peau. Il la vit là.
Les mains filant sur l’étoffe, elle se caresse,
Assurée de son quant à soi dans la touffeur vespérale.
Sur les tapis, de l’alcôve au vestibule
Ou pieds nus sur le carrelage d’un vaste salon
Sure d’elle et crane, elle ondule
Et ondoie en arabesques orientales
Oubliant pour un soir ses airs de vestale
Et toutes ces manières ridicules.
Son bas est filé de haut en bas traçant une échelle au talon.
Dans un soupir
Il la verrait rouge de poil, touffue, hirsute, avenante, vaste et molle,
Des lèvres carminées ourlant un large sourire
Une invitation paisible, mouillée et silencieuse
Une invention possible, brouillée et licencieuse.
Son regard remonterait le long de ses cuisses :
- « jusqu’où la peau et la chaire plus sombres paraissent,
presque noires, et plus douces » se dit il dans la pénombre
- « jusque là où la peau et la chaire béante me mettent au supplice »
Et puis elle l’attendrait provocante, pleine de vice sur le vis à vis,
- « les yeux rivés aux miens, une jambe passée sur le dossier,
la main gauche abandonnée sur le pubis »
Deux seins chauds, ronds, pleins, paresseux, aux larges aréoles
la peau laiteuse, par endroit veinée de filigranes bleutés,
Son parfum, une douce chaleur humide
- « o mon amour, o mon amour, tu me tues
dans le tumulte de tes voiles et de ton cul »
Il a vu entrer en catimini , un voleur sans scrupules,
Un assassin à la solde du mari, son bourgeois
Le bras levé et menaçant s’approcher d’elle, les pas étouffés par le tapis.
Eugène s’est levé, les doigts serrés sur le manche du couteau
Se protège le visage de la manche du manteau,
Brise le carreau et traverse la croisée
Sa lame effilée bat, menace, entaille et fend le flanc de la racaille qui rougeoie
Le chien, babines retroussées grogne et écume
Blessé, effrayé, le tueur à gage dégage, la canaille a filé jusqu’en bas
Dévalé l’allée, à travers massifs de fleurs et rocailles.
La femme hystérique, hurle et pleure, ses cris résonnent
Sur les carreaux de ciment rouges et verts
Au milieu du bruit et des débris de verre
En transe, échevelée elle déraisonne.
Puis, tout s’est calmé, ils sont restés pleins de peur et de sanglots.
Elle hébétée sur le canapé, lui cherchant un point d’eau.
Dans la salle de bain carrelée de marbre blanc
Il regarde ses mains poissées de sang
les passe sous l’eau tiède et les savonne
de mousse rosit l’émail du lavabo.
Ses yeux dans le miroir jètent un regard vide
Et sa bouche prognathe marquée de 2 rides
N’exprime que dégoût et amertume
Eugène a quitté le drame aux pâleurs de l’orient
Aux lueurs matutinales il a laissé la dame à son infortune,
Passé le portail 3 liasses de billets verts, une fortune
Laissée par la canaille l’attendaient sur le bitume
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