Jean Francois Bottollier
Jean François Bottollier est un artiste contemporain français. Son travail, en quête de découverte et de sens, est fait de réflexion, de questionnement et de renouvellement, avec des références formelles à l'art médiéval, aux primitifs flamands, à l'art sacré et à la bande dessinée.
Ses personnages étranges, avec leurs corps disproportionnés et déformés, leurs visages rugueux et primitifs de guingois, et leurs seules caractéristiques sexuelles identifiantes, sont des archétypes et des symboles. Ils représentent à la fois nos côtés sauvages et monstrueux ainsi que notre beauté et notre grâce.
Jean François Bottollier est né en 1957, en France. Il a exposé ses œuvres à l'échelle nationale.
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de Jean Francois Bottollier, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français (né(e) en 1957). Domaines artistiques: Peinture, Dessin. Type de compte: Artiste , membre depuis 2004 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Jean Francois Bottollier sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain Jean Francois Bottollier. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
2016-2017-2018-2019 : Des Origines du Mulet Fertile • 17 oeuvres
Voir tout2018 - 2019 - 2020 - 2021 Dessins • 37 oeuvres
Voir tout2014-2015-2016 : Les Nouveaux comptes des Mille et une Nuits • 13 oeuvres
Voir tout2014 - Tableaux d'une exposition. • 15 oeuvres
Voir toutInterprétation de l’œuvre de Modeste Moussorgski orchestrée par Maurice Ravel.
Version du Chicago Symphonic Orchestra dirigé par Carlo Maria Giulini.
2014 - Soldats homonymes • 9 oeuvres
Voir tout2014 • 9 oeuvres
Voir tout2012 - 2013 • 12 oeuvres
Voir tout2009 - 2012 De Kerouac à Colas • 9 oeuvres
Voir toutMasqué derrière les reflets du pare-brise
Sous l’œil clignotant de mon bus
Je t’ai vue Lola me regarder sans surprise
Plantée comme un piquet à l’arrêt du campus.
Mouflette tu es montée souriante : « hello gus ! »
Et mutine ce matin là « J’ai un ticket pour L.A »
Oh Minos et les enfers que n’ai je murmuré « Hello L.A »
A mes côté sur la moleskine tu as posé les fesses
Et glissé sous la banquette un cabas laid,
Les baskets en arrière tu l’as bloqué des talons,
Les lacets défaits sous les jambes d’un pantalon
Couvert de zips, de badges, et qui s’affaisse
En route pour les routes, la traversée nationale,
De koenigsbourg à Hossegor il n’y a pas loin de la mer à l’Amérique.
And that’s right kids! With a yeah, Yeah! Yellow bus !
Vibrent les fontes, les cuivres, dans le tempo de la mécanique,
Les tôles s’ébrouent dans un vacarme infernal,
Un passager tintamarre,
Un Rock And Roll pour ma Lo La Woman
Affublée d’une bande d’énergumènes
Et lorsque les portes se referment,
Automatiques,
Je démarre
Tandis que tes camarades comme autant de professeurs nimbus,
Hagards, regardent défiler les pointillés blancs
Avachie, tu songes aux vagues du Michigan, aux embruns, à l’écume,
Ton regard plane au loin sur l’air qui ondule au raz du bitume,
Les yeux calés à la ligne médiane et le dos collé au skaï, des démons te gagnent
Tu songes à Chicago, Amarillo, Albuquerque, et plus loin l’océan
At « The Mother Road » de Steinbeck, la Grande Diagonale
Qui t’emporte de l’Illinois aux Côtes occidentales.
Tu rêves d’un matin dans les rochers, l’aurore azurée à fleur de montagne
D’un après midi atonal, où sous un soleil à l’aplomb file le macadam.
De soirs dans la tiédeur des néons, des Motels, des Buick et des Cadillac
De celles qui attisent les envies et attirent les dames
Ou finissent plantées sur le talus de la route de Kerouac.
La nuit tout est calme. Les Nimbus dorment au rythme du diesel
Des ombres tracées par la lune se dessinent sur les visages blafards
Ta raison se perd en traversant Flagstaff.
Le temps qui s’étend au bout de la route entre les phares
Serpente à l’est de l’Eden au gré du ruban d’asphalte
Par endroit jalonné de poteaux du télégraphe.
Puis longtemps après l’horizon de l’Arizona
Santa Anna et Santa Monica déploient leurs ailes pacifiques
Et d’un simple regard en arrière, jusqu’aux grands lacs,
D’Hossegor, ou Soulak, dans des parfums d’iode et de sel
Tu reviens au soleil de l’atlantique
Et de ce côté, retrouves la raison là
Sculptures et Résines 2008 - 2013 • 12 oeuvres
Voir toutsecond degré 2008 • 12 oeuvres
Voir toutEugène erre dans le temps et l’ennui d’une nuit tiède et noire.
Seul le halot blafard des halogènes perce l’obscurité du trottoir
Tandis qu’un chien jaune, un très vieux mâle,
La truffe perlée de sueur, promène son profil squelettique,
Sur la piste d’une femelle en chaleur, au pieds des réverbères
De sa mise faite de trafics qui tournent mal,
Lustré le pantalon de tergal, l’imperméable mastique
le gilet léger, la chemise de viscose ;
Ce soir sur le boulevard balnéaire
Résonne l’air de l’hère et de la cloche.
Baignant dans sa sueur, il se sent crasseux, collant et moche
A errer tard, dans les rues du Tréport.
Ses yeux sont cernés de paupières gonflées et roses
Ses cheveux, sont d’épais épis gras plaqués en arrière.
Deux plis amers et las partent d’un nez busqué
Et encadrent en creux un visage aux traits forts.
La main étreignant dans sa poche,
d’une arme blanche, le manche de palissandre.
d’un pas lent, il marche, le long des palissades.
Au-delà s’étend un parc de lauriers odorants
De massifs, de par terre de giroflées, de coreopsis
Qui dans la chaleur du soir exhalent des fragrances d’épice,
De miel, de résines, dans l’ombre épaisse des épicéas.
Un pavillon élégant et tranquille se découpe au sommet d’un tertre
La lumière brille dans la demeure et sous la marquise
Eugène regarde avec envie, le chien à ses pieds demeure dans une langueur exquise
Ils gravissent l’allée gravillonnée, les cailloux crissent sous les pas
La démarche est prudente et muette
Un pas, 2 pas, pas 3 peut être les séparent des marches du perron
Un degré, 2 degrés ; 3 peut être, l’amène sous la fenêtre
Engoncé dans ses effets, accroupi sous le couvert des lilas
Avec le chien tapi sur la terrasse de la villa.
A travers les rideaux de nylon une ombre paresse
Une femme lourde, rousse, le visage rond
Déambule en déshabillé et bas de soie collants à la peau. Il la vit là.
Les mains filant sur l’étoffe, elle se caresse,
Assurée de son quant à soi dans la touffeur vespérale.
Sur les tapis, de l’alcôve au vestibule
Ou pieds nus sur le carrelage d’un vaste salon
Sure d’elle et crane, elle ondule
Et ondoie en arabesques orientales
Oubliant pour un soir ses airs de vestale
Et toutes ces manières ridicules.
Son bas est filé de haut en bas traçant une échelle au talon.
Dans un soupir
Il la verrait rouge de poil, touffue, hirsute, avenante, vaste et molle,
Des lèvres carminées ourlant un large sourire
Une invitation paisible, mouillée et silencieuse
Une invention possible, brouillée et licencieuse.
Son regard remonterait le long de ses cuisses :
- « jusqu’où la peau et la chaire plus sombres paraissent,
presque noires, et plus douces » se dit il dans la pénombre
- « jusque là où la peau et la chaire béante me mettent au supplice »
Et puis elle l’attendrait provocante, pleine de vice sur le vis à vis,
- « les yeux rivés aux miens, une jambe passée sur le dossier,
la main gauche abandonnée sur le pubis »
Deux seins chauds, ronds, pleins, paresseux, aux larges aréoles
la peau laiteuse, par endroit veinée de filigranes bleutés,
Son parfum, une douce chaleur humide
- « o mon amour, o mon amour, tu me tues
dans le tumulte de tes voiles et de ton cul »
Il a vu entrer en catimini , un voleur sans scrupules,
Un assassin à la solde du mari, son bourgeois
Le bras levé et menaçant s’approcher d’elle, les pas étouffés par le tapis.
Eugène s’est levé, les doigts serrés sur le manche du couteau
Se protège le visage de la manche du manteau,
Brise le carreau et traverse la croisée
Sa lame effilée bat, menace, entaille et fend le flanc de la racaille qui rougeoie
Le chien, babines retroussées grogne et écume
Blessé, effrayé, le tueur à gage dégage, la canaille a filé jusqu’en bas
Dévalé l’allée, à travers massifs de fleurs et rocailles.
La femme hystérique, hurle et pleure, ses cris résonnent
Sur les carreaux de ciment rouges et verts
Au milieu du bruit et des débris de verre
En transe, échevelée elle déraisonne.
Puis, tout s’est calmé, ils sont restés pleins de peur et de sanglots.
Elle hébétée sur le canapé, lui cherchant un point d’eau.
Dans la salle de bain carrelée de marbre blanc
Il regarde ses mains poissées de sang
les passe sous l’eau tiède et les savonne
de mousse rosit l’émail du lavabo.
Ses yeux dans le miroir jètent un regard vide
Et sa bouche prognathe marquée de 2 rides
N’exprime que dégoût et amertume
Eugène a quitté le drame aux pâleurs de l’orient
Aux lueurs matutinales il a laissé la dame à son infortune,
Passé le portail 3 liasses de billets verts, une fortune
Laissée par la canaille l’attendaient sur le bitume
Oeuvres Vendues • 30 oeuvres
Reconnaissance
L'artiste est reconnu pour son travail
Les oeuvres de l'artiste sont présentes en musées ou collections publiques
Les travaux de l'artiste ont été remarqués par la rédaction
L'artiste participe à des salons et foires artistiques
Exerce le métier d'artiste à titre d'activité principale
L'artiste a développé sa technique de par sa propre expérience artistique
Biographie
Jean François Bottollier est un artiste contemporain français. Son travail, en quête de découverte et de sens, est fait de réflexion, de questionnement et de renouvellement, avec des références formelles à l'art médiéval, aux primitifs flamands, à l'art sacré et à la bande dessinée.
Ses personnages étranges, avec leurs corps disproportionnés et déformés, leurs visages rugueux et primitifs de guingois, et leurs seules caractéristiques sexuelles identifiantes, sont des archétypes et des symboles. Ils représentent à la fois nos côtés sauvages et monstrueux ainsi que notre beauté et notre grâce.
Jean François Bottollier est né en 1957, en France. Il a exposé ses œuvres à l'échelle nationale.
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1957
- Domaines artistiques: Oeuvres d’artistes professionnels,
- Groupes: Artiste professionnel Artistes Contemporains Français

Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Jean Francois Bottollier
VII Biennale Val de Saône
Espace Henri Saint-Pierre avenue Gabriel Péri face à la mairie d'Albigny sur Saône
Passage à l'Art Cherbourg en Cotentin 26ème salon d'art contemporain
Salle des Fêtes de Cherbourg-en-Cotentin, Rue Grande Rue, Cherbourg-en-Cotentin, France
Biennale des Lions Charbonnières les bains et vente aux enchères
Charbonnières-les-Bains, France
Les 45 Sculptures proposées aux enchères sont exposées du 16 Mars jusqu'au 1er Juin dans des lieux et sites de Charbonnières.
VENTE AUX ENCHÈRES DES ŒUVRES
Espace Culturel Alpha, Charbonnières-les-Bains
Jeudi 1er juin 2023, 18h
Vente aux enchères dirigée par
Maître Étienne de Baecque, Commissaire-Priseur
TRAKT N°19
Disponible sur le WEB - La Fabuloserie - La Halle Saint Pierre - La Collection d'Art Brut de Lausanne - L'Abbaye de Auberive.
Essai et poème sur le travail de l'artiste textile Rebecca Campeau
TRAKT N°18
Disponible sur le WEB - La Fabuloserie - La Halle Saint Pierre - La Collection d'Art Brut de Lausanne - L'Abbaye de Auberive.
Essai et poème sur le travail de l'artiste Alain Kieffer
TRAKT N°18
Lyon Art Paper
Palais de Bondy Lyon 5ème
Au plaisir de vous rencontrer à l'occasion du salon de dessin Lyon Art Paper au Palais de Bondy.
L'invité d'honneur est ROBERT COMBAS accompagné d'une soixantaine d'artistes nationaux et internationaux sélectionnés pour cette édition en écho à la Biennale de Lyon.
Rendez vous au Palais de Bondy, 18/20 quai de Bondy Lyon 69 005
Vernissage : mercredi 12 octobre de 18h00 à 21h00
Ouvertures
jeudi 13 -vendredi 14 de12h00 à 18h00
samedi 15 de 11h00 à 18h00
dimanche 16 de 10h00 à 16h00
Je serai présent avec deux nouvelles séries de dessins
- Camille et Sasha tirés de la nouvelle Clic
- Le corps de Lewy tirés de la nouvelle Reclic
TRAKT N°17
Disponible sur le WEB - La Fabuloserie - La Halle Saint Pierre - La Collection d'Art Brut de Lausanne - L'Abbaye de Auberive.
Essai et poème sur le travail de l'artiste Annie Gabrielle Mallet
TRAKT N°17
Les Arts'Cades de Lons Le Saunier
Lons-le-Saunier, France
La Galerie 2023 organise dans le cadre de "L'été sera Lons", le dimanche 21 août un marché d'art contemporain "Les Arts'Cades" rue du commerce, sous les arcades de la ville de Lons-le-Saunier.
Je serai présent avec des séries de dessins, "Sirènes", "Rêve au Minotaure", " O sentiment volatil", "La migraine de la Sexagénaire" .... parmi 30 artistes de 9h30 à 18h30, sculpteurs, peintres, graffeurs, illustrateurs, photographes ...
Trakt N° 16
Disponible sur le WEB - La Fabuloserie - La Halle Saint Pierre - La Collection d'Art Brut de Lausanne - L'Abbaye de Auberive.
Essai et Poème sur le travail de Catherine Ursin.
Mars 2022 - Exposition Galerie 2023 Lons le Saunier
Galerie 2023, Rue des Salines, Lons-le-Saunier, France
Le vernissage aura lieu le vendredi 4 mars 2022 à 18h30
Trakt N° 15
Disponible sur le WEB - La Fabuloserie - La Halle Saint Pierre - La Collection d'Art Brut de Lausanne - L'Abbaye de Auberive.
Essai et Poéme sur le travail de Daniel Livartowski.
Expo Solo
Espace Aragon, Boulevard Jules Ferry, Villard-Bonnot, France
J'aurai le plaisir de vous présenter quelques peintures choisies de
"Les nouveaux contes des Mille et une nuits" et " Des origines du mulet fertile"
à
L'espace Aragon de Villard-Bonnot
19 boulevard Jules Ferry
Vernissage: vendredi 19 novembre 2021 à 18h30
Exposition : du 11 novembre au 12 décembre
Présence : le 11 novembre de 12h à 21h30
Au plaisir aussi de vous y rencontrer le 04 décembre de 15h00 à 18h00 et le 09 décembre de 18h00 à 20h00.
A bientôt.
https://www.espace-aragon.fr/evenement/346/593--libelle-.htm?periode=511
Biennale 109 Paris
Bastille Design Center, 74 Boulevard Richard-Lenoir, Paris, France
Tant attendue, la biennale 109 peut enfin se tenir du 09 au 14 novembre 2021
A
Bastille Design Center
74 boulevard Richard Lenoir 75 011 Paris.
Vernissage: mardi 09 novembre 2021 (15h à 22h)
Exposition : les 09, 10, 12, 13 et 14 novembre 2021 de 12h à 19h30
Nocturne : le 11 novembre de 12h à 21h30
Au plaisir de vous y rencontrer le 09 novembre.
Pour votre pur plaisir tous les autres jours.
A bientôt.
Claude Is Dead
Palais de Bondy, Quai de Bondy, Lyon, France
Présentation du livre Claude Is Dead aux visiteurs de Lyon Art Paper 2021
Trakt N° 14
Disponible sur le WEB - La Fabuloserie - La Halle Saint Pierre - La Collection d'Art Brut de Lausanne - L'Abbaye de Auberive.
Article, essais et Poème sur l'artiste Colette Deyme
https://www.revue-trakt.com/traktoboutique/Revue-Trakt-14-p364368183
Lyon Art Paper
Palais de Bondy, Quai de Bondy, Lyon, France
Les Journandises
Journans, France 01
Du Compost aux Origines du Mulet Fertile
Chapelle De La Buissière, Chemin de la Chapelle, Rillieux-la-Pape, France
L'Aréoport
Dunkerque, France - Local des corsaires, 2 rue du Perthuis du Môle 2 - Citadelle - Dunkerque
Artcité
Fontenay-sous-Bois, France
Avis et commentaires








