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Gérard Simonin

Back to list Added Feb 13, 2006

Biographie

Gérard Simonin vit à Miniac-Morvan et travaille à Châteauneuf d'Ille et Vilaine en Bretagne.

1951 Naissance à Auxonne en Côte d'Or dans une famille modeste. Depuis l'enfance, il crayonne, dessine et passe le plus clair de sa scolarité à noircir ses cahiers, mais sait aussi, quand il le faut, assurer ses passages dans les classes supérieures.

1964 Il affirme très tôt son indépendance, sa passion pour les voyages. A treize ans, après une série de petits boulots, il part l'été en Bretagne, puis les années suivantes ce sera la Corse, l'Allemagne, l'Espagne et sa première rencontre avec les arènes et la tauromachie. En groupe, il construit un radeau, descend le Danube en Autriche et puis escalade le pic du Midi d'Osso.

1965 Il découvre le théâtre, se passionne pour cet art, s'intègre dans une troupe amateur, interprète, Labiche, Feydeau,... et manifeste son désir de devenir acteur. Mais c'est dans la troupe de théâtre qu'il rencontrera un membre des Beaux Arts de Dijon. Ils parlent dessin, mais surtout il lui parle peinture, couleur. La curiosité est trop forte pour lui qui ne travaille que le crayon. Très vite ils s'organisent des rencontres.

Simonin découvre l'expression par la couleur.

"Je venais de découvrir un nouveau mode d'expression, mais surtout un mode d'expression libre, sans contraintes et règles établies. Je ne savais pas encore ce que j'allais exprimer mais j'en avais déjà compris le pouvoir illimité et le besoin vital d'ivresse qu'elle me procurait."

Mais il a besoin d'espace pour travailler. Sous son impulsion et son insistance, la ville d'Auxonne met à sa disposition gracieusement un local dans d'anciennes fortifications qu'il transformera en atelier.

Il travaille avec acharnement et présente l'année suivante, en 1969, sa première exposition à la Maison de la Culture.

Son engagement dans la couleur et la pâte font force sur ses toiles, puis le besoin, la nécessité de laisser vagabonder son imagination, le besoin absolu de créer. Il part à la recherche de la couleur par affection puis par la construction dans un constant paradoxe du sujet et de la facture.

Simonin supporte mal ou pas que l'on lui dicte ce qu'il a faire, Il ne prendra aucun enseignement de la peinture. Il travaille d'instinct. Il reçoit des images multiples, de voyages, de scènes de la vie, de livres et magazines qu'il lit ou feuillette. les plus fortes s'enfouissent inconsciemment dans sa mémoire et dans un temps non défini, il les extrait, et, à travers ses propres filtres, nous les offre sur la toile magnifiées par son propre regard.

Treize ans de peinture. Un problème majeur, un souci permanent : La lumière.

1979 Il part en Afrique du nord . Il traverse le désert du Sahara, s'arrête dans le Hoggard à la rencontre des " hommes bleus " et découvre les peintures rupestres du Tassili. " J'ai appris chez les Touaregs à écouter le silence dans les premières lueurs aurorales "

Il résidera en Afrique jusqu'en 1983. Il rentrera imprégné de lumière.

Il s'installe à Metz.

La lumière s'accentue dans ses toiles

1985 Invité par la ville de Heidesheim en Allemagne, il présente 14 toiles.

1986 Très attaché à ses racines, il fonde cette année là le grand prix de peinture de sa ville natale.

Après avoir fait l'acquisition de la toile "Songes et rêveries", son propriétaire la fera éditer en carte postale à 50000 exemplaires et en assurera également la diffusion.

Son travail s'oriente sur des personnages qu'il nous restitue au hasard de leurs rencontres. La critique définira assez justement le travail de cette époque.

"Compositions colorées de scènes de la vie quotidienne, les toiles de G. Simonin sont toutes balayées de rayons de lumières ocres, jaunes, blancs,... Véritables constructions architecturales, elles illuminent un morceau de la vie d'artistes, qu'il connaît si bien, musiciens, danseurs, ou de la vie de tous les jours, femmes vaquant à leur occupation, femmes et enfants...

L'impression de cubisme qui se dégage de la peinture de G. Simonin est démentie par le réalisme des situations autant que par la chaleur des tons. Les visages et les personnages sont blancs, tout juste esquissés et pourtant l'expression transparaît. Les contours des objets sont imprécis mais on imagine sans peine ce qui se cache sous ce faisceau de lumière qui balaie littéralement le tableau." (Extrait du Journal le Républicain Lorrain le 30.10.86.)

1987 Il travaille, expose, participe à des expositions collectives nationales et internationales, obtient des prix et récompenses.

De plus en plus la couleur va prendre une place prépondérante dans sa peinture, le sujet ne devient presque plus qu'un prétexte à la couleur. Il s'affirme par des glacis, des transparences, travaille multiples effets dans la matière fraîche, cherche à donner une profondeur à sa peinture, une troisième dimension, afin que le spectateur en oublie le support matériel.

1988 Il s'installe en Auvergne. Quelques unes de ses toiles seront présentées aux enchères sous couvert d’un expert agréé en salle des ventes.

1991 Edition de sa première lithographie " Le nu au miroir".

Est-ce dans ses origines bourguignonnes qu'il puise cette peinture vivace et colorée? Simonin réussit l'harmonie des formes avec une géométrie omniprésente dans une genèse dénuée de toute agressivité. Il a toujours exprimé le goût pour la lumière, goût certainement développé à la suite de ses trois années passées en Afrique du Nord. Ses toiles présentent des personnages, des femmes parfois frôlant l'érotisme discret mais de toute évidence avec une envahissante féminité où règne une atmosphère fortement chargée. C'est avec un regard rempli d'une sensibilité intuitive qu'il personnalise les éléments de ses compositions et nous invite à un voyage à la fois exploratoire et introspectif de son oeuvre.

Ce qui bouge dans ses tableaux est la lumière.

1996 le Conseil Général du Puy de Dôme lui fait honneur et lui consacre une exposition personnelle "Lumière, Mouvance" à l’Hôtel du Département. Il présente durant un mois trente huit toiles. Il recevra à l’issu de son exposition la médaille du Conseil Général. Il offre une toile, La coiffure, à la ville.

"Il peint des femmes ; il les peint sans visage, comme pour préserver l'anonymat de ces poseuses. Une épaule délicatement dévoilée, des portes jarretelles aguicheurs, un éventail coquin,... chacun de ses tableaux glorifie une couleur des nuances de rouges, des oranges flamboyants, des effusions de bleus, de verts...... le relief des dentelles, les transparences des bas, la douceur de la soie, cette perfection est à elle seule une tentation pour le voyeur impudent chez lequel peut naître l'envie d'effleurer des doigts le tableau ( extrait du journal La Montagne )

"Fête de la lumière, où des ombres, en brefs frissons, courent sur le tableau. Il nous ouvre des fenêtres sur un rêve joyeux, jouant avec couleurs et lumières. Le sujet ne semble être qu’un prétexte à la recherche de l’harmonie chromatique, mais garde cependant une place essentielle qui souligne la grâce féminine par la transparence des voiles. Les poses sont recherchées, les visages ne sont qu’ébauchés: en fait Simonin peint la femme et non une femme. Au spectateur d’imaginer. Il refuse de mettre du réel en cage et nous invite à partir à l’aventure. Voilà une peinture chaleureuse, chaude de soleil. Chez lui les contrastes les plus osés ne sont jamais incongrus. L' audace paie, ses toiles procèdent de l'architecture, du sens fauve de la couleur et d'un amour de la beauté"( extrait de Mr Fracanet)'

1997 Son aficion, jusque là restée inexistante dans son travail, commence à apparaître.

Il est entré en tauromachie silencieusement, sur la pointe des pieds, il a écouté, regardé, observé, puis sont venus l’émerveillement, l’envoûtement, l’aficion.

Alors il commence ses toiles comme si il entrait dans l’arène, se laisse éclabousser par la lumière et nous la restitue dans une peinture aux couleurs chaudes, puissantes, franches, avec la même finalité sincère que le maestro , donner et offrir le meilleur, à travers un regard franc et audacieux. Ce qui frappe dans ses tableaux, c’est qu’il joue dans une aisance presque désinvolte avec la lumière. Il la prend, l’étire en bande, en trait, en diagonale, en tâche, sans aucune agressivité, comme si aveuglé par elle, il fermait les yeux et transposait d’un coup sur la toile son univers rétinien. L’habit du torero éclate la lumière, Simonin la happe, la maîtrise, la domine. Elle courre sur les tableaux, mouvante, expressive, frissonnante, presque matérialisée.

Il capte les instants, les fragmente, les fige, et nous restitue une passe de quite, la magie d’une faena, le frisson d’une robe et la passion exaltée du bel cante, ou la vie et la mort se transcendent dans une même foi.

1999 Mais le besoin de rompre, de briser les habitudes revient. "Je n'aime pas la dépendance, sous aucune de ses formes, parce qu' elle entraîne l'habitude. L'habitude endort les sens alors que la diversité les aiguise."

Il quitte l'Auvergne et installe son atelier en Bretagne.

2000 Rencontre avec le peintre Claude Becq. Il signe un contrat avec la Galerie Vendôme aux états-unis.

2001 Invité par la l’Ajuntament de Foios en Espagne, il présentera quarante toiles.

2002 Edition d’un recueil de croquis préfacé par Gérard Benquet. Sortie du film "Simonin voleur d'instants" du réalisateur Yves de Trémaudan

2003 Séjour à l’atelier des Arts de son ami le peintre Claude Becq à Mont de Marsan.

Publication de son premier roman « la Malmignatte ».

2004 Il reçoit à son atelier pour un long séjour le peintre russe Rinat Anymaev .

2005 Nouveau séjour du peintre russe Animaev à son atelier.
Création de l'affiche du festival des arts de la Ville Haute de Châteauneuf.

2007 Création de la pochette de l'album du groupe " Les Gens d'R".

2008 Exposition "Voiles Dévoilées" a l'abbaye du Tronchet

2009 La Timonerie a Saint Malo

2011 Les Arts à la Cave 8ième Edition

2013 Chateau de la Briantais a Saint-Malo

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