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Avorio a Cnosso (2008) Peinture par Gennaro Corbi
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Œuvre d'art originale (One Of A Kind)
Peinture,
Acrylique
/
Cire
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Craie
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Crayon
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Huile
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Pigments
/
Émail
sur Toile
- Dimensions Hauteur 31,5in, Largeur 31,5in
- État de l'œuvre L'œuvre est en parfait état
- Encadrement Cette œuvre n'est pas encadrée
- Catégories Peintures à moins de 5 000 $US Minimalisme Spiritualité
-Avorio in Knosso-
Gennaro Corbi encloses the essence of this work in this short aphorism:
"In Knossos, in front of a totally ivory mirror, I understood that, when the need to experience virtual images is so desperate, decidedly improper means are employed"
-Ivoire à Cnossos-
Gennaro Corbi renferme l'essence de cette œuvre dans ce bref aphorisme:
"À Cnossos, devant un miroir entièrement fait d'ivoire, je compris que, lorsque le besoin de vivre des images virtuelles est si désespéré, on a recours à des moyens tout à fait inappropriés."
Il perché della mia pittura
“Nel 1989 un mio carissimo amico (Luigi Castellano/Luca) mi definì “venditore ambulante di fronte a un muro”; oggi, a distanza di tanti anni, mi accorgo di aver sostituito il muro con un sistema di specchi attraverso i quali ho l’illusione di guardarmi dentro.
Nelle mie opere non ci sono figure umane; ci sono solo io che osservo quel che ho visto, non quello che vedo ogni giorno. Le cose viste mi lasciano dentro tracce, significati, pensieri che mi aiutano a capire quella parte di me che non conoscerò mai del tutto. Mi servo di quello che, assorbito dalla mia coscienza, diventa la mia storia, la mia vita di cui sono semplice regista; le luci non sono mai dirette ma solo restituite dallo specchio della mia memoria/coscienza.
Le immagini sono sfocate, informali perché non rispondono alle geometrie dell’ottica; sono sommarie e non rispettose dello spazio cartesiano, che peraltro è visto da me molto criticamente, richiamato per fasce, campiture tracciate per creare spazi apparentemente non abitati se non dal proprio pensiero.
Il mio è un semplice diario dei miei ottanta anni conservato, spesso in modo indistinto nel fondo di un cassetto accessibile solo per sensazioni; sono convinto che tutti abbiano un diario nascosto nel proprio animo; io tento solo di dare, con le mie opere, un pretesto per accedere a ciò che ognuno si porta dentro spesso inconsciamente.
Non dipingo per gli occhi degli altri ma per la loro impalpabile emozione di spettatori del proprio esistere.
Storie certamente diverse dalla mia ma con l’infinita ricchezza di vite comunque vissute che ogni giorno reclamano rispetto.
Davanti ai miei quadri chiudete gli occhi e pensate a voi, guardatevi dentro e vi troverete, l’unica vera ricchezza che è la vostra storia; solo così avrà senso il mio mandare in giro le mie opere; se ciò non accadrà vuol dire che non hanno alcun valore per voi altri ed allora sono servite solo a me.”
"Reflections Through Minimalism: A Journey Within"
Gennaro Corbi describes what he thinks of his art in a text that in some places excites and moves.
“A dear friend once dubbed me a "peddler in front of a wall"; today, after many years, I realize I've replaced that wall with a system of mirrors through which I have the illusion of peering into myself.
In my works, there are no human figures; there is only myself observing what I have seen, not what I see every day. The things I've seen leave traces, meanings, thoughts within me that help me understand that part of myself I'll never fully know. I make use of what, absorbed by my consciousness, becomes my story, my life of which I am merely the director; the lights are never direct but only reflected by the mirror of my memory/consciousness.
The images are blurred, informal because they do not adhere to the geometries of optics; they are sketchy and disrespectful of Cartesian space, which I view very critically, referenced by bands, fields traced to create spaces seemingly uninhabited except by one's own thoughts.
Mine is a simple diary of my eighty years preserved, often indistinctly at the bottom of a drawer accessible only by sensations; I am convinced that everyone has a diary hidden within their soul; I merely attempt, through my works, to provide a pretext for accessing what each person carries within themselves, often unconsciously.
I do not paint for others' eyes but for their intangible emotion as spectators of their own existence.
Stories certainly different from mine but with the infinite richness of lives nevertheless lived that demand respect every day.
In front of my paintings, close your eyes and think of yourselves, look within and you will find, the only true wealth that is your story; only then will my sending out my works make sense; if this does not happen, it means they have no value to others, and then they have only served me.”
“Réflexions à travers le Minimalisme : Un Voyage Intérieur”
Gennaro Corbi décrit ce qu’il pense de son art dans un texte qui, en certains endroits, excite et émeut.
“Un cher ami m’a un jour surnommé un ‘marchand devant un mur’; aujourd’hui, après de nombreuses années, je réalise que j’ai remplacé ce mur par un système de miroirs à travers lesquels j’ai l’illusion de regarder en moi-même.
Dans mes œuvres, il n’y a pas de figures humaines ; il n’y a que moi-même observant ce que j’ai vu, pas ce que je vois tous les jours. Les choses que j’ai vues laissent des traces, des significations, des pensées en moi qui m’aident à comprendre cette partie de moi-même que je ne connaîtrai jamais pleinement. J’utilise ce qui, absorbé par ma conscience, lls r mon histoire, ma vie don’t je ne suis que le metteur en lls ; les lumières ne sont jamais directes mais seulement réfléchies par le miroir de ma mémoire/conscience.
Les images sont floues, informelles car lls ne suivent pas les géométries de l’optique ; lls sont esquissées et irrespectueuses de l’espace cartésien, que je considère très critique, référencées par des bandes, des champs lls r pour créer des espaces apparemment inhabités excepté par ses propres pensées.
Le mien est un simple journal de mes quatre-vingts ans lls r l, souvent indistinctement au fond d’un tiroir accessible uniquement par des sensations; je suis convaincu que chacun a un journal lls au fond de son âme ; j’essaie simplement, à travers mes œuvres, de fournir un prétexte pour accéder à ce que chaque personne lls r l elle-même, souvent inconsciemment.
Je ne peins pas pour les yeux des autres mais pour leur émotion intangible en tant que spectateurs de leur propre existence.
Des histoires certainement différentes de la mienne mais avec la richesse lls r l de vies néanmoins vécues qui exigent le respect chaque jour.
Devant mes peintures, fermez les yeux et pensez à vous-mêmes, regardez à l’intérieur et vous trouverez, la seule lls r le richesse qui est votre histoire; seulement alors mes envois de mes œuvres auront du sens ; si cela ne se produit pas, cela signifie qu’elles n’ont aucune lls r pour les autres, et alors lls ne m’ont servi qu’à moi-même.”
Thèmes connexes
Gennaro Corbi è nato nel 1943 a Napoli, dove vive e lavora. I dipinti e i disegni di Corbi parlano di mistero, memoria, a volte dei lati più oscuri dell'anima. Per comprendere meglio la sua opera, è necessario superarne il valore esoterico e non cercare di darne un'interpretazione razionale. Le figure sconosciute che rappresenta sono scale, paesaggi, ritratti, nudi, spiriti, e si ispirano alla letteratura di Kafka, o ai temi e ai motivi di artisti come Chagall e Klimt. Nella costruzione di spazi e aree cromatiche, simboli e gesti, Corbi usa foglie d'oro per esaltare il misticismo, come le usavano i pittori sacri nel Medioevo. Partendo da figure legate al suo passato, o da episodi che segnano o hanno segnato la sua vita, Corbi dà vita e libertà ai pensieri e ai demoni più profondi dell'umanità.
Il perché della mia pittura
“Nel 1989 un mio carissimo amico (Luigi Castellano/Luca) mi definì “venditore ambulante di fronte a un muro”; oggi, a distanza di tanti anni, mi accorgo di aver sostituito il muro con un sistema di specchi attraverso i quali ho l’illusione di guardarmi dentro.
Nelle mie opere non ci sono figure umane; ci sono solo io che osservo quel che ho visto, non quello che vedo ogni giorno. Le cose viste mi lasciano dentro tracce, significati, pensieri che mi aiutano a capire quella parte di me che non conoscerò mai del tutto. Mi servo di quello che, assorbito dalla mia coscienza, diventa la mia storia, la mia vita di cui sono semplice regista; le luci non sono mai dirette ma solo restituite dallo specchio della mia memoria/coscienza.
Le immagini sono sfocate, informali perché non rispondono alle geometrie dell’ottica; sono sommarie e non rispettose dello spazio cartesiano, che peraltro è visto da me molto criticamente, richiamato per fasce, campiture tracciate per creare spazi apparentemente non abitati se non dal proprio pensiero.
Il mio è un semplice diario dei miei ottanta anni conservato, spesso in modo indistinto nel fondo di un cassetto accessibile solo per sensazioni; sono convinto che tutti abbiano un diario nascosto nel proprio animo; io tento solo di dare, con le mie opere, un pretesto per accedere a ciò che ognuno si porta dentro spesso inconsciamente.
Non dipingo per gli occhi degli altri ma per la loro impalpabile emozione di spettatori del proprio esistere.
Storie certamente diverse dalla mia ma con l’infinita ricchezza di vite comunque vissute che ogni giorno reclamano rispetto.
Davanti ai miei quadri chiudete gli occhi e pensate a voi, guardatevi dentro e vi troverete, l’unica vera ricchezza che è la vostra storia; solo così avrà senso il mio mandare in giro le mie opere; se ciò non accadrà vuol dire che non hanno alcun valore per voi altri ed allora sono servite solo a me.”
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Nationalité:
ITALIE
- Date de naissance : 1943
- Domaines artistiques: Représenté par une galerie,
- Groupes: Artistes Contemporains Italiens Artistes présentés par une galerie