ÈVE EN ABÎME 101 (2019) Fotografia por Frédéric Didillon

EVE EN ABÎME 101

Photographie augmentée
Édition limitée : 5 tirages numérotés signés +2 exemplaires artiste
FORMAT 80cm x 80cm
Tous autres formats sur demande
Support au choix : Alu Dibon ou Plexiglas ou Tirage sur papier photo pro

Note préliminaire :
Mes montages photographiques numériques sont réalisés uniquement à partir de mes propres photographies sans aucune appropriation.
Il ne s'agit donc pas d'art numérique au sens propre, mais de photographies.
- Il s'agit d'un repentir sur une série précédente, repentir rendu possible par le travail numérique. Mes questionnements sur cette précédente série m'ont amené à mieux comprendre mes motivations profondes et par delà reprendre chaque image au travers de ce que j'ai découvert avoir voulu exprimer : ÈVE EN ABÎME...

Série « ÈVE EN ABÎME »

Ève, dans notre inconscient partagé, reste la mère symbolique de tous, si souvent peinte ou sculptée, tout comme les déesses de l'amour génésique Vénus ou Aphrodite
Corps sacré considéré comme étant à l'origine du monde des humains et de leurs civilisations.
Influencé par l'évolution de la représentation artistique du corps d'Ève ou de Vénus au travers des ages, j'ai tenté de suggérer le ressenti du déclin des civilisations humaines et particulièrement de la nôtre avec pour vecteur, ses moyens numériques spécifiques.

Le long chemin des représentations allégoriques du corps des femmes jalonnent notre culture et nos inconscients partagées les Vénus pariétales, la Vénus de Milo, La naissance de Vénus de Botticelli et celle du Titien, les belles dames de Rubens, puis les grandes œuvres de Boucher, Fragonard, Ingres, Delacroix, Manet, Picasso, Modigliani … Liste interminable … 
C'est l'histoire en image l'évolution des sociétés humaines de la Vénus de Willendorf, mère cosmique ... aux nus désespérés d'Egon Schiele.
J'ai aussi évoqué le déclin, en parallèle, de la nature par des présences végétales et animales comme parfois sur les grandes œuvres classiques, baroques ou romantiques (Douanier Rousseau, Géricault, De Vinci …).

En tableaux successifs (22 à ce jour) du paradis vers notre époque, je me suis inspiré de cette mise en scène ancestrale et éclairée du corps féminin.

Le montage numérique m'a permis, par ses possibilités graphiques inégalables de développer un univers fantasmagorique qui étaye mon propos, des moyens actuels servant notre confusion contemporaine.

Mais comme pour la plupart de mes travaux, les images de cette série « ÈVE EN ABÎME » ne sont que des propositions livrées à la perception singulière de chaque visiteur sur la base de mon propre questionnement.

Frédéric Didillon

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