Portrait de l’œuvre abstraite quadrillée no. 1,45666.RV2D. (1976) Drawing by François-Pierre Bleau (Dit Zéro Zoo)

(La conscience du titre métamorphose l’œuvre abstraite en figurative.
Œuvre symbolisant l’avant-garde Zérozoïste vraiment et entièrement novatrice.)

«PORTRAIT DE L’OEUVRE ABSTRAITE ZÉROZOÏSTE (NO. 1,45666.RV2D.343.)»
L'on trouvera ici, l'analyse de deux oeuvres imbriquée l’une dans l‘autre, c'est-à-dire «l'Oeuvre abstraite» ainsi que celle du «Portrait de l'oeuvre abstraite» cette dernière, comme le titre l'indique, est le portrait de «L'oeuvre abstraite» qui a servi de modèle, qui fut l'objet d'un portrait.
Comme on le voit en prenant connaissance des titres respectifs des deux oeuvres, la seule conscience de ces titres détermine s’il s'agit d’oeuvres réellement et concrètement abstraites ou figuratives. Le fait d'avoir fait un dessin figuratif qui ne représente rien d'autre qu'un dessin abstrait est quelque chose qui n'a jamais été fait dans l'art pictural figuratif. C’est là une nouveauté historique de Zéro Zoo, créée en 1976. En inventant l'idée des «Portraits d'oeuvres abstraites», Zéro Zoo ouvrait de nouveaux champs de conscience et de représentations Zérozoïste, dans un domaine où certains esprits crevés croyaient que tout avait été fait, que rien de majeur ne pouvait survenir. En créant les «Portraits d’oeuvres abstraites» Zéro Zoo savait que c’était la seule façon de peindre la réalité, la vraie. Rien ne peut être peint avec autant de réalité qu'une abstraction elle devient à s'y méprendre nulle autre chose que la réalité. Zéro Zoo en authentique éblouit est le premier peintre depuis le début de l'histoire de l'art à avoir découvert comment réussir à peindre la réalité tout en faisant qu’elle devienne «alchimiquement» la vraie réalité, et ce, par la magie qui est déclenchée à l'aide d'un titre Zérozoïste, et par des faits visuels d'une étonnante et hallucinante vraisemblance tout à fait insoupçonnée jusqu'à ce jour. Seule la magie Zérozoïste, sublime et unique, pouvait accomplir un tel prodige étincelant et il revenait évidemment à Zéro Zoo de le faire. C’était le rêve de tous les grands peintres à travers les âges, que de peindre un tableau qui serait non pas une retransmission de la réalité, mais la réalité elle-même, et ce, avec les procédés traditionnels de l'art pictural, et en prenant bien soin de ne pas dévier de ceux-ci, c’est à dire, en employant crayons ou pinceaux sur un support à plat. À titre d'exemple explicatif concret de tout ce qui précède, Zéro Zoo donne l'exemple du peintre qui peint un arbre : ce dernier, peut être très ressemblant, mais jamais, on arrivera à se méprendre et à croire que c'est un arbre pour vrai en écorce et en bois, mais Zéro Zoo a réussi ici, avec la nature du sujet, et avec le jeu de la conscience, à trouver la clé poétique et fabuleuse, pour faire que l'on se méprenne sur la réalité et l'irréalité de ce qui est dessiné. En effet, entre l'oeuvre abstraite originale et son portrait, l'on peut magiquement se méprendre et croire que ce qui est représenté en portrait est parfaitement l'oeuvre abstraite dans toute sa réalité. Cela fait partie du domaine du merveilleux. Seule la recherche absolue du magique réelle a pu mener Zéro Zoo à créer ce portrait.
Parlons maintenant, non pas de l'oeuvre figurative comme telle, mais du contenu de l'oeuvre abstraite qui fut «portraitifié», qui a servi de sujet et de modèle, c'est-à-dire de «l'Oeuvre abstraite» Mais d'abord, voici un sommaire de cette analyse.

Sommaire :
L'on verra au cours du commentaire qui va suivre, que cette oeuvre abstraite ne l'est que plus ou moins, ou pas du tout. En premier lieu, Zéro Zoo expliquera que la lecture de cette oeuvre, permet entre autres, un genre d'étude graphologique qui en dit long sur sa personnalité. En second lieu, que cette oeuvre fait état d'une constance fondamentale de la vie, cette constance est l'interrelation du passé, du présent, du futur; ces trois choses qui tissent nos vies à chaque instant. En troisième lieu, Zéro Zoo expliquera que vue d'un certain angle figuratif très traditionnel, cette oeuvre est figurative, mais cependant insignifiante : toutefois, le fait qu’elle soit l'expression de «quelque chose» la rend, d'un certain point de vue Zérozoïste, quand même valable. L'on verra en 4e lieu que cette oeuvre abstraite véhicule la réalité visible et invisible et qu’elle est donc en somme figurative à différents niveaux. L'on verra qu'un certain art abstrait n'ayant pas de référence au monde extérieur est une chose qui n'existe évidemment pas. En conclusion, l'on verra que le «Portrait de l'oeuvre abstraite», est une oeuvre qui dépeint de façon condensée, les grands problèmes métaphysiques de notre époque. Voici donc l'analyse de «L'oeuvre abstraite», oeuvre que l'on retrouve aussi incluse, à titre de modèle et de sujet, dans le «Portrait de l'oeuvre abstraite»:
Cet enchevêtrement de lignes vibrantes, ne nécessitent, pour être faites, ni virtuosité, ni attention éreintante, ni travaille galérien donnant la migraine : cela permet donc de laisser libre cours à l'expression de l'être d'une façon très simple, claire, et presque sans entraves. L'oeuvre est une expression graphique, une forme de morse très élémentaire et à intersections, qui traduit le code génétique, les vibrations, la physiologie et la psychologie, etc. de Zéro Zoo, et ce, d'une manière presque graphologique. Cette oeuvre dégage donc un contenu référentiel détaillé et consistant : elle n'est donc pas si «abstraite» que cela. Parmi plusieurs autres lectures possibles de cette oeuvre, l'une d’elles fait état de l'interrelation continuelle du passé, du présent et de l'avenir qui se tisse dans nos vies, interrelation qui est traduite simplement, mais clairement dans cette oeuvre. Lors de la réalisation de l'oeuvre en question, chaque ligne en cours d’exécution, constituait un présent à échos : ce présent allait s'enchevêtrer avec le passé, c’est à dire, avec des lignes déjà faites, et aussi avec le futur, c’est à dire, des lignes en devenir. Passé, présent et futur, d'un laps de temps court et d'un espace restreint, se sont donc mêlés et fondus, de façon simple, mais aussi très complexe. Il est difficile, malgré la simplicité du code employé, de discerner, quelles lignes étaient le présent, le passé, le futur, de discerner leurs ordres d’exécutions et d'entrée en interrelation. Ces lignes sont la mémoire des gestes, dans un temps et un espace spécifique, limité et découpé : elles font déjà partie du passé et constituent la tapisserie d'un bref moment de la vie de Zéro Zoo. Les lignes de cette oeuvre sont touchantes puisqu’elles sont la démonstration terre-à-terre, que l'on ne repassera jamais là où l'on vient de passer dans la vie unique, jamais deux fois identiquement dans les mêmes conditions, et que nous ne laisserons jamais les mêmes traces. Cette oeuvre soulève le fait que s'analyser, avec les méthodes rationnelles, malgré une simplicité apparente, sera cependant d'une complexité qui dépasse l’imagination humaine, que tenter de le faire, fait que l'on échappe au «présent» et ne «vivons» plus. Encore une fois, l'on voit que l'oeuvre est très peu «abstraite», et qu’elle est très chargée de significations. Cette oeuvre «abstraite», n'ayant évidemment rien à voir, avec la figuration traditionnelle du réelle terre à terre, elle revêt donc peu d'intérêt de ce côté, à moins bien sûr, d’y voir, si l'on a beaucoup d'imagination une moustiquaire ou un morceau de coton au microscope, etc. Cette oeuvre est donc, de ce point de vue précis, d'une platitude extraordinaire, fantastique et Zérozoïste. Elle est cependant moins insignifiante que bien des oeuvres, qui une fois, dépouillées de leurs plumes distrayantes, de leurs artifices trompeurs, figuratifs ou abstraits, ne véhicule alors rien d'autre que «rien», mais le Zérozoïsme admire aussi, selon le cas, des oeuvres qui son l'expression concrète du «rien», car elles son valables en tant qu'expression parfaite de «quelque chose» même si celui-ci n’est «rien». Qu'est-ce qui exprimerait mieux le «rien» que le «rien» lui-même? Dans ce même ordre d'idées, peuvent êtres valables, des oeuvres Zérozoïstes remplumées, et étant l’expression concrète du néant, de l'incommunicabilité, du monde à l’endroit, etc. Comme on le voit, l'abstraction pure avec ses formes et couleurs qui ne feraient référence à rien d'autre qu’à elle-même selon les diverses théories erronées n'a toujours été bien entendu qu'une farce démasquée par n'importe quels néophytes et surtout par ces derniers qui eux osent se poser des questions. Toute chose dans l'univers est toujours issue de quelque chose, elle est toujours une référence à quelque chose, et par conséquent le dépeint. C'est une figuration de cette chose, visible ou invisible. Même un tableau d'une seule couleur peinte en aplat comme un mur, va faire référence à une couleur qui existe dans la réalité : cette couleur traduit et provoque une émotion : l'oeuvre dépeint l'idée et le choix du peintre, ainsi qu'une foule de données issues de la réalité figurative. Pour qu'un tableau abstrait n’est pas de référence autre que des références supposément «internes» et plastiques, il faudrait dire à tous les spectateurs de regarder l'oeuvre et les forcer à ne rien penser, rien ressentir, de regarder en ne regardant pas, de s'abstraire, de faire le mort. Le «Portrait de l'oeuvre abstraite» est du point de vue de la représentativité de son époque, un chef-d'oeuvre. Si un Bruegel a réussit, à nous fournir des données condensées, subtiles et inestimables sur son époque lointaine, Zéro Zoo en a fait autant sur la vie contemporaine, en créant dans cette oeuvre, une réalité condensée qui exprime en un «look nouveau» et subtil, les grands problèmes métaphysiques et passionnants de notre époque. Ce document, ce portrait, est la plus grande oeuvre peinte au 20e siècle. Ce «Portrait de l'oeuvre abstraite» qui fut le premier d'une série de portraits d'oeuvres abstraites de Zéro Zoo, figurera dans les musées du genre «Musée du Louvre» qui existeront alors au 21e, 22e, 23e siècle, etc. Ce sera la Joconde des musées futurs et intergalactiques. Enfin, cette oeuvre est d'une beauté Zérozoïste, décorative et transportable, etc.

Au sujet de la difficulté artistique dans ce genre d'oeuvre Zérozoïste désinvolte et quelque peu insolente, mais aussi très ordinaire, ce n’est pas l'exécution de celle-ci, mais bien de supporter certaines réactions négatives, Zéro Zoo est passé maître dans cet art. Ce qui est étrange et cocasse cependant, c’est que ceux-là mêmes, qui dénigrent ce genre d'oeuvre d'art Zérozoïste, et prétendent qu’ils seraient capables d'en faire du pareille, seraient toutefois, ironiquement, incapables, à la longue, de faire face et de supporter, les genres d'invectives et d'insultes, qu’ils déclament eux-mêmes, en direction de Zéro Zoo, l'auteur de ces oeuvres. Ils seraient également incapables et gênés en raison de leurs manques de cran et d'audace, d'afficher en public qu’ils serraient les auteurs de telles oeuvres controversées. Ces gros parleurs, petits faiseurs, seraient encore moins capables, de créer un mécanisme et un phénomène social allant donner une valeur financière et artistique à ce genre d'oeuvre Zérozoïste. Le fait d'avoir réussi à faire que ce genre d’oeuvres soit la manifestation et la proclamation ostensible et personnelle de l'excentricité et de la liberté gagnées et établies par Zéro Zoo, sont entre autres, les raisons de leurs valeurs artistiques et financières. Ce qui choque tellement certains spectateurs et peintres c’est que Zéro Zoo lui, puisse faire de telles oeuvres et que celles-ci réussissent quand même à passer, c'est-à-dire à être accepté par un grand nombre, mais aussi à être acheté, alors qu’eux n'écoperaient en tout et partout que de sombres commentaires du genre de ceux qu’ils débitent. Mais ce qui les brûle au summum et les laissent irrités, c’est que Zéro Zoo cré aussi des oeuvres aux antipodes de celles-là, des oeuvres qui ont les caractéristiques qu’eux cette fois considèrent et admirent peut-être au plus haut point : ils leurs est donc de ce fait difficile et incommodant de qualifier Zéro Zoo de nullité. Pour ce genre d'individu, la multiplicité et la qualité de l'art de Zéro Zoo, ne laisse aucune porte de sortie, si ce n’est celles de s'irriter eux même dû à leurs manques d'ouvertures d'esprit, il sont donc les seules responsables de leurs malaises. Bien que Zéro Zoo ne puisse empêcher, qui que ce soit de penser comme il le veut et même de s'ulcérer, il trouve cependant malheureux que des gens soit insultés par de telles oeuvres Zérozoïstes, car celles-ci reflètent le droit et la possibilité à l'excentricité et à la différence dans la société et cela est merveilleux et bon.

Zéro Zoo croit que l'oeuvre dont il est présentement question, doit être saisie dans ce sens et de façon harmonieuse. Elle devrait plutôt faire sourire, car c’est aussi une oeuvre immensément facile, joyeuse et détendue, comme la vie sait souvent l'être. Si à titre d'exemple il est agréable et facile de se faire griller au soleil sur une chaise longue, pourquoi l'art Zérozoïste qui peut exprimer la vie à différents niveaux ne serait-il pas lui aussi agréable et facile de façon concrète, d'autant plus que c’est Zéro Zoo qui décide d'exprimer ce qu’il veut et que ce dernier aime entre autres le plaisant, la facilité, la spontanéité en art, etc. Que l'on considère donc, ce simple quadrillage dans cette oeuvre, comme étant, entre autres, des gestes qui rappel concrètement que le facile a une valeur en soit, est normale, bon, plaisant, joyeux., etc., et ce, dans l'art Zérozoïste autant que dans la vie. Cette oeuvre traduit d'ailleurs, l'élégance de l'esprit et de la façon de vivre osé et coulante de ceux qui aiment ce genre d'oeuvres Zérozoïstes et de ceux qui en sont propriétaires.

Zéro Zoo est un artiste et créateur multiple qui est composite à l’extrême : «Je suis un artiste virtuose méconnaissable d’un concept pictural à l’autre, je suis pour la plénitude de l’expression, j’ai toujours créé dans une diversité inouïe d’approches Zérozoïstes et de styles qui peuvent même être antagonistes à outrance et qui défient toutes règles et tous les académismes issus de l’art institutionnel subventionné dit «art contemporain», mais aussi de «l’art traditionnel» tout aussi borné. Dans la dissidence, je vis, crée, combats dans le maquis de l’art, j’avais bien dit «Ma seule arme c’était l’art et l’écriture : je suis pour l’armement.» Zéro Zoo a été, est, et sera tel quel envers et contre tous.»

Oeuvre et texte tirés du livre «Précis de Zérozoïsme» en 4 tomes, par Zéro Zoo. Disponible chez Amazon.

Arts contemporains Zérozoïstes.

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