Jean Francois Bottollier
La bonne question n'est pas de savoir depuis quand je peins mais de savoir quand vous avez arrêté.
9 oeuvres par Jean Francois Bottollier (Sélection)
Télécharger en PDF2009 - 2012 De Kerouac à Colas • 9 oeuvres
La route
Masqué derrière les reflets du pare-brise
Sous l’œil clignotant de mon bus
Je t’ai vue Lola[...]
La route
Masqué derrière les reflets du pare-brise
Sous l’œil clignotant de mon bus
Je t’ai vue Lola me regarder sans surprise
Plantée comme un piquet à l’arrêt du campus.
Mouflette tu es montée souriante : « hello gus ! »
Et mutine ce matin là « J’ai un ticket pour L.A »
Oh Minos et les enfers que n’ai je murmuré « Hello L.A »
A mes côté sur la moleskine tu as posé les fesses
Et glissé sous la banquette un cabas laid,
Les baskets en arrière tu l’as bloqué des talons,
Les lacets défaits sous les jambes d’un pantalon
Couvert de zips, de badges, et qui s’affaisse
En route pour les routes, la traversée nationale,
De koenigsbourg à Hossegor il n’y a pas loin de la mer à l’Amérique.
And that’s right kids! With a yeah, Yeah! Yellow bus !
Vibrent les fontes, les cuivres, dans le tempo de la mécanique,
Les tôles s’ébrouent dans un vacarme infernal,
Un passager tintamarre,
Un Rock And Roll pour ma Lo La Woman
Affublée d’une bande d’énergumènes
Et lorsque les portes se referment,
Automatiques,
Je démarre
Tandis que tes camarades comme autant de professeurs nimbus,
Hagards, regardent défiler les pointillés blancs
Avachie, tu songes aux vagues du Michigan, aux embruns, à l’écume,
Ton regard plane au loin sur l’air qui ondule au raz du bitume,
Les yeux calés à la ligne médiane et le dos collé au skaï, des démons te gagnent
Tu songes à Chicago, Amarillo, Albuquerque, et plus loin l’océan
At « The Mother Road » de Steinbeck, la Grande Diagonale
Qui t’emporte de l’Illinois aux Côtes occidentales.
Tu rêves d’un matin dans les rochers, l’aurore azurée à fleur de montagne
D’un après midi atonal, où sous un soleil à l’aplomb file le macadam.
De soirs dans la tiédeur des néons, des Motels, des Buick et des Cadillac
De celles qui attisent les envies et attirent les dames
Ou finissent plantées sur le talus de la route de Kerouac.
La nuit tout est calme. Les Nimbus dorment au rythme du diesel
Des ombres tracées par la lune se dessinent sur les visages blafards
Ta raison se perd en traversant Flagstaff.
Le temps qui s’étend au bout de la route entre les phares
Serpente à l’est de l’Eden au gré du ruban d’asphalte
Par endroit jalonné de poteaux du télégraphe.
Puis longtemps après l’horizon de l’Arizona
Santa Anna et Santa Monica déploient leurs ailes pacifiques
Et d’un simple regard en arrière, jusqu’aux grands lacs,
D’Hossegor, ou Soulak, dans des parfums d’iode et de sel
Tu reviens au soleil de l’atlantique
Et de ce côté, retrouves la raison là
Masqué derrière les reflets du pare-brise
Sous l’œil clignotant de mon bus
Je t’ai vue Lola me regarder sans surprise
Plantée comme un piquet à l’arrêt du campus.
Mouflette tu es montée souriante : « hello gus ! »
Et mutine ce matin là « J’ai un ticket pour L.A »
Oh Minos et les enfers que n’ai je murmuré « Hello L.A »
A mes côté sur la moleskine tu as posé les fesses
Et glissé sous la banquette un cabas laid,
Les baskets en arrière tu l’as bloqué des talons,
Les lacets défaits sous les jambes d’un pantalon
Couvert de zips, de badges, et qui s’affaisse
En route pour les routes, la traversée nationale,
De koenigsbourg à Hossegor il n’y a pas loin de la mer à l’Amérique.
And that’s right kids! With a yeah, Yeah! Yellow bus !
Vibrent les fontes, les cuivres, dans le tempo de la mécanique,
Les tôles s’ébrouent dans un vacarme infernal,
Un passager tintamarre,
Un Rock And Roll pour ma Lo La Woman
Affublée d’une bande d’énergumènes
Et lorsque les portes se referment,
Automatiques,
Je démarre
Tandis que tes camarades comme autant de professeurs nimbus,
Hagards, regardent défiler les pointillés blancs
Avachie, tu songes aux vagues du Michigan, aux embruns, à l’écume,
Ton regard plane au loin sur l’air qui ondule au raz du bitume,
Les yeux calés à la ligne médiane et le dos collé au skaï, des démons te gagnent
Tu songes à Chicago, Amarillo, Albuquerque, et plus loin l’océan
At « The Mother Road » de Steinbeck, la Grande Diagonale
Qui t’emporte de l’Illinois aux Côtes occidentales.
Tu rêves d’un matin dans les rochers, l’aurore azurée à fleur de montagne
D’un après midi atonal, où sous un soleil à l’aplomb file le macadam.
De soirs dans la tiédeur des néons, des Motels, des Buick et des Cadillac
De celles qui attisent les envies et attirent les dames
Ou finissent plantées sur le talus de la route de Kerouac.
La nuit tout est calme. Les Nimbus dorment au rythme du diesel
Des ombres tracées par la lune se dessinent sur les visages blafards
Ta raison se perd en traversant Flagstaff.
Le temps qui s’étend au bout de la route entre les phares
Serpente à l’est de l’Eden au gré du ruban d’asphalte
Par endroit jalonné de poteaux du télégraphe.
Puis longtemps après l’horizon de l’Arizona
Santa Anna et Santa Monica déploient leurs ailes pacifiques
Et d’un simple regard en arrière, jusqu’aux grands lacs,
D’Hossegor, ou Soulak, dans des parfums d’iode et de sel
Tu reviens au soleil de l’atlantique
Et de ce côté, retrouves la raison là
"la route"
Vendu
Jean Francois Bottollier
"la route"
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"La route"
Peinture | 7,9x7,9 in
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Jean Francois Bottollier
"la route"
Acrylique | 31,5x31,5 in
Vendu
Jean Francois Bottollier
"la route"
Peinture | 11,8x11,8 in
Sur demande
Jean Francois Bottollier
"la route"
Peinture
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Jean Francois Bottollier
"la-route"
Peinture | 11,8x11,8 in
Sur demande
Jean Francois Bottollier
"la route"
Peinture | 23,6x23,6 in
Sur demande
Jean Francois Bottollier
"la route"
Peinture | 23,6x23,6 in
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