8 artworks by Mc Devésa (Selection)
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Les icônes qui seront présentées ici, sont réalisées sur planche de merisier ou tilleul.
La planche[...]
Les icônes qui seront présentées ici, sont réalisées sur planche de merisier ou tilleul.
La planche :
Le bois massif reste toujours vivant. L’humidité de la colle, de l’enduit et le temps risquent d’incurver la planche. Il faut vérifier les sens de la fibre(les anneaux de croissance) en observant la tranche du bois. La planche s’incurvera toujours dans le sens inverse des arcs de cercle. Il est préférable que l’Icône devienne convexe que concave. Très souvent les planches sont renforcées, au dos, par des traverses de bois (éclisses).
1. Préparation de la planche et marouflage
L’une des étapes essentielles pour une bonne peinture d’icône est la préparation de la planche. Le bois le plus souvent utilisé est le tilleul, pour ses qualités de souplesse et d’homogénéité. La planche de bois peut être creusée pour constituer un cadre. Comme le bois va travailler au cours du temps, on l’enduit ensuite entièrement d’une couche de colle pour protéger des moisissures. Après séchage, on utilise à nouveau de la colle pour le marouflage, c’est-à-dire l’encollage d’une fine toile de tissu qui va permettre d’avoir un fond souple et sans craquelures.
2. Posage du levkas
Le levkas est un enduit composé de Blanc de Meudon et de colle qui va servir de couche de fond à l’icône. Levkas vient du mot grec « leukos », qui signifie « blanc ». On pose généralement une dizaine de couches de levkas sur la planche de bois, ce qui va permettre d’avoir un fond homogène et de décupler la transparence des couleurs. Le levkas est également poncé pour obtenir un aspect totalement lisse.
3. La réalisation du dessin et la gravure
Vient ensuite une autre étape majeure de la préparation de l’icône : le dessin. On travaille celui-ci minutieusement sur calque ou papier de soie avant de le reporter sur la planche. On peut utiliser pour cela une mine rouge, moins salissante que le graphite. Il est temps de passer à la gravure, qui va permettre de « figer » le dessin à l’aide d’une pointe sèche.
4. La dorure
La dorure peut être appliquée sur tout ou partie du fond, ainsi que pour les auréoles. La dorure est un art à part entière, qui se décline sous plusieurs techniques : dorure polie, dorure à mixtion à l’huile, ou dorure à mixtion à l’eau. La pose des feuilles d’or est particulièrement délicate mais ajoute une vraie lumière à l’icône.
5. Préparation des couleurs et de l’émulsion (tempéra)
Une fois toutes ces étapes effectuées, on passe à la préparation des couleurs qui sont indispensables à une belle peinture d’icône. Les pigments sont d’abord dissous dans l’eau, puis mélangés à une petite quantité de mixtion de jaune d’œuf et d’un autre liant (bière, vin blanc de table, vinaigre). La palette est alors prête pour commencer la peinture elle-même.
6. La peinture des fonds
Dans la peinture traditionnelle de l’icône, on dit généralement qu’on va « de l’ombre à la lumière » : on peint d’abord les couches foncées et les contours puis on éclaircit au fur et à mesure pour obtenir des détails. On commence par la peinture du fond, puis des vêtements, et des visages. La couleur de carnation des visages fait l’objet de différentes règles selon l’école de peinture considérée : l’école de Moscou privilégie le brun-vert, tandis que celle de Novgorod est quant à elle proche du brun-chocolat par exemple.
7. La peinture des détails et éclaircissements
Une fois que les grands traits, les fonds et la carnation sont réalisés, il faut passer aux détails et éclaircissements. Ceux-ci se font souvent en plusieurs couches, en utilisant la technique de la goutte ou flaque. On pose une quantité de peinture très diluée sur la zone à illuminer et on l’étend progressivement vers les parties plus sombres. Pour les visages, on retrace régulièrement les traits principaux pour qu’ils se distinguent nettement.
8. Le glacis et vernissage final
Enfin, on peut réaliser des glacis en utilisant un peu d’œuf pour finaliser les derniers éclaircissements, et on applique des traits blancs (ou « lumières) pour éclairer le visage. Le peintre d’icône ajoute ensuite les auréoles et sa calligraphie. Une dernière étape est nécessaire une fois la peinture complètement sèche : le vernis de finition. Traditionnellement, ce vernis est « l’olifa », à base d’huile de lin cuite. Ce type de vernis devra ensuite sécher pendant environ 2 mois. D’autres types de vernis utilisés à l’époque moderne sèchent plus rapidement.
La planche :
Le bois massif reste toujours vivant. L’humidité de la colle, de l’enduit et le temps risquent d’incurver la planche. Il faut vérifier les sens de la fibre(les anneaux de croissance) en observant la tranche du bois. La planche s’incurvera toujours dans le sens inverse des arcs de cercle. Il est préférable que l’Icône devienne convexe que concave. Très souvent les planches sont renforcées, au dos, par des traverses de bois (éclisses).
1. Préparation de la planche et marouflage
L’une des étapes essentielles pour une bonne peinture d’icône est la préparation de la planche. Le bois le plus souvent utilisé est le tilleul, pour ses qualités de souplesse et d’homogénéité. La planche de bois peut être creusée pour constituer un cadre. Comme le bois va travailler au cours du temps, on l’enduit ensuite entièrement d’une couche de colle pour protéger des moisissures. Après séchage, on utilise à nouveau de la colle pour le marouflage, c’est-à-dire l’encollage d’une fine toile de tissu qui va permettre d’avoir un fond souple et sans craquelures.
2. Posage du levkas
Le levkas est un enduit composé de Blanc de Meudon et de colle qui va servir de couche de fond à l’icône. Levkas vient du mot grec « leukos », qui signifie « blanc ». On pose généralement une dizaine de couches de levkas sur la planche de bois, ce qui va permettre d’avoir un fond homogène et de décupler la transparence des couleurs. Le levkas est également poncé pour obtenir un aspect totalement lisse.
3. La réalisation du dessin et la gravure
Vient ensuite une autre étape majeure de la préparation de l’icône : le dessin. On travaille celui-ci minutieusement sur calque ou papier de soie avant de le reporter sur la planche. On peut utiliser pour cela une mine rouge, moins salissante que le graphite. Il est temps de passer à la gravure, qui va permettre de « figer » le dessin à l’aide d’une pointe sèche.
4. La dorure
La dorure peut être appliquée sur tout ou partie du fond, ainsi que pour les auréoles. La dorure est un art à part entière, qui se décline sous plusieurs techniques : dorure polie, dorure à mixtion à l’huile, ou dorure à mixtion à l’eau. La pose des feuilles d’or est particulièrement délicate mais ajoute une vraie lumière à l’icône.
5. Préparation des couleurs et de l’émulsion (tempéra)
Une fois toutes ces étapes effectuées, on passe à la préparation des couleurs qui sont indispensables à une belle peinture d’icône. Les pigments sont d’abord dissous dans l’eau, puis mélangés à une petite quantité de mixtion de jaune d’œuf et d’un autre liant (bière, vin blanc de table, vinaigre). La palette est alors prête pour commencer la peinture elle-même.
6. La peinture des fonds
Dans la peinture traditionnelle de l’icône, on dit généralement qu’on va « de l’ombre à la lumière » : on peint d’abord les couches foncées et les contours puis on éclaircit au fur et à mesure pour obtenir des détails. On commence par la peinture du fond, puis des vêtements, et des visages. La couleur de carnation des visages fait l’objet de différentes règles selon l’école de peinture considérée : l’école de Moscou privilégie le brun-vert, tandis que celle de Novgorod est quant à elle proche du brun-chocolat par exemple.
7. La peinture des détails et éclaircissements
Une fois que les grands traits, les fonds et la carnation sont réalisés, il faut passer aux détails et éclaircissements. Ceux-ci se font souvent en plusieurs couches, en utilisant la technique de la goutte ou flaque. On pose une quantité de peinture très diluée sur la zone à illuminer et on l’étend progressivement vers les parties plus sombres. Pour les visages, on retrace régulièrement les traits principaux pour qu’ils se distinguent nettement.
8. Le glacis et vernissage final
Enfin, on peut réaliser des glacis en utilisant un peu d’œuf pour finaliser les derniers éclaircissements, et on applique des traits blancs (ou « lumières) pour éclairer le visage. Le peintre d’icône ajoute ensuite les auréoles et sa calligraphie. Une dernière étape est nécessaire une fois la peinture complètement sèche : le vernis de finition. Traditionnellement, ce vernis est « l’olifa », à base d’huile de lin cuite. Ce type de vernis devra ensuite sécher pendant environ 2 mois. D’autres types de vernis utilisés à l’époque moderne sèchent plus rapidement.
"Vierge à la colombe"
Sold
Prints
from $26.76
"Vierge Marie"
Tempera on Wood | 11.8x9.5 in
Sold
"Vierge du doux baiser"
Tempera on Wood | 11.8x11.8 in
$742.62
Prints available
"Vierge Marie et l'enfant Jésus"
Tempera on Wood | 11.8x9.5 in
Not For Sale
"Pose finale de l'or 22 carats"
Pigments on Wood | 12x12 in
Not For Sale
"Préparation de l'icône"
Tempera on Wood | 9x12 in
Not For Sale
"Virgin Mary"
Tempera on Wood | 3.5x3.5 in
Sold
"Au travail à l'atelier d'iconographie"
Pigments on Wood | 12x9 in
Not For Sale
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