Zukhrouf
Algeria
•
Art gallery
•
0 artist
Artists presented by Zukhrouf
No results found.
About the Gallery
No data available yet
Artistic line
No data available yet
Opening Hours
No data available yet
Call for entries (Artists)
The gallery accepts applications from artists. Submit your application
Activity on Artmajeur
Last modification date : Aug 3, 2012
(Member since 2008)
Latest News
All the latest news from contemporary artist Zukhrouf
Added Jul 15, 2009
Communiqué de presse
Documents
06/07/2009
M. Youcef Benmohammed, un artiste accompli
Innombrables points forts
Catégorie : Intra Muros
par : Belaribi Nacereddine
M. Benmohammed Youcef : Un artiste peintre accompli.
Habituellement, en critique d’art, aucun avis, péjoratif ou mélioratif n’est formulé à propos d’une œuvre. Nous nous contentons généralement de mettre en apparence les points forts et les carences techniques ou artistiques, en regard à l’impératif de communicabilité du travail, de son historicité, de ses aspects muséologiques et, par obligation à ce dernier paramètre, la prise en compte des dimensions esthétique, sémantique et l’expression socioculturelle qui se dégage de l’œuvre. Enfin, l’arrivée d’une génération de ‘market’s managers’, oblige aussi au respect d’un paramètre d’école qui tient compte, dans chaque critique, des priorités des galeristes et donc de la capacité de l’œuvre à se justifier comme valeur d’échange. C’est ce dernier aspect de toute la dynamique qui continue de faire l’objet d’une rude polémique.
En dépit de ces considérations systématiques, pour la plupart trop rigides à mon avis, notamment ce dernier point qui a bouleversé les valeurs esthétiques et étiques de toute œuvre, je me suis laissé emporter, dans le cas de votre remarquable travail, par ce plaisir tant recherché qu’est le côtoiement du beau dans un travail d’art. Ce qui manque malheureusement de manière flagrante dans la plupart des productions de nos artistes plasticiens, qui évoluent désormais sous l’injonction du profil industrieux.
L’absence de toute évidence attractive dans ce qui se fait actuellement, à profusion, et aux dépens des règles élémentaires de la pratique du pictural, s’explique sans doute par le manque de participation de la plupart des parties concernées par les questions qui se posent actuellement au désir d’évidence de l’art et des artistes. Ajouté à ces carences, jusqu’ici mollement avouées ou orientées vers une polémique d’intérêt personnel, l’absence du statut de l’artiste, plus que toute autre considération d’éthique, oblige automatiquement chaque producteur d’un travail d’art à l’urgence de donner un sens à sa ‘vie d’artiste’, conditionnée alors et en priorité par une production vouée pratiquement aux aléas d’un marché, remarquable surtout par des tergiversations turbulentes. Donc, finalement inexistant.
Ou bien, lorsqu’il donne l’impression d’exister, vivote à peine, et n’offre plus que l’exiguïté de parcours compétitifs obligeant le ‘n’importe quoi’, pour un leadership édifié ‘sur le dos’ de l’ART, dans un marché pris de folie exhibitionniste ; Conditionnée par le ‘pourvu que’ de l’ici et maintenant.
Dans cette catatonie de l’art, votre travail m’a franchement permis d’apprécier une belle promenade le long des œuvres présentées et m’a fait espérer, encore, au retour des périodes de beau temps artistique. Malgré une façade où les remplissages de cimaises, il faut l’avouer, sont caractérisés par les expressions les plus hétéroclites. Donnant l’illusion d’une embellie dans les cieux artistiques (plastiques) et qui, en réalité, n’est que l’expression d’une sorte de concurrence commencée il y’a tout de même quelques décennies et, inachevée jusqu’à ce jour. Si l’on excepte les rares particularités soutenues à coups de grands renforts médiatiques, pour les verser ensuite dans une singularité plus gratifiante pour les individualités dont on arrondissait les angles à force de polysémie à résonnance artistique.
Aussi, j'ai vraiment profité de la visite pour déambuler le long de vos réalisations, et relever ainsi un nombre appréciable de détails techniques assez éloquents. C'est la raison pour laquelle je tenais à vous féliciter.
C’est aussi ce qui m’a donné une agréable raison de passer un moment formidable à détailler plus profondément vos œuvres.
Je suis donc arrivé à la conclusion qu’en comparaison aux platitudes multiformes, retenues arbitrairement comme étant artistiques, et pour lesquelles nous devons cependant préserver le privilège de l’hospitalité d’art, afin de stimuler les énergies et encourager les tentatives. Mais plus spécialement pour faire valoir la justesse d’un point de vue qui donne la priorité à l’ART, dans ce domaine de la connaissance.
Ainsi donc, le spectacle de vos réalisations est une véritable victoire de la raison sur l’à peu près, et dans le même temps : Un délice. Une sensation que je n’ai pas ressentie depuis ma dernière sortie muséale pour admirer les chefs d’œuvres de M. Ziani Hocine. Qui sont pourtant élaborées dans un autre style, un autre genre et une autre école (…).
Le plus évident de ces éléments d'importance qui font, chez vous, par exemple, le côté attractif d’une œuvre, est cette utilisation d'aplats massifs, lesquels, au lieu de donner l'impression de volumes répétés avec lourdeur, forçant ainsi des cassures entre les surfaces, intègrent à contrario et de manière très subtile, une dimension de corrélation sémiotique qui harmonise le travail et rehausse ainsi la perception, par un ‘plus’, traduit dans une unité de lecture contemplative agréablement réussie dans ce jeu, bien étudié; des superpositions et des dégradés.
Vous avez su donner une sensation de continuité aux volumes contigus, différents par les formes et par les tonalités.
Ce qui signifie, en plus clair, que vous maitrisez bien la perception de l’espace en projection sur un plan encore imaginaire, et la manière de la soumettre sous forme objectale, par le pinceau ou la 'espàtula’.
La profondeur existe aussi dans vos œuvres,malgré qu'elle soit encore à ses stades d’approche de l’affiné. Mais c’est là une compréhension précise d'un détail important, relevant de la dimension ‘esthétique’ (du beau) dans une œuvre, et la marque d’artistes accomplis. Aspect pratique, essentiel au travail d'art.
Cette performance de la réalisation de l’aspect pratique de la théorie, est visible notamment dans la subtilité qui accompagne le sens du sujet dans l'ensemble du support, et lui assure une homogénéité du signifié, bien sûr rehaussée d’une incontestable maitrise du genre.
J’ai également noté dans votre travail, un usage judicieux de l’ombre, pour la même notion de profondeur, et d’un autre côté, la lumière ; comme moyen de mise en valeur étagée des plans. Ce qui fait ressortir les volumes les plus importants. Notamment dans le figuratif et pour ce qui concerne les étages sensoriels. A ce propos, la dissymétrie (à étudier davantage) due à certains effets de la perspective, donne aussi un sens au reste du corps.
Quant au côté techniquement plastique, j’ai relevé une exécution très réussie des textures.
Il y'a cependant (je n’ai pu m’empêcher une étude critique) ces horizontalités qui balaient presque chaque toile, et sont alors ressenties comme une altérité, malgré leur fluidité dans la transparence. L’usage abusif de ces ‘brise-plans’ (dont j’ai saisi le sens inconscient), me semble être la priorité que vous devez envisager en critique, afin de ne pas vous laisser submerger par les gestes involontaires, ou en surplus, qui peuvent non seulement dénaturer un style, mais surtout en imposer un autre carrément à l’opposé de ce qui donne déjà , à votre travail, l’évidence d’un parachèvement de plusieurs recherches.
Il me semble que ce détail important doit être pris en compte afin de l’occulter, ou de s’en débarrasser, par exemple dans une projection de la perspective par la couleur (jeu-ombre/lumière). Ou encore en les intégrant dans une section dorée de l’arrière plan pour plus d’efficacité. Et, au vu de vos capacités de portraitiste, vous pouvez carrément les déclasser au dernier plan, ce qui va alléger un fond encombré de détails en hachures qui ne suggèrent rien, et en même temps, cette technique permettra au morphisme des personnages de s’affiner. Et vous en êtes bien capable.
Je n’ignore pas, malgré tout, que l'émotion dicte souvent les élans et la course du pinceau ou de la spatule, sur la toile. Plus particulièrement en ‘retour sur toile’ devant chevalet. Un reflexe que connaissent bien plusieurs artistes peintres obnubilés par le recul par rapport à l’ouvrage, pour un dernier rajout qui recrée d’autres rajouts inutiles et finalement déroutants. Il s’agit donc avant tout d’un reflexe, et à ce propos, je n’oserai pas trop insister sur la part de l’inconscient dans une œuvre (recherche que j’envisage de communiquer gracieusement à tous les artistes présents sur ‘Founounes’). Ce qui, pour le moment, ne contrarie pas vos performances, perçues comme étape faisant partie d’une autre tentative de recherche.
A ce titre, votre travail peut donc se faire remarquer positivement au niveau de la critique d’art. Mais, à mon avis, la pondération qui force la retenue du geste, est très indiquée, car elle rajouterait plus de présence à vos efforts. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui fait souvent l’écart valorisant entre les œuvres, et qui est généralement réussie grâce à l’absence de rajouts à double tonalité qui existent dans les rendus finaux des différents artistes plasticiens.
Par conséquent, je signalerai la lourdeur de ces espèces de hachures, renforcées dans leurs courbures qui rappellent beaucoup les jambages et les hampes de la calligraphie (arabe, et surtout kufique), et sont à déconseiller comme facilité d’expression pour faire appel à un symbole. Elles finissent globalement par dénaturer le sens d’un aussi beau travail (lequel sens d’ailleurs, perd un peu de sa tonalité avec le ‘déjà vu’ du titre, dans « l’invitation », par exemple.
Mon conseil ici : évitez les similitudes qui impliquent une redondance en votre défaveur. Une œuvre peut perdre de sa valeur, par la transcendance de l’idée sur une autre, et que configure clairement le signifiant. Comme dans les coupes (verres à pied) en premier plan. Lesquels, avec le titre de l’œuvre, rappellent l’absence d’un motif ‘déjà-vu’, renforcé ainsi par l’effet de réminiscence de son souvenir auquel a été substitué un autre élément, et qui va prendre avec cette ‘évidence-fantôme’ suggérée, plus d’importance à reléguer tout un travail, à l’anonymat d’une copie ; puisque dévié de son sens initial. Sans oublier de mentionner que le sujet en lui-même, rappelle une analogie. Ce qui dénaturerait votre œuvre, qui est pourtant un excellent travail, et sous divers angles de vue. Je vous rappelle simplement les analogies entre plusieurs œuvres célèbres, où différents éléments symboliques sont occultés pour permettre une meilleure perception de l’oeuvre et lui donner les moyens de se distinguer comme différente, par un sens retrouvé à travers un autre mode d'expression.
C'est dans cet ordre d'idées que des artistes prestigieux avaient consenti au changement du titre de leurs œuvres, voire à la mutilation de certains détails extrêmement importants, comme dans la morphologie de l’ordalie, par exemple, pour ne pas tomber dans l’insignifiance de la mimésis de la simple copie,que rappelle en plus; un même titre.
Aussi, je ne citerai que Michel Ange, Léonard de Vinci, Gustave Courbet, Van Der Weyden, etc. Tous avaient travaillé autour du même thème de la vierge et de son enfant, par exemple, mais ils l’avaient transposé de plusieurs manières, soit dans le titre, ou dans le mode de réalisation ; et bien évidemment par la nature du travail d’art propre à chacun d’eux. Il y’a donc par-dessus tout cet exemple édifiant de l’odalisque, née pourtant dans une époque à-cheval entre le maniérisme et le romantisme, et qui a survécu à tous les essais, dans tous les genres.
Dans ce cas justement, les changements avaient concerné jusqu’aux mensurations d’école. D’où, d’ailleurs, la naissance d’un mouvement de rallongement des mesures par esprit de changement du rigide et pour la liberté de l’usage de formes et même de sujets identiques, notamment avec Jean Auguste Dominique Ingres et sa réaction au post classicisme. Par la suite, Chassériau, F. Boucher, E. Manet, P.A. Renoir, E.Delacroix, etc. Tous ont été de parfaits exemples de ce type d’attrait pour un même sujet, dans des réalisations qui ne sont pourtant pas identiques.
Vous avez là une raison supplémentaire pour renforcer définitivement vos convictions dans la révision des sujets que vous traitez et qui se suffisent amplement, si vous consentez finalement à admettre qu'ils sont différents de ceux d’autres artistes, dès que vous les aurait épurés de l'intrusion de ces fameux éléments de redondance.
Évitez donc, aussi bien les analogies que les allusions à celles ci.
Je reviens encore une fois à votre style de travail qui repose sur 'le principe des touches' (pinceladas) dans différents sens de la toile, en fonction des courbes du modèle, habituellement tamponnées ou estampillées, qui est très difficile d'exécution en peinture. Ce qui rend plus ardu encore le respect des règles et des techniques dans la reconstruction par le pinceau ou la spatule. Il faut tout créer par la couleur. La réussite dans ce procédé vous honore vraiment. Aussi, vous méritez sincèrement un grand bravo pour cette belle perception de la peinture d'art.
De cette façon si belle de pratiquer l’Art de peindre, vous aussi, venez de poser votre pierre angulaire à l’endroit même de vos grandes qualités artistiques.
Avec la précision qu'une pierre angulaire est en réalité un repère parmi une multitude d'autres signes appartenant tous, en amont, à une constellation de motifs qui réalisent toute action. L'action, dans ce cas présent, se situe en premier au niveau de la perception, ensuite dans la réalisation matérialisée de cette perception et selon un mode précis de réalisation ( ici l’art pictural), en rapport avec toutes les coactions induites par le geste d’art, ainsi que leurs collatéralités en peinture d'art. Ce qui signifie qu’une pierre angulaire n’est ni une finalité, ni encore moins un tout. Mais c’est déjà une valeur en soi, nécessaire au tout, à reconstituer en vue de sa réalisation totale.
Sachez enfin que dans le cas de votre travail très performant, j’ai noté d’innombrables autres points forts.
M. Benmohammed, à mon avis, vous marquez nettement votre espace de participation pour l’essor de l’art pictural algérien, en attendant, je l’espère, d’autres avancées dans la réalisation de l'immense fresque identitaire de notre pays, pour une culture déjà richement existante et qui sera 'reconstituée', chaque fois, d'éléments-motifs nouveaux (constellation de motifs) pour une plus grande valorisation d’un tout; dont chaque survenue d’évènement d’importance est agréablement accueillie dans l’universalité de l’Art.
M. Benmohammed! Vos réalisations seront certainement d’autres raisons attractives pour plusieurs artistes en quête d’exemple d'assurance, et qui ne manqueront pas de s'en inspirer. J'en suis convaincu.
Ne vous arrêtez donc pas en si bon chemin, en laissant libre cours à ce qui n’entre pas dans l’exigence du sujet traité. Préservez vos merveilleux acquis des incursions dans le fantasque, que bon nombre d’artistes continuent d’exécuter dans des ‘’trucs à devinettes’’ (je m’en excuse), en comptant davantage sur la polysémie pour défendre l’indéfendable. Ces Variétés, ou spécialités ( ?) qui commencent déjà à faire du vide autour d’elles, finiront forcément derrière les cimaises; dans l’anonymat des remises.
Je vous souhaite donc beaucoup de réussite dans cette manière de réaliser l’Art du bel ouvrage. Celui que l’on ressent si fort chez vous, pour avoir perçu sa puissance de fusion avec d’autres valeurs que l’on recherche finalement pour ce qu’elles peuvent apporter comme satisfaction aux attentes multiples d'un arbitre contraint, et pour cause; au mutisme acquiesçant : Le public.
Gracieusement et cordialement à vous.
Belaribi Nacer-Eddine.
Coup de coeur !
Coup de coeur
Casse croûte Kebda
Dans une minuscule boutique en bas de la rue Sidi Abdallah, à l'angle de la...
par : Belaribi Nacereddine
Agenda "home"
salon Abdelhalim Hemche 2009, à Tlemcen
par : Mebarki Ahmed
le : 13/07/2009
La calligraphie arabe
par : Cherrih Djazia
le : 28/06/2009
Expo "Les poètes" du 22 Juin au 28 Août 2009 à la CRAM Midi-Pyrénées de Toulouse
par : Boutadjine Mustapha
le : 07/06/2009
"PRINTEMPS DE FEMME"Exposition collective par Farida KHELIFI, Leila AMEDDAH ,Farida SELLAL, Mimi ELMOKHFI et Mounia HALIMI, à la galerie Thévest du 01 Mai au 01 Juin 2009
par : Ameddah Leila
le : 29/05/2009
Annonce, EXPOSITION "RELIEF" de aBDERRAHMANE cHAOUANE, Bientôt...L'exposition de l'artiste se tiendra, du 22 Mai au 14 Juin à la galerie GAÏA
par : Chaouane Abderrahmane
le : 15/05/2009
DJELLAL Rachid Expose Fragments d'Intérieur à l'espace Noun à partir du 07 Mai 2009
par : Djellal Rachid
le : 11/05/2009
Plus...
06/07/2009
M. Youcef Benmohammed, un artiste accompli
Innombrables points forts
Catégorie : Intra Muros
par : Belaribi Nacereddine
M. Benmohammed Youcef : Un artiste peintre accompli.
Habituellement, en critique d’art, aucun avis, péjoratif ou mélioratif n’est formulé à propos d’une œuvre. Nous nous contentons généralement de mettre en apparence les points forts et les carences techniques ou artistiques, en regard à l’impératif de communicabilité du travail, de son historicité, de ses aspects muséologiques et, par obligation à ce dernier paramètre, la prise en compte des dimensions esthétique, sémantique et l’expression socioculturelle qui se dégage de l’œuvre. Enfin, l’arrivée d’une génération de ‘market’s managers’, oblige aussi au respect d’un paramètre d’école qui tient compte, dans chaque critique, des priorités des galeristes et donc de la capacité de l’œuvre à se justifier comme valeur d’échange. C’est ce dernier aspect de toute la dynamique qui continue de faire l’objet d’une rude polémique.
En dépit de ces considérations systématiques, pour la plupart trop rigides à mon avis, notamment ce dernier point qui a bouleversé les valeurs esthétiques et étiques de toute œuvre, je me suis laissé emporter, dans le cas de votre remarquable travail, par ce plaisir tant recherché qu’est le côtoiement du beau dans un travail d’art. Ce qui manque malheureusement de manière flagrante dans la plupart des productions de nos artistes plasticiens, qui évoluent désormais sous l’injonction du profil industrieux.
L’absence de toute évidence attractive dans ce qui se fait actuellement, à profusion, et aux dépens des règles élémentaires de la pratique du pictural, s’explique sans doute par le manque de participation de la plupart des parties concernées par les questions qui se posent actuellement au désir d’évidence de l’art et des artistes. Ajouté à ces carences, jusqu’ici mollement avouées ou orientées vers une polémique d’intérêt personnel, l’absence du statut de l’artiste, plus que toute autre considération d’éthique, oblige automatiquement chaque producteur d’un travail d’art à l’urgence de donner un sens à sa ‘vie d’artiste’, conditionnée alors et en priorité par une production vouée pratiquement aux aléas d’un marché, remarquable surtout par des tergiversations turbulentes. Donc, finalement inexistant.
Ou bien, lorsqu’il donne l’impression d’exister, vivote à peine, et n’offre plus que l’exiguïté de parcours compétitifs obligeant le ‘n’importe quoi’, pour un leadership édifié ‘sur le dos’ de l’ART, dans un marché pris de folie exhibitionniste ; Conditionnée par le ‘pourvu que’ de l’ici et maintenant.
Dans cette catatonie de l’art, votre travail m’a franchement permis d’apprécier une belle promenade le long des œuvres présentées et m’a fait espérer, encore, au retour des périodes de beau temps artistique. Malgré une façade où les remplissages de cimaises, il faut l’avouer, sont caractérisés par les expressions les plus hétéroclites. Donnant l’illusion d’une embellie dans les cieux artistiques (plastiques) et qui, en réalité, n’est que l’expression d’une sorte de concurrence commencée il y’a tout de même quelques décennies et, inachevée jusqu’à ce jour. Si l’on excepte les rares particularités soutenues à coups de grands renforts médiatiques, pour les verser ensuite dans une singularité plus gratifiante pour les individualités dont on arrondissait les angles à force de polysémie à résonnance artistique.
Aussi, j'ai vraiment profité de la visite pour déambuler le long de vos réalisations, et relever ainsi un nombre appréciable de détails techniques assez éloquents. C'est la raison pour laquelle je tenais à vous féliciter.
C’est aussi ce qui m’a donné une agréable raison de passer un moment formidable à détailler plus profondément vos œuvres.
Je suis donc arrivé à la conclusion qu’en comparaison aux platitudes multiformes, retenues arbitrairement comme étant artistiques, et pour lesquelles nous devons cependant préserver le privilège de l’hospitalité d’art, afin de stimuler les énergies et encourager les tentatives. Mais plus spécialement pour faire valoir la justesse d’un point de vue qui donne la priorité à l’ART, dans ce domaine de la connaissance.
Ainsi donc, le spectacle de vos réalisations est une véritable victoire de la raison sur l’à peu près, et dans le même temps : Un délice. Une sensation que je n’ai pas ressentie depuis ma dernière sortie muséale pour admirer les chefs d’œuvres de M. Ziani Hocine. Qui sont pourtant élaborées dans un autre style, un autre genre et une autre école (…).
Le plus évident de ces éléments d'importance qui font, chez vous, par exemple, le côté attractif d’une œuvre, est cette utilisation d'aplats massifs, lesquels, au lieu de donner l'impression de volumes répétés avec lourdeur, forçant ainsi des cassures entre les surfaces, intègrent à contrario et de manière très subtile, une dimension de corrélation sémiotique qui harmonise le travail et rehausse ainsi la perception, par un ‘plus’, traduit dans une unité de lecture contemplative agréablement réussie dans ce jeu, bien étudié; des superpositions et des dégradés.
Vous avez su donner une sensation de continuité aux volumes contigus, différents par les formes et par les tonalités.
Ce qui signifie, en plus clair, que vous maitrisez bien la perception de l’espace en projection sur un plan encore imaginaire, et la manière de la soumettre sous forme objectale, par le pinceau ou la 'espàtula’.
La profondeur existe aussi dans vos œuvres,malgré qu'elle soit encore à ses stades d’approche de l’affiné. Mais c’est là une compréhension précise d'un détail important, relevant de la dimension ‘esthétique’ (du beau) dans une œuvre, et la marque d’artistes accomplis. Aspect pratique, essentiel au travail d'art.
Cette performance de la réalisation de l’aspect pratique de la théorie, est visible notamment dans la subtilité qui accompagne le sens du sujet dans l'ensemble du support, et lui assure une homogénéité du signifié, bien sûr rehaussée d’une incontestable maitrise du genre.
J’ai également noté dans votre travail, un usage judicieux de l’ombre, pour la même notion de profondeur, et d’un autre côté, la lumière ; comme moyen de mise en valeur étagée des plans. Ce qui fait ressortir les volumes les plus importants. Notamment dans le figuratif et pour ce qui concerne les étages sensoriels. A ce propos, la dissymétrie (à étudier davantage) due à certains effets de la perspective, donne aussi un sens au reste du corps.
Quant au côté techniquement plastique, j’ai relevé une exécution très réussie des textures.
Il y'a cependant (je n’ai pu m’empêcher une étude critique) ces horizontalités qui balaient presque chaque toile, et sont alors ressenties comme une altérité, malgré leur fluidité dans la transparence. L’usage abusif de ces ‘brise-plans’ (dont j’ai saisi le sens inconscient), me semble être la priorité que vous devez envisager en critique, afin de ne pas vous laisser submerger par les gestes involontaires, ou en surplus, qui peuvent non seulement dénaturer un style, mais surtout en imposer un autre carrément à l’opposé de ce qui donne déjà , à votre travail, l’évidence d’un parachèvement de plusieurs recherches.
Il me semble que ce détail important doit être pris en compte afin de l’occulter, ou de s’en débarrasser, par exemple dans une projection de la perspective par la couleur (jeu-ombre/lumière). Ou encore en les intégrant dans une section dorée de l’arrière plan pour plus d’efficacité. Et, au vu de vos capacités de portraitiste, vous pouvez carrément les déclasser au dernier plan, ce qui va alléger un fond encombré de détails en hachures qui ne suggèrent rien, et en même temps, cette technique permettra au morphisme des personnages de s’affiner. Et vous en êtes bien capable.
Je n’ignore pas, malgré tout, que l'émotion dicte souvent les élans et la course du pinceau ou de la spatule, sur la toile. Plus particulièrement en ‘retour sur toile’ devant chevalet. Un reflexe que connaissent bien plusieurs artistes peintres obnubilés par le recul par rapport à l’ouvrage, pour un dernier rajout qui recrée d’autres rajouts inutiles et finalement déroutants. Il s’agit donc avant tout d’un reflexe, et à ce propos, je n’oserai pas trop insister sur la part de l’inconscient dans une œuvre (recherche que j’envisage de communiquer gracieusement à tous les artistes présents sur ‘Founounes’). Ce qui, pour le moment, ne contrarie pas vos performances, perçues comme étape faisant partie d’une autre tentative de recherche.
A ce titre, votre travail peut donc se faire remarquer positivement au niveau de la critique d’art. Mais, à mon avis, la pondération qui force la retenue du geste, est très indiquée, car elle rajouterait plus de présence à vos efforts. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui fait souvent l’écart valorisant entre les œuvres, et qui est généralement réussie grâce à l’absence de rajouts à double tonalité qui existent dans les rendus finaux des différents artistes plasticiens.
Par conséquent, je signalerai la lourdeur de ces espèces de hachures, renforcées dans leurs courbures qui rappellent beaucoup les jambages et les hampes de la calligraphie (arabe, et surtout kufique), et sont à déconseiller comme facilité d’expression pour faire appel à un symbole. Elles finissent globalement par dénaturer le sens d’un aussi beau travail (lequel sens d’ailleurs, perd un peu de sa tonalité avec le ‘déjà vu’ du titre, dans « l’invitation », par exemple.
Mon conseil ici : évitez les similitudes qui impliquent une redondance en votre défaveur. Une œuvre peut perdre de sa valeur, par la transcendance de l’idée sur une autre, et que configure clairement le signifiant. Comme dans les coupes (verres à pied) en premier plan. Lesquels, avec le titre de l’œuvre, rappellent l’absence d’un motif ‘déjà-vu’, renforcé ainsi par l’effet de réminiscence de son souvenir auquel a été substitué un autre élément, et qui va prendre avec cette ‘évidence-fantôme’ suggérée, plus d’importance à reléguer tout un travail, à l’anonymat d’une copie ; puisque dévié de son sens initial. Sans oublier de mentionner que le sujet en lui-même, rappelle une analogie. Ce qui dénaturerait votre œuvre, qui est pourtant un excellent travail, et sous divers angles de vue. Je vous rappelle simplement les analogies entre plusieurs œuvres célèbres, où différents éléments symboliques sont occultés pour permettre une meilleure perception de l’oeuvre et lui donner les moyens de se distinguer comme différente, par un sens retrouvé à travers un autre mode d'expression.
C'est dans cet ordre d'idées que des artistes prestigieux avaient consenti au changement du titre de leurs œuvres, voire à la mutilation de certains détails extrêmement importants, comme dans la morphologie de l’ordalie, par exemple, pour ne pas tomber dans l’insignifiance de la mimésis de la simple copie,que rappelle en plus; un même titre.
Aussi, je ne citerai que Michel Ange, Léonard de Vinci, Gustave Courbet, Van Der Weyden, etc. Tous avaient travaillé autour du même thème de la vierge et de son enfant, par exemple, mais ils l’avaient transposé de plusieurs manières, soit dans le titre, ou dans le mode de réalisation ; et bien évidemment par la nature du travail d’art propre à chacun d’eux. Il y’a donc par-dessus tout cet exemple édifiant de l’odalisque, née pourtant dans une époque à-cheval entre le maniérisme et le romantisme, et qui a survécu à tous les essais, dans tous les genres.
Dans ce cas justement, les changements avaient concerné jusqu’aux mensurations d’école. D’où, d’ailleurs, la naissance d’un mouvement de rallongement des mesures par esprit de changement du rigide et pour la liberté de l’usage de formes et même de sujets identiques, notamment avec Jean Auguste Dominique Ingres et sa réaction au post classicisme. Par la suite, Chassériau, F. Boucher, E. Manet, P.A. Renoir, E.Delacroix, etc. Tous ont été de parfaits exemples de ce type d’attrait pour un même sujet, dans des réalisations qui ne sont pourtant pas identiques.
Vous avez là une raison supplémentaire pour renforcer définitivement vos convictions dans la révision des sujets que vous traitez et qui se suffisent amplement, si vous consentez finalement à admettre qu'ils sont différents de ceux d’autres artistes, dès que vous les aurait épurés de l'intrusion de ces fameux éléments de redondance.
Évitez donc, aussi bien les analogies que les allusions à celles ci.
Je reviens encore une fois à votre style de travail qui repose sur 'le principe des touches' (pinceladas) dans différents sens de la toile, en fonction des courbes du modèle, habituellement tamponnées ou estampillées, qui est très difficile d'exécution en peinture. Ce qui rend plus ardu encore le respect des règles et des techniques dans la reconstruction par le pinceau ou la spatule. Il faut tout créer par la couleur. La réussite dans ce procédé vous honore vraiment. Aussi, vous méritez sincèrement un grand bravo pour cette belle perception de la peinture d'art.
De cette façon si belle de pratiquer l’Art de peindre, vous aussi, venez de poser votre pierre angulaire à l’endroit même de vos grandes qualités artistiques.
Avec la précision qu'une pierre angulaire est en réalité un repère parmi une multitude d'autres signes appartenant tous, en amont, à une constellation de motifs qui réalisent toute action. L'action, dans ce cas présent, se situe en premier au niveau de la perception, ensuite dans la réalisation matérialisée de cette perception et selon un mode précis de réalisation ( ici l’art pictural), en rapport avec toutes les coactions induites par le geste d’art, ainsi que leurs collatéralités en peinture d'art. Ce qui signifie qu’une pierre angulaire n’est ni une finalité, ni encore moins un tout. Mais c’est déjà une valeur en soi, nécessaire au tout, à reconstituer en vue de sa réalisation totale.
Sachez enfin que dans le cas de votre travail très performant, j’ai noté d’innombrables autres points forts.
M. Benmohammed, à mon avis, vous marquez nettement votre espace de participation pour l’essor de l’art pictural algérien, en attendant, je l’espère, d’autres avancées dans la réalisation de l'immense fresque identitaire de notre pays, pour une culture déjà richement existante et qui sera 'reconstituée', chaque fois, d'éléments-motifs nouveaux (constellation de motifs) pour une plus grande valorisation d’un tout; dont chaque survenue d’évènement d’importance est agréablement accueillie dans l’universalité de l’Art.
M. Benmohammed! Vos réalisations seront certainement d’autres raisons attractives pour plusieurs artistes en quête d’exemple d'assurance, et qui ne manqueront pas de s'en inspirer. J'en suis convaincu.
Ne vous arrêtez donc pas en si bon chemin, en laissant libre cours à ce qui n’entre pas dans l’exigence du sujet traité. Préservez vos merveilleux acquis des incursions dans le fantasque, que bon nombre d’artistes continuent d’exécuter dans des ‘’trucs à devinettes’’ (je m’en excuse), en comptant davantage sur la polysémie pour défendre l’indéfendable. Ces Variétés, ou spécialités ( ?) qui commencent déjà à faire du vide autour d’elles, finiront forcément derrière les cimaises; dans l’anonymat des remises.
Je vous souhaite donc beaucoup de réussite dans cette manière de réaliser l’Art du bel ouvrage. Celui que l’on ressent si fort chez vous, pour avoir perçu sa puissance de fusion avec d’autres valeurs que l’on recherche finalement pour ce qu’elles peuvent apporter comme satisfaction aux attentes multiples d'un arbitre contraint, et pour cause; au mutisme acquiesçant : Le public.
Gracieusement et cordialement à vous.
Belaribi Nacer-Eddine.
Coup de coeur !
Coup de coeur
Casse croûte Kebda
Dans une minuscule boutique en bas de la rue Sidi Abdallah, à l'angle de la...
par : Belaribi Nacereddine
Agenda "home"
salon Abdelhalim Hemche 2009, à Tlemcen
par : Mebarki Ahmed
le : 13/07/2009
La calligraphie arabe
par : Cherrih Djazia
le : 28/06/2009
Expo "Les poètes" du 22 Juin au 28 Août 2009 à la CRAM Midi-Pyrénées de Toulouse
par : Boutadjine Mustapha
le : 07/06/2009
"PRINTEMPS DE FEMME"Exposition collective par Farida KHELIFI, Leila AMEDDAH ,Farida SELLAL, Mimi ELMOKHFI et Mounia HALIMI, à la galerie Thévest du 01 Mai au 01 Juin 2009
par : Ameddah Leila
le : 29/05/2009
Annonce, EXPOSITION "RELIEF" de aBDERRAHMANE cHAOUANE, Bientôt...L'exposition de l'artiste se tiendra, du 22 Mai au 14 Juin à la galerie GAÏA
par : Chaouane Abderrahmane
le : 15/05/2009
DJELLAL Rachid Expose Fragments d'Intérieur à l'espace Noun à partir du 07 Mai 2009
par : Djellal Rachid
le : 11/05/2009
Plus...
Added Mar 24, 2009
Communiqué de presse
إنا لله وإنا إليه راجعون " نزل الفيلم الدنماركى " فتنة"
الذى يسخر من الحبيب نبينا محمد صلى الله عليه وسلم حان الوقت
لنقاطع المنتجات الدنماركية بصدق وجدية 1.6 بليون مسلم يستطيعون ضرب
الاقتصاد الدنماركى ارسل الرسالة الى اكبر عدد من المسلمين فاذا
سألك الله ماذا فعلت لنصرة نبيك ؟ تستطيع الاجابة اللهم فاشهد انى
اجتهدت وبلغت 12:40 مساء ً 15/03/2009
قول (لاحول ولاقوه الا بالله(
وأرسلها لأصدقائك أمانه في
ذمتك ليوم القيام ------ (حسبنا الله ونعم الوكيل(
ستبدأ هولندا ببث فيلم گرتوني إباحي
عن زوجات سيدنا محمد - صلى الله عليه
وسلم - يحتوي على مشاهد فاضحة ومشينة
، وبما أن التجار في هولندا هددوا النائب
البرلماني الذي سمح ببثها أن يقاضوه في
حال قاطع المسلمون منتجاتهم وتـــحمــيـــله
نتائجها ، لنصرة سيــد الـــبشـــر - عليــه
الصلاة والسلام - سيقاطع المـسلمـون فـي
گـل أنـحاء العالم گل أنواع الانتاج الهولندي من
10 أبريل - 30 مايو لذا نرجو نشر هذه الموضوع
الله الله بالمقاطعة .
اللهم بلغت اللهم فاشهد
رسول الله صلى الله عليه وسلم
أنشر الموقع للعالم
حتى تكون قد بلّغت..
استحلفك بأعظم محبوب لديك وهو الله
الرحمن الرحيم أن ترسل
هذه الرسالة لكل من عندك
اللهم يا عزيز
يا جبار اجعل قلوبنا تخشع من تقواك واجعل عيوننا تدمع من خشيتك
واجعلنا يا رب من أهل التقوى وأهل المغفرة
Best regards,
الذى يسخر من الحبيب نبينا محمد صلى الله عليه وسلم حان الوقت
لنقاطع المنتجات الدنماركية بصدق وجدية 1.6 بليون مسلم يستطيعون ضرب
الاقتصاد الدنماركى ارسل الرسالة الى اكبر عدد من المسلمين فاذا
سألك الله ماذا فعلت لنصرة نبيك ؟ تستطيع الاجابة اللهم فاشهد انى
اجتهدت وبلغت 12:40 مساء ً 15/03/2009
قول (لاحول ولاقوه الا بالله(
وأرسلها لأصدقائك أمانه في
ذمتك ليوم القيام ------ (حسبنا الله ونعم الوكيل(
ستبدأ هولندا ببث فيلم گرتوني إباحي
عن زوجات سيدنا محمد - صلى الله عليه
وسلم - يحتوي على مشاهد فاضحة ومشينة
، وبما أن التجار في هولندا هددوا النائب
البرلماني الذي سمح ببثها أن يقاضوه في
حال قاطع المسلمون منتجاتهم وتـــحمــيـــله
نتائجها ، لنصرة سيــد الـــبشـــر - عليــه
الصلاة والسلام - سيقاطع المـسلمـون فـي
گـل أنـحاء العالم گل أنواع الانتاج الهولندي من
10 أبريل - 30 مايو لذا نرجو نشر هذه الموضوع
الله الله بالمقاطعة .
اللهم بلغت اللهم فاشهد
رسول الله صلى الله عليه وسلم
أنشر الموقع للعالم
حتى تكون قد بلّغت..
استحلفك بأعظم محبوب لديك وهو الله
الرحمن الرحيم أن ترسل
هذه الرسالة لكل من عندك
اللهم يا عزيز
يا جبار اجعل قلوبنا تخشع من تقواك واجعل عيوننا تدمع من خشيتك
واجعلنا يا رب من أهل التقوى وأهل المغفرة
Best regards,
Reviews and comments
salem,pleins de bonne chose,es bonne continuation,cordialement!
Contact Zukhrouf
Send a private message to Zukhrouf