All artworks by Véronique Brill
L'ÉCLOSION ou la résilience des turbulences. • 6 artworks
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Le projet s'appelait Construire Ensemble il a débuté en octobre 2017
L'idée venait de Jean-François[...]
Le projet s'appelait Construire Ensemble il a débuté en octobre 2017
L'idée venait de Jean-François Duval, professeur de français en section Pro au lycée St Exupéry à Blagnac. Au détour d'une conversation il me demanda si je n'aurais pas envie de travailler avec ses élèves à partir des pièces d'aviation mises au rebut. Quelques jours plus tard, il me fait visiter les lieux, nous rencontrons Pierre Donnadieu, proviseur du lycée, et tout s'enchaîne.
En étroite collaboration avec Laurent Massoulard, professeur en technique d'usinage nous avons embarqué leurs élèves de 1ère dans cette aventure. Susciter leur intérêt. Chercher les pièces susceptibles de nous inspirer, tentatives d'assemblages, etc. Nous avons joué à faire des compositions avec les pièces sélectionnées.
J'avais bien repéré trois très grandes pièces fuselées, magnifiques qui m’avaient impressionnée mais vu leur taille nous ne les avions pas bougées. Ce sont des mâts réacteurs d'A380 (nous le découvrirons plus tard). À l'aide de photos j'ai réalisé une maquette pour imaginer ce qu'elles pourraient devenir. Je l'ai montrée aux élèves et à mes complices prof, nous sommes tombés d'accord. Nous avons présenté notre projet à Mr Donadieu qui l'a accepté tout de suite. L'idée retenue il ne restait qu'à la réaliser.
Et là c'est une autre musique qui commence. Difficultés de manutention, les pièces sont très grandes (4,5 m). Heureusement elles ne sont pas très lourdes. Les monter, les redescendre, après chaque séance de travail. Se demander comment on peut les faire tenir. Les remonter, les redescendre. Nous arrivons enfin à les solidariser, elles sont assurées par des étais conséquents, nous les laissons debout pour la fois suivante. Le vent s'en est mêlé, on aurait dit qu'il avait joué à la toupie. Nous avons du tout redéfaire... Par la suite d'autres professeurs Damien Barbe, Jean-Philippe Juanico, tout deux professeurs en Aéro-Structure, avec leurs élèves sont venus à la rescousse.
Mais la tâche est ardue, une œuvre aussi grande installée en extérieur doit pouvoir résister à des vents extrêmes. Il nous faut donc faire appel à une entreprise. Pas si simple là encore.
Nous avons fini par la trouver : C2K créa, petite boite spécialisée dans la création d'objets géants, etc. C'est eux qui vont nous l'installer. OUF !
Les difficultés n'ont pas manquées, les cafouillages et les erreurs non plus. Notre inexpérience était grande, le projet ambitieux. Le matériaux (les mâts sont en titane) particulièrement dur (ça ne se perce pas comme ça !).
Il nous a fallu conjuguer les talents de chacun pour arriver au bout de cette création.
Elle s'est terminée le vendredi 24 mai par l'inauguration de - L'ÉCLOSION ou la résilience des turbulences –
L’éclosion ? pour l'éclosion des talents qui peuvent se révéler, pour l'éclosion à l'âge adulte de tous ces lycéens, pour se référer à la façon dont a été conçue et réalisée l’œuvre, etc.
Ces mâts qui ont navigué et connu les turbulences, revivent dans le surgissement et s’apaisent dans l’œuvre.
L'idée venait de Jean-François Duval, professeur de français en section Pro au lycée St Exupéry à Blagnac. Au détour d'une conversation il me demanda si je n'aurais pas envie de travailler avec ses élèves à partir des pièces d'aviation mises au rebut. Quelques jours plus tard, il me fait visiter les lieux, nous rencontrons Pierre Donnadieu, proviseur du lycée, et tout s'enchaîne.
En étroite collaboration avec Laurent Massoulard, professeur en technique d'usinage nous avons embarqué leurs élèves de 1ère dans cette aventure. Susciter leur intérêt. Chercher les pièces susceptibles de nous inspirer, tentatives d'assemblages, etc. Nous avons joué à faire des compositions avec les pièces sélectionnées.
J'avais bien repéré trois très grandes pièces fuselées, magnifiques qui m’avaient impressionnée mais vu leur taille nous ne les avions pas bougées. Ce sont des mâts réacteurs d'A380 (nous le découvrirons plus tard). À l'aide de photos j'ai réalisé une maquette pour imaginer ce qu'elles pourraient devenir. Je l'ai montrée aux élèves et à mes complices prof, nous sommes tombés d'accord. Nous avons présenté notre projet à Mr Donadieu qui l'a accepté tout de suite. L'idée retenue il ne restait qu'à la réaliser.
Et là c'est une autre musique qui commence. Difficultés de manutention, les pièces sont très grandes (4,5 m). Heureusement elles ne sont pas très lourdes. Les monter, les redescendre, après chaque séance de travail. Se demander comment on peut les faire tenir. Les remonter, les redescendre. Nous arrivons enfin à les solidariser, elles sont assurées par des étais conséquents, nous les laissons debout pour la fois suivante. Le vent s'en est mêlé, on aurait dit qu'il avait joué à la toupie. Nous avons du tout redéfaire... Par la suite d'autres professeurs Damien Barbe, Jean-Philippe Juanico, tout deux professeurs en Aéro-Structure, avec leurs élèves sont venus à la rescousse.
Mais la tâche est ardue, une œuvre aussi grande installée en extérieur doit pouvoir résister à des vents extrêmes. Il nous faut donc faire appel à une entreprise. Pas si simple là encore.
Nous avons fini par la trouver : C2K créa, petite boite spécialisée dans la création d'objets géants, etc. C'est eux qui vont nous l'installer. OUF !
Les difficultés n'ont pas manquées, les cafouillages et les erreurs non plus. Notre inexpérience était grande, le projet ambitieux. Le matériaux (les mâts sont en titane) particulièrement dur (ça ne se perce pas comme ça !).
Il nous a fallu conjuguer les talents de chacun pour arriver au bout de cette création.
Elle s'est terminée le vendredi 24 mai par l'inauguration de - L'ÉCLOSION ou la résilience des turbulences –
L’éclosion ? pour l'éclosion des talents qui peuvent se révéler, pour l'éclosion à l'âge adulte de tous ces lycéens, pour se référer à la façon dont a été conçue et réalisée l’œuvre, etc.
Ces mâts qui ont navigué et connu les turbulences, revivent dans le surgissement et s’apaisent dans l’œuvre.
LAND ART - ET IL DEVINT OISEAU • 3 artworks
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En résidence dans le Lycée Agricole Pierre Paul Riquet à Castelnaudary du 18 au 22 février 2019.
État[...]
En résidence dans le Lycée Agricole Pierre Paul Riquet à Castelnaudary du 18 au 22 février 2019.
État des lieux :
En arrivant dans le lycée Agricole Paul Riquet, la large allée bordée de grands et beaux platanes, fait immédiatement penser au Canal du Midi tout proche. Les fameux platanes, un chemin de terre comme un chemin de halage, la route goudronnée comme l'eau du canal.
Dans cette allée, pourtant, il manque un arbre, ou plutôt on peut voir qu'un arbre a été coupé. Il reste sa souche et des surgeons vigoureux...
Dans le parc du lycée, trainent aussi les segments creux d'un tronc de platane malade coupé quelques années auparavant.
Victor Desjobert, professeur d'ESC, me parle de la menace qui pèse sur les platanes, atteints par le chancre coloré, et qui, à terme défigurerait totalement ce canal historique.
Et puis encore, en observant les arbres, on aperçoit des fragments de plastique enroulés dans les branches. Ce plastique d'origine agricole ou provenant du chantier du lycée d'à côté est très certainement apporté par le vent. Le vent marin si violent. Et quand le vent fait le malin on pourrait croire à des battements d'ailes.
Tous les éléments sont là...
Alors partir de la souche du vieux platane abattu, installer les restes creux de cet autre platane malade (mais pas du chancre rouge !) qui attendaient dans le parc. Figurer un arbre qui se fragmente peu à peu.
Les segments s'éloignant les uns des autres, ils s'envolent, se transforment en oiseaux et laissent la place au rêve...
État des lieux :
En arrivant dans le lycée Agricole Paul Riquet, la large allée bordée de grands et beaux platanes, fait immédiatement penser au Canal du Midi tout proche. Les fameux platanes, un chemin de terre comme un chemin de halage, la route goudronnée comme l'eau du canal.
Dans cette allée, pourtant, il manque un arbre, ou plutôt on peut voir qu'un arbre a été coupé. Il reste sa souche et des surgeons vigoureux...
Dans le parc du lycée, trainent aussi les segments creux d'un tronc de platane malade coupé quelques années auparavant.
Victor Desjobert, professeur d'ESC, me parle de la menace qui pèse sur les platanes, atteints par le chancre coloré, et qui, à terme défigurerait totalement ce canal historique.
Et puis encore, en observant les arbres, on aperçoit des fragments de plastique enroulés dans les branches. Ce plastique d'origine agricole ou provenant du chantier du lycée d'à côté est très certainement apporté par le vent. Le vent marin si violent. Et quand le vent fait le malin on pourrait croire à des battements d'ailes.
Tous les éléments sont là...
Alors partir de la souche du vieux platane abattu, installer les restes creux de cet autre platane malade (mais pas du chancre rouge !) qui attendaient dans le parc. Figurer un arbre qui se fragmente peu à peu.
Les segments s'éloignant les uns des autres, ils s'envolent, se transforment en oiseaux et laissent la place au rêve...
À la recherche du vieux guerrier • 9 artworks
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L'automne, les tournesols fatigués , lourds de leurs fruits, s'inclinent.
Dans un coin du carré,dans la toute petite étoile, le satyre vient rire . (Bachelard) • 7 artworks
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Un point de rêverie ?
J’aurais pu dire aussi une échappée ou un point de fuite. Non pas fuir , mais[...]
Un point de rêverie ?
J’aurais pu dire aussi une échappée ou un point de fuite. Non pas fuir , mais trouver le point imaginaire pour dessiner une perspective.
Oui, s’échapper du réel pour mieux le supporter
Créer pour s’enthousiasmer encore
Et dans le carré de la réalité trouver le point de rêverie pour rire et vivre encore avec plaisir.
J’aurais pu dire aussi une échappée ou un point de fuite. Non pas fuir , mais trouver le point imaginaire pour dessiner une perspective.
Oui, s’échapper du réel pour mieux le supporter
Créer pour s’enthousiasmer encore
Et dans le carré de la réalité trouver le point de rêverie pour rire et vivre encore avec plaisir.
L'oiseau qui s'efface - The bird that fades away • 9 artworks
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Les vergers dans la plaine de la Garonne.
Images vues du train, entre novembre et décembre 2012.
Toujours[...]
Les vergers dans la plaine de la Garonne.
Images vues du train, entre novembre et décembre 2012.
Toujours sensible aux filets de fruitiers au dessus des vergers, je les guette...
Prises de vues très rapides, images un peu floues, comme je les aime, avec cette sensation de mouvement qu’offre la vitesse du train.
Et puis le besoin de tordre le réel, le besoin de m’inventer un ailleurs.
Alors renverser l’image, et le réel dérive.
L’oiseau apparait, fragile, improbable et peut-être invisible aux yeux de certains.
Le poème d’Henri Michaux fait écho et me donne le titre de la série.
Orchards in the Garonne valley.
Images seen from the train, between November and December 2012. Always sensitive to nets above the trees, I watch out for them...
Fast shots , images a bit blurry, as I like them, with this feeling of movement that provides the speed of the train.
And then the need to twist the reality, the need to invent new horizons.
Thus reverse the image, and the real spin away.
The bird appears, fragile, improbable and perhaps invisible to some people.
Henri Michaux's poem echoes and gives me the title of the series.
Images vues du train, entre novembre et décembre 2012.
Toujours sensible aux filets de fruitiers au dessus des vergers, je les guette...
Prises de vues très rapides, images un peu floues, comme je les aime, avec cette sensation de mouvement qu’offre la vitesse du train.
Et puis le besoin de tordre le réel, le besoin de m’inventer un ailleurs.
Alors renverser l’image, et le réel dérive.
L’oiseau apparait, fragile, improbable et peut-être invisible aux yeux de certains.
Le poème d’Henri Michaux fait écho et me donne le titre de la série.
Orchards in the Garonne valley.
Images seen from the train, between November and December 2012. Always sensitive to nets above the trees, I watch out for them...
Fast shots , images a bit blurry, as I like them, with this feeling of movement that provides the speed of the train.
And then the need to twist the reality, the need to invent new horizons.
Thus reverse the image, and the real spin away.
The bird appears, fragile, improbable and perhaps invisible to some people.
Henri Michaux's poem echoes and gives me the title of the series.
LAND ART - REZILIENZE • 16 artworks
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Pour la 2ème édition de : Territori Resilienti Terra Sacra organisé par Bioarchitettura Trapani, dans[...]
Pour la 2ème édition de : Territori Resilienti Terra Sacra organisé par Bioarchitettura Trapani, dans le parc San Francesco à Alcamo, Sicile. Avec l'aide de Marilou Granier, Gilles Allaire, et Tobbia Pollina.
Arrivée le matin, découvrir les lieux, les matériaux disponibles en plus des cannes que j'avais demandées préalablement, en ayant repéré par Google Maps leur profusion partout alentour. Le parc est suffisamment "sauvage" pour être riche de matériaux tels que coques, pierres, des graines, bois et pétales... Le thème imposé : la résilience.
RESILIENZE - RESILIENCES
6-7/5/2017
Un territoire, Trinacria. Trois pointes, chacune un triangle, multiplication fractale. Une flèche de cannes disposées couchées, au Sud ; une de coques noires alignées au Nord, à l’est, un triangle de pierres. Les coques noires, comme des galets vibrant (roulés), sont aussi une mer de vagues. Les lignes de cannes ferment et ouvrent l’espace. Le triangle de pierres est l’image d’un tremblement de terre ; une fragile silhouette témoigne cependant d’un équilibre possible et des petites tâches vertes de vie émergent des gravats. A l’autre bout du territoire, un guetteur tout aussi fragile relève le défi. Sur ce territoire, bien visible, est un tumulus qui se prend pour un volcan, la terre qui gronde dans un grand bouillonnement. Dans les airs, un tourbillon d’énergie joue avec le soleil.
GILLES ALLAIRE
Arrivée le matin, découvrir les lieux, les matériaux disponibles en plus des cannes que j'avais demandées préalablement, en ayant repéré par Google Maps leur profusion partout alentour. Le parc est suffisamment "sauvage" pour être riche de matériaux tels que coques, pierres, des graines, bois et pétales... Le thème imposé : la résilience.
RESILIENZE - RESILIENCES
6-7/5/2017
Un territoire, Trinacria. Trois pointes, chacune un triangle, multiplication fractale. Une flèche de cannes disposées couchées, au Sud ; une de coques noires alignées au Nord, à l’est, un triangle de pierres. Les coques noires, comme des galets vibrant (roulés), sont aussi une mer de vagues. Les lignes de cannes ferment et ouvrent l’espace. Le triangle de pierres est l’image d’un tremblement de terre ; une fragile silhouette témoigne cependant d’un équilibre possible et des petites tâches vertes de vie émergent des gravats. A l’autre bout du territoire, un guetteur tout aussi fragile relève le défi. Sur ce territoire, bien visible, est un tumulus qui se prend pour un volcan, la terre qui gronde dans un grand bouillonnement. Dans les airs, un tourbillon d’énergie joue avec le soleil.
GILLES ALLAIRE
LAND ART - Envolée d'Automne • 15 artworks
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Les feuilles tombent et les pierres s'envolent.
Elles prennent leur élan dans un équilibre fragile et[...]
Les feuilles tombent et les pierres s'envolent.
Elles prennent leur élan dans un équilibre fragile et comme une nique à la mort elles tentent de rejoindre le ciel.
Réalisation durant ma résidence au Centre d'Art I Natura de Farrera pour la 4ème rencontre SAO le 15 ocobre 2016. FB : Centre Artinatura
Elles prennent leur élan dans un équilibre fragile et comme une nique à la mort elles tentent de rejoindre le ciel.
Réalisation durant ma résidence au Centre d'Art I Natura de Farrera pour la 4ème rencontre SAO le 15 ocobre 2016. FB : Centre Artinatura
Vous qui passez sans me voir - Travail toujours en cours • 7 artworks
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Les jours de pluie, et quelques jours après, je pars en chasse, à la recherche de ces abandonnés. Dans[...]
Les jours de pluie, et quelques jours après, je pars en chasse, à la recherche de ces abandonnés. Dans la rue, dans une poubelle, dans les couloirs du métro, au pied d'un arbre ou dans le caniveau, à Paris, Toulouse, Naples ou Alger, on les piètine sans même les voir.
Un signe de notre société de consommation outrancière, de notre indifférence, de notre mépris ?...
Ma chasse a débuté en décembre 2012, elle est toujours en cours et ma collection de parapluies cassés augmente.
Les photos sont encadrées dans des châssis de fenêtres, Une seule photo est en format 60x42 contre collée sur médium.
Un signe de notre société de consommation outrancière, de notre indifférence, de notre mépris ?...
Ma chasse a débuté en décembre 2012, elle est toujours en cours et ma collection de parapluies cassés augmente.
Les photos sont encadrées dans des châssis de fenêtres, Une seule photo est en format 60x42 contre collée sur médium.
PHOTOGRAPHIE - Le Voile Vert d'Alger - l'Alhambra • 14 artworks
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Alger, novembre 2013,
Pour la 1ère fois je reviens sur les lieux de ma naissance. Je découvre cette[...]
Alger, novembre 2013,
Pour la 1ère fois je reviens sur les lieux de ma naissance. Je découvre cette ville avec les yeux de ma famille - Ils ont vécu ici ma grand-mère dans cette rue, ma tante dans celle là, mes parents dans celle-ci, et ce vieil arbre là ils l'ont connu sans doute, etc. Comme à mon habitude je prends des photos, mais cette fois-ci avec leurs yeux.
Quand j'arrive devant ce bâtiment en cours de démolition. Des pans de murs habillés d'un voile vert...
Là je reprends mon regard.
Le Voile, mon compagnon de tant d'inspirations. Plaisir, joie, douleur, source de nombreuses de mes créations.
Ici le voile est vert de cette "couleur ambivalente, sinon ambiguë associée à tout ce qui est changeant, versatile, éphémère..."
Mais c'est une autre histoire.
Pour la 1ère fois je reviens sur les lieux de ma naissance. Je découvre cette ville avec les yeux de ma famille - Ils ont vécu ici ma grand-mère dans cette rue, ma tante dans celle là, mes parents dans celle-ci, et ce vieil arbre là ils l'ont connu sans doute, etc. Comme à mon habitude je prends des photos, mais cette fois-ci avec leurs yeux.
Quand j'arrive devant ce bâtiment en cours de démolition. Des pans de murs habillés d'un voile vert...
Là je reprends mon regard.
Le Voile, mon compagnon de tant d'inspirations. Plaisir, joie, douleur, source de nombreuses de mes créations.
Ici le voile est vert de cette "couleur ambivalente, sinon ambiguë associée à tout ce qui est changeant, versatile, éphémère..."
Mais c'est une autre histoire.
LAND ART - GAÏA ou l'Origine du Monde • 17 artworks
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Pour la Fête de la Nature, à Marseille, le Théâtre du Centaure, m'avait invitée à venir faire une œuvre[...]
Pour la Fête de la Nature, à Marseille, le Théâtre du Centaure, m'avait invitée à venir faire une œuvre de land art avec les enfants de l'école et des collégiens du quartier de la Cayolle dans le Parc National des Calanques à Marseille.
Matériaux utilisés : branches de pin et pierres. Réalisation sans corde, ni clou, ni échelle. La branche posée à 3,5 m a été posée avec l'aide des gardes forestiers du Parc National des Calanques.
Matériaux utilisés : branches de pin et pierres. Réalisation sans corde, ni clou, ni échelle. La branche posée à 3,5 m a été posée avec l'aide des gardes forestiers du Parc National des Calanques.
Sold Artworks • 1 artwork
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