


L'oiseau flûtiste / The flute-playing bird (2017) 绘画 由 Émilie Pauly
卖家 Émilie Pauly
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原创艺术品 (One Of A Kind)
绘画,
水粉
在纸上
- 外形尺寸 高度 39.4in, 宽度 17.7in
- 艺术品状况 艺术品完好无损
- 是否含画框 此作品未装裱
- 分类 天真的艺术 奇妙
Ce tableau représente une forêt enchantée, à l'automne et au crépuscule ; un univers onirique peuplé d'oiseaux poètes et musiciens. L'oiseau rouge, centre d'intérêt du tableau, est perché sur la plus haute branche d'un arbre. Il joue de la flûte. Au-dessus de lui, un oiseau violet joue du saxophone. Plus haut, un oiseau de feu porte un chapelet d'étoiles. Un autre, à l'allure plus aérodynamique, est surmonté d'une montgolfière et porte des lanternes pour éclairer la nuit. Tout en haut du tableau, un oiseau romantique offre une fleur à la lune. En bas fleurissent une fleur-lyre et une fleur-guitare. À côté de l'oiseau flûtiste, une clé de sol virevolte. Un livre volant laisse échapper de ses pages des lettres majuscules, aux allures d'oisillons.
Gouache on paper.
This painting depicts an enchanted forest in autumn at dusk, a dreamlike world inhabited by poet-birds and musician-birds. The red bird, the focus of the painting, is perched on the highest branch of a tree. He is playing his flute. Above him, a purple bird plays the saxophone. Higher up, a bird of fire carries a string of stars. Another, more aerodynamic, is topped by a hot-air balloon and carries lanterns to light up the night. At the very top of the painting, a romantic bird offers a flower to the moon. At the bottom are a lyre-flower and a guitar-flower. Next to the flute-playing bird, a treble clef twirls. A flying book lets capital letters escape from its pages, looking like fledglings.
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Artiste autodidacte, je suis venue à la peinture portée par l’envie de transmettre enchantement et fantaisie à ceux qui croiseraient mes images. Mes tableaux représentent, en première lecture, des paysages baignés de lumière, souvent réalistes bien qu'idéalisés, évoquant parfois les maîtres du romantisme ou de l’impressionnisme. Mais le regard qui s’approche découvre que ces paysages sont habités par une foule de créatures imaginaires, nées de mon inconscient. Ce basculement du familier au merveilleux est le cœur de ma démarche. Je cherche à offrir un monde où la contemplation paisible d’un paysage ouvre peu à peu sur une réalité intérieure, vibrante, poétique, peuplée d’êtres symboliques.
Ce monde, je le veux ouvert et accessible. Linguiste de formation, j’aime jouer avec la polysémie des images comme le poète joue avec la polysémie des mots. Les chimères qui peuplent mes tableaux – mi-végétales, mi-animales, mi-humaines parfois – ont de multiples visages. Chacun y verra ce qu’il voudra : un arbre ou une femme, une branche ou un oiseau, une fleur ou une danseuse... De même, les symboles auxquels je recours sont polysémiques. Ainsi, un temple englouti pourra évoquer la nostalgie, le mystère ou encore une quête spirituelle, selon le regard porté par le spectateur. L’art n’a de sens que s’il est partagé : c’est là mon premier crédo. Et pour être partagé, il doit être ouvert à l’interprétation.
Loin d’être réservé à une élite, l’art est notre bien commun à tous. Il est vrai que le langage humain, dont la complexité n’a pas d’équivalent connu dans la nature, fait de nous des êtres à part au sein du règne animal. Mais, plus que le langage, l’art est le propre de l’homme. Car si nous partageons avec d’autres êtres vivants la capacité de communiquer, aucun ne partage avec nous ce besoin, presque viscéral, de faire de la poésie avec les mots, les sons, les images. La poésie nous distingue en même temps qu’elle nous rassemble, et la poésie utilise, pour s’exprimer, différents canaux. J’ai choisi la peinture. Une peinture résolument onirique. Une peinture qui veut s’adresser à tous parce que l’art est l’affaire de tous. Aussi mes tableaux ne sont-ils pas liés à un contexte historique ou social précis. Ils se situent dans des espaces hors du temps. Ce caractère atemporel et utopique permet au spectateur, quelle que soit sa culture, de se projeter dans ces univers, souvent métissés. Quel bonheur pour moi lorsque, grâce aux moyens technologiques que nous offre l’époque contemporaine, un congénère du bout du monde, pétri d’une autre langue et d’une autre culture, peut contempler l’un de mes tableaux et s’y arrêter quelques instants comme s’il lui parlait ! Là où les mots et les langues nous séparent, l’art finalement nous rassemble.
Ma peinture articule deux esthétiques rarement conjuguées dans l’histoire de l’art : celle du paysage travaillé en tant que sujet à part entière et celle du merveilleux, du rêve, du vivant fantastique.