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Grues... Chaleur... Espoir... (2022) Pintura por Iurko Dovgaliuk
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Vendido por Iurko Dovgaliuk
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Vendido por Iurko Dovgaliuk
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Obras de arte originais (One Of A Kind)
Pintura,
Guache
/
Laca
em Papel
- Dimensões Altura 16,1in, Largura 11in
- Moldura Esta obra de arte não está emoldurada
- Categorias Pinturas menos de US$ 500 Expressionismo
Dépensons l'existence au gré de notre envie :
Vivre, c'est être libre, et pouvoir à loisir
Abandonner son âme à l'attrait du plaisir ;
C'est chanter, s'enivrer des cieux, des bois, de l'onde,
Ou, parmi les tilleuls, suivre une vierge blonde !
— C'est bien là le discours d'un enfant. Écoutez :
Vous avez de l'esprit. — Trop bon. — Et méritez
Qu'un ami plus mûr vienne, en cette circonstance,
D'un utile conseil vous prêter l'assistance.
Il ne faut pas se faire illusion ici ;
Avant d'être poète, et de livrer ainsi
Votre âme à tout le feu de l'ardeur qui l'emporte.
Avez-vous de l'argent ? — Que sais-je ?et que m'importe ?
— Il importe beaucoup ; et c'est précisément
Ce qu'il faut, avant tout, considérer. — Vraiment ?
— S'il fut des jours heureux, où la voix des poètes
Enchaînait à son gré les nations muettes,
Ces jours-là ne sont plus, et depuis bien longtemps :
Est-ce un bien, est-ce un mal, je l'ignore, et n'entends
Que vous prouver un fait, et vous faire comprendre
Que si le monde est tel, tel il faut bien le prendre.
Le poète n'est plus l'enfant des immortels,
A qui l'homme à genoux élevait des autels ;
Ce culte d'un autre âge est perdu dans le nôtre,
Et c'est tout simplement un homme comme un autre.
Si donc vous n'avez rien, travaillez pour avoir ;
Embrassez un état : le tout est de savoir
Choisir, et sans jamais regarder en arrière,
D'un pas ferme et hardi poursuivre sa carrière.
— Et ce monde idéal que je me figurais !
Et ces accents lointains du cor dans les forêts !
Et ce bel avenir, et ces chants d'innocence !
Et ces rêves dorés de mon adolescence !
Et ces lacs, et ces mers, et ces champs émaillés,
Et ces grands peupliers, et ces fleurs ! — Travaillez.
Apprenez donc un peu, jeune homme, à vous connaître :
Vous croyez que l'on n'a que la peine de naître,
Et qu'on est ici-bas pour dormir, se lever,
Passer, les bras croisés, tout le jour à rêver ;
C'est ainsi qu'on se perd, c'est ainsi qu'on végète :
Pauvre, inutile à tous, le monde vous rejette :
Contre la faim, le froid, on lutte, on se débat
Quelque temps, et l'on va mourir sur un grabat.
Ce tableau n'est pas gai, ce discours n'est pas tendre.
C'est vrai ; mais j'ai voulu vous faire bien entendre,
Par amitié pour vous, et dans votre intérêt,
Où votre poésie un jour vous conduirait.