Claude Langevin (Cloud Rabbit)
Toutes les œuvres de Claude Langevin (Cloud Rabbit)
Métamorphoses Mentales • 37 œuvres
Voir toutProjections mentales • 16 œuvres
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Croquis 2011 8.5cm X 5.5cm
Peinture 2010 • 30 œuvres
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Nouvelle série de peinture 2010
Tableaux Inédits (Entre 2000 et 2006) • 21 œuvres
Voir toutOeuvres 2006 (Petits Formats 8po x 12po) • 162 œuvres
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Pour Ginette Tes petits mots doux oubliés au fond de mes boîtes à lunch, Pour me donner l’espoir, c’est [...]
Pour Ginette
Tes petits mots doux oubliés au fond de mes boîtes à lunch,
Pour me donner l’espoir, c’est mieux que la bible.
Tes soupers après mes journées dures et ennuyantes,
pour que j’m’endorme en homme libre.
Ton cœur toujours là à m’attendre
indulgent comme une mère de tueur.
Oh Gini! Ma lueur.
J’pas trop fort en affaires comme ceux qui volent avec leurs plumes,
je n’ai que ma sueur pour toute fortune.
J’te donnerais tout ce que j’ai mais faudrait encore une fois
M’en aller l’emprunter.
J’n’ai-tu braillé du noir à tout vouloir lâcher
comme si j’étais dans un concours de courage.
Nos seules vacances c’était quand on allait s’coucher,
mais laisse-moi te dire que ta peau c’est mieux qu’une plage.
Et chaque nuit j’vais tenter ma chance
Parmi un grand mariage d’oiseaux.
Oh Gini! mon ange.
Quand j’vois quelque chose de beau à chaque fois je pense à toi.
À mes yeux t’es la sœur de la beauté.
J’te donnerais tout ce que j’ai mais ça tiendrait dans un p’tit casseau,
car tout ce que j’ai c’est moi.
J’essaie de faire en sorte que quand tu penses à moi,
tu te dises que t’aurais pas pu trouver mieux.
C’te christie d’vie je l’ai de travers. C’est ben ça l’mystère.
Comment t’as fait pour me rendre heureux ?
À soir mon beau camion vient te livrer
un merci grand comme la mer.
Oh Gini! comme la mer.
Si comme disent les craqués j’vais revenir un jour sur terre,
je serai un chèque en blanc à ton nom.
J’te donnerais tout ce que j’ai mais c’est pas sérieux parce qu’au fond,
tout ce que j’ai c’est toi.
Texte de Richard Desjardins
Tes petits mots doux oubliés au fond de mes boîtes à lunch,
Pour me donner l’espoir, c’est mieux que la bible.
Tes soupers après mes journées dures et ennuyantes,
pour que j’m’endorme en homme libre.
Ton cœur toujours là à m’attendre
indulgent comme une mère de tueur.
Oh Gini! Ma lueur.
J’pas trop fort en affaires comme ceux qui volent avec leurs plumes,
je n’ai que ma sueur pour toute fortune.
J’te donnerais tout ce que j’ai mais faudrait encore une fois
M’en aller l’emprunter.
J’n’ai-tu braillé du noir à tout vouloir lâcher
comme si j’étais dans un concours de courage.
Nos seules vacances c’était quand on allait s’coucher,
mais laisse-moi te dire que ta peau c’est mieux qu’une plage.
Et chaque nuit j’vais tenter ma chance
Parmi un grand mariage d’oiseaux.
Oh Gini! mon ange.
Quand j’vois quelque chose de beau à chaque fois je pense à toi.
À mes yeux t’es la sœur de la beauté.
J’te donnerais tout ce que j’ai mais ça tiendrait dans un p’tit casseau,
car tout ce que j’ai c’est moi.
J’essaie de faire en sorte que quand tu penses à moi,
tu te dises que t’aurais pas pu trouver mieux.
C’te christie d’vie je l’ai de travers. C’est ben ça l’mystère.
Comment t’as fait pour me rendre heureux ?
À soir mon beau camion vient te livrer
un merci grand comme la mer.
Oh Gini! comme la mer.
Si comme disent les craqués j’vais revenir un jour sur terre,
je serai un chèque en blanc à ton nom.
J’te donnerais tout ce que j’ai mais c’est pas sérieux parce qu’au fond,
tout ce que j’ai c’est toi.
Texte de Richard Desjardins
2004-2005 • 52 œuvres
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Dans un palace de marbre froid de la cité Poison, des bulles tordent le linge sale sur le plancher comme [...]
Dans un palace de marbre froid de la cité Poison, des bulles tordent le linge sale sur le plancher comme des traces d’œuvres d’art fossilisées.
« Vous gagnez quelque chose Mister Cloud! Comme une méduse qui crache son encre noire»
Ses yeux calmes et tristes comme des petits chats gobaient le silence et je lui ai répondu :
« Je vous donne mon congé, pendu dans vos films d’horreur pour la dernière fois, 57 ans sur le plateau et je ne suis jamais resté tranquille pour une telle routine »
Tonalités du noir, sourire cruel, une chair d’aube translucide, l’odeur de moufette coupant les aiguilles du plaisir, insectes de l’épine dorsale, chair alternative finale quand l’œuf craque.
« Mauvais endroit Mister Cloud ! Ici endroit du dernier naufrage! »
Sourires, spasmes et mort idiote, pourriture alantie, légume filmant sa chair blanche toujours là quand l’œuf craque et que le jus blanc jaillit des épines dorsales fracturées.
De sa bouche flottaient du gaz carbonique et des violettes, il laissa tomber son béret noir rouillé, raidi et huileux sur le carrelage blanc des vespasiennes. Nus et sournois les gens de la cité Poison virevoletaient dans l’atmosphère, visages transparents avec une lueur étrange dans les yeux, le point de vue devint différent et un cerceuil répandit son odeur fétide sous le ventilateur du plafond comme le désir spectral des chambres closes.
« Mister Cloud est-il aussi gentil qu’avant ? »
L’aiguille s’enfonce encore une fois, l’œuf craque l’émetteur de pensées, épines dorsales de cafards ramassant la chair champignonnée. Il tomba pour des brides, le torchon sur le corps d’un légume.
« Qui êtes-vous ? Mon radeau ? »
« Égoût sacré de la mort Mister Cloud »
L’artiste tomba sous un cyprès-pleureur flipflapant dans le linge sale. Parti à pieds en titubant de ses hanches arthritiques à travers les champs déserts le peintre vous regarde aussi gentiment qu’avant alors que des images idiotes prennent contact.
« Vous gagnez quelque chose comme une triste petite fosse septique Mister Cloud ! »
Rat sur l’épaule agaçant ce cœur paralysé qui se tord pour la dernière fois sortant de moi de la tête aux doigts, je ne reste jamais tranquille pour un tel point de vue sur les tonalités du noir. Ça c’est bien passé comme ça, dans cet endroit-avantage avec les mains blanches tavaillant de concert pour un changement vers des terres plus fertiles.
Puis un cyclotron chia ses personnages nivelés sur la moyenne de n’importe quelle image avec une odeur maléfique flottant autour de l’autre.
« Cloud n’est peut-être plus aussi gentil qu’avant ? »
L’artiste a reçu son congé pendant que l’œuf craque nos épines dorsales qui entretetiennent des clients particuliers… des fossiles de bonheur.
Je deviens physique avec une telle routine, je vous montrerai quelque chose d’intéressant: chair malade entretenant la dernière création frénétique, yeux exorbités, bonbons nus autour de la chambre, brides d’images décadentes.
« Qui êtes-vous dans mes yeux exorbités ? »
L’artiste tombe et se réveille paralysé, il n’était pas si loin d’être aussi gentil qu’avant, les gens qui le jugent sont ceux qui ne le connaissent pas vraiment,
c’est un alcooloparasitonarcomaniaque-hypocondriaque crachant le congé forcé pensèrent-ils en bons chrétiens, et la médisance se propagea comme la misère…
« Triste petit ravaudage, n’est-ce pas ? »
Jusqu’à la mort servir une passion qui ne m’a jamais laissé tranquille, poussière de ville et visage de vent arrivant à la fin du monde, appel dans l’aube lointaine trempée dans les nuages et grelottant dans la muqueuse du monde. Poussière de lune dans le foulard traînant le vent d’après-midi. Sous son béret noir l’artiste plia son linge rassis, vêtements raides se frottant les uns aux autres dans une valise et un revolver éclaboussant la nuit éternelle, c’est la seule façon de vivre sous le cyprès-pleureur avec le vent tiède de l’automne, comme un oiseau mort dans l’eau noire du marécage…
« Vous gagnez quand-même quelque chose Mister Cloud !
Comme une particule de lumière au fond d’un immense trou noir… »
« Vous gagnez quelque chose Mister Cloud! Comme une méduse qui crache son encre noire»
Ses yeux calmes et tristes comme des petits chats gobaient le silence et je lui ai répondu :
« Je vous donne mon congé, pendu dans vos films d’horreur pour la dernière fois, 57 ans sur le plateau et je ne suis jamais resté tranquille pour une telle routine »
Tonalités du noir, sourire cruel, une chair d’aube translucide, l’odeur de moufette coupant les aiguilles du plaisir, insectes de l’épine dorsale, chair alternative finale quand l’œuf craque.
« Mauvais endroit Mister Cloud ! Ici endroit du dernier naufrage! »
Sourires, spasmes et mort idiote, pourriture alantie, légume filmant sa chair blanche toujours là quand l’œuf craque et que le jus blanc jaillit des épines dorsales fracturées.
De sa bouche flottaient du gaz carbonique et des violettes, il laissa tomber son béret noir rouillé, raidi et huileux sur le carrelage blanc des vespasiennes. Nus et sournois les gens de la cité Poison virevoletaient dans l’atmosphère, visages transparents avec une lueur étrange dans les yeux, le point de vue devint différent et un cerceuil répandit son odeur fétide sous le ventilateur du plafond comme le désir spectral des chambres closes.
« Mister Cloud est-il aussi gentil qu’avant ? »
L’aiguille s’enfonce encore une fois, l’œuf craque l’émetteur de pensées, épines dorsales de cafards ramassant la chair champignonnée. Il tomba pour des brides, le torchon sur le corps d’un légume.
« Qui êtes-vous ? Mon radeau ? »
« Égoût sacré de la mort Mister Cloud »
L’artiste tomba sous un cyprès-pleureur flipflapant dans le linge sale. Parti à pieds en titubant de ses hanches arthritiques à travers les champs déserts le peintre vous regarde aussi gentiment qu’avant alors que des images idiotes prennent contact.
« Vous gagnez quelque chose comme une triste petite fosse septique Mister Cloud ! »
Rat sur l’épaule agaçant ce cœur paralysé qui se tord pour la dernière fois sortant de moi de la tête aux doigts, je ne reste jamais tranquille pour un tel point de vue sur les tonalités du noir. Ça c’est bien passé comme ça, dans cet endroit-avantage avec les mains blanches tavaillant de concert pour un changement vers des terres plus fertiles.
Puis un cyclotron chia ses personnages nivelés sur la moyenne de n’importe quelle image avec une odeur maléfique flottant autour de l’autre.
« Cloud n’est peut-être plus aussi gentil qu’avant ? »
L’artiste a reçu son congé pendant que l’œuf craque nos épines dorsales qui entretetiennent des clients particuliers… des fossiles de bonheur.
Je deviens physique avec une telle routine, je vous montrerai quelque chose d’intéressant: chair malade entretenant la dernière création frénétique, yeux exorbités, bonbons nus autour de la chambre, brides d’images décadentes.
« Qui êtes-vous dans mes yeux exorbités ? »
L’artiste tombe et se réveille paralysé, il n’était pas si loin d’être aussi gentil qu’avant, les gens qui le jugent sont ceux qui ne le connaissent pas vraiment,
c’est un alcooloparasitonarcomaniaque-hypocondriaque crachant le congé forcé pensèrent-ils en bons chrétiens, et la médisance se propagea comme la misère…
« Triste petit ravaudage, n’est-ce pas ? »
Jusqu’à la mort servir une passion qui ne m’a jamais laissé tranquille, poussière de ville et visage de vent arrivant à la fin du monde, appel dans l’aube lointaine trempée dans les nuages et grelottant dans la muqueuse du monde. Poussière de lune dans le foulard traînant le vent d’après-midi. Sous son béret noir l’artiste plia son linge rassis, vêtements raides se frottant les uns aux autres dans une valise et un revolver éclaboussant la nuit éternelle, c’est la seule façon de vivre sous le cyprès-pleureur avec le vent tiède de l’automne, comme un oiseau mort dans l’eau noire du marécage…
« Vous gagnez quand-même quelque chose Mister Cloud !
Comme une particule de lumière au fond d’un immense trou noir… »
Rétrospective 1990/2003 • 132 œuvres
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Peintre, grahiste, musicien et enseignant je m"intéresse aussi à la photographie, à l"infographie et [...]
Peintre, grahiste, musicien et enseignant je m"intéresse aussi à la photographie, à l"infographie et à la vidéo. Après plusieurs années de recherches j"ai réussi à fondre ces différentes disciplines en un tout homogène celles-ci étant inspirées par la même phylosophie : Prendre du plaisir dans l"acte de créer et procurer du plaisir aux éventuels spectateurs, de là vient l"expression artiste sans limites.
Mon processus de création nécessite plusieurs étapes, comme en imprimerie je procède par surimpressions, en superposant matériaux, formes, couleurs et idées je provoque ainsi une multitude d"interprétations possibles selon la personnalité et l"humeur du spectateur.
Ce concept m"a été inspiré des tests de Rorschach qui servent à l"étude des phénomènes psychiques (psychométrie).
Depuis quelques années je souffre de polyarthrite-rhumatoide généralisée
ce qui limite considérablement mes capacités à travailler avec précision et même si j"en suis encore capable la douleur rend très désagréable l"utilisation des crayons et des pinceaux. Par contre cette contrainte physique m"a ammené à peindre avec le bout des doigts pour les petits formats et avec la paume des mains pour les grands formats, il en résulte ainsi un style gestuel plus dépouillé qu"autrefois frôlant presque l"abstraction minimaliste.
Mon processus de création nécessite plusieurs étapes, comme en imprimerie je procède par surimpressions, en superposant matériaux, formes, couleurs et idées je provoque ainsi une multitude d"interprétations possibles selon la personnalité et l"humeur du spectateur.
Ce concept m"a été inspiré des tests de Rorschach qui servent à l"étude des phénomènes psychiques (psychométrie).
Depuis quelques années je souffre de polyarthrite-rhumatoide généralisée
ce qui limite considérablement mes capacités à travailler avec précision et même si j"en suis encore capable la douleur rend très désagréable l"utilisation des crayons et des pinceaux. Par contre cette contrainte physique m"a ammené à peindre avec le bout des doigts pour les petits formats et avec la paume des mains pour les grands formats, il en résulte ainsi un style gestuel plus dépouillé qu"autrefois frôlant presque l"abstraction minimaliste.
Rétrospective 1970/90 • 105 œuvres
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Je suis né le 9 août 1951 en banlieu de Montréal ( Québec - Canada ) J’ai développé très jeune une passion [...]
Je suis né le 9 août 1951 en banlieu de Montréal ( Québec - Canada )
J’ai développé très jeune une passion démesurée pour les arts plastiques particulièrement pour le dessin et la peinture. Pendant mes nombreuses années de pratique en ce domaine j’ai expérimenté avec la pluspart des médiums sur la pluspart des supports disponibles pour le dessin et la peinture, j’ai produit une quantité impressionnante d’œuvres dans plusieurs styles : figuratif, surréaliste, abstraction, pop art, etc…Ces oeuvres ont d’ailleurs étés exposés dans divers lieux publics.
La musique joue aussi un rôle important dans ma démarche artistique, ce fut au tout début un support économique pour ensuite devenir un complément à mes créations plastiques. En effet, dès l’âge de 16 ans et ce pendant une dizaine d’années le fait de jouer de la batterie avec différents orchestres m’a permis de vivre de cet art ou du moins d’arrondir les revenus générés par mes emplois en graphisme et ainsi pouvoir investir sur l’achat des matériaux nécessaires à l’expérimentation, à la production et à l’exposition de mes œuvres.
Par la suite, de 1980 à 1995, j’ai intégré la musique à mes performances de peinture en direct, celle-ci interprétée par des amis musiciens était conçue spécialement pour interagir avec la création de grands tableaux thématiques exécutés devant public. Depuis 1996 même si la musique a été reléguée au second plan au profit des arts plastiques, je ne laisse jamais passer une occasion de participer aux différents projets de mes amis musiciens.
J’ai développé très jeune une passion démesurée pour les arts plastiques particulièrement pour le dessin et la peinture. Pendant mes nombreuses années de pratique en ce domaine j’ai expérimenté avec la pluspart des médiums sur la pluspart des supports disponibles pour le dessin et la peinture, j’ai produit une quantité impressionnante d’œuvres dans plusieurs styles : figuratif, surréaliste, abstraction, pop art, etc…Ces oeuvres ont d’ailleurs étés exposés dans divers lieux publics.
La musique joue aussi un rôle important dans ma démarche artistique, ce fut au tout début un support économique pour ensuite devenir un complément à mes créations plastiques. En effet, dès l’âge de 16 ans et ce pendant une dizaine d’années le fait de jouer de la batterie avec différents orchestres m’a permis de vivre de cet art ou du moins d’arrondir les revenus générés par mes emplois en graphisme et ainsi pouvoir investir sur l’achat des matériaux nécessaires à l’expérimentation, à la production et à l’exposition de mes œuvres.
Par la suite, de 1980 à 1995, j’ai intégré la musique à mes performances de peinture en direct, celle-ci interprétée par des amis musiciens était conçue spécialement pour interagir avec la création de grands tableaux thématiques exécutés devant public. Depuis 1996 même si la musique a été reléguée au second plan au profit des arts plastiques, je ne laisse jamais passer une occasion de participer aux différents projets de mes amis musiciens.
Œuvres Vendues • 81 œuvres
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