Abderrahmane Zenati
Abderrahmane ZENATI est nul doute une légende vivante au Maroc.
C’est avec Les cigognes revien¬dront-elles à Oujda ?, son premier ouvrage, paru en 1994, que cet artiste peintre autodidacte s’est imposé auprès du public marocain comme l’un des écrivains maghré¬bins contemporains les plus origi¬naux et les plus audacieux.
Au départ pourtant, rien ne semblait devoir porter ce self-made-man qui n’avait jamais fréquenté l’école, vers la peinture et encore moins vers l’écriture.
Né en 1943 dans un milieu frôlant la misère, orphelin à l’âge de cinq ans, dès l’aube de son enfance, il se retrouva abandonné dans l’enfer de la rue.
Livré à lui-même, comme Gavroche de Victor Hugo et Rémi d’Hector Malot, au grès de ses pas, ventre affamé et tremblant de froid, il erra durant des années dans les rues et les terrains vagues…
Pour survivre, il mangeait n’importe quoi, en fouillant dans les poubelles, parmi les chiens et les chats.
L’enfance triste et déchirée d’Abderrahmane Zenati n’a été bercée que par les rêves et les contes que lui narrait cheikh Tayeb, un vieux conteur po¬pulaire de "halka".
A force de vivre dans la disette et la saleté, à douze ans, la tuberculose lui perfora les poumons et le cloua dans un lit de l’unique hôpital d’Oujda.
C'est là, face à la bonté des infirmiers et aux discussions profondes avec ses compagnons malades, qu’il a apprit conscience de la réalité de sa vie. Tous ces échanges variés lui permettaient de vivre intensément un espoir à travers l’humain de chacun.
Lui, qui, jus¬que-là, ne se souciait seulement que de manger pour sur¬vire l’heure présente, la pensée de savoir de quoi son demain serait fait, avait soudain germé dans ses pen¬sées. Et seul, par instinct, il se mit à gribouiller des dessins sur n’importe quel papier lui tombant sous la main.
Puis, avec passion il s’initia à la peinture, à la lecture et bientôt à l’écriture.
A dix-huit ans, grâce à l’appui du docteur Sauvaget, le médecin chef de l’hôpital, il trouva une place comme aide soi¬gnant à la Santé Publique.
A vingt ans il épousa par amour la charmante Fatima Jeddar qui lui donna six beaux enfants.
En parallèle avec son métier, il continua à peindre.
Depuis sa première exposition en 1958, il ne comptait plus ses admirateurs et ses amis…
Grâce à son travail persévérant, bientôt il exposa ses œuvres tant au Maroc qu’à l’étranger. Plus d’une cinquantaine d’articles de presse nationaux et internationaux lui ont été consacrés, dans des supports aussi prestigieux que « Jeune Afrique, pour ne citer que celui-ci, sans compter les innombrables interviews aux émissions télévisées.
En 1975, il réalisa la maquette du timbre anti- tuberculeux qui rapporta des centaines de millions à la ligue.
Il consacra aussi plusieurs expositions donc le revenu était au profit des œuvres charitables, notamment pour les bébés abandonnés.
Cette enviable situation ne dura guère, car, comme la majorité des artistes, il ...
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art qui bouge zenati • 3 œuvres
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Biographie
Abderrahmane ZENATI est nul doute une légende vivante au Maroc.
C’est avec Les cigognes revien¬dront-elles à Oujda ?, son premier ouvrage, paru en 1994, que cet artiste peintre autodidacte s’est imposé auprès du public marocain comme l’un des écrivains maghré¬bins contemporains les plus origi¬naux et les plus audacieux.
Au départ pourtant, rien ne semblait devoir porter ce self-made-man qui n’avait jamais fréquenté l’école, vers la peinture et encore moins vers l’écriture.
Né en 1943 dans un milieu frôlant la misère, orphelin à l’âge de cinq ans, dès l’aube de son enfance, il se retrouva abandonné dans l’enfer de la rue.
Livré à lui-même, comme Gavroche de Victor Hugo et Rémi d’Hector Malot, au grès de ses pas, ventre affamé et tremblant de froid, il erra durant des années dans les rues et les terrains vagues…
Pour survivre, il mangeait n’importe quoi, en fouillant dans les poubelles, parmi les chiens et les chats.
L’enfance triste et déchirée d’Abderrahmane Zenati n’a été bercée que par les rêves et les contes que lui narrait cheikh Tayeb, un vieux conteur po¬pulaire de "halka".
A force de vivre dans la disette et la saleté, à douze ans, la tuberculose lui perfora les poumons et le cloua dans un lit de l’unique hôpital d’Oujda.
C'est là, face à la bonté des infirmiers et aux discussions profondes avec ses compagnons malades, qu’il a apprit conscience de la réalité de sa vie. Tous ces échanges variés lui permettaient de vivre intensément un espoir à travers l’humain de chacun.
Lui, qui, jus¬que-là, ne se souciait seulement que de manger pour sur¬vire l’heure présente, la pensée de savoir de quoi son demain serait fait, avait soudain germé dans ses pen¬sées. Et seul, par instinct, il se mit à gribouiller des dessins sur n’importe quel papier lui tombant sous la main.
Puis, avec passion il s’initia à la peinture, à la lecture et bientôt à l’écriture.
A dix-huit ans, grâce à l’appui du docteur Sauvaget, le médecin chef de l’hôpital, il trouva une place comme aide soi¬gnant à la Santé Publique.
A vingt ans il épousa par amour la charmante Fatima Jeddar qui lui donna six beaux enfants.
En parallèle avec son métier, il continua à peindre.
Depuis sa première exposition en 1958, il ne comptait plus ses admirateurs et ses amis…
Grâce à son travail persévérant, bientôt il exposa ses œuvres tant au Maroc qu’à l’étranger. Plus d’une cinquantaine d’articles de presse nationaux et internationaux lui ont été consacrés, dans des supports aussi prestigieux que « Jeune Afrique, pour ne citer que celui-ci, sans compter les innombrables interviews aux émissions télévisées.
En 1975, il réalisa la maquette du timbre anti- tuberculeux qui rapporta des centaines de millions à la ligue.
Il consacra aussi plusieurs expositions donc le revenu était au profit des œuvres charitables, notamment pour les bébés abandonnés.
Cette enviable situation ne dura guère, car, comme la majorité des artistes, il ...
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Nationalité:
MAROC
- Date de naissance : 1943
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Marocains
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Influences
Formation
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Accomplissements
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Abderrahmane ZENATI est nul doute une légende vivante au Maroc.
C’est avec Les cigognes revien¬dront-elles à Oujda ?, son premier ouvrage, paru en 1994, que cet artiste peintre autodidacte s’est imposé auprès du public marocain comme l’un des écrivains maghré¬bins contemporains les plus origi¬naux et les plus audacieux.
Au départ pourtant, rien ne semblait devoir porter ce self-made-man qui n’avait jamais fréquenté l’école, vers la peinture et encore moins vers l’écriture.
Né en 1943 dans un milieu frôlant la misère, orphelin à l’âge de cinq ans, dès l’aube de son enfance, il se retrouva abandonné dans l’enfer de la rue.
Livré à lui-même, comme Gavroche de Victor Hugo et Rémi d’Hector Malot, au grès de ses pas, ventre affamé et tremblant de froid, il erra durant des années dans les rues et les terrains vagues…
Pour survivre, il mangeait n’importe quoi, en fouillant dans les poubelles, parmi les chiens et les chats.
L’enfance triste et déchirée d’Abderrahmane Zenati n’a été bercée que par les rêves et les contes que lui narrait cheikh Tayeb, un vieux conteur po¬pulaire de "halka".
A force de vivre dans la disette et la saleté, à douze ans, la tuberculose lui perfora les poumons et le cloua dans un lit de l’unique hôpital d’Oujda.
C'est là, face à la bonté des infirmiers et aux discussions profondes avec ses compagnons malades, qu’il a apprit conscience de la réalité de sa vie. Tous ces échanges variés lui permettaient de vivre intensément un espoir à travers l’humain de chacun.
Lui, qui, jus¬que-là, ne se souciait seulement que de manger pour sur¬vire l’heure présente, la pensée de savoir de quoi son demain serait fait, avait soudain germé dans ses pen¬sées. Et seul, par instinct, il se mit à gribouiller des dessins sur n’importe quel papier lui tombant sous la main.
Puis, avec passion il s’initia à la peinture, à la lecture et bientôt à l’écriture.
A dix-huit ans, grâce à l’appui du docteur Sauvaget, le médecin chef de l’hôpital, il trouva une place comme aide soi¬gnant à la Santé Publique.
A vingt ans il épousa par amour la charmante Fatima Jeddar qui lui donna six beaux enfants.
En parallèle avec son métier, il continua à peindre.
Depuis sa première exposition en 1958, il ne comptait plus ses admirateurs et ses amis…
Grâce à son travail persévérant, bientôt il exposa ses œuvres tant au Maroc qu’à l’étranger. Plus d’une cinquantaine d’articles de presse nationaux et internationaux lui ont été consacrés, dans des supports aussi prestigieux que « Jeune Afrique, pour ne citer que celui-ci, sans compter les innombrables interviews aux émissions télévisées.
En 1975, il réalisa la maquette du timbre anti- tuberculeux qui rapporta des centaines de millions à la ligue.
Il consacra aussi plusieurs expositions donc le revenu était au profit des œuvres charitables, notamment pour les bébés abandonnés.
Cette enviable situation ne dura guère, car, comme la majorité des artistes, il resta au fond de lui-même, toujours rêveur, et utopiste, mais aussi candide et mal armé contre les choses de la vie.
En effet, à cinquante ans, il épousa en seconde noces la cousine germaine de sa propre femme : Zoubida Ellourhaoui, une gynécologue bien connue à Casablanca. Il mena ainsi, durant des années, une vie de bigame avec les deux cousines.
Il divorça avec Zoubida le premier avril 1994 après cinq ans de mariage.
Méprisé par sa pre¬mière femme, rejeté par ses enfants, détesté par sa famille et ses amis, dépré¬cié par ses admirateurs, à cinquante cinq ans, il se retrouva une nouvelle fois seul et abandonné de tous…
Il vit désormais dans la plus profonde des solitudes avec d’infinie méditation et de rêveries douloureuses..
Comme durant son enfance, la rue demeure son royaume, la peinture sa raison d’être et l’écriture spontanée sa consolation…
Abderrahmane Zenati habite à Oujda et à Saïdia. Il édite ses livres à compte d’auteur en utilisant l’internet pour les faire connaître.
ŒUVRES DÉJÀ PARUES
Les Cigognes reviendront-elles à Oujda ?
Mémoire de la Fourmi.
Vol de la Fourmi.
La Déchirure.
L’Aube des Maudits
Le retour du bigame
Marjana
La seconde épouse
La maison en face
Tamoula
Paroles de fous
Al hogra
La Vallée des Oliviers
Un Homme Simple
Paroles Étranglées
L’Homme en Colère
Adieu Oujda, ma bien-aimée
L’Homme d’Amérique
Mon ami Tchita le juif
De la Haine en Héritage
Confidences d’un âne de l’Oriental
Haffou le fou
La Malédiction d’Allah
Le Vent de l’Est s’arrête à Figuig
Un Homme Presque Parfait
Ces hommes fous de l’Oriental
Des Mots à la place du pain
Le Fou de Sarah
Le Chemin de l’Enfer
Khalti Fatna
La Vallée Oubliée
Goût de cendre
Crépuscule des Anges
Nous n’irons pas tous au Paradis
Le cri de l’agneau
Merguez et Harissa
Grain de sable
Un dimanche à Saïdia
Le mal de l’absence
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Abderrahmane Zenati
B.P. 338 Poste de Saïdia Maroc
Tel : (212) 061829262
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