BadBoy (2023) Tekening door Christophe Verger-Lecocq

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  • Origineel Kunstwerk (One Of A Kind) Tekening, Inkt / Potlood op Karton
  • Dimensies Hoogte 11,8in, Breedte 9,5in
  • Staat van kunstwerk Het kunstwerk is in perfecte staat
  • Framing Dit kunstwerk is niet ingelijst
  • Categorieën Naïeve Kunst Kleurrijk
Over dit kunstwerk: Classificatie, Technieken & Stijlen Inkt Een sterk getinte vloeistof of pasta die wordt gebruikt om papier of andere afdrukbare materialen[...]
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Né le 15 juin 1971 à LISIEUX (Calvados). Dès son plus jeune âge, il est attiré par toutes les formes d'Art, dont son milieu modeste le prive. L'école l'ennuie, et son esprit n'a de cesse[...]

Né le 15 juin 1971 à LISIEUX (Calvados). Dès son plus jeune âge, il est attiré par toutes les formes d'Art, dont son milieu modeste le prive. L'école l'ennuie, et son esprit n'a de cesse de vagabonder. Seules les brimades de son maître le fixent dans une réalité qu'il exècre. Il ne lui reste, de cette sombre période, qu'un autoportrait exécuté à la gouache et la sourde impression d'être la victime d'un destin somme toute éphémère et grotesque. Heureusement, lors de son entrée dans le secondaire, une nouvelle découverte le délivre de sa sombre léthargie : les livres. Il dévore les Folio que sa mère lui laisse acheter sans en vérifier les auteurs. Passant de Sartre, à Camus, puis Kafka et bien d'autres encore, il comble sa solitude à l'ombre des pages à la recherche d'un possible semblable. Pensant pouvoir maîtriser les mots, il s'essaie à l'écriture, déversant son spleen adolescent sur les feuilles blanches. Délaissant toujours davantage ses études, ses parents l'orientent vers une filière technique, où loin de trouver des gens capables de nourrir sa soif de " beau ", il se heurte à la bêtise ambiante. A nouveau, fuyant la réalité, il calme son désespoir à l'ombre des mots et dans le silence des églises où, du fond de sa névrose, il croit entrevoir celui qui n'est pas ! Durant ces années, qui lui semblent encore aujourd'hui une éternité, il s'épuise à force de lancer des passerelles entre lui et ses contemporains. Les mots eux- mêmes le trahissent, lui, qui ne voudrait traduire qu'une sourde impression que lui dicte son désespoir, il sent que ces derniers ne peuvent traduire cet inconscient collectif. Son milieu le rattrape, et devant les contingences de la vie, il s'efforce, pour un temps, de refreiner ce magma informe au profit d'un certain confort social propre à le libérer de toutes obligations matérielles. Parfois, il se surprend à écouter le chant des sirènes, mais il sait, inconsciemment, qu'il n'est pas encore venu le temps de la délivrance et de sa quête d'un certain " absolu ". Ainsi les dates sur le calendrier s'égrainèrent, lentement, dans une petite mort où il n'attendait qu'un signe. Puis, enfin vint la résurrection. Tout, de nouveau, sembla possible et ceci grâce à l'ombre protectrice de celle qui devint sa compagne, sa muse, l'élément indispensable d'une alchimie complexe. Elle dessina pour lui un chevalet, des pinceaux, des toiles, et enfin libre de toutes contraintes, il put déverser sur le lin, dans un flot continu toute cette peinture qui gonflait ses veines et pressait désespérément ses tempes …

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