Bamazi Talle

L'exposition Kiguilou Pinah (Année de la douleur)présente la série de peintures à l'huile à grande échelle de l'artiste basé à Columbus Bamazi Talle qui relate visuellement l'arc du roman Coronavirus (COVID-19) tel qu'il s'est déroulé en 2020. De manière unique, la narration de Talle s'exprime à travers un mélange de spiritualité ouest-africaine basée sur la nature , iconographie, symbolisme des couleurs et visualisation scientifique. Le titre de l'émission, Kiguilou Pinah, vient de la langue Kabiye du nord du Togo, en Afrique de l'Ouest, pays natal de Talle. Bien que cela se traduise par « Year of Sorrow », la propension interprétative de l'artiste est enracinée dans une écoute pratique et profonde de la nature, plutôt que dans la moralité. En tant que telles, ses peintures reconnaissent la souffrance et le chagrin de notre monde à cette époque, tout en plaçant simultanément des expériences personnelles dans un contexte métaphysique plus large qui permet la guérison, la transformation et l'espoir.

Best artist: Talle Bamazi documents the momentWith an arresting and technically masterful collection centered on the coronavirus, no Columbus artist better captured the horror and hope of the early pandemic 

In the weeks prior to the pandemic, painter Talle Bamazi traveled to Munich, Germany, where he displayed his work. On his return to Columbus, Bamazi planned a brief two-week detour in his birthplace of Togo, West Africa, which turned into an unexpected extended stay amid coronavirus-driven travel bans. “So I spent six months there,” Bamazi said in a November 2020 interview with Alive, adding that he spent many of his days doing ink drawings, since he only had a pen and not his usual assortment of brushes and paints. “And when I was there, I tried to work on this body of work.”

“This body of work” consisted of early sketches for the dozen or so large canvases spread throughout Bamazi’s studio at the King Arts Center last fall, all of which explored the sense of mystery that circulated around COVID-19 at the time. 

The paintings were filled with swirling vortexes of coronavirus cells, shimmering egg yolks meant to symbolize the unknowns of the disease (“When you have an egg, do you know what color of chicken [will hatch]?” Bamazi said) and “floating calabashes,” levitating bowls common to the artist’s more recent work, which he began to incorporate as he emerged from a deep depression that followed the May 2019 death of his 19-year-old son. (Bamazi said his son appeared to him six months after his death to extend a hand in comfort, after which he exited by flying through the door, leaving the artist struck by the image of a floating calabash.)

“We don’t know how it is,” Bamazi said of COVID-19, “so as an artist I can only document the moment we’re in. … And if you prepare yourself as an artist, that’s what you should do. It’s not about money. This is documenting the moment. Of course, if any museum wants to buy it, it's OK, but in that first moment it’s me, and it’s what I want to document, and what I want generations to come to see in what is happening now.”

The canvases that filled Bamazi’s space captured the horrors of that early moment beautifully, his paintings filled with gorgeously rendered skulls, darkened lanterns and rivers of spiky red coronavirus cells, all of which showed off his technical wizardry with a brush. But while there are aspects of fear within the work —  “Too much chaos and fear can destroy any nation,” Bamazi said, directing my attention to a piece titled “March 15, 2020,” its title given for “the day the world shut down” —  there’s also hope, often symbolized by the calabash, which the artist traced in part to his embrace of the natural world. 

“Most of my work is also very spiritual because I follow nature, and nature never lies,” said Bamazi, who wasn’t available for a more recent interview because he’s currently on a research trip in Africa with plans to return to Columbus in January 2022 (though you can currently view a selection of his recent work in "The Father of Flying Calabashes," on display now at the Columbus Museum of Art). “Did you ever wake up one day and not see the sun come out? No. Nature, in her infinite wisdom, never changes. … And all of this wisdom, I just carry it through me and through my work.”

Even at the time of our interview, which fell during one of the bleakest months of the pandemic, Bamazi held strong to a belief that there would be, at some point, an end to COVID-19, which he captured in a painting he dubbed “The Blessing” that depicted the virus being cleansed from the Earth. “You see the goddess, and it’s raining, cleansing, and all the coronavirus is going down,” he said. “The [paintings] tell a story, but they’re also puzzles, and a lot of questions to ask.”

“One of these days, as time goes by, you will come back [to my studio], and I will show you a lot of the puzzle,” Bamazi continued. “You can take one painting and you will never finish writing, because there is so much puzzle.” 

Artist and gallery director Talle Bamazi discusses his recent paintings, which draw extensively upon his West African heritage. Born in Togo, West Africa, Bamazi is the founder and director of Columbus's KIACA Gallery, which seeks to raise the profile of contemporary African art. His own work reflects a variety of styles and influences from traditional portraiture to cubism and surrealism. He is a former student of The Art Student League in New York, and a graduate of the New York Academy of Art with a MFA. Bamazi is a special guest artist of Ohio State Department of Art's Hopkins Hall Gallery.

Presented by Ohio State's Hopkins Hall Gallery and Corridor.

Talle Bamazi est un artiste basé à Columbus, Ohio, qui, à travers son propre travail, ses années en tant que conservateur et galeriste, et en tant que mentor de jeunes artistes, a contribué à accroître la visibilité des artistes africains et afro-américains locaux. .

Né au nord du Togo (Afrique de l'Ouest), dans l'ethnie Kabiye, Bamazi a commencé sa carrière artistique comme apprenti chez son oncle, un artiste traditionnel togolais. Bien qu'il ait étudié l'architecture à Lomé, il est rapidement revenu à la peinture et a développé son propre style distinctif reliant l'art traditionnel africain et l'art moderne contemporain. Après avoir déménagé aux États-Unis, il a étudié à l'Art Students League de New York et a obtenu une maîtrise en beaux-arts à la New York Academy of Art.Il est actuellement l'artiste principal en résidence au King Arts Complex, où sa série monumentale de portraits grandeur nature d'artistes noirs de la région de Columbus, anciennement présentés au Columbus Museum of Art, est maintenant accrochée dans le théâtre historique Pythian.

Galerie KIACA

De 2004 à 2011, Bamazi a exploité une galerie appelée KIACA (Kabiye Impact Contemporary African Art), qui était la seule galerie appartenant à des Noirs dans le célèbre quartier des arts de Columbus, le Short North, et l'une des rares galeries appartenant à des Noirs dans le ville. KIACA a servi d'incubateur de talents influent pour de nombreux artistes africains et afro-américains de la région de Columbus, y compris le peintre psycheñwelic April Sunami.

Récompenses et honneurs

Bamazi a été reconnu, aux côtés de la récipiendaire de la bourse MacArthur "Genius" Aminah Robinson, lors du 27e gala annuel du King Arts Center en 2014.

Talle Bamazi was born in Togo, West Africa, and has lived and worked in New York since 1995. A graduate of the New York Academy of Art with a Master's in Fine Art, Bamazi still maintains a strong connection to his native Africa, as depicted through his paintings.

Beaucoup d’artistes ont des difficultés à se procurer de varies palettes (outil de peinture servant à disposer les couleurs avant de les poser sur l’ouvrage) pour la réalisation de leurs œuvres artistiques. C’est un constat fait par l’artiste plasticien togolais Tallé Bamazi qui réside aux Etats Unis d’Amérique. 

Ces multiples visites dans les ateliers de ses collègues lors de ses séjours à Lomé, lui ont fait changer de vision sur la manière dont il pense apporter une aide à la corporation. Maitre Tallé, comme on l’appelle affectueusement, décide d’investir dans le domaine du matériel artistique. Objectif: aider les artistes togolais et africains dans l’acquisition du matériel de qualité pour leur travail.

Une innovation dans le monde artistique surtout dans le domaine de la peinture. La mise sur le marché des palettes de qualité et à moindre coût (10000, 15000, 20000 selon la surface). Ce sont des palettes plates qui se gardent en main. Elles sont pourvues, comme d’habitude, d’un trou pour y placer les doigts et sont destinées aux peintures épaisses et nerveuses qui ne coulent pas.

Entièrement plate et légère, cette palette qui est mise en vente est fabriquée en hêtre contreplaqué huilé. Pour une meilleure prise en main, un trou et une poignée participent souvent à son design. Elles sont mises en vente à Lomé à la galerie Soraya sur le boulevard circulaire à côté du siège de la CNTT.

Artiste plasticien togolais, Tallé Bamazi est un autodidacte depuis ses débuts à Lomé dans le domaine de la peinture. Il a été soutenu par plusieurs artistes togolais de renom. Après son départ aux Etats Unis d’Amérique, il a vite fait de s’inscrire à l’académie des beaux-arts de New York. Cela lui a permis d’étendre ses connaissances en matière de l’art.

Des connaissances liées à la philosophie et à l’histoire de la discipline. Maitre Tallé estime que l’artiste se distingue surtout par la créativité qui est un voyage personnel que chacun mène dans son univers. Pour lui, il très difficile de percer le marché américain mais lui, il y est arrivé au bout de plusieurs années de lutte permanente.

« Il faut mener un combat permanent au jour le jour avant d’avoir la chance de se retrouver dans le monde artistique américain», ajoute-t-il.
Maitre Tallé revient au Togo bientôt avec plusieurs projets pouvant aider les artistes togolais et ceux du continent africain.

Francisco LAWSON

Columbus Museum of Art

8.28.2021 – 3.13.2022

This exhibition celebrates the recent works of Columbus-based artist Bamazi Talle. The paintings on display center around the calabash, a gourd important to his Togolese heritage. Cultivated in West Africa for thousands of years as an essential crop, the calabash has spiritual and cultural significance to many. Talle injects his own deeply personal associations with the calabash to reflect on loss, rebirth, and the COVID-19 pandemic.

Born in Togo, West Africa, Talle developed his artistic skill at a young age as an apprentice to his uncle, a traditional Togolese artist. In 1995, he moved to New York City where he received an MFA from the New York Academy of Art before settling in Columbus. Since then, Talle has been instrumental in advancing contemporary African and African American art in Central Ohio. He mentored emerging artists as the owner of Kabye Impact African Contemporary Art Gallery from 2003 to 2010. Currently, he is the lead artist-in-residence at the King Arts Complex.