Armando Teixeira
Né le 21 octobre 1967 à Meimoa, au Nord-Est du Portugal, Armando Teixeira arrive en France vers l’âge de cinq ans. Peintre-Décorateur de formation, il collabore avec de nombreux metteurs en scène (Georges Wilson, Jean-Luc Tardieu ou Roman Polanski) et des scénographes de renom (Willie Holt, Bernard Evein, Edouard Laug, Daniel Louradour) qui lui ouvrent les horizons de l’aventure exigeante qu’est le théâtre. Tantôt peintre, tantôt assistant du scénographe, il est un intime de la peinture, de la toile et de la couleur. Les matériaux et des supports les plus variés font partie de son univers. A force représenter des mondes et des féeries, de répondre à l’imaginaire collectif par la subjectivité, chemin faisant, une nouvelle nécessité va naître: Peindre comme on s’affranchit d’une tutelle, celle de la commande, comme on se défait de ses liens pour trouver son propre langage.
L’improvisation est l’un des éléments essentiels de son travail, des peintures sans titre où simplement figurent les dimensions et les dates laissent au lecteur la liberté d’interprétation. Naturellement ou peut-être instinctivement, Armando Teixeira pose la couleur sur le support et se laisse porter par elle comme pour l’écouter. Abordant ses toiles souvent par séries, posées au sol dans son atelier, il les travaille en écho les unes avec les autres. L’ échange peut alors s’établir, elles se répondent souvent animées de tensions contradictoires et complémentaires, cherchant à créer l’équilibre instable qui leur donnerait vie car il s’agit bien de faire coexister les contraires pour créer l’harmonie. Graphique ou colorée, cette osmose a lieu dans la tension des forces en présences, des aplats ou des transparences, de larges tracés noirs, des jets d’encres comme des ondes de choc, tout est comme en suspension dans le temps mais rien n’y est figé.
Le mouvement s’opère à la fois dans la trace laissée par le pigment sur la toile comme un fait hasardeux en apparence mais il est le fruit d’une construction pensée. Les surfaces colorées n’en finissent pas, elles sont comme des écrans à l’intérieur desquels on pourrait pénétrer soupçonnant des secrets encore non révélés. Les paysages n’en sont pas vraiment, les éléments de nature qui transparaissent ont une vie autonome car la lecture est libre. Ainsi les œuvres se dérobent à leur thème et chacun y voit ce qu’il peut y voir. La peinture parle d’elle-même faisant converger de multiples influences, peinture chinoise, calligraphie, abstraction lyrique, mais aussi des procédés picturaux mêlés, des marouflages aux empâtements, passant par les coulures et projections, jusqu’aux outils qu’il se fabrique lui-même. Un langage du métissage qui souvent n’est autre que jaillissements, éruptions ou accidents qui veille à ne jamais contraindre l’imaginaire.
« l’art ne reproduit plus le visible, il rend visible » écrivait Paul Klee dans sa Théorie de l’art moderne. S’il n’y avait rien de purement descriptif dans ce que je voyais, tout ...
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prodigieuses créatures • 3 oeuvres
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Biographie
Né le 21 octobre 1967 à Meimoa, au Nord-Est du Portugal, Armando Teixeira arrive en France vers l’âge de cinq ans. Peintre-Décorateur de formation, il collabore avec de nombreux metteurs en scène (Georges Wilson, Jean-Luc Tardieu ou Roman Polanski) et des scénographes de renom (Willie Holt, Bernard Evein, Edouard Laug, Daniel Louradour) qui lui ouvrent les horizons de l’aventure exigeante qu’est le théâtre. Tantôt peintre, tantôt assistant du scénographe, il est un intime de la peinture, de la toile et de la couleur. Les matériaux et des supports les plus variés font partie de son univers. A force représenter des mondes et des féeries, de répondre à l’imaginaire collectif par la subjectivité, chemin faisant, une nouvelle nécessité va naître: Peindre comme on s’affranchit d’une tutelle, celle de la commande, comme on se défait de ses liens pour trouver son propre langage.
L’improvisation est l’un des éléments essentiels de son travail, des peintures sans titre où simplement figurent les dimensions et les dates laissent au lecteur la liberté d’interprétation. Naturellement ou peut-être instinctivement, Armando Teixeira pose la couleur sur le support et se laisse porter par elle comme pour l’écouter. Abordant ses toiles souvent par séries, posées au sol dans son atelier, il les travaille en écho les unes avec les autres. L’ échange peut alors s’établir, elles se répondent souvent animées de tensions contradictoires et complémentaires, cherchant à créer l’équilibre instable qui leur donnerait vie car il s’agit bien de faire coexister les contraires pour créer l’harmonie. Graphique ou colorée, cette osmose a lieu dans la tension des forces en présences, des aplats ou des transparences, de larges tracés noirs, des jets d’encres comme des ondes de choc, tout est comme en suspension dans le temps mais rien n’y est figé.
Le mouvement s’opère à la fois dans la trace laissée par le pigment sur la toile comme un fait hasardeux en apparence mais il est le fruit d’une construction pensée. Les surfaces colorées n’en finissent pas, elles sont comme des écrans à l’intérieur desquels on pourrait pénétrer soupçonnant des secrets encore non révélés. Les paysages n’en sont pas vraiment, les éléments de nature qui transparaissent ont une vie autonome car la lecture est libre. Ainsi les œuvres se dérobent à leur thème et chacun y voit ce qu’il peut y voir. La peinture parle d’elle-même faisant converger de multiples influences, peinture chinoise, calligraphie, abstraction lyrique, mais aussi des procédés picturaux mêlés, des marouflages aux empâtements, passant par les coulures et projections, jusqu’aux outils qu’il se fabrique lui-même. Un langage du métissage qui souvent n’est autre que jaillissements, éruptions ou accidents qui veille à ne jamais contraindre l’imaginaire.
« l’art ne reproduit plus le visible, il rend visible » écrivait Paul Klee dans sa Théorie de l’art moderne. S’il n’y avait rien de purement descriptif dans ce que je voyais, tout ...
- Nationalité: PORTUGAL
- Date de naissance : 1967
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Portugais
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Armando Teixeira
exposition aux anciennes écuries , trélazé
exposition du 16 février au 4 mars 2018, tous les jours de 14h30 à 19h00
exposition memoria da pele
article courrier de l'ouest
exposition "meroria da pel"
Dans cette exposition Armando Teixeira présente 4 nouvelles séries de peintures. Mais peut-on dire qu’il s’agisse encore de peinture tant ces œuvres s’apparentent à des « objets- magiques » ?
L’artiste met en scène deux figures géométriques archétypales : le cercle et le carré. La rencontre et l’union des opposés : espace infini et espace déterminé, blanc et noir, sacré et profane, féminin et masculin, céleste et terrestre…
Piéger la lumière, mettre des forces en jeu, explorer « l’immensité intime » suivant l’expression de Bachelard ; le travail de Armando Teixeira s’apparente à celui d’un alchimiste.
Dans son atelier angevin, entouré de ses outils fétiches, il expérimente les effets de corrosion et d’oxydation des métaux : graver, assembler, polir, découper. Maniant poudres de silice et cendres, acide nitrique et sulfurique, il fait naitre d’autres images de la matière inerte...
Mais peut-on vraiment compter sur notre propre vision pour appréhender ces images ?
Elles ont l’étoffe des songes- paysages fantomatiques, nuées, eaux bouillonnantes, éjaculations volcaniques, écumes marines-visions fugitives qui questionnent l’universalité de notre regard : « Est-ce que deux personnes regardant un paysage voient la même chose ? ». Comme autant de pupilles dans lesquelles se reflèterait un même paysage, les marines encadrées de carrés de métal patiné composent une série sans fin. Autant d’êtres humains, autant de visions.
Ces « fantasmagories » nous parlent de l’impermanence du monde et comme autant d’occasion de méditer sur l’effacement des images et l’oubli.
Dans les grandes résines noires, on retrouve la figure du cercle, multipliée, mais toujours inscrite au centre d’un carré. Dans chaque cercle est gravé un paysage fertile, bruissant, différent à chaque fois. Cercles et carrés se multiplient jusqu’à couvrir toute la surface du tableau. Mais à travers le jeu de la lumière, des noirs mat et des noirs brillants, Armando Teixeira fait apparaitre une autre figure géométrique : le symbole ancestral de la fertilité. C’est une grenouille stylisée qui annonce l’eau, les récoltes, les enfants à naitre. Une célébration cosmique de la naissance de la vie.
Il y a du sorcier chez Armando Teixeira, du désir de « charger » ses œuvres d’un pouvoir efficient, d’un Khargi, un peu comme ces châsses liturgiques contenant les ossements sacrés qu’on révérait jadis.
Dans cette nouvelle série des Méduses, le rapport à la terre et aux trésors qu’elle recèle est tout aussi présent. Il a glané sur les plages de Haute Normandie des plumes de goélands : deux mille cinq cent plumes qu’il a patiemment ébarbées et qui constituent la nouvelle matière dont il va se saisir. Dans cette série son travail quitte de plus en plus la surface du plan pour devenir « objet-sculpture ».
Ce sont des « memoria da pel », mémoire de peau. Peut-être celle de ses errances dans les paysages secrets, sur ces plages où l’artiste a ramassé ce qui a résisté à l’érosion du temps… comme les fossiles pétrifiés de ces « Prodigieuses créatures ».
Florence Evrard- mars 2017
Article
Né le 21 octobre 1967 à Meimoa, au Nord-Est du Portugal, Armando Teixeira arrive en France vers l’âge de cinq ans. Peintre-Décorateur de formation, il collabore avec de nombreux metteurs en scène (Georges Wilson, Jean-Luc Tardieu ou Roman Polanski) et des scénographes de renom (Willie Holt, Bernard Evein, Edouard Laug, Daniel Louradour) qui lui ouvrent les horizons de l’aventure exigeante qu’est le théâtre. Tantôt peintre, tantôt assistant du scénographe, il est un intime de la peinture, de la toile et de la couleur. Les matériaux et des supports les plus variés font partie de son univers. A force représenter des mondes et des féeries, de répondre à l’imaginaire collectif par la subjectivité, chemin faisant, une nouvelle nécessité va naître: Peindre comme on s’affranchit d’une tutelle, celle de la commande, comme on se défait de ses liens pour trouver son propre langage.
L’improvisation est l’un des éléments essentiels de son travail, des peintures sans titre où simplement figurent les dimensions et les dates laissent au lecteur la liberté d’interprétation. Naturellement ou peut-être instinctivement, Armando Teixeira pose la couleur sur le support et se laisse porter par elle comme pour l’écouter. Abordant ses toiles souvent par séries, posées au sol dans son atelier, il les travaille en écho les unes avec les autres. L’ échange peut alors s’établir, elles se répondent souvent animées de tensions contradictoires et complémentaires, cherchant à créer l’équilibre instable qui leur donnerait vie car il s’agit bien de faire coexister les contraires pour créer l’harmonie. Graphique ou colorée, cette osmose a lieu dans la tension des forces en présences, des aplats ou des transparences, de larges tracés noirs, des jets d’encres comme des ondes de choc, tout est comme en suspension dans le temps mais rien n’y est figé.
Le mouvement s’opère à la fois dans la trace laissée par le pigment sur la toile comme un fait hasardeux en apparence mais il est le fruit d’une construction pensée. Les surfaces colorées n’en finissent pas, elles sont comme des écrans à l’intérieur desquels on pourrait pénétrer soupçonnant des secrets encore non révélés. Les paysages n’en sont pas vraiment, les éléments de nature qui transparaissent ont une vie autonome car la lecture est libre. Ainsi les œuvres se dérobent à leur thème et chacun y voit ce qu’il peut y voir. La peinture parle d’elle-même faisant converger de multiples influences, peinture chinoise, calligraphie, abstraction lyrique, mais aussi des procédés picturaux mêlés, des marouflages aux empâtements, passant par les coulures et projections, jusqu’aux outils qu’il se fabrique lui-même. Un langage du métissage qui souvent n’est autre que jaillissements, éruptions ou accidents qui veille à ne jamais contraindre l’imaginaire.
« l’art ne reproduit plus le visible, il rend visible » écrivait Paul Klee dans sa Théorie de l’art moderne. S’il n’y avait rien de purement descriptif dans ce que je voyais, tout y était perceptible, sans pour autant qu’il soit question de représentation élémentaire. Passages et traversées, fluidités et résistances, éléments apaisés ou menaçants, comètes de peinture dont on ne peut soupçonner les dimensions, temps géologiques révélant leurs strates incertaines, espaces indéterminés traités comme des éthers.
Un jour où je lui demandais : « - mais qu’elle est l’histoire de ta peinture ? Il me répondit après un silence que je considérais comme une immersion en lui-même :
- l’histoire commence au moment où tu poses la peinture sur la toile ».
. Céline Dupont
parcours d'Armando Teixeira
EXPOSITIONS ET TRAVAIL PERSONNEL
Expositions individuelles:
2001: Musée de l'ardoise de Trélazé
2003: Atelier portes ouvertes; Cunault
2004: -Invité par le festival « croqu'tuff »: site troglolitique à Chemellier
2005: -Bibliothèque de Gennes, Château de la Roche.
2006: « Figures libres »: galerie 5; Bibliothèque Universitaire de Belle Beille
2008: Eglise Saint-Aubin de Trèves, journées du Patrimoine
2012: Eglise St Eusèbe, Gennes
2017: Galerie Dynasties Chine, Angers
Expositions collectives:
2002
© Esplanade saint Louis du château de Vincennes, exposition sous chapiteau avec Alvaro Teixeira.
© Salon « Grand et Jeunes d'aujourd'hui » à l'espace Auteuil( Paris) et Avallon (Bourgogne)
2003
© «Les artistes dans la rue » Versailles
© Galerie« l'Escale »à Levallois-perret avec le peintre portugais Antonio
Tavares
2004:
© Atelier Portes ouvertes, Cunault (invité Jacky Goussin aquarelles; Nadeige
Wolle, plasticienne)
© AVV Saint-Mathurin-sur-Loire:"d'une ligne à l'autre"
© Les Arts à la Campagne: invité par le peintre Jules Poulain, Durtal
2005:
© Péristyle de Saumur: exposition du Lyon's club
2006:
© Impart-expart « l'art interroge »: Abbaye de St Georges-sur-loire
© Open House art trail: West Sussex, angleterre
2007
© Atelier Portes ouvertes, Cunault (invité Richard Raveen Chesther, peintre- graveur)
© « Impart-expart » l'art interroge, Abbaye de St Georges-sur-loire
2009 © Exposition à la "conserverie" Les Rosiers-sur-loire "Richard Chesther et invités"
2010:
© « Art trail », à Cunault avec des artistes britanniques.
2018
© Anciennes Ecuries, Trélazé, avec Bonnie Colin, Alexandre Darmon Petrovsky et Alban Lanore.
PROJETS EN TANT QUE PEINTRE-DECORATEUR
Théatre, entre autres:
-de 1988 à 1996: au théatre de l'Oeuvre avec Georges Wilson
-1996: « Master-class » Théatre Porte saint-Martin; par Roman Polanski
-2010: « En attendant Godot » Théatre de l'Athénée
Opéra: essentiellement à l'opéra Bastille et Garnier, avec entre-autres:
« Le Barbier de Séville » Coline Serreau
« La dame aux camélias »
« Le temps des gitans » d'Emir Kusturica
« Manon » de Coline Serreau
« La Cerisaie » de Tchekof
« La force du destin » de Verdi
Opérette et comédie musicale
« Gladiator » d'Elie chouraki
« Les brigands » Théatre musical de Besançon
Films
« Les rivières pourpres »de Mathieu Kassovitz (Vincent Cassel)
« La proie » de Dupontel
« 35 rome » de Claire Denis
« Soeur Sourire » film franco-belge de Stijn Coninx (Cécile de France)
« La nouvelle guerre des boutons » de Christophe Baratier (gérard Jugnot)
« Augustine» d'Alice Winocour (Vincent Lindon)
" Gemma Bovery " d'Anne Fontaine
" Un beau soleil intérieur " de Claire Denis
Mode:
-«Kréyole Factory», grande Halle de la Villette
-Défilé et évènementiel Dior
-Défilé «Berluti» dans les jardins du Palais-royal
Evènementiel
-2003: Show historique royal: Al Janadria, Arabie Saoudite
-2004: Mariage princier: Dubaï
Mise en lumière d'expo aux anciennes écuries, Trélazé:
Sheila Hicks, Valério Adami, Rougié