"Fine-Arts" Druck auf Papier
Es handelt sich um ein Verfahren zum Drucken auf Kunstdruckpapier mit sehr hochwertigen Pigmenttinten, das in sehr hoher Auflösung gedruckt wird. Der Konservierungsgrad ist aussergewöhnlich (über 100 Jahre), Qualität, Tiefe und Nuancenreichtum übertreffen den klassischen Fotodruck auf Argentic-Papier.

Glänzende Oberfläche
Abgesehen von seiner aussergewöhnlichen Dicke besteht das Faserpapier aus einer säurefreien Alpha-Cellulosebasis, die mit Bariumsulfat bedeckt ist, und einer mikroporösen Schicht, die die Pigmente beim Drucken absorbiert. Dieses Papier hat eine rein weisse Farbe und ist lichtecht. Es wurde speziell für Beständigkeit und Alterung entwickelt. Es wird von grossen Museen weltweit verwendet, da es eine hervorragende Auflösung bietet und tiefe und dichte Farben wiedergibt.
Kunstdruck "Fine Art" - Hochglanzlackierung auf Fasergrundpapier 325 g.

Unsere hochwertigen Drucke und Reproduktionen
ArtMajeur verwendet nur Naturpapiere mit neutralem pH-Wert, beständig und von hoher Qualität, ausgewählt von renommierten Papierherstellern!
Unser Masterdrucker achtet ständig darauf, sei es in Bezug auf die Farbkontrolle oder die Einhaltung der Grafikkette. Unser hoher Qualitätsanspruch ist ein wesentlicher Vorteil der gerahmten Kunstdrucke von ArtMajeur.
Für Künstler! Sie helfen Künstlern, von ihrer Arbeit zu leben. Sie erhalten jedes Mal, wenn Sie ihre Drucke kaufen, Tantiemen.
Über unsere Drucke-
Diese Arbeit ist eine "Open Edition"
Fotografie,
Giclée / Digitaldruck
- Masse Verschiedene Grössen erhältlich
- Mehrere Möglichkeiten (Kunstdruckpapier, Drucke auf Metall, Leinwand)
- Rahmen Rahmung zur Verfügung (Schwebender Rahmen verglast, Rahmen mit Acrylglas)
- Zustand des Kunstwerks Das Kunstwerk ist in einwandfreiem Zustand
- Kategorien Dokumentarisch Vögel
L'Antarctique.
Le sol est composé de neige.
L'air est froid. Je bénis les quelques rayons de soleil qui chauffent le peu de peau de mon visage découvert. Il est très tôt ce matin et je marche depuis plusieurs heures dehors, mon appareil photo et son téléobjectif en bandoulière, à la recherche de toujours plus de beau. Le sac à dos contenant le reste du matériel photographique commence à meurtrir mes épaules, mais cela n'importe pas lorsque l'on se trouve dans un tel endroit. Soudain, j'entends des bruits de pas derrière moi. Des petits pas tous feutrés, délicats, rapides, auxquels mes oreilles se sont désormais habituées : je reconnais bien là la démarche pressée mais maladroite de manchots Adélie. Ils sont trois. Ils me frôlent, comme si je n'étais pas là. Je ne fais pourtant pas dans la discrétion avec mes vêtements en duvet d'oie, mes grosses bottes fourrées et mon attirail de photographie. J'ai juste le temps de réaliser la beauté simple et singulière de la scène, de dégainer, viser, régler, mettre au point, cadrer et déclencher. Ouf. Il était moins une avant que je manque ce cliché, l'un de mes préférés parmi les centaines d'images que je ramènerai du Continent Blanc.
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"Le photographe a l'immense privilège d'être constamment à la recherche du beau".
Cette phrase est de moi. Enfin, je crois : je l'ai inventée et je ne l'ai jamais lue autre part pour le moment. En réalité, cette phrase est fausse. Chercher (et trouver) le beau est à la portée d'absolument tout le monde : nul besoin d'une quelconque compétence particulière. Et, chose particulièrement appréciable, notre planète en est remplie. En quantité inépuisable, de surcroît.
Je m'appelle Armand Patoir. Je suis né dans les Alpes voici 35 ans d'une mère polonaise et d'un père français. Cela fait maintenant une décennie que je capture systématiquement, presque maladivement, tout ce que mes yeux et mon cerveau trouvent de beau grâce à une machine que l'on nomme "appareil photographique". Les raisons qui me poussent à faire cela sont multiples : le besoin de partager avec le plus grand nombre de personnes toute cette beauté qui nous entoure et l'effet que son observation a eu sur moi ; la volonté d'immortaliser un instant qui, par sa nature éphémère, sera voué à ne devenir plus qu'un souvenir dès l'instant suivant ; l'envie de créer des images chatoyantes et agréables à regarder dont le simple visionnage donne envie de sourire et d'être bien, telles du sucre pour le cerveau.
Mon "appareil photographique" a évolué au cours du temps. Il est constitué d'un boîtier, d'objectifs, et parfois de filtres. Aujourd'hui, mon boîtier est un appareil moyen-format du fabricant Fujifilm. Mes objectifs sont tous (sauf deux) des focales fixes, c'est-à-dire dénués de bague de zoom : il faut donc soit se déplacer pour zoomer, soit changer d'objectif. Cette contrainte me force à être pointilleux sur mon choix du point de vue et de ma composition photographique. L'avantage de tels objectifs est que leur qualité d'image est excellente et que leur grande ouverture procure de magnifiques flous d'arrière plan. La majorité de mes objectifs ont entre 20 et 50 ans. Ils ont chacun leur charme, leur signature, leurs qualités qui les rendent uniques. Le plus ancien a été construit en 1966 ; le plus lourd pèse près de 6 kg. Pour chaque cliché, la mise au point ainsi que la sélection des paramètres d'ouverture, de temps d'exposition et de sensibilité ISO est réalisée manuellement. De mon point de vue, cette contrainte apparente est en réalité un bénéfice car elle me permet d'explorer des manières insoupçonnées de photographier.
Je suis autodidacte pour ce qui concerne la photographie. Je suis diplômé de l'école d'ingénieur des Arts & Métiers ParisTech et mon parcours professionnel m'a amené à vivre 13 mois aux îles Kerguelen, puis à être le directeur technique de la station antarctique franco-italienne Concordia pendant 3 années.
J'espère sincèrement que mes clichés régaleront vos yeux et vous rempliront d'un sentiment de joie autant que cela a été le cas pour moi lorsque je les ai capturés.
Bien à vous,
Armand Patoir
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Nationalität:
FRANKREICH
- Geburtsdatum : 1990
- Künstlerische Domänen:
- Gruppen: Zeitgenössische Französische Künstler