Melancholie II (2024) Digital Arts by Aga

Le portrait de la jeune femme, "Mélancolie II" est inspiré par mon amie qui voulait offrir un portrait à sa nièce. Cette commandé a inspiré une série de portraits . La base de travail il y a les photos de la personne que je vais représenter, les objets qui lui sont chers , ses couleurs préférés ,ses passions, son passée. J'écoute , je regarde et ensuite je me mets au travail.
La jeune femme représentée ici est belle , mélancolique, elle aime les fleurs, la nature et ses couleurs préférés c'est le rose et orange. J'adore jouer avec les transparences, les couleurs et les textures. Dans mes photomontages, collages et peinture numérique j'utilise beaucoup d'images, photos, tableaux que je décompose te recomposé. Ce qui compte pour moi c'est la beauté d'images, la chaleur et sensibilité qui s'en dégage.
Voici un texte d'Apolline Marée une ami poétesse à propos de ce tableau.

"Aga m’avait avoué que le cliché n’était pas de bonne qualité et qu’elle avait dû beaucoup le retoucher et le retravailler : Le résultat a dépassé mes espérances et mes attentes : elle est parvenue à traduire le charme naturel involontaire de cette beauté humble qui s’ignore et la gravité, la mélancolie de son visage exempt de tout sourire. Cet ange au visage grave était encerclé d’une rose rouge et blanche à la fois, d’un papillon imaginaire rouge rose, bleu turquoise et couleur saumonée aux abords de l’oreille qui semblait indiquer que ses petites oreilles musicales de musicien entendaient, percevaient et se faisaient l’écho du frémissement, du battement presque imperceptible et subliminal des ailes de ce papillon de rêve… Une pivoine couleur de rose et une autre immaculée, une branche de feuillage vert printemps dressée comme un rameau emblématique de l’espoir faisaient la ronde autour de lui.
Ce personnage marqué du sceau du réel et partant, placé sous le signe de l’authenticité, est en quelque sorte une variation de la jeune fille à la perle, une jeune fille à la perle revisitée sous la forme d’un ange au visage grave, une jeune fille plus belle, plus grave, plus mélancolique, plus pensive aux couleurs et aux parfums de l’automne et de la musique aux deux perles blanches qui attestent non pas sa pureté mais la volupté douce, noble, grave et mélancolique qu’elle dégage ne serait-ce que par ses lèvres légèrement fardées de rose. L’épiphanie de cette jeune fille jaillit comme une source, une fontaine miraculeuse derrière une tenture, un paravent couleur saumon de papier japonais avec au premier plan une sorte de couette à carreaux parme aux reflets vert qui annonce qu’elle n’est pas loin des bras de Morphée et d’un état de rêverie entremêlée d’entrelacs de tristesse et de chagrin."

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